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comment connaître les défauts de l'âme ? imam Al ghazali
a
9 septembre 2018 22:02
Lorsque le Très-Haut veut du bien pour Son serviteur, Il lui fait prendre conscience de ses défauts. Quiconque est pleinement lucide n’ignore pas ses défauts, et peut donc les soigner. Mais la plupart des gens ignorent leurs défauts. Chacun voit la paille dans l’œil de son voisin et ne voit pas le tronc dans le sien. Quiconque veut prendre connaissance de ses défauts dispose de quatre méthodes. La première consiste à côtoyer un maître connaisseur des tares cachées, à se soumettre à son jugement et à suivre les recommandations qu’il donne concernant le combat intérieur. C’est la relation de maître à disciple et d’enseignant à étudiant. Le Maître et enseignant connaît les défauts de son élève, et lui enseigne le moyen d’y porter soin. Cette méthode devient de plus en plus rare à notre époque. La seconde consiste à chercher un ami vraiment sincère, lucide et attaché à la religion, et à faire de lui un senseur attentif de nos états et de nos actes, de sorte qu’il nous avise de tous les mœurs, les actes et les défauts apparents et cachés qui lui déplaisent. C’est ainsi que procédaient les plus avisés de nos prédécesseurs et modèles religieux. ’Umar disait : « Que Dieu fasse miséricorde à celui qui m’avise de mes défauts ! » Il demandait ainsi à Salmân de l’informer de ses imperfections. Il vint le voir un jour, et lui demanda : « Informe-moi de choses que tu sais à mon sujet et qui te déplaisent. » Salmân voulut se soustraire à cette demande, mais ’Umar insista. Il lui dit alors : « J’ai entendu dire que tu accompagnes ton pain de deux mets au cours d’un même repas, et que tu portes deux vêtements au cours d’une seule journée : l’un le jour et l’autre la nuit. » ’Umar lui demanda : « Y a-t-il autre chose ? – Non, répondit Salmân. – Ce sont deux choses que je ne ferais plus, déclara alors ’Umar. » ’Umar s’adressait également à Hudhayfa en disant : « Toi qui es le dépositaire du secret de l’envoyé de Dieu concernant les hypocrites : dis-moi si tu vois en moi les marques de l’hypocrisie. » En dépit de son haut rang et de sa position éminente, ’Umar se suspectait lui-même. Que Dieu lui fasse miséricorde!
Plus un homme est sensé et acquiert une haute position, moins il est imbu de lui-même, et plus il suspecte son âme. Mais là encore, il est bien rare qu’un ami abandonne les flatteries pour t’informer de tes défauts, ou bien qu’il soit exempt de jalousie et ne les relève pas de façon excessive. De fait, il est bien difficile de trouver un ami qui ne soit pas envieux ou intéressé, qui considère ce qui n’est pas un défaut comme un défaut, ou qui par flagornerie en taise un. C’est pour cette raison que Dâwud at-Tâ’î s’isolait des gens. On lui demanda un jour pourquoi il ne côtoyait pas les gens, à quoi il répondit : « Que puis-je attendre de gens qui me cachent mes défauts ? » Le désir des hommes de religion était de s’informer de leurs défauts par l’intermédiaire des autres. Mais aujourd’hui, nos semblables n’exècrent rien plus que de recevoir des conseils ou d’être avisés de leurs défauts. Ce qui ne laisse pas de révéler un certain manque de foi. Les défauts sont comme des serpents ou des scorpions venimeux. Or, si quelqu’un nous informe qu’un scorpion se trouve sous un de nos vêtements, nous lui en somme reconnaissant ; le fait qu’il nous en informe nous fait plaisir. Nous cherchons alors à ôter le scorpion, à l’écarter, et à le tuer.
a
9 septembre 2018 22:03
Pourtant, le danger que représente cet insecte ne concerne que le corps, et la douleur qu’il peut engendrer ne dure qu’une journée ou moins. Tandis que l’on peut craindre que le mal des vices cachés dans les replis du cœur perdure après la mort éternellement ou des milliers d’années. Pourtant nous n’aimons pas en être avisés, et nous ne voulons pas nous affairer à les extirper. Au contraire, nous préférons rendre la pareille à celui qui nous porte conseil, et lui rétorquer : « Toi aussi tu fais comme ceci ou cela ! » Si bien que l’adversité que nous créons avec lui nous empêche de tirer profit de son conseil. Il semble que cela soit dû à la dureté de cœur qu’engendrent nos trop nombreux péchés. Et l’origine de tout cela n’est autre que notre manque de foi. Nous demandons donc à Dieu – exalté soit-Il – de nous inspirer la juste voie, de nous faire prendre conscience de nos défauts, de nous employer à les soigner, et également de nous inspirer, par le concours de Sa providence, à remercier quiconque nous informe de nos défauts, en vertu de Sa faveur et de Sa grâce. La troisième méthode consiste à déduire nos défauts des paroles de nos ennemis, car dit-on : « L’œil en colère révèle les travers. » Il se peut qu’un homme tire davantage parti d’un ennemi lui indiquant ses tares, que d’un ami affairé à le flatter et l’encenser, en lui cachant ses défauts. Mais la nature des hommes est ainsi faite qu’ils sont habitués à démentir tout ce que disent leurs ennemis, et à y voir le simple reflet de la jalousie. Pourtant, l’homme avisé ne laisse pas de tirer parti des propos de ses ennemis. Car la mention de ses défauts sera nécessairement colportée par ceux-là. La quatrième méthode consiste à côtoyer les gens : tout ce qu’ils considèrent détestable, il s’agit de le chercher en soi-même, et de s’attribuer tous ces torts. Car le croyant est le miroir du croyant : il voit en les défauts des autres ses propres défauts, et il sait que les natures se ressemblent en leur propension à suive les passions ; que tout trait présent chez un individu ne manque pas d’être également présent chez son compagnon en même proportion, en plus grande ou en plus faible proportion. L’homme doit donc sonder son âme, et la purifier de tout ce qu’il n’aime pas voir chez les autres. C’est là une forme d’éducation déjà suffisante en soi, car si les gens se départaient de tous les traits qu’ils n’aiment pas voir chez leurs pairs, ils n’auraient plus besoin d’éducateur. Quelqu’un avait dit à Jésus – que la paix l’accompagne : « Qui t’a éduqué ? » A quoi il répondit : « Personne ne m’a éduqué. J’ai constaté que l’ignorance était une tare, et je m’en suis prémuni. » Voilà donc autant de solutions pour ceux qui ne disposent pas d’un maître averti, intelligent, avisé des défauts des gens, compatissant, de bon conseil en matière de religion, abouti dans sa propre éducation, et préoccupé d’éduquer les serviteurs du Très-Haut, et de les exhorter. Quiconque trouve un tel maître a trouvé le médecin, il se doit donc de le suivre, car il est celui qui le délivrera de ses maux, et lui évitera la perte qui le menace.
l
9 septembre 2018 22:52
Il faut être reconnaissant envers les personnes qui nous informent de nos défauts.
9 septembre 2018 23:20
Assalamu alaykoum

