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Cette saleté de presse de la haine
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7 juillet 2005 18:36
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Cette saleté de presse de la haine

Islamiya.info | Le 06 juillet 2005 à 21:57:20 CEST
Un drame à l’Université d’Orléans ! Un jeune homme armé d’une carabine 22 long Rifle pénètre en salle de cours et tire sur une jeune fille. Celle-ci est touchée mortellement au cou. Fait tragique… divers, bien évidemment, mais terriblement tragique.

Pareils cas existent partout et sont légions en tous temps, sous toutes les latitudes ! Ils ne sont pas spécifiques d’une «ethnie», ne procèdent d’aucune particularité génétique, et ne caractérisent aucune confession.

Ils sont propres à la folie des hommes… et uniquement à cela.

- Fait divers… alors pourquoi en parler, me direz vous, cher lecteur ?

Tout d’abord parce que la mort est toujours un drame, une extinction pour ceux qu’elle frappe mais aussi une tragédie pour l’entourage. C’est la fin d’une vie… d’un individu qui a vécu dans les entrailles de sa génitrice, a provoqué des sensations fortes, a eu une naissance, une croissance, des joies, des peines, des plaisirs, des parents, des enfants, des voisins, des amours, des déceptions…qu’il soit humain,
animal ou végétal… oui… même végétal puisqu’une étude a prouvé que les plantes souffraient elles aussi !

Ensuite, parce que ce fait divers… pour Jean Loup qui assassine Julia… ne l’aurait jamais été pour Farid qui trucide Djamila ou pour Djamil qui frappe Farida !

Non… jamais !

Cette saleté de presse de la haine, toujours prête à en rajouter, n’hésite pas à transformer un fait divers en événement national et à politiser l’affaire afin de mettre à l’index la population arabomusulmane ! La preuve de ce que j’avance est administrée par le cas de la jeune Souhane brûlée vive par un voyou. Le parti sosioniste (excusez-moi… je suis enrhumé !) en avait fait son cheval de bataille…
et de Troie… non par humanité pour Souhane dont il se foutait complètement mais dans le but unique de diaboliser les banlieues et par tant la population maghrébine… donc les Jeunes Arabes qui dénonçaient le génocide palestinien !

De ce coup fumant sont nées de toute pièce les réputées soumises à notre fameux parti national socialiste… sorties tout droit du chapeau magique de julien Dray autant que SOS Racisme. On connaît leur parcours, leur appartenance politique et leur « jeu » de diabolisation des banlieues.
Toujours à l’affût d’un fait divers où sont impliqués des Maghrébins, elles rapportent l’événement, le gonflent et l’instrumentalisent avec la bénédiction des média complices trop heureux de se faire des «bougnoules » et d’entretenir la fraternelle tuerie.

Bref… ce n’est pas Fadila Amara et sa meute qui hurleront lorsque Jean Loup, le bien nommé, tuera Julia. Mais elles ameuteront la presse raciste sitôt qu’un fait banal se passera dans les cités. Que ne feraient-elles alors si Farid blessait accidentellement Julia ?

La presse, pour sa part, depuis France Télévisions jusqu’à France Egouts, joue parfaitement bien le jeu de la diabolisation des Arabes et des Musulmans quand elle ne le crée pas !

Il m’est très souvent arrivé de deviner les événements. Ainsi, lorsqu’un délit est commis par un Français d’ « origine » notamment contre un Maghrébin et lorsque les noms où les images ne sont pas évoqués… je sais alors avec certitude que c’est un Gaulois qui a causé le préjudice et un Arabe qui en est la victime. Dans ce cas, la présomption d’innocence qui consiste dans un Etat de Droit à protéger celui qui n’a pas été encore reconnu coupable, joue pleinement. Voyez, cher lecteur, la presse et notamment l’audio-visuelle… a-t-elle parlé du meurtre de sang froid commis par Jean Loup ? L’a-t-elle diabolisé ? Certes non ! Et le fameux Pou jadas qui se plait à citer les origines, lui dont les parents sont Portugais, en a-t-il fait gorges chaudes ?

Bien évidement… non !

Par contre lorsqu’un Maghrébin ou un Noir commet un délit… la presse raciste se fait une pointe d’honneur de divulguer le nom ou dans le meilleur des cas de montrer le portrait du contrevenant certes avec image floutée mais permettant néanmoins de mettre en évidence les mains noires ou brunes afin de reconnaître un Afromaghrébin.

Dans ce cas, la présomption d’innocence n’existe pas. Et ce n’est pas Amara qui le criera sur les toits !

Ni honneur, ni fierté… ne serait-ce pas une jolie dénomination pour une future association ?



tawmat
 
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