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Chouyoukh : savants musulmans
3
333
18 août 2009 09:31
salam

Al Albani: [www.almeshkat.net]
Ibn Taymiyya: [www.almeshkat.net]
L
18 août 2009 12:09
on pourrait avoir les références ou les formations qu'on suivit ceux que vous nous conseillez ainsi que les premiers savants de la chaine...après le Prophète saws
s
18 août 2009 14:08
Salam haleikoum,

je vous propose une travail productif inshaAllah qui est le suivant.

On donne un aperçu de la vie de tel ou tel savant notamment sur des aspects que l'on néglige souvent.
Par exemple, parler d'Ibn Baz (rahimahollah) sans faire le discours autour du Fiqh et de ses avis mais plutôt de sa piété, de ses nobles vertus ... Qui sait par exemple qu'il est devenu aveugle à l'age de 19 ans?

Pareil pour d'autres, on m'a déjà parlé de la très grande modestie d'al Albani (rahimahollah), une figure moderne de la science du hadith.

Ca permet d'avoir une autre vision de ces hommes au delà du listing de leurs fatawas.

333,
Omar Abdelkafi est excellent dans ses prêches, j'ai l'impression qu'il est très écouté des femmes (du moins je le constate dans mon entourage)
h
18 août 2009 15:37
bonne idée snirt, merci, ...



au sujet de cheikh al albani :



Ses mérites

Ibn bâz rahimahou allah a dit : "Je n'ai pas vu à notre époque un savant dans le Hadith pareil à cheikh Mouhammad al Albani".
Et lorsqu'il fut interrogé sur le Hadith : "Dieu Elevé soit-Il envoie à cette communauté, à la tête de chaque siècle, des gens qui lui revivifient sa religion"; Il dit : "Le cheikh Mouhammad Naciroud-dine Al-Albâni est à mon avis le revificateur de ce siècle et Dieu est plus savant".

Ibn 'Outhaymin rahimahou allah a dit : "Ce que j'ai appris de cheikh après les rencontres que nous avons pu avoir, et elles furent peu nombreuses, c'est qu'il était scrupuleux quant à la pratique de la Sounnah, au combat de l'innovation, que ce soit dans la croyance ou dans les actes. La lecture de ses ouvrages confirmèrent ce que j'en savais mais en plus ils révélaient sa science profonde dans le domaine du Hadith, que ce soit dans la narration ou dans la compréhension du Hadith, et que Dieu avait aidé par ses écrits beaucoup de gens, que ce soit dans la science ou dans le Minhaj et l'orientation vers la science du Hadith. Et ceci est un grand bienfait pour les musulmans et la louange est à Dieu...."

Le professeur Ahmad Madh-har Al 'Adhama, président de l'association at-Tamaddou al Islami à Damas, qui fut impressionné de sa science et qui lui permis d'écrire dans sa revue beaucoup d'articles sans faire attention aux dires de beaucoup d'opposants. Il écrit sur lui : "Damas connut son plus grand Mouhaddith, le grand savant Badroud-dine al Housseiny ; et lorsqu'il mourût, la ville n'avait plus d'imam dans les sciences du Hadith vers qui les gens retourneraient, si ce n'est un jeune Arnaouty qui a grandit dans la science et la piété, qui est le professeur Mouhammad Naciroud-dine (Al-Albâni) connu parmi les jeunes pour son travail dans le Hadith et ses sciences, qui a réunit les jeunes autour de lui et fut remarqué. Il a pu avoir des élèves qui apprennent de lui du fait de sa langue arabe claire, de la douceur de ses paroles et ses bonnes discussions."
assalam o alykoum
S
18 août 2009 18:25
BarakAllahou fik pour ces renseignements Habib75.

Voici de modestes renseignements sur l'Imâm dévoué et noble savant du 20e siècle , Sheikh Abû Al-Hasan An-Nadwî Al-Hasanî.

