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C'était mieux avant
P
13 mai 2020 13:02
Salam aleikoum,

"C'était mieux avant", de tous temps ont été faites ce genre de déclaration.

On compare notre génération aux générations passées, notre mode de vie à celui de nos ailleux.

Force est de constater qu'avant, les jeunes paraissaient plus sages et responsables, avec une éducation plus strict.
Qu'il y avait moins de vulgarité et plus d'attache à la religion.

Que c'est-il passé ?
Autre temps autres mœurs dirons nous.
Chaque génération a ses propres travers.

Les avancées technologiques et industrielles ont accéléré le processus, nous offrant des perspectives inconnue des anciens.
La charge de travail ayant diminuée, on a plus de temps pour autres choses, les vices de l'âme ont le loisir de se développer.
Pour autant, ce temps supplémentaire dont nous disposons, mis à profit, nous permet de nous instruire, d'innover, d'inventer, de créer, bref, de continuer dans cette lancée de développement accéléré de la société.

Maintenant, la foi est une quête spirituelle, quand avant elle était un héritage.
L'amour est la quête d'une vie, quand avant on se suffisait d'un mariage.
On cherche notre bonheur avant tout, alors qu'avant il passait au second plan, derrière des considérations supérieures.
Ça a pour conséquence de construire une société plus individualiste, de fragiliser voir d'éclater le noyau familial.

Les évolutions sociales ont apporté beaucoup de bon (meilleur confort de vie, réglementation du travail, droits des femmes, droits des enfants, accès à l'instruction, accès aux loisirs, etc).
La vie s'est adoucie à notre époque.

Mais avec le bon il y a le mauvais : éloignement de la religion et perte de valeurs, les deux sont liés.

À nous de tirer profit du bon, en optimisant notre passage sur terre, en œuvrant pour le bien avec les moyens mis à notre disposition, en contribuant à l'évolution positive, en participant à notre échelle à la vie sociale.
À nous de nous préserver de la décadence, en nous eduquant à la foi, en nous attachant à nos valeurs, en eduquant nos enfants convenablement.

Je pense que c'est le grand défi de notre génération où les choses s'accélèrent : continuer d'avancer en préservant le bon que nos ailleux nous ont transmis, que la foi nous enseigne, en s'éloignant de la dépravation et de la décadence.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/05/20 13:03 par Pensée sauvage.
C
13 mai 2020 13:18
salam

je pense quand on dit ca c'est surtout le regret de notre jeunesse

la periode tres insouciante sans responsabilité est frais c'est pas tant le monde qui t entoure qui etait mieux mais c'etait surtout toi tu etait au top dans tout les sens du terme

des fois je me dis que j'aimerai retourné la ou la et quand je réfléchis c'est des moments ou j avais pas d épreuves plus jeune avec mes parents....

voila voila
M
13 mai 2020 13:26
Salam

On laisse nos enfants dès l’âge de 7 ans sur tablette ordi réseaux sociaux j’ai déjà vu des Khalid Hakim halima Khadija 13 ans déjà un compte Facebook ...

Pareil on les laisse devant la tv aux écoles on voit même pas ils apprennent quoi etc au final on finit même par accepter ad dayouth

On est à une génération de l’entre deux c’est à dire les parents ont connu l’époque encore du haqq et cette époque en perte de vitesse religieuse

Cette génération aura disparu j’ai peur des générations à venir ou aucune takwa est de rigueur

Quallah nous préserve d’être de ces gens là
13 mai 2020 13:27
Wa alaikoum salam,

Bon rappel mais je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'idée de fond.

Ce type d'analyse doit se faire sur une échelle de temps plus large. Si on parle du monde musulman au sens large, on notera que ces derniers sont sortis d'une ère coloniale qui a été particulièrement obscure, les ayant éloignés par la force de la religion.
Avant cela, il y avait la fin de l'empire Ottoman qui croulait sous ses propres faiblesses.

L'ère post coloniale a été synonyme de revivification de la religion pour de nombreux pays confrontés de manière concomitante à des doctrines politiques hostiles à la foi comme le socialisme ou le communisme.

Pourtant, il n'y a jamais eu autant de mosquées construites depuis. Les études islamiques sont apparues dans de nombreux programmes universitaires et la science s'est à nouveau propagée au-delà même des frontières musulmanes. On compte maintenant de nombreuses mosquées en Europe et particulièrement en France avec de nouvelles initiatives très bénéfiques comme les écoles privées musulmanes.