Baraka Allahu fik mon frère. J'aime beaucoup ce livre.

Si tu permets j'aimerais conseiller un des rares livres que je relis fréquemment tellement les paroles sont profondes. Rarement un livre ne m'aura marqué autant.
Celui qui ne lis pas ce livre perd vraiment quelque chose...

Des claques existentielles à la pelle !

Les maladies de l'âme et leurs remèdes (`Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ)

"Une des maladies de l'âme est de ne jamais accepter la Vérité, la soumission étant contraire à la nature de son caractère. Le remède consiste à s'affranchir du désir et de la passion pour aller vers son Seigneur" (Al Sulâmî).
Ce manuel de psychologie pratique, qui fait partie de l'enseignement prodigué aux disciples dans la voie spirituelle, donne les clés d'une meilleure connaissance de l'âme [en conformité avec le Qur'ân et la Sunnah].
L'éducation spirituelle et la purification de l'âme sont indispensables pour se connaitre soi-même, et donc Dieu. "Celui qui connait son âme connaît son Seigneur" a dit le Prophète.
Comment sauver son âme ? L'originalité de ce traité réside dans sa façon très simple d'aborder cette mission essentielle de l'existence humaine, celle qui devrait préoccuper tous les hommes, "créés d'une seule âme" comme le dit le Qur'ân".