Le professeur Muhammad Al-Madjzûb dit : « Le discours sur les écrits d’Abû Al-Hasan ne peut se faire de façon hâtive. Il conviendrait de s’arrêter sur chaque écrit avec une analyse révélant sa qualité scientifique et littéraire et ce qu’il reflète des caractéristiques de ce cœur vibrant. Toutefois, cela n’est pas possible dans ce bref exposé et nous nous contenterons d’attirer l’attention du lecteur averti sur la formulation du titre de chaque écrit et les horizons qui s’en dégagent. Celui qui suit de près les écrits de Cheikh An-Nadwî s’aperçoit que son style a une magie que l’on trouve rarement, sauf parmi les gens talentueux qui ont sondé les secrets des mots et leurs profondeurs. Et nous retrouvons dans leurs mots la voix de leur cœur, car telle est la caractéristique majeure de ceux qui ont des goûts spirituels et ceux qui sont les produits de l’Ecole du Coran. »

Il retourna à Allâh alors qu’il récitait Sourate Yâsîn. Qu’Allâh lui accorde une généreuse récompense

pour ce qu’il fit pour servir l’islam, qu’Il éclaire sa tombe et qu’Il l’élève au Paradis.
O
18 août 2009 20:33
assalamou aaleykoum

je voudrais juste savoir si quelqu'un a des informations sur abdelhamid kishk? j'ai déjà lu quelque part qu'il était soufi ou du moins en était proche. Allahou aâlam, je ne veux pas créer de polémique ou quoi que ce soit, mais juste savoir si cette affirmation est vraie.

Sinon, pour le posteur, baraka Llahou fik pour ton intention.

assalamou âaleykoum wa ra7matou Llah.
h
18 août 2009 20:41
Son nom

'Abd Al-Hamîd Kichk

Sa naissance (1933)


Né en 1933, à Shabrakhît , province d'Al-Buhayrah en Egypte.

Sa famille

Sheikh 'Abd Al-Hamîd Kichk naquit dans une famille d'un niveau de vie très modeste. Son père était un petit commerçant de la ville de Shabrakhît.

La perte de sa vue

Au cours de son enfance, à la fin du cycle primaire, il perdit la vue.

Son apprentissage


Sheikh Kichk commença tôt l'apprentissage du Saint Coran dans sa ville. A l'âge de douze ans, il avait appris tout le Coran par cœur. Il partit à Alexandrie pour étudier dans la section primaire d'Al-Azhar, dans l'institut des études religieuses.

En 1952, le père de chaykh Kichk quitta le monde. À l'époque, le chaykh était devenu un prédicateur à l'issue du cycle primaire d'Al-Azhar. Il a tenté en vain de soigner ses yeux pendant deux ans. Son frère aîné, qui avait beaucoup d'ambitions pour lui, l'encouragea à partir pour Le Caire afin de s'inscrire au cycle secondaire, ce qui lui ouvrirait la voie vers l'enseignement supérieur d'Al-Azhar.

Au Caire, la vie du chaykh n'était pas facile. Il avait toujours besoin d'une personne pour l'accompagner jusqu'à l'institut d'Al-Azhar. De même, l'apprentissage et la révision de ses cours n'étaient pas sans difficultés. Parfois il trouvait un ami aimable pour lui lire quelques pages, mais d'autres fois, il levait les mains au ciel priant Dieu pour lui envoyer une personne prête à lui lire. A une époque, il devait compter sur un vendeur de légumes qui avait l'amabilité de lui lire quotidiennement ses cours.

Le prodigieux étudiant que fut chaykh Kichk obtint son diplôme du cycle secondaire d'Al-Azhar à la fin des années 50. Pendant ses études au cycle secondaire, il était toujours le premier. A son examen de passage de la troisième à la quatrième année du cycle, il obtint un total de 100%. L'année du diplôme, il fut le premier de tous les étudiants d'Al-Azhar avec un total de 98.5%. Il s'inscrivit à la Faculté des Fondements de la Religion (Usûl Ad-Dîn). Dans son autobiographie, chaykh Kichk cite chaykh 'Abd Al-Halîm Mahmûd comme un excellent modèle du professeur humble et au savoir profus.