Il y a eu cependant des pertes de certaines valeurs avec la modernité qui a eu un impact certain sur les cellules familiales traditionnelles. La libéralisation des moeurs fait que l'on voit des musulmans d'héritage s'éloigner de la religion mais on voit également toujours plus de conversions. Rappel comme quoi Allah guide et égare qui Il veut.

Mais si l'on met tous les éléments dans la balance, je ne crois pas qu' "avant c'était mieux".
h
13 mai 2020 13:33
ce qu'il c'est passer c'est que l'élite a conscience que c'est les enfants qui fairont le monde de demain.
ils ont obliger les deux parents a travailler ou pousser la femme a sortir de son foyer au détriment de l'éducation de leurs enfants.
maintenant ils les éduquent a leurs façon grace a l'école et a leurs écrans qu'ils ne quittent jamais des yeux.
l'éducation fais tout attentions a vos enfants
13 mai 2020 13:36
perso quand on fait ce constat du "c'était mieux avant" il faut ÉGALEMENT ne pas oublier de dire ce qui est également meilleur.
Exemple je trouve que les pères d'aujourd'hui sont bcp plus proches de leur enfant que la génération de nos parents, bcp plus. Et ça, c'est vraiment bien thumbs up



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/05/20 13:42 par PassionChauffage.
K
13 mai 2020 13:38
Pour moi la génération 80-90 est la meilleure :


- La non-existance d'internet faisait que on passait plus de temps à vivre notre jeunesse et à nouer de réels liens sociaux...et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui nous avons ces souvenirs qui nous rendent nostalgiques. Les choses étaient plus passionnelles et moins superficielles
- Génération de transition technologique, c'est fou les avancées que nous avons connus en seulement 20 ans


Aujourd'hui je ne dirai pas que la charge de travail a diminué (ce n'est pas mon cas du moins), au contraire les exigences et contraintes deviennent parfois surréalistes : on te demande de boucler des projets avec le même degré de qualité mais avec des délais et budgets réduits. Pourtant malgré tous les moyens mis à notre disposition l'un des fléaux majeurs de notre époque est l'oisiveté, l'état passif….d'ailleurs ces mêmes moyens (internet - smartphone - jeux videos - Netflix and Co etc.…) sont des déjà des moyens de confinement et de distanciation sociale….et font office d'anesthésiants.

La Foi ne peut se développer dans un corps et esprit végétatifs, une prise de conscience doit être faite afin de se donner les coups de pieds aux fesses nécessaires pour avancer comme il se doit et qu'on regrette le temps gaspillé d'ici quelques années….le sentiment sera autre que celui de la nostalgie.




Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,

"C'était mieux avant", de tous temps ont été faites ce genre de déclaration.

On compare notre génération aux générations passées, notre mode de vie à celui de nos ailleux.

Force est de constater qu'avant, les jeunes paraissaient plus sages et responsables, avec une éducation plus strict.
Qu'il y avait moins de vulgarité et plus d'attache à la religion.

Que c'est-il passé ?
Autre temps autres mœurs dirons nous.
Chaque génération a ses propres travers.

Les avancées technologiques et industrielles ont accéléré le processus, nous offrant des perspectives inconnue des anciens.
La charge de travail ayant diminuée, on a plus de temps pour autres choses, les vices de l'âme ont le loisir de se développer.
Pour autant, ce temps supplémentaire dont nous disposons, mis à profit, nous permet de nous instruire, d'innover, d'inventer, de créer, bref, de continuer dans cette lancée de développement accéléré de la société.

Maintenant, la foi est une quête spirituelle, quand avant elle était un héritage.
L'amour est la quête d'une vie, quand avant on se suffisait d'un mariage.
On cherche notre bonheur avant tout, alors qu'avant il passait au second plan, derrière des considérations supérieures.
Ça a pour conséquence de construire une société plus individualiste, de fragiliser voir d'éclater le noyau familial.

Les évolutions sociales ont apporté beaucoup de bon (meilleur confort de vie, réglementation du travail, droits des femmes, droits des enfants, accès à l'instruction, accès aux loisirs, etc).
La vie s'est adoucie à notre époque.