Ici, dans cet ouvrage assez court et concis, mais ô combien qualitatif, décrit les vices de l'âme rebelle, et les remèdes pour guérir les maux de l'âme. Il cite pour ce faire, des versets du Coran, des hadiths prophétiques et des paroles des compagnons et des grands sages venus après eux.

Un ouvrage que tout le monde devrait lire, pour délaisser le blâmable et les illusions, et se tourner vers le Vrai, le Beau, la Paix et le Bien.

A l'heure où l'ego des internautes (ostentation, hypocrisie, flatterie, orgueil, arrogance, ...) prédicateurs et des "savants" (du net ou non), prennent une dimension inouïe, laissant dominer leurs passions au lieu de la pureté de l'âme et de la Vérité, ce livre permettra de mieux reconnaitre les hypocrites (et les degrés de l'hypocrisie en chacun de nous), de nous purifier de nos défauts et de mieux nous conformer aux Ordres décrétés par le Roi des mondes.
Plutôt que de subir les caprices des êtres faillibles, arbitraires et créés, et d'être déçus par leurs faiblesses et leurs mensonges, se préoccuper de Dieu, - Le Créateur des créatures -, nous préserve des déceptions, des illusions et de nos propres défauts, pour être protégé par Le Meilleur Protecteur, aimé par Le Tout-Miséricordieux et fortifié par Le Tout-Puissant (Celui qui accorde la puissance aux êtres).

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Celui qui réforme sa vie intérieure (sarîra) Dieu réformera et embellira sa vie extérieure ('alâniyyatahu)". (Hadîth rapporté entre autre par As-Sulâmî dans son livre "Les maladies de l'âme et leurs remèdes" - `Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ).

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Le [véritable] croyant est heureux quel que soit son état" - "Al-mu'mîn fi kulli hâl bi khayr". (Hadîth rapporté entre autre par As-Sulâmî dans son livre "Les maladies de l'âme et leurs remèdes" - `Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ). C'est-à-dire que, le croyant qui place totalement sa confiance en Dieu, il ne craint rien, et se satisfait des épreuves qu'il vit et des états qu'il expérimente, car il se purifie de cette manière, se rapproche de Dieu et de Son Agrément, s'élève spirituellement et tire des leçons et enseignements de toutes les situations qu'il affronte, accède à d'autres niveaux de réalité, et sait que ce bas-monde est éphémère, et aspire donc à l'Au-delà, qui lui est éternel, en compagnie du Seigneur des mondes.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/09/18 23:24 par un cousin.
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
9 septembre 2018 23:21
La tristesse que peut ressentir le croyant, consiste ici en une "tristesse spirituelle", car dans ce bas-monde, nous sommes éloignés de Dieu et du Paradis (monde céleste où dominent la paix et la félicité), et nous en avons donc la nostalgie (issue de la "chute adamique" ). Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) disait : "Certes Dieu aime tout coeur triste (spirituellement)". (Hadîth rapporté entre autre par As-Sulâmî dans son livre "Les maladies de l'âme et leurs remèdes" - `Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ). Et Ibn 'Atâ 'Allâh commente : "Les coeurs ne sont accablés de soucis et de tristesse que parce qu'ils sont privés de la vision [et proximité] de Dieu". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp.172-173).
Abdul Karim Zein (les précisions entre crochets sont de nous) : "D'autre part, il est normal d'être triste et angoissé [par espoir, humilité et conscience de notre condition] en pensant aux comptes qu'il faudra rendre à Dieu le Jour du Jugement [du fait de nos transgressions et négligences]. Sans la Grâce et la Miséricorde de Dieu, nous serions perdus et damnés". Et cela doit nous pousser à nous améliorer, à aspirer à Lui, à oeuvrer dans le bien et à nous purifier de tout ce qui est vil, faux, illusoire, impur et mal.