En 1962, une fois de plus, et malgré la difficulté latente pour trouver un lecteur pour l'aider, chaykh 'Abd Al-Hamîd fut le premier au classement pour le diplôme de fin d'études d'Al-Azhar. Chaque année, les majors de promotion étaient retenus pour enseigner à Al-Azhar. Mais l'année du chaykh fut une exception : personne ne fut retenu. On lui assigna la mission de prédicateur dans une mosquée du Caire.

Le début de sa prédication

La première expérience du chaykh avec le mimbar, la chaire de la mosquée, fut à Shabrakhît quand son oncle lui demanda de prêcher dans l'une des mosquées de la ville. Lorsqu'il s'inscrivit au cycle secondaire d'Al-Azhar, il fit la connaissance de chaykh Ahmad 'Îsâ 'Âshûr, le président d'une association religieuse (Al-Jam'iyyah Ach-Char'iyah). Cette association a construit de nombreuses mosquées en Egypte et recrutait des prédicateurs à des niveaux différents de leurs études dans Al-Azhar. chaykh Ahmad 'Âshûr encouragea vivement chaykh 'Abd Al-Hamîd pour qu'il entreprenne une carrière de prédicateur.

Sheikh Kichk était un prédicateur très actif. Il fit de la mosquée un véritable centre d'éducation publique. Il dispensa, pratiquement tous les jours, des cours d'interprétation du Coran et il enseigna la vie du Prophète, la jurisprudence et la théologie. Sa renommée était en constante croissance. Il raconte que la première fois où il fit le sermon du vendredi dans sa mosquée, l'audience ne constituait que deux rangs. Très vite, les cafés, les rues et les commerces devenaient déserts lorsque chaykh Kichk donnait une leçon dans la mosquée, devant une audience sans cesse croissante. Il fut transféré à une grande mosquée du Caire, la Mosquée de 'Ayn Al-Hayâh où sa renommée atteignit des sommets.

Sheikh Kichk était caractérisé par un style unique et saisissant dans la prédication. Son éloquence, la force de sa voix, la beauté de son style, la sincérité de ses propos ouvraient les cœurs de l'audience. A son écoute, les cœurs débordaient d'émotion.

La prison

En 1965, un messager du gouvernement lui demanda de déclarer publiquement que Sayyid Qoutb était un apostat ! chaykh Kichk, qui avait beaucoup de respect pour la pensée de Sayyid Qoutb, fut emprisonné pour avoir refusé l'ordre du gouvernement. Il dénonça haut et fort les abus du gouvernement malgré les terribles tortures qu'il a subies pendant trois ans en prison. Sa tristesse fut énorme quand il apprit, depuis sa cellule de prison, l'exécution de Sayyid Qoutb en 1966.
assalam o alykoum
h
18 août 2009 20:42
La poursuite de la prédication

Au début des années 70, les nombreux disciples de chaykh Kichk commencèrent une tradition qui donna à la réputation du chaykh une dimension nationale. Toutes ses leçons et tous ses sermons du vendredi étaient enregistrés sur cassettes. Ses cassettes étaient parfois distribuées de façon irrégulière. Mais à la fin des années 70, les cassettes de chaykh Kichk étaient largement appréciées dans tout le monde arabe depuis le Maroc jusqu'aux pays du Golfe. Une grande partie de la communauté musulmane arabophone veillait à se procurer les cassettes de ses leçons, intitulées Madrasat Muhammad (A L'Ecole de Muhammad).

Sheikh Kichk avait l'habitude de s'impliquer, dans ses sermons et ses leçons, dans tous les problèmes liés la société. Il a lutté contre toutes les formes de déviance, d'inconduite ou d'abus. Il disait : "La chose que j'ai haïe le plus au monde, c'est l'injustice". Il combattait les injustices en élevant haut sa voix avec le cri de vérité. Son comportement digne lui a pourtant valu de nombreux désaccords avec des membres du gouvernement...