Mais avec le bon il y a le mauvais : éloignement de la religion et perte de valeurs, les deux sont liés.

À nous de tirer profit du bon, en optimisant notre passage sur terre, en œuvrant pour le bien avec les moyens mis à notre disposition, en contribuant à l'évolution positive, en participant à notre échelle à la vie sociale.
À nous de nous préserver de la décadence, en nous eduquant à la foi, en nous attachant à nos valeurs, en eduquant nos enfants convenablement.

Je pense que c'est le grand défi de notre génération où les choses s'accélèrent : continuer d'avancer en préservant le bon que nos ailleux nous ont transmis, que la foi nous enseigne, en s'éloignant de la dépravation et de la décadence.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 13/05/20 13:41 par Kempo.
P
13 mai 2020 13:39
À vrai dire, ma réflexion est partie de l'évolution en France, comme c'est le seul pays que je connais assez pour en parler, et comme mes ailleux sont français.

Merci pour ta réponse qui étend la réflexion au contexte maghrébin.
Citation
Muslim Magnet a écrit:
Wa alaikoum salam,

Bon rappel mais je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'idée de fond.

Ce type d'analyse doit se faire sur une échelle de temps plus large. Si on parle du monde musulman au sens large, on notera que ces derniers sont sortis d'une ère coloniale qui a été particulièrement obscure, les ayant éloignés par la force de la religion.
Avant cela, il y avait la fin de l'empire Ottoman qui croulait sous ses propres faiblesses.

L'ère post coloniale a été synonyme de revivification de la religion pour de nombreux pays confrontés de manière concomitante à des doctrines politiques hostiles à la foi comme le socialisme ou le communisme.

Pourtant, il n'y a jamais eu autant de mosquées construites depuis. Les études islamiques sont apparues dans de nombreux programmes universitaires et la science s'est à nouveau propagée au-delà même des frontières musulmanes. On compte maintenant de nombreuses mosquées en Europe et particulièrement en France avec de nouvelles initiatives très bénéfiques comme les écoles privées musulmanes.

Il y a eu cependant des pertes de certaines valeurs avec la modernité qui a eu un impact certain sur les cellules familiales traditionnelles. La libéralisation des moeurs fait que l'on voit des musulmans d'héritage s'éloigner de la religion mais on voit également toujours plus de conversions. Rappel comme quoi Allah guide et égare qui Il veut.

Mais si l'on met tous les éléments dans la balance, je ne crois pas qu' "avant c'était mieux".
13 mai 2020 13:41
Salam Alikoum

L'Homme regrette le passé, pense au futur et oublie le présent

Le défaut n°1 c'est l’éducation, on a un zéro pointé sur ce point

Alors que c'est le point le plus important pour changé le futur

A l'ancienne avec une n3ala mika on avait fait la moitié de l’éducation, maintenant cet outil on doit le remplacer par la communication, et la aussi un zéro pointé

Que celui qui souhaite changé l’état de la communauté ouvre un Centre de Formation a l’Éducation Musulmane et a la Communication CFEMC Cool
P
13 mai 2020 13:54
Qu'est-ce que tu crois qu'on fait mal en ce qui concerne l'éducation ?

Que signifie n3ala mika ?

Tu penses que l'éducation ne passe pas par la communication ?
Pour moi la communication est la base de l'éducation, avec le bon exemple.
Citation
Zouhrioujdi a écrit:
Salam Alikoum

L'Homme regrette le passé, pense au futur et oublie le présent

Le défaut n°1 c'est l’éducation, on a un zéro pointé sur ce point

Alors que c'est le point le plus important pour changé le futur

A l'ancienne avec une n3ala mika on avait fait la moitié de l’éducation, maintenant cet outil on doit le remplacer par la communication, et la aussi un zéro pointé

Que celui qui souhaite changé l’état de la communauté ouvre un Centre de Formation a l’Éducation Musulmane et a la Communication CFEMC Cool
S
13 mai 2020 14:04
Salam aleykoum,

DSL mon analyse ne va pas répondre à ton intervention qui soit dit au passage est pertinente. Je fais partie de ceux et celles qui pensent que c'était mieux avant.