Selon Ibn 'Umar (qu'Allâh l'agrée), le Messager d'Allâh ('alayhî salât wa salâm) le saisit une fois par l'épaule et lui dit : "Sois dans ce bas-monde comme un étranger ou comme quelqu'un de passage". Ibn 'Umar (qu'Allâh l'agrée) disait : "Quand tu es au soir, n'attends pas le matin et quand tu es au matin, n'attends pas le soir. Prends de ta bonne santé pour ta maladie et de ta vie pour ta mort". (Hadîth rapporté par Al-Bukhârî).
Dans son "Kitâb al-'arba'în fî al-tasawwûf", Al-Sulâmî rapporte le hadîth du Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) répondant à 'Umar ibn Al-Khattâb (qu'Allâh l'agrée) lorsque ce dernier lui proposa de prendre un matelas plus mou : "Qu'ai-je à voir avec le monde et qu'a-t-il à voir avec moi. Je suis par rapport au monde comme un cavalier qui voyageant par un jour d'été, arrive au pied d'un arbre, s'abrite pendant une heure sous son ombre, puis s'en va et laisse l'arbre derrière lui". Il ne faut pas s'arrêter en route, à un état, à une station. Ibn 'Atâ 'Allâh as Sakandârî précise : "Tel l'âne qui fait tourner la meule et dont le point d'arrivée est toujours le point de départ, ainsi seras-tu si tu vas d'une créature à une autre. Va plutôt des créatures vers Le Créateur, "puisque tout aboutit à ton Seigneur" (Qur'ân 53, 42)". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp. 104-105).




Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/09/18 23:22 par un cousin.
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
l
9 septembre 2018 23:56
C'est très juste. C'est un extrait de ce livre?
Citation
un cousin a écrit:
La tristesse que peut ressentir le croyant, consiste ici en une "tristesse spirituelle", car dans ce bas-monde, nous sommes éloignés de Dieu et du Paradis (monde céleste où dominent la paix et la félicité), et nous en avons donc la nostalgie (issue de la "chute adamique" ). Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) disait : "Certes Dieu aime tout coeur triste (spirituellement)". (Hadîth rapporté entre autre par As-Sulâmî dans son livre "Les maladies de l'âme et leurs remèdes" - `Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ). Et Ibn 'Atâ 'Allâh commente : "Les coeurs ne sont accablés de soucis et de tristesse que parce qu'ils sont privés de la vision [et proximité] de Dieu". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp.172-173).
Abdul Karim Zein (les précisions entre crochets sont de nous) : "D'autre part, il est normal d'être triste et angoissé [par espoir, humilité et conscience de notre condition] en pensant aux comptes qu'il faudra rendre à Dieu le Jour du Jugement [du fait de nos transgressions et négligences]. Sans la Grâce et la Miséricorde de Dieu, nous serions perdus et damnés". Et cela doit nous pousser à nous améliorer, à aspirer à Lui, à oeuvrer dans le bien et à nous purifier de tout ce qui est vil, faux, illusoire, impur et mal.


Selon Ibn 'Umar (qu'Allâh l'agrée), le Messager d'Allâh ('alayhî salât wa salâm) le saisit une fois par l'épaule et lui dit : "Sois dans ce bas-monde comme un étranger ou comme quelqu'un de passage". Ibn 'Umar (qu'Allâh l'agrée) disait : "Quand tu es au soir, n'attends pas le matin et quand tu es au matin, n'attends pas le soir. Prends de ta bonne santé pour ta maladie et de ta vie pour ta mort". (Hadîth rapporté par Al-Bukhârî).
Dans son "Kitâb al-'arba'în fî al-tasawwûf", Al-Sulâmî rapporte le hadîth du Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) répondant à 'Umar ibn Al-Khattâb (qu'Allâh l'agrée) lorsque ce dernier lui proposa de prendre un matelas plus mou : "Qu'ai-je à voir avec le monde et qu'a-t-il à voir avec moi. Je suis par rapport au monde comme un cavalier qui voyageant par un jour d'été, arrive au pied d'un arbre, s'abrite pendant une heure sous son ombre, puis s'en va et laisse l'arbre derrière lui". Il ne faut pas s'arrêter en route, à un état, à une station. Ibn 'Atâ 'Allâh as Sakandârî précise : "Tel l'âne qui fait tourner la meule et dont le point d'arrivée est toujours le point de départ, ainsi seras-tu si tu vas d'une créature à une autre. Va plutôt des créatures vers Le Créateur, "puisque tout aboutit à ton Seigneur" (Qur'ân 53, 42)". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp. 104-105).
10 septembre 2018 00:37
Ce sont des hadiths mentionnés dans le livre

