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Le soucis dans cette politique du grand complot, c'est le fait de croire que sous prétexte qu'un homme/organisation achète une série de chose/média, toute l'infrastructure suit et que d'un seul coup les cerveaux , le libre arbitre des gens faisant parti de cette organisation s’arrête passant en mode on/off

Le soucis n'est pas ce qu'ils possède mais bien le fait que le journalisme est mort depuis longtemps, bien avant l’avènement de ces gens

Citation
Unesuggestion a écrit:
Je vais juste t'en citer quelques-uns:
- Berlusconi, qui a acheté de nombreuses chaînes de télé et fait baisser d'au moins 10 le QI des Italiens. (à côté de Berlusconi, Trump est un ange)
- Bouygues, un maçon qui a acheté TF1, en promettant un "mieux-disant culturel" Regarde le niveau culturel de TF1 du maçon.
- Rupert Murdoch. Possède le Wall-Street Journal, Fox News, Myspace, le Times. Va regarder la liste qu'on trouve sur Wikipédia. [fr.wikipedia.org]
- Lagardère. Regarde la liste des journaux/magazines qu'il a vendus et ceux qu'il a gardés.
[www.lefigaro.fr]
etc

Ce n'est peut-être pas un complot, mais ils ne sont pas beaucoup.

En français, il reste quelques sources d'information libres. Les plus accessibles sont:
- La Radio-Télévision Suisse (qui est aussi diffusée sur TV5 Monde), télévision publique d'une Démocratie directe (=> obligée de refléter vraiment toutes les opinions).
RTS.CH
- Pour les informations françaises: Aussi les autres médias suisses, car ils ne sont pas soumis au pouvoir de Paris. Il y a 26 républiques et la Confédération, Avec 1 ou plusieurs journaux chacun, ça qui donne un certain choix: [www.lenouvelliste.ch] ; [www.lematin.ch] ; [www.laliberte.ch] ; [www.sda.ch]
- Les journaux catholiques, généralement très bien informés (Ils publient pratiquement tout, +/-lentement: La réaction est dans le commentaire et les éditos.). Dans la guerre que mène la République contre le Catholicisme, l'information non-manipulée est une arme de choix.
[www.la-croix.com]
- Arrêt sur image (Sarkozy l'a viré de la télé publique) [sarkopitheque.wordpress.com]
[www.arretsurimages.net]
Pour éliminer la désinformation implantées dans la tête, rien de mieux que le shampoing Arrêt-Sur-Image.
etc

Bonne lecture !

C'est effectivement ce que je pense

Citation
Unesuggestion a écrit:
C'est une partie de ce que je dis: Padamalgam, c'est le refus ou l'incapacité d'entrer dans l'analyse.
C'est d'autant plus vrai pour celui qui ne connaît rien et/ou n'a pas le temps d'apprendre.

Le rachat des médias obéit à une logique commerciale classique comparable à l'achat de chaînes de magasins:
Il s'agit d'avoir accès au consommateur final.
C'est le schéma classique:
production -> transport -> distribution

Dans les années 1980 - 2000, des gens ont tenté d'appliquer aux médias les méthodes si efficaces de la grande distribution.
À cause de son rôle d'intermédiaire obligé (pour de nombreuses gens), la grande distribution peut obliger les producteurs à produire de la m et aux consommateurs à manger cette m.

Tant que le consommateur n'a pas compris qu'il ne faut pas acheter systématiquement le moins cher, cette logique d'auto-emprisonnement fonctionnera.

En économisant des centimes le consommateur fait directement pression sur le producteur.

Je ne vais pas développer en ce qui concerne les produits "concrets". Je désire juste expliquer les raisons qui ont conduit à l’achat massif de médias: Des raisons qui suivent une logique de concentration industrielle.

Citation
Hansnatter a écrit:
Le soucis dans cette politique du grand complot, c'est le fait de croire que sous prétexte qu'un homme/organisation achète une série de chose/média, toute l'infrastructure suit et que d'un seul coup les cerveaux , le libre arbitre des gens faisant parti de cette organisation s’arrête passant en mode on/off

Le soucis n'est pas ce qu'ils possède mais bien le fait que le journalisme est mort depuis longtemps, bien avant l’avènement de ces gens

Dans les médias, il y a 2 producteurs majeurs: Les publicitaires et les journalistes.
Les publicitaires ne coûtent rien; les journalistes coûtent quelque-chose. L'infrastructure coûte quelque-chose.
Les romantiques croient que la publicité sert à vendre de l'information.
Les acheteurs de médias pensent que le journalisme est un mal nécessaire pour que le consommateur s'intéresse au produit final (journal, revue, émission etc), voire l'achète.

Au moment où la logique d'achat massif de médias s'est développée, il y avait un facteur qui a aujourd'hui pratiquement disparu: Une infrastructure coûteuse que le producteur ne pouvait pas acquérir.
Une rotative géante utilisée pour imprimer très vite de grandes quantités de grands formats, c'était tout simplement une dépense hors de portée financière des producteurs (journalistes et publicitaires).
Si les abonnés ne réagissent pas lorsque la qualité baisse, les bons journalistes sont remplacés par des journaleux qui savent à peine écrire.

À la base c'est une logique purement capitaliste. Une fois qu'ils ont eu dans les mains le pouvoir de manipuler, ils l'ont fait.
Je suis persuadé que tous ces acheteurs font des échanges avec les hommes politiques.
Avec Nicolas Sarkozy, c'était évident: Il se permettait d'appeler les rédaction pour dicter des consignes.
Ce n'est pas LE complot, mais des décisions qui concernent chacun sont bel et bien prise lors de conciliabules entre politiciens et acheteurs (et ça n'a rien à voir avec la religion, l'obédience etc)

Aussi longtemps que les lecteurs croyaient qu'un journal doit faire 1m de haut et 1,5m de large, la situation était bloquée.
Au moment où les clients ont accepté des formats plus réduits, la situation s'est débloquée.
Au moment où le client a accepté de voir du texte sur les écrans, la Liberté est revenue.

Là, je suis d'accord au sujet des journaleux, mais je pense qu'il reste quelques