Sa mort (1996 ; 63 ans)

En 1996, pendant qu'il était prosterné dans sa prière.








y a rien qui dit qu'il etait soufi, meme pas ses debuts ...
assalam o alykoum
h
19 août 2009 19:56
Son nom et sa généalogie

Abou Abd Ar-Rahmân Mouhammad Nâsir Ad-Dîn Al-Albâni

Il est surnommé "Le lion de la Sounna" [Asad as Sounna].

Son père

Son père al Haj Nouh fut diplômé des instituts religieux de la capitale Othomane " Istanbul ", puis il est revenu chez lui pour enseigner et éduquer les gens.

Sa naissance (1332 H)


Il est né en 1914 dans la ville de Ouchqou Dara qui était à l'époque la capitale d'Albanie, dans une famille pauvre mais pratiquante et connue pour les connaissances religieuses.

Son émigration vers Damas

Lorsque le roi Ahmed Zogho prit le pouvoir en Albanie, et décida de rendre le pays laïque imitant l'occident dans tous les domaines de la vie, le père prit peur et pressentit que le mal s'accroîtra. Alors il prit la décision d'émigrer en Syrie (Cham) pour sauvegarder sa religion et par crainte pour ses enfants des troubles. Son choix fut la ville de Damas dont il avait auparavant prit connaissance lors de son voyage pour le pèlerinage.

Ses études primaires


Al-Albâni a terminé ses études primaires dans l'école de "Jam'yat al Is'af al Kheiry" à Damas avec un niveau élevé.

L'enseignement à la maison

Du fait de la mauvaise idée que se faisait son père sur les écoles publiques du point de vue religieux, il décida de ne plus le laisser aller à l'école, et lui prépara un programme structuré. De ce programme, il apprit le Coran avec le Tajwid, la grammaire et le Fiqh d'après le Madh-hab Hanafi. De même que des amis à son père ont participé à son enseignement des sciences religieuses.

Il étudia chez le cheikh Sa'id al Bourhany le livre Maraqi Alfalah dans le Fiqh Hanafi, le livre Choudhour adh-Dhahab dans la grammaire, et certains livres contemporains dans l'éloquence. Il assistait aux assemblées du grand Savant le cheikh Mouhammad Bahjat al Baitar -que Dieu lui fasse miséricorde-avec des professeurs de al Majma' al 'Ilmi à Damas parmi lesquels 'Izzoud-dine at-Tannoukhy -que Dieu lui fasse miséricorde-, ils lisaient le livre Al Hamassa de Abou Tamam.

Il apprit de son père la réparation des montres jusqu'à devenir un des meilleurs réparateurs de la ville, et il commença à gagner sa vie de ce métier.

Vers la science du Hadith et l'importance qu'il lui donna

Al-Albâni se dirigea vers la science du Hadith alors qu'il n'avait que 20 ans à peu près, attiré par les articles qui paraissaient dans la revue "al Manar" publiée par le cheikh Mouhammad Rachid Rida -que Dieu lui fasse miséricorde-.

Le premier travail qu'il entreprit dans le Hadith fut de recopier le livre : Al Moughni 'an haml al asfar fil asfar fi takhrij ma fil ihya minal akhbar du Hafidh al 'Iraqy -que Dieu lui fasse miséricorde- avec des annotations.

Ceci fut pour lui le début d'un grand bien car il avait de plus en plus d'envie pour la science du Hadith jusqu'à que son père désapprouva sa préoccupation pour cette science et lui disait : " La science du Hadith est réservée à ceux qui font faillite !".

Malgré tout cela, l'amour du cheikh pour le Hadith du Messager de Dieu -prières et bénédiction de Dieu sur lui-, et la distinction de l'authentique et du faible ne faisaient qu'augmenter. Et puisqu'il vivait sous la charge de son père qui avait à sa charge une grande famille, il n'avait pas les moyens d'acheter ce qu'il lui fallait comme livres qu'il ne trouvait pas dans la bibliothèque de son père qui était pleine de livres suivant le rite Hanafite.

