waw j'hallucine de ce que tu as vécu ! Citation
Noorita a écrit:
Salam Ahleikoum,
Je prends le courage de vous écrire afin de vous demander de l’aide, des conseils, des témoignages par rapport à la situation extrêmement difficile que je vis actuellement.
En effet j’ai étais diagnostiquée comme faisant une dépression post partum et c’est une souffrance au quotidien.
Je ne sais même pas par quel bout commencer: j’ai 30 ans, 1 mari aimant et 1 petit garçon adorable qui est un ange (4 mois).
Après une grossesse difficile, j’ai enchaîné 8 mois d’arret Maladie alors que j’aime énormément mon travail et que je n’aime pas me retrouver à la maison, mais mon état était tel que cela nécessitait que je reste alitée. Dans la continuité mon accouchement a été une vraie boucherie, j’ai énormément souffert et mon fils et moi avons vu la mort de près. Il est d’ailleurs parti directement en réanimation pendant que l’autre moitié de l’equipe Médicale était en panique face à ma grosse hémorragie qui ne s’arrêtait pas... le lien et le contact avec mon fils ne s’est fait que le soir même. Les jours suivant d'hospitalisation ont été encore pire. Douleurs physiques et psychiques auxquelles je n’étais pas préparé du tout. Grand sentiment de solitude, d’abandon, peu de visites (mes parents étaient au bled), fatigue intense l’impression d’etre Morte ou dans le coma.... et pourtant un bébé à côté de moi dont je devait m’occuper et qui hurlait sans cesse. L’équipe médicale a été archi nulle sur tout les aspects, sans soutien, sans empathie... et ne m’ont même pas aidé pour l’allaitement qui n’est pas si naturel et instinctif qu’on le pense. Mon bébé b’arrivaiT pas à téter et sans conseils ni aide de leur part, à fini par s’habituer et ne vouloir plus que des biberons. Ils m’ont volé ce lien et je leur en veux.
La sortie de la clinique a été à la fois un soulagement et un sentiment de panique totale. Perte totale d’apetit De concentration, crises de pleurs et d’angoiSses incessantes. Rejet de mon bébé, fatigue physique et nerveuse, sentiment de culpabilité immense, incapacité à réfléchir, responsabilité lourde tellement lourde sur mes épaules que j’ettouffe... et tout cela dure depuis 4 mois maintenant.
Je précise que mon état de santé physique a encore empiré une fois sortie de l’hopital: ce qu’on me disait être juste normal c’est avéré être un parcours du combattant: incapacité à marcher porter mon bébé j’ai dû faire de nombreuses séances de kine d’osteo pour retrouver l’usage de mes jambes (sciatique et cruralgie des 2 cotés plus bassin disloqué). A cela s’ajoute une chute d’organes avec une vessie qui doit être opérée pour La remonter à sa place naturelle. Je fais face à des fuites continuelles qui m’obligent à porter des couches tt les jours depuis 4 mois, ce sui fait que j’ai du mal aussi à faire mes prières.... sans parler de cette fatigue intense que ni le fer ni le magnésium n’arrête...
On dit que les accouchements sont difficiles, le mot est faible.
J’arrive à prendre de la hauteur sur mon état physique car il y’a des solutions mais à mon état psychologique je ne trouve pas de solution. J’ai peur pour mon fils, j’aimerais tellement qu’il est une mère heureuse épanouie et qui l’aime simplement. Je n’en peu plus de ces crises d’aNgoisses continuelles. J’ai pris rendez vous avec une psychologue qui a diagnostiqué une dépression post partum.
Aussi merci à toutes celles qui auront pris le temps de me lire et qui pourraient avoir des conseils ou des témoignages sur ce sujet et les solutions de guérisons.
C’est un sujet tabou, douloureux mais qui touche de nombreuses femmes, merci par avance pour votre aide
et bien sur mon maris venais d'accepter deux métier a la fois...sans amies dans famille... 
dis toi que pour lui aussi c'est très dur il est passé de ton centre un endroit si doux qui n'a besoin de rien faire.,et d'un coup il doit respirer digérer les gaz la fin le sommeil manger c'est des choses pas simple pour eux... Citation
SauceKetchup a écrit:
Salam
J'ai vécu un premier accouchement horrible aussi. Je ne vais pas donner de détails ici, en MP si tu veux, mais bon, peu importe, c'était un vrai parcours du combattant aussi, un peu comme toi.
J'ai eu beaucoup de mal à digérer les choses.
Mais perso, c'est mon enfant qui m'a "obligée" à me reprendre en main. Comme pour toi, je me disais que mon enfant n'avait pas le droit d'hériter d'une maman à moitié timbrée et j'ai réussi à m'en sortir mais ... presque 3 ans se sont écoulés entre deux.
