• Quelque 240 millions de DH pour les espaces verts
• Les parcs Murdoch et Alecsco déjà restaurés
LA métropole a besoin de respirer. Sa surpopulation, ses industries polluantes ainsi que l’importance de son parc automobile en font un impératif. Elle manque, toutefois, d’espaces verts, parcs et jardins. En effet, la surface moyenne d´espace vert à Casablanca est de moins d’un m2/hab, alors que la moyenne recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est de 12 m2. «Aujourd’hui, la ville a mis en place une nouvelle politique en matière de création, de développement et d’entretien de ses espaces verts, s’étendant sur une superficie totale d’environ 360 ha», indique Omar El Asri, chef de la division des espaces verts et pépinières au Conseil de la ville de Casablanca.
En effet, avant 2004, les travaux de maintenance et d’entretien courants se faisaient en régie, avec notamment 28 services chargés des espaces verts de la ville. «Les coûts étaient, donc, trop élevés et la qualité d’entretien loin d’être satisfaisante», explique El Asri. En outre, le manque de main-d’œuvre, en nombre et en qualification, et de personnel encadrant (ingénieurs, techniciens spéciali-sés…) constituait le principal dysfonctionnement de la gestion des parcs et jardins publics. «Ainsi et après avoir établi un recensement et un diagnostic de tous les parcs, jardins, espaces verts et plantations d’alignement de la ville, un plan d’actions prioritaires a été élaboré pour contri-buer à la résorption du déficit de la ville en espaces verts», souligne El Asri. De ce fait, les travaux de maintenance et d’entretien courants ont été externalisés. En d’autres termes, il y a eu une répar-tition de la surface verte de la ville en quatre zones entretenues, désormais, par quatre sociétés privées (Ahouzi: 74 ha, Atelier Vert: 76 ha, Maghreb Plantes: 81 ha et Eve Espaces Verts: 97 ha). «En procédant ainsi, nous avons remarqué une amélioration sensible de la qualité des prestations liées à l’entretien et à la maintenance, à l’élagage des palmiers et à la taille des arbres d’alignement», affirme El Asri. Et d’ajouter, «aujourd’hui, et avec la gestion externalisée, nous som-mes passés de 35 millions de DH à 22 millions de DH versés annuellement, en termes de coûts d’entretien». Toutefois, «la réhabilitation, la restauration et la réfection des parcs et jardins existants représentent une action prioritaire», indique Rachid Moundi, chef du service des études et travaux à la division des espaces verts et pépinières au Conseil de la ville.
A ce propos, le budget annuel destiné à l’équipement de la ville en espaces verts est en moyenne de 15 millions de DH.
Un montant qui s’avère, toutefois, «modeste» pour les responsables de la ville. Aussi, les autorités locales ne peuvent entamer la création de nouveaux espaces verts, sans avoir réhabilité et revalori-sé les parcs et jardins historiques de la ville (parcs de la Ligue arabe, de l’Hermitage, d’Aïn Chock...). «Etant dans un état délabré, ces derniers nécessitent, en effet, des interventions urgentes qui dépassent nos moyens», souligne Moundi.
Le programme de développement urbain de la ville de Casablanca (PDU) avait fait l’objet d’une convention, signée en septembre 2006, pour la mise en valeur des parcs, jardins, espaces verts sur voies de circulation et plantations d’alignement. Ainsi, une enveloppe budgétaire de 240 millions de DH a été allouée, en grande partie par la Direction générale des collectivités locales (DGCL), pour la réalisation de 10 projets d’ici 2010.
Dans ce cadre, en plus de la réhabilitation et la restauration du parc de l’Hermitage de Derb Soltane (30 millions de DH) gérées par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et dont les travaux doivent s’achever en juin prochain, il sera procédé également à la transformation radicale des jardins d’accès de Sidi Bernoussi et du parc d’Aïn Chock (20 millions de DH). Ce der-nier sera livré dans un mois. Les travaux déjà entrepris sur Sidi Bernoussi depuis mars dernier doi-vent être achevés fin 2009.
Je sais pas pourquoi je respire mieux a Casablanca que dans la ville qui a gagne le prix du meilleure ville verte d'Amerique du nord, peut etre ce sont les effets de Ghorba car en fesant un petit tour a derbe soltane, hay mohamadi, ain sbe3, ain cho9..c'est comme on est a Chernobyl, Ukraine apres l'explosion nucleaire. par contre j'a remarque que Mohammedia a bcp de parcs et de jardins publiques, la petite pauvre va etre avaler un jour par la grande Casablanca, j'espere qu'elle gardera sont identite verte et pas devenir un autre quartier de casa avec plein de pollution. malgre tout, quand on est entre famille et amis, l'air de Casablanca meme pollue sent 1000 fois mieux que les meilleurs parfums du monde.
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