C'est pour cela qu'il se dirigea vers la grande bibliothèque Adhahirya. De même certaines librairies commerciales lui prêtaient des livres comme la librairie de Salim al Qouçaibany -que Dieu lui fasse miséricorde- et la librairie arabe Hachémite (al Maktaba al 'arabya al hachimya) de 'Oubeid Ikhwan.

Son intérêt pour le Hadith et ses sciences est devenu sa grande préoccupation, jusqu'à ce qu'il lui arrivait de fermer sa boutique pour aller à la librairie Adhahirya et il y restait douze heures sans se lasser de la lecture, des annotations et de la vérification sauf pour les Salâts pour lesquelles il s'arrêtait. Et souvent il mangeait simplement dans la bibliothèque. Puis la direction de la bibliothèque décida de lui réserver une pièce pour lui seul, pour qu'il puisse faire ses recherches utiles dans la science, et aussi de lui donner la clé de la bibliothèque. Et là, pendant des années, le cheikh venait tôt le matin avant les employés qui eux retournaient chez eux à l'heure du Dhohr sans revenir, alors que lui, y restait ce que Dieu veuille qu'il reste, et il lui arrivait de ne repartir qu'après avoir prié la Salât du 'Icha.
assalam o alykoum
h
19 août 2009 19:57
Tous ceux qui le voyaient à l'époque dans la bibliothèque, savaient le degré de ses efforts et sa volonté de ne pas perdre de temps, jusqu'à que certains lui en voulaient car il était trop dans la lecture et l'écriture lorsqu'ils lui rendaient visite à la bibliothèque. Naturellement le cheikh était excusable car il ne voulait pas perdre son temps avec les longues salutations et bienvenues, il répondait aux questions qui lui étaient posées, tout en regardant dans le livre et sans relever son regard vers celui qui pose la question avec le strict minimum de mots suffisants.

Son début dans le salafisme

Il commença à contredire le Madh-hab Hanafi dans lequel il grandit. Son père s'opposait à lui durement, alors le cheikh lui disait qu'il n'était pas permis à un musulman de délaisser la pratique des Hadiths du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors qu'ils sont authentiques et que certains Imams les ont mis en pratique quelque soit celui qui les contredit, tout en lui expliquant aussi que ceci est la voie de l'Imam Abou Hanifa ainsi que les autres imams, que Dieu leur soit clément.

Et c'est comme ça que les discussions ont commencé entre le cheikh Al-Albâni et les autres savants. Il subit une grande opposition de la part de beaucoup de cheikhs fidèles à leurs Madh-hab et des cheikhs Soufis, et surtout des gens de la même origine que lui (la communauté albanaise de Damas) qui poussaient la masse contre lui en prétendant qu'il était un Wahhabite égaré et ils prévenaient les gens contre lui, alors qu'au même moment des savants connus de Damas étaient d'accord avec lui et l'ont encouragé à continuer dans son prêche. Parmi eux, il y avait Bahjat Albaitar, 'Abdoul Fattah al Imam, Tawfiq al Barzah et bien d'autres, que Dieu leur soit clément. Le Cheikh Al-Albâni n'en avait que faire des paroles des gens et de leur opposition, mais bien au contraire ceci ne faisait que le pousser à persister sur sa voie.

Le cheikh prit en main l'étendard du Tawhid et de la Sounna, et visita beaucoup de savants de Damas et il y a eu entre lui et eux beaucoup de discussions sur des questions du Tawhid, l'attachement fanatique au Madh-hab et les innovations, et ceci, en compagnie du cheikh 'Abdoul Fattah al Imam (رحمه الل&#1607winking smiley qui était à l'époque le président de l'association des jeunes musulmans.

