Agadir plus chère que l’Espagne ..Et 'Rien de nouveau, je m’ennuie à mort !'
Emarrakech - Agadir: Les touristes qui cherchent le farniente sans être regardants sur la dépense, se ruinent et s’ennuient grave.
Accueil Envoyer à un ami Version imprimable
Ciel mon Sidi !
« A peine une semaine passée dans Agadir, je suis déjà à plus de 6.000 dirhams de dépenses », confie un jeune touriste marocain vivant en France avant d’ajouter qu’avec la même somme il parvient facilement à passer deux semaines de rêve en Costa Del Sol sans connaître une minute de passage à vide, ennui qui le ronge à chaque instant dans la capitale du Souss. Attablé dans une terrasse de café faisant face à la mosquée du Liban, Simou reconnaît que s’il pouvait utiliser immédiatement son billet de retour, il n’hésiterait pas un moment pour plier bagages. « Agadir, j’en ai plein la tête, le même paysage me crève l’œil , rien de nouveau, je m’ennuie à mort », se lamente-t-il. Sans l’ombre d’un doute, le cas Simou n’est pas unique. En effet, Agadir est chère. Selon les chiffres officiels de la direction de la statistique, les records de l’indice du coût de la vie (ICV), sont constamment enregistrés dans cette station balnéaire. Les commerçants en rajoutent en taxant jusqu’à l’os tout touriste qui passe entre leurs mains. Ceux qui fait fuir ceux qui , la connaissent les prix. Par exemple, la bouteille de 1.5 l de l’eau minérale Sidi Ali qui coûte 4.80 DH dans les épiceries de Casablanca se vend à 5.50 DH dans les magasins d’Agadir. Les commerçant justifient cette surtaxe par le transport. Une explication peu convaincante ; car les eaux en bouteille de production locale qui sont toutes de table (Bahia, Ciel…), s’achètent au même prix. Pire : les restaurateurs imposent ces eaux de « Sidi Robinet » aux clients du fait qu’ils ont plus de marge. Cette cherté de la vie est rendue encore plus insupportable par l’ennui qui règne dans la ville. Pour cette saison, ni la ville d’Agadir ni ses opérateurs n’ont daigné faire un effort pour l’animation. A part, le canular de Amer Diab (le samedi 14 août) et des sketches qui ne font rire personne dans le Théâtre du Verdure, Agadir vit aux rythmes des musiques diffusées sur les ondes de la radio Médi1 que les boutiques en majorité vides mettent à fond pour attirer l’attention des passants. Les boutiquiers qui veulent se distinguer passent des cassettes de chansons berbères, plus pour chasser leur propre ennui que pour faire venir le chaland. Et last but not least, un climat lunatique vient aggraver les choses. Résultat : même plus assez de soleil pour chasser le cafard.
Siba à la plage !
La plage est « excrémement » sale. Le sable contient des débris de verre, carcasses de poisson, boîtes de conserves, sacs de plastique et Dieu sait quoi d’autres. Vers la partie bétonnée, les odeurs deviennent insupportables. Et en guise de crise sur le gâteau, les six à sept jeunes maîtres nageurs recrutés pour l’occasion par la Protection civile pour 4800 dirhams pour le trimestre, ont décidé de faire grève ce jour du 17 août. Raison : des bruits courent qu’ils ne seront payés finalement que 4200 dirhams. Autre raison : ils ont rois et réclament des survêtements car ils n’ont reçu qu’ un seul T-shirt pour toute la saison. En tout cas, la grève était une aubaine pour les fous du jet ski qui ont quitté le périmètre de sécurité installé par les pompiers, et sont allés skier entre les baigneurs. Heureusement on n’a déploré aucun accident. Tout ça devant les yeux des grévistes et les quelques flics qui font leurs rondes à pied, à cheval ou en quad, à raison de toutes les demi-heures. Pire : certains maîtres nageurs ont un grain de folie. Quand ils n’ont draguent pas, ils se battent entre eux à coups de pierres. Un passant en a reçu une au genou. Autre scène hilarante : les perchoirs en ferraille qu’utilisent les sauveteurs sont pris d’assaut par les mordus du plongeon et de la gymnastique. L’un de ses perchoirs a vacillé et s’est écroulé. Là aussi, un coup de chance Aucun blessé. Mais jusqu’à quand ?
Déja que ça ne donnait pas du tout envie d'y aller, mais avec une image de cette trempe, on y réflechira à deux fois ! Ce qu'il faut savoir, c'est que TOUT le Maroc ressemble à ce cliché . plages Sales, nourritures des snacks super crades, le service ? innexistant. La propreté des w.c "quand il y en a " est lamentablement puante . Bref, ils veulent le "beur" sic , l'argent du beurre et toute la crémerie pour ... Zéro effort !
chargement...
+ 
