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Campus #6 – Corée du Sud : Trois Marocains racontent leur expérience...
y
10 juin 2017 16:49
Il est plus utile et plus important de parler des étudiants Marocains qui ont subi des formes de maltraitances administratives surtout des services des préfectures. Je pointe le doigt sur les grandes difficultés face auxquelles des chercheurs Marocains ont pu faire face pour terminer leur parcours de recherches doctorales en dépit de leur compétences et de leur assiduité dans les séminaires dans les écoles doctorales et leur participation active dans les publications scientifiques.
Des expériences douloureuses et traumatisantes ont été d'une conséquence foudroyante sur leurs carrières et dévastatrices sur leur projet de recherches. Les pratiques de harcèlement administratif et préfectoral ne datent pas d'aujourd'hui, elles sont vieilles et profondément enracinées dans le système de traitement des chercheurs étrangers hors l'Union Européenne. Je ne suis pas là pour parler au nom des victimes mais pour dire une chose simple. En France, il y a pas d'avenir pour la recherche scientifique et pour les étrangers et pour les nationaux. La recherche en France est loin d'avoir une autonomie dans son fonctionnement pour qu'elle soit une recherche. Les paradigmes dominants sont obsolètes et nuisibles pour la recherche scientifique et sources d'interrogations sur le statut de chercheur lui-même. Bien que mon parcours soit très bien réussi dans l'école doctorale : Cognition - Education - Langage, le prix payé dans mes luttes et mon combat contre le harcèlement préfectoral n'était pas facile. Et pourtant, j'ai soutenu ma thèse de doctorat, une très belle thèse avec Mention Très Honorable. J'ai beaucoup regrété le choix de la France. Un pays qui trahit les compétences scientifiques et brisent des rêves. Je dis à tous les Marocains : S'il vous plait : Eviter la France dans le choix pour étudier et faire des recherches scientifiques ! Un pays au service des délinquants et des incompétences. un pays est déjà en état d'extinction cérébrale.


France
F
10 juin 2017 17:19
J'ai fait une thèse en France il y a très longtemps. Les choses ont peu changé. La Recherche en France peut difficilement tourner sans les doctorants étrangers. C'est le cas de tous les pays développés. Au niveau des laboratoires les relations entre les doctorants maghrébins et le reste ont beaucoup évolué. Dès les année 90, les doctorants maghrébins pour une partie d'entre eux ont cherché (volontairement ou non) une certaine marginalisation et des tensions sont apparues face à leur non intégration. La faute est partagée. Je suis des deux côtés car je suis moi-même directeur de nombreuses thèses. Ajoutez à cela les étudiants fantômes qu'on ne voit jamais qui ne s'inscrivent que pour une carte de séjour....
L'aspect préfectoral ne date pas d'aujourd'hui. Deux causes qui n'excusent pas mais qui peuvent expliquer. L’augmentation du nombre d'étudiants qui s'inscrivent pour les papiers. et l’augmentation d'étudiants impliqués dans les problèmes de terrorisme. Là aussi je suis aux premières loges et je vois ces phénomènes. Dès lors les services sont méfiants et rendent la vie difficiles à tout le monde. "Houta miyta tkhanaz chouari" comme dit le proverbe marocain. Que faire ? Le constater et le déplorer. Celui qui a une autre possibilité fasse différemment. Mais on ne peut pas condamner de façon aussi simpliste.
Citation
yab7mars2017 a écrit:
Il est plus utile et plus important de parler des étudiants Marocains qui ont subi des formes de maltraitances administratives surtout des services des préfectures. Je pointe le doigt sur les grandes difficultés face auxquelles des chercheurs Marocains ont pu faire face pour terminer leur parcours de recherches doctorales en dépit de leur compétences et de leur assiduité dans les séminaires dans les écoles doctorales et leur participation active dans les publications scientifiques.
Des expériences douloureuses et traumatisantes ont été d'une conséquence foudroyante sur leurs carrières et dévastatrices sur leur projet de recherches. Les pratiques de harcèlement administratif et préfectoral ne datent pas d'aujourd'hui, elles sont vieilles et profondément enracinées dans le système de traitement des chercheurs étrangers hors l'Union Européenne. Je ne suis pas là pour parler au nom des victimes mais pour dire une chose simple. En France, il y a pas d'avenir pour la recherche scientifique et pour les étrangers et pour les nationaux. La recherche en France est loin d'avoir une autonomie dans son fonctionnement pour qu'elle soit une recherche. Les paradigmes dominants sont obsolètes et nuisibles pour la recherche scientifique et sources d'interrogations sur le statut de chercheur lui-même. Bien que mon parcours soit très bien réussi dans l'école doctorale : Cognition - Education - Langage, le prix payé dans mes luttes et mon combat contre le harcèlement préfectoral n'était pas facile. Et pourtant, j'ai soutenu ma thèse de doctorat, une très belle thèse avec Mention Très Honorable. J'ai beaucoup regrété le choix de la France. Un pays qui trahit les compétences scientifiques et brisent des rêves. Je dis à tous les Marocains : S'il vous plait : Eviter la France dans le choix pour étudier et faire des recherches scientifiques ! Un pays au service des délinquants et des incompétences. un pays est déjà en état d'extinction cérébrale.


France
F
10 juin 2017 17:23
Les coreens du sud sont tres.....racistes sans meme savoir ce que ca veut dire. Pour eux si t pas coreen t un etranger que tu sois blanc noir ou vert. Ils sont tres fermes sur leur culture et assez facho. Donc ca m etonne pas.
y
11 juin 2017 19:08
Rép.à FATEM95

Votre réponse s'inscrit dans une logique de conformité la plus médiocre qu'elle soit. De surcroît, vos propos sont contaminés par par des préalables cognitifs de la machine administrative. Vous aurez bien rendu service à la recherche elle-même si vous aviez pu démonter quelques mécanismes du fonctionnement de la boîte noire des laboratoires et des écoles doctorales en France. D'entrée de jeu, elle n'ont aucune autonomie dans leur fonctionnement pour qu'elles soient dignes de confiance. Vous avez d'entrée de jeu accusé des étudiants étrangers du mal dans leur parcours de thèse alors que vous savez parfaitement, je l'espère, que cette catégorie surtout celle qui est hors U.E est systématiquement maltraitée par les services des préfectures coupables de vouloir pousser leur carrière plus loin possible. Beaucoup d'entre eux tombent malades, gravement malades à cause des conditions qu'il n'est pas nécessaire de les exposer ici. Cela les prive d'un document si minime qu'il soit pour qu'ils se trouvent dans l'"irrégularité". Ensuite, bonjour l'arrêté préfectoral de la reconduite à la frontière et de l'expulsion. Je suis témoin direct de beaucoup des cas d'étudiants étrangers chercheurs, Marocains, Algériens, Coréens, Africains, des chercheurs de haute facture intellectuelle, etc., qui n'ont rien avec ce que vous dites. Ils n'ont rien avec le terrorisme ou des liens autres. Ils sont victimes de la machine administrative monstrueuse qui est programmée pour briser et détruire. Ceux qui ont réussi à terminer leur parcours de recherche et vécu ces horreurs administratives ont choisi de quitter ce pays sans regret. Ils avaient raison. Votre langage est dépourvu de la moindre intelligibilité, symptomatique de la fonction de mise en conformité que vous meniez et une preuve de plus que votre paradigme est profondément contaminé par l'idéologie française de l'intégration et de l'assimilation. Il vous faut une aide pour prendre de la hauteur pour mieux percevoir et comprendre How you Work.


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