Son diplôme du hadith

Il a obtenu son ijaza de hadith de Mouhammad Raghib Attabbakh, l'historien de Halab. A cette époque, le cheikh Al-Albâni était encore tout jeune, mais le cheikh at-Tabbakh était surpris de ce qu'il entendait sur lui au sujet de sa grande volonté dans le prêche au Livre et à la Sounnah, et son étude des sciences du Hadith.

Les cours dispensés

Le cheikh -que Dieu lui fasse miséricorde- donnait deux cours par semaine auxquels participaient les étudiants en religion et quelques professeurs d'université. Parmi les livres qu'il a enseignés, il y a :

1- Fath al Majid Charh Kitab at Tawhid (commentaire du livre de l'unicité) de 'Abdour-Rahmane Ibn Hassan Ibn Mouhammad Ibn 'Abdil Wahhab.

2- Ar Rawda an Nadya Charh ad Dourar al Bahya.

3- Minhaj al Islam fil Houkm (la voie de l'islam dans la façon de gouverner) de Mouhammad Assad.

4- Ouçoul al Fiqh (les fondements de la jurisprudence) de 'Abdoul Wahhab Khallaf.

5- Mouçtalah at Tarikh (la science de l'histoire) de Assad Roustoum.

6- Fiqh as Sounnah (la compréhension de la Sounnah) de Sayid Sabiq

7- Al Ba'ith al Hathith Charh Ikhtiçar 'Ouloum al Hadith d'ibn Kathir de Ahmad Chakir.

8- At Targhib wa at Tarhib de al Hafidh al Moundhiri.

19- Ryad as Salihin (Les jardins des vertueux) de an Nawawy.

10- Al Ilmam fa Ahadith al Ahkam d'ibn Daqiq al 'Id.

Mais il n'a pas pu terminer ces deux derniers livres à cause de certains cheikhs qui se sont plaints de lui auprès des autorités et il fut emprisonné à peu près six mois. Il avait déjà connu la prison avant cela en 1967 où il y resta un mois.

La faculté des études religieuses de Damas le choisit pour qu'il vérifie qui a rapporté les Hadiths dans le domaine du commerce, concernant l'encyclopédie du Fiqh islamique que l'université voulait publier (en 1955).

Il fut choisit comme Membre dans le bureau du Hadith, qui fut créé à l'époque de l'union entre l'Egypte et la Syrie, pour relire et superviser la publication des livres de la Sounnah.

L'université as-Salafya de Banars en Inde lui demanda de venir en Inde pour être le Cheikh du Hadith et il s'excusa de son refus car il était difficile pour lui d'emmener toute sa famille à cause de la guerre qui opposait l'Inde au Pakistan à cette époque.
assalam o alykoum
h
19 août 2009 19:59
L'enseignement à l'université Islamique de Médine

Le cheikh devint célèbre, les savants retournaient à lui, les responsables des écoles de science reconnaissaient son degré. Ce qui poussa les responsables de l'université islamique (de Médine) lors de sa fondation, et à leur tête le Mouhammad Ibn Ibrahim Âl cheikh -que Dieu lui fasse miséricorde-, de choisir le cheikh Al-Albâni pour le poste de professeur du Hadith, de ses sciences et de sa compréhension à l'université. Le cheikh y resta trois ans, de l'année 1381h jusqu'à la fin de l'année 1383h, en enseignant le Hadith et ses sciences. Et à cette époque, il était membre du Conseil de l'université.

Le retour à Damas

Le cheikh est retourné à Damas avec encore une plus grande volonté, et il rejoignit sa pièce qui lui était réservée dans la librairie Adhahirya, et il se remit à étudier et écrire, et il consacra tout son temps à cela. Il délaissa sa boutique (pour réparer les montres) à un de ses frères, puis à son fils après la mort de son frère -que Dieu lui fasse miséricorde-. Son temps entièrement réservé à l'étude et l'écriture lui permit de présenter au monde islamique encore plus d'ouvrages utiles et de vérifications.