Les mariage avec ahabeth (bourkouks ) et le pain de Bassou (tu dois connaître ptdr). Je me dis qu'il n'y a pas son pareil!
Citation
Muslim Magnet a écrit:
Wa alaikoum salam,

Bon rappel mais je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'idée de fond.

Ce type d'analyse doit se faire sur une échelle de temps plus large. Si on parle du monde musulman au sens large, on notera que ces derniers sont sortis d'une ère coloniale qui a été particulièrement obscure, les ayant éloignés par la force de la religion.
Avant cela, il y avait la fin de l'empire Ottoman qui croulait sous ses propres faiblesses.

L'ère post coloniale a été synonyme de revivification de la religion pour de nombreux pays confrontés de manière concomitante à des doctrines politiques hostiles à la foi comme le socialisme ou le communisme.

Pourtant, il n'y a jamais eu autant de mosquées construites depuis. Les études islamiques sont apparues dans de nombreux programmes universitaires et la science s'est à nouveau propagée au-delà même des frontières musulmanes. On compte maintenant de nombreuses mosquées en Europe et particulièrement en France avec de nouvelles initiatives très bénéfiques comme les écoles privées musulmanes.

Il y a eu cependant des pertes de certaines valeurs avec la modernité qui a eu un impact certain sur les cellules familiales traditionnelles. La libéralisation des moeurs fait que l'on voit des musulmans d'héritage s'éloigner de la religion mais on voit également toujours plus de conversions. Rappel comme quoi Allah guide et égare qui Il veut.

Mais si l'on met tous les éléments dans la balance, je ne crois pas qu' "avant c'était mieux".
13 mai 2020 14:05
N3ala Mika c’est une claquette en plastique ptdr

Bien que ce ne soit pas la meilleure façon d’éduquer, les générations passer on réussi à sortir de vrai homme et de vrai femme est très jeune, à 14ans une femme savait tenir une maison

Maintenant à 30ans la fille ne sait pas cuisiner et le garçon te dit je ne suis pas manuel ne sait pas changer une ampoule .

Forcer de constater qu’il y a eu un changement de grande ampleur

La communication est très importante dans l’éducation actuelle, mais je pense que l’on a du mal à communiquer expliquer transmettre ect....

Chose que les européens on « acquises »

Parfois il n’y même pas de communication dans le couple comment veux tu qu’ils communiquent avec les enfants
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Qu'est-ce que tu crois qu'on fait mal en ce qui concerne l'éducation ?

Que signifie n3ala mika ?

Tu penses que l'éducation ne passe pas par la communication ?
Pour moi la communication est la base de l'éducation, avec le bon exemple.
B
13 mai 2020 14:18
Une pensée loin d'être sauvage pour pensée sauvage ...
Excellent texte qui porte sur le fond l'essentiel ....thumbs up
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,

"C'était mieux avant", de tous temps ont été faites ce genre de déclaration.

On compare notre génération aux générations passées, notre mode de vie à celui de nos ailleux.

Force est de constater qu'avant, les jeunes paraissaient plus sages et responsables, avec une éducation plus strict.
Qu'il y avait moins de vulgarité et plus d'attache à la religion.

Que c'est-il passé ?
Autre temps autres mœurs dirons nous.
Chaque génération a ses propres travers.

Les avancées technologiques et industrielles ont accéléré le processus, nous offrant des perspectives inconnue des anciens.
La charge de travail ayant diminuée, on a plus de temps pour autres choses, les vices de l'âme ont le loisir de se développer.
Pour autant, ce temps supplémentaire dont nous disposons, mis à profit, nous permet de nous instruire, d'innover, d'inventer, de créer, bref, de continuer dans cette lancée de développement accéléré de la société.

Maintenant, la foi est une quête spirituelle, quand avant elle était un héritage.
L'amour est la quête d'une vie, quand avant on se suffisait d'un mariage.
On cherche notre bonheur avant tout, alors qu'avant il passait au second plan, derrière des considérations supérieures.
Ça a pour conséquence de construire une société plus individualiste, de fragiliser voir d'éclater le noyau familial.

Les évolutions sociales ont apporté beaucoup de bon (meilleur confort de vie, réglementation du travail, droits des femmes, droits des enfants, accès à l'instruction, accès aux loisirs, etc).
La vie s'est adoucie à notre époque.

Mais avec le bon il y a le mauvais : éloignement de la religion et perte de valeurs, les deux sont liés.