Je veux dire que toute cette horreur que tu as vécu, tu vas réussir un jour à mettre un mouchoir par dessus. Tu sauras que ce sera en dessous, mais tu ne le verras plus. ça restera dans tes souvenirs, souvenirs que tu parviendras plutôt bien à oublier l'existence au quotidien.
Déjà, il faut absolument te dire que tu n'y es pour rien. C'est comme ça. Je vais te dire un truc, il m'a fallu presque 3 ans pour faire face à toutes ces difficultés et ... il y a 3 ans et demi d'écart entre mes deux enfants.
Et ... la même horreur est arrivée une deuxième fois avec mon deuxième enfant ... Même grossesse, mêmes problèmes, mêmes accouchements ... D'une certaine manière, je pense que c'est en le vivant une deuxième fois que je me suis dit que c'est bon, c'était ainsi et puis fallait l'accepter.
Le plus dur à vivre dans tout ça, ça a été surtout le fait de me dire que sans médecine, mes enfants seraient sans doute mort-nés et peut-être que moi avec eux ...
Donc dans mon malheur, dans mes difficultés, j'ai quand même eu la chance d'être maman. Deux fois en plus. Au final, c'est tout ce qu'il y a à retenir.
T'en as bavé et t'es encore entrain d'en souffrir, mais regarde la merveille que tu as mis au monde ! C'est malgré tout une récompense. Tu dois te concentrer sur cette merveille, te battre pour elle, faire en sorte qu'elle ait une maman en forme.
Je sais qu'en ce moment tu dois te demander si vouloir cet enfant valait le coup, vu tout ce que tu as vécu. Que ça aurait été sans doute mieux de ne pas en avoir du tout. Que cet enfant ou ce désir de grossesse est sans doute entrain de te gâcher la vie.
Il faut que tu t'enlèves ça de la tête. Tu es une femme, tu as mis une vie au monde. Cette vie, tu DOIS t'en occuper. C'est ça qui va te sauver.
Tu es MAMAN maintenant. Tu sais déjà que ça n'est pas un métier facile. Mais c'est TON métier à présent.
Relève-toi pour ton enfant. C'est ce qu'il te demande. Regarde ses sourires, ses yeux sur toi, il s'en fiche de tes cicatrices et de tes souffrances. Il veut juste de l'amour. Concentre-toi sur cet amour à donner, c'est ça qui va te guérir.
Citation
Noorita a écrit:
Tout d’abord merci beaucoup pour ton message.
Ma famille habite malheureusement très loin (8h de distance), ils m’appellent tous les jours et font ce qu’ils peuvent c’est déjà ça, mais j’avoue que j’aurais aimé qu’ils soient à proximité.
Mon mari est très compréhensif mais complètement dépassé. Il ne savait pas que cela pouvait exister (moi non plus d’aillzurs) car toutes les femmes Que nous connaissons nous font toujours des récits idiliques de la grossesse et la maternité. Combien de fois ai-je entendu le tu verras c’est que du bonheur... je n’ai pourtant jamais été aussi malheureuse de ma vie.
J’ai contacté la pmi la semaine dernière et ils me propose des séances de massage bébé. Je suis contente de passer un moment sympa avec mon fils mais pas persuadée que ça résoudra mes problèmes par magie.... en parallèle je vais entamer une thérapie avec la psy que j’ai rencontré. C’est pas naturelle comme approche pour moi mais bon je suis désespérée alors tt ce qui pourrait me guérir/soigner/soulager je prends !
Je suis d’accord avec toi la chute des hormones c’est très violent et ça joue bcp plus qu on le pense sur notre état de santé et notre humeur.
Comment t’etais Tu sortie de la dépression la première fois ? Y’a t il un événement qui refait ressurgir tout cela ?
Je te souhaite en tout cas de tout mon coeur un prompt rétablissement, on a pas idée avant de le vivre à quelle point la dépression est une sale maladie qui ruine tt la vie...
Allah y chafik oukhty !
. 
. Citation
Meli09 a écrit:
J ai accoucher il y a 11 jours et la seul chose que je veux c est repartir en arrière c est horrible de ressentir sa pour mon fils qui lui n à rien demander.
Je n'ai envi de rien...pas envi de manger pas envie de m occupé de lui je veux juste me retrouver avec mes deux grands comme avant. Mon mari est présent pour moi essaye se me remonte le moral mais tout les jours je sombre dans d atroce penser négative...
Comment sortir de sa et apprécier ce merveilleux cadeaux qu allag ma donner
chargement...
+ 