Ses livres

'Acim al Qar-youty en cita 114. Quant à son élève 'Ali Hassan al Halabi, il en cite 218 dans son livre Ma'a cheikhina Naçir as-Sounna h wa d-Din.

- Les chaines de hadith authentique

Elle se compose de 6 numéros qui sont publiés en 8 volumes (car le 1er et le 6ème sont en deux volumes chacun) Le 7ème est en cours d'impression et le 8ième n'a pas été terminé. Dans chaque numéro on y trouve 500 Hadiths.

al Albani (رحمه الل&#1607winking smiley a dit : "Et en proposant ces deux travaux nous aurons montré la maladie et donné le remède par la volonté de Dieu. Dans cet ouvrage, nous montrons l'authenticité des Hadiths et ceci par la voie des savants spécialistes du Hadith dans le jugement sur les narrateurs et les textes (science de la technique du Hadith). Parfois nous parlons de la compréhension de certains Hadiths ou des mots précis que se soit au sens linguistique ou au sens religieux ainsi que la morale et les règles qui en découlent".

- Takhrij ahadith al bouyou' fi mawsou'ati al fiqh al islami (Recherche sur ceux qui ont rapporté les Hadiths concernant le commerce dans la jurisprudence islamique).

- Sahih Sounan abi Dawoud

- Les sounanes négligées de Ramadan

- L'avenir est pour l'Islam

...

La mort de Ibn Bâz

'Ali Hassan al-Halabi a dit : "Lorsque je lui ai annoncé le décès de cheikh Ibn Baz -que Dieu lui fasse miséricorde- il ne put contenir le pleur et versa de fortes larmes et prononça de bonnes paroles sur lui".

Extrait de son testament (27 Joumada al Awal 1410 H)


Premièrement

Je recommande a ma femme, mes enfants et mes amis et à tous ceux qui m'aiment d'invoquer en ma faveur le pardon et la miséricorde lorsqu'ils apprendront mon décès et qu'ils ne pleurent pas sur moi d'une manière exagérée ou en élevant la voix.

Deuxièmement

Qu'ils s'empressent de m'enterrer et qu'ils n'informent de mes proches et mes frères que ceux qui seront nécessaires à ma préparation ! Et que se charge de mon lavage 'Izzat Khadr abou 'Abdillah, mon voisin et ami sincère et ceux qu'il désignera pour l'aider.

Troisièmement

Je choisis d'être enterré dans le lieu le plus proche, pour que ceux qui me porteront ne soient pas contraints de me transporter en voiture et qu'ensuite ceux qui suivent soient également contraints de prendre leurs voitures. Et que l'on m'enterre dans un vieux cimetière susceptible de ne pas être profané.

Et que ceux qui se trouveront dans le pays de ma mort n'informent pas mes enfants qui ne s'y trouvent pas, et encore moins les autres personnes, qu'après m'avoir enterré, et ce, pour que les sentiments n'entrent pas en jeu et qu'à cause de cela mon enterrement soit retardé, demandant au seigneur de le rencontrer alors qu'il m'a pardonné mes péchés antérieurs et ultérieursâ"

Et je lègue ma bibliothèque entière, que ce soit des éditions ou des photocopies ou des manuscrits, de ma main ou d'une autre main, à la bibliothèque de l'Université Islamique de Médine, car j'y ai de bons souvenirs ayant attrait à l'appel au Coran et à la Sounnah, sur la voie des Pieux prédécesseurs, du temps où j'y enseignais. J'espère qu'Allah en fera profiter ses visiteurs tout comme Il fit profiter de son propriétaire les étudiants à l'époque.

Allah permet moi de remercier les bienfaits que Tu m'as octroyés, à moi et mes parents, et de faire de bonnes actions qui Te satisfassent et améliore ma descendance. Je me repentis à Toi et je suis du nombre des musulmans.