À nous de tirer profit du bon, en optimisant notre passage sur terre, en œuvrant pour le bien avec les moyens mis à notre disposition, en contribuant à l'évolution positive, en participant à notre échelle à la vie sociale.
À nous de nous préserver de la décadence, en nous eduquant à la foi, en nous attachant à nos valeurs, en eduquant nos enfants convenablement.

Je pense que c'est le grand défi de notre génération où les choses s'accélèrent : continuer d'avancer en préservant le bon que nos ailleux nous ont transmis, que la foi nous enseigne, en s'éloignant de la dépravation et de la décadence.
13 mai 2020 14:37
On est tous nostalgiques d'une époque, souvent révolue sad smiley .

Mais il faut rester optimiste et s'attacher au bon côté des choses Zen

Avec ramadan voilà que tu m'as donné une soudaine envie de berkoukes ptdr
Citation
StyleeOstylo a écrit:
Salam aleykoum,

DSL mon analyse ne va pas répondre à ton intervention qui soit dit au passage est pertinente. Je fais partie de ceux et celles qui pensent que c'était mieux avant.

Les mariage avec ahabeth (bourkouks ) et le pain de Bassou (tu dois connaître ptdr). Je me dis qu'il n'y a pas son pareil!
P
13 mai 2020 14:37
On éduque les enfants dans des buts différents du passé car notre mode de vie est différent et nos priorités ont changé.

Je pars du principe que le rôle des parents est de rendre ses enfants autonomes.
Et donc à tenir leur environnement propre et à cuisiner (au minimum), filles comme garçons.
Quand la tâche s'alourdit où se complique, on apprend sur le tas.
Pareil pour les activités manuelles, on s'y met quand le besoin s'en fait sentir, alors qu'avant les enfants aidaient leurs parents dans ces tâches par nécessité.

La communication avec les enfants, ça s'apprend, et ça commence dès le plus jeune âge.
Ça devient naturel quand on a créé des liens de proximité et de confiance avec eux.
Citation
Zouhrioujdi a écrit:
N3ala Mika c’est une claquette en plastique ptdr

Bien que ce ne soit pas la meilleure façon d’éduquer, les générations passer on réussi à sortir de vrai homme et de vrai femme est très jeune, à 14ans une femme savait tenir une maison

Maintenant à 30ans la fille ne sait pas cuisiner et le garçon te dit je ne suis pas manuel ne sait pas changer une ampoule .

Forcer de constater qu’il y a eu un changement de grande ampleur

La communication est très importante dans l’éducation actuelle, mais je pense que l’on a du mal à communiquer expliquer transmettre ect....

Chose que les européens on « acquises »

Parfois il n’y même pas de communication dans le couple comment veux tu qu’ils communiquent avec les enfants
13 mai 2020 14:47
Salam Pensée Sauvage.


De tout temps on trouve du bon et du moins bon.
On est tous sûrement nostalgique quand on se remémore le passé souvent insouciant.

Je constate aussi que l’individualisme prend de la marge, on pense de moins en moins a l’autre. C’est pas vraiment nouveau, le sens du sacrifice n’est plus vraiment d’actualité.
Le développement personnel serait un moyen de s’épanouir apparement.. je dis, pareil il y a du bon et du moins bon, faut faire attention à ce qu’on prend.

Les dégâts des nouvelles technologiques ont été démontrés, pour autant je n’ai pas l’impression que les gens parviennent à s’en détacher, ça devient limite vitale et c’est effrayant, mais on s’accommode et on vie avec son temps obligé (?)

La banalisation de certains contenus, l’image que l’on renvoie, l’influence dans tout les aspects de nos vies, habillement, nourriture, coiffure, materiel en tout genre...
Ça a de quoi en complexer plus d’un et la compétitivité qui en découle arrange bien qui on sait.
Les jeunes sont obnubilés par toutes ces choses, c’est trop d’informations, faut constamment être à la page.
Je ne me souviens pas qu’il y avait autant de nouvelles « modes » qui sortait dans les années 90.. Heu

Bref tout ces outils provoquent des dégâts important dans la société qui devient de + en + superficielle. J’ai aussi espoir, je pense qu’il faut juste être plus vigilant avec nos enfants, sortir de la somnolence et faire face à toutes ces réalités qui nous dépasse parfois, se fixé des limites et surtout retourner constamment vers Dieu et les valeurs universelles.