Le livre en PDF [ddata.over-blog.com]

"L'auteur, un shaykh du Xe siècle (As-Sulâmî), qui était le maître spirituel de deux grands savants musulmans (Al Bayhaqî et Al Qushayrî), qui avait reçu une solide formation en théologie, en grammaire et langue arabe, en jurisprudence (shafi'ite), en hadîth, en tafsîr (exégèse du Coran), en éthique, en spiritualité (tasawwûf) et dans d'autres sciences."

La traduction de l'auteur (Abdul Karim Zein) est très bonne, et ses annotations sont précieuses, car elles enrichissent considérablement l'oeuvre originale, par des paroles de grands savants, des précisions ou d'autres récits prophétiques.



Citation
louloute5 a écrit:
C'est très juste. C'est un extrait de ce livre?
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
l
10 septembre 2018 00:48
Merci beaucoup pour le lien. BarakaAllah ofik.
C
11 septembre 2018 19:25
Le contraste est flagrant. Et c'est logique, celui qui vous critique sur un fait avéré ne peut vous vouloir que du bien même s'il ne le pense pas, mais ça c'est en théorie seulement, car dans la pratique, c'est plutôt le contraire, on vous critique facilement, et dans le but de vous rabaisser.

Aujourd'hui, dans la majorité des cas, la critique est souvent mal reçue, si vous avez le malheur d'émettre une critique fondée envers une personne, même sans aucune arrière pensée, vous êtes alors taxés d'insatisfait.

On vous répond que vous ne faites que critiquer, et la personne contre attaque systématiquement, et vous ordonne de vous mêler de ce qui vous regarde. Et pam.

Même si ce n'est pas évident, il faut s'efforcer d'éviter de répondre aux attaques par des attaques. Montrer les défauts avec tact et douceur.

Ce n'est pas toujours évident, surtout quand on est amené à croiser des gens qui ne font pas toujours preuve de lucidité dans leurs affaires, le fait de les critiquer régulièrement est contre productif pour ces personnes, et fait naître chez soi ce sentiment d'avoir la critique facile, de ne pas reconnaitre le travail des autres, alors qu'à la base, vous n'aviez l'intention que de leur montrer leur lacune afin qu'il franchisse l'obstacle et passer à l'étape suivante.

C'est donc tout un art de savoir critiquer, et le sage est celui qui demande à l'être, même si pique parfois.
26 novembre 2018 00:41
Assalamu alaykoum

Je remonte le post.
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
'
24 avril 2021 01:14
Salut on se connait pas mais je veux juste savoir t'es qui pour que certains foromeurs t'apprecient à ce point perplexe
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
J
24 avril 2021 05:51
Salam aleykum Sun,

Ça va ???

Bah pour ses posts utiles ! Heu

Citation
☀️ a écrit:
Salut on se connait pas mais je veux juste savoir t'es qui pour que certains foromeurs t'apprecient à ce point perplexe
'
24 avril 2021 09:11
Selem jv

Hamdoulilah wenti ?

C'est un genre de frerdo ?
Citation
J. V. a écrit:
Salam aleykum Sun,

Ça va ???

Bah pour ses posts utiles ! Heu
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
J
24 avril 2021 22:31
Salam 'aleykum Sun

Al Hamdulillah sister.


lol je ne comprenais la dernière phrase ...
Bah t'as jeté un œil à l'historique pour faire remonter son post, non ?


Citation
☀️ a écrit:
Selem jv

Hamdoulilah wenti ?

C'est un genre de frerdo ?
 
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