Sa mort (1420 H)

Le 22 Joumada al Akhir 1420.
assalam o alykoum
o
20 août 2009 11:59
salamalicoum quoi qu'il en soit c Allah qui sait mieux et le cheikh al qarni personne la citer qu'en pensez vous,,
L
20 août 2009 12:04
une question:
les livres écrit pas certains imams, je penseplus précisement à Al Moutawa, Al Oum? vous en pensez quoi?
h
20 août 2009 12:08
Citation
3amiKarim a écrit:
une question:
les livres écrit pas certains imams, je penseplus précisement à Al Moutawa, Al Oum? vous en pensez quoi?

al mouwatta?? c'est ça? de l'imam malik?

c'est un grand imam qui l'a ecrit, parmi les 4 ecoles que les musulmans suivent;

pour al oum? c'est quoi?
assalam o alykoum
h
20 août 2009 12:10
Citation
oulalala a écrit:
salamalicoum quoi qu'il en soit c Allah qui sait mieux et le cheikh al qarni personne la citer qu'en pensez vous,,

oui c'est a allah qui sait mieux,

mais ces hommes expliquent l'islam en se basant sur la coran et la sunna, et la vie des compagnons, et les grands hommes et femmes qui ont fait cette religion.
assalam o alykoum
L
20 août 2009 12:19
Citation
3amiKarim a écrit:
une question:
les livres écrit pas certains imams, je penseplus précisement à Al Moutawa, Al Oum? vous en pensez quoi?

Al Muwatta de l'Imam Malik et al-Umm de l'Imam Shafi'i sont intéressants pour ceux qui veulent étudier à Madhab en particulier. Ce sont des références. Mais le mieux est d'apprendre dans ces livres avec un Sheikh.
L
21 août 2009 10:54
Citation
habib75 a écrit:
Citation
3amiKarim a écrit:
une question:
les livres écrit pas certains imams, je penseplus précisement à Al Moutawa, Al Oum? vous en pensez quoi?

al mouwatta?? c'est ça? de l'imam malik?

c'est un grand imam qui l'a ecrit, parmi les 4 ecoles que les musulmans suivent;

pour al oum? c'est quoi?

oui c'est bien ça.

Al oum je crois que c'est de l'imam Chafi3i? je suis pas sur mais c'est un des imams des 4 écoles justement.
O
21 août 2009 20:53
assalamou 3aleykoum

Concernant la biographie de 3abdu l7amid Kishk: voici le lien du site où j'ai lu qu'il était soufi, et que sayyid Qutb n'était apparemment pas bon à suivre. et je le répète: Allahou a3lam.

"ne soyez pas trompés" article

Sinon, voici un site avec les noms de différents grands savants (et précheurs aussi) qui suivent le Qor'an, la sounnah du Messager Mou7ammad (salla Llahou 3aleyhi wa sallem), et les pieux prédécesseurs (radya Llahou 3anhoum):

dhikr-allah savants


assalamou 3aleykoum
h
22 août 2009 15:16
Citation
OumYounous59 a écrit:
assalamou 3aleykoum

Concernant la biographie de 3abdu l7amid Kishk: voici le lien du site où j'ai lu qu'il était soufi, et que sayyid Qutb n'était apparemment pas bon à suivre. et je le répète: Allahou a3lam.

"ne soyez pas trompés" article

Sinon, voici un site avec les noms de différents grands savants (et précheurs aussi) qui suivent le Qor'an, la sounnah du Messager Mou7ammad (salla Llahou 3aleyhi wa sallem), et les pieux prédécesseurs (radya Llahou 3anhoum):

dhikr-allah savants


assalamou 3aleykoum

pour cheikh kishk, non il etait pas soufi, .. j'ai ecouté pas mal de ses cassettes, tout ce qu'il dit est correct, au contraire, il n'arrêtait pas de combattre l'innovation.

il est mort rahimaho allah pendant la priere. a l'age de 63 ans.

il avait etait tres courageux, bosseur, un grand savant malgré la perte de la vue ..
assalam o alykoum
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