Kheyr insha Allah



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/05/20 14:51 par أزهر.
F
13 mai 2020 14:54
Alors je peux te dire que le Maghreb a l'epoque des mes parents ce n'etait pas la petite maison ds la prairie!

Deja le nombres de gosses malheureux avec les histoires de divorces, deces et remariage des parents.
Crois moi que le nouveau conjoint etait souvent favorises par rapport aux enfants.
Ensuite la pauvrete, le manque de moyens et de soins.

L'ignorance et meme le shirk etaient très repandus (la visite et les voeux aux Sidi machins c'etait normal...).

Bon le machisme et les femmes qui n'avaient pas leur mot a dire, pas la peine de developer...

Alors certes de nos jours l'individualisme regne et les jeunes sont souvent feineants ou bien ds leurs mondes mais je prefere savoir mon gosse sur sa console a la maison que le laisser "fi lzonqa" ds la rue toute la journee.

En fait ce qui etait mieux avant pour moi c'est surtout la vie simple et non cette course au materialisme.

Idealiser les anciens c'est naif. Crois moi qu'ils auraient apprecier notre conford, ils n'avaient juste pas le choix.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
À vrai dire, ma réflexion est partie de l'évolution en France, comme c'est le seul pays que je connais assez pour en parler, et comme mes ailleux sont français.

Merci pour ta réponse qui étend la réflexion au contexte maghrébin.
A
13 mai 2020 14:56
Aleykoum salam, je pense que ça a commencé avec la génération 2000. Nous la génération 1990, nous n'avions pas toutes les choses qu'ils ont. On avait une gameboy pour 2, on pensait a des choses de gamins, on regardait les dessins animés et les Marseillais n'existaient pas. Le harcèlement scolaire existait mais il se limitait à l'école par ce que nous n'avions pas de réseaux sociaux. Maintenant, les gamins d'aujourd'hui sont gâtés. Par contre, chaque année, les profs disaient qu'on était la pire classe.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,

"C'était mieux avant", de tous temps ont été faites ce genre de déclaration.

On compare notre génération aux générations passées, notre mode de vie à celui de nos ailleux.

Force est de constater qu'avant, les jeunes paraissaient plus sages et responsables, avec une éducation plus strict.
Qu'il y avait moins de vulgarité et plus d'attache à la religion.

Que c'est-il passé ?
Autre temps autres mœurs dirons nous.
Chaque génération a ses propres travers.

Les avancées technologiques et industrielles ont accéléré le processus, nous offrant des perspectives inconnue des anciens.
La charge de travail ayant diminuée, on a plus de temps pour autres choses, les vices de l'âme ont le loisir de se développer.
Pour autant, ce temps supplémentaire dont nous disposons, mis à profit, nous permet de nous instruire, d'innover, d'inventer, de créer, bref, de continuer dans cette lancée de développement accéléré de la société.

Maintenant, la foi est une quête spirituelle, quand avant elle était un héritage.
L'amour est la quête d'une vie, quand avant on se suffisait d'un mariage.
On cherche notre bonheur avant tout, alors qu'avant il passait au second plan, derrière des considérations supérieures.
Ça a pour conséquence de construire une société plus individualiste, de fragiliser voir d'éclater le noyau familial.

Les évolutions sociales ont apporté beaucoup de bon (meilleur confort de vie, réglementation du travail, droits des femmes, droits des enfants, accès à l'instruction, accès aux loisirs, etc).
La vie s'est adoucie à notre époque.

Mais avec le bon il y a le mauvais : éloignement de la religion et perte de valeurs, les deux sont liés.

À nous de tirer profit du bon, en optimisant notre passage sur terre, en œuvrant pour le bien avec les moyens mis à notre disposition, en contribuant à l'évolution positive, en participant à notre échelle à la vie sociale.
À nous de nous préserver de la décadence, en nous eduquant à la foi, en nous attachant à nos valeurs, en eduquant nos enfants convenablement.

Je pense que c'est le grand défi de notre génération où les choses s'accélèrent : continuer d'avancer en préservant le bon que nos ailleux nous ont transmis, que la foi nous enseigne, en s'éloignant de la dépravation et de la décadence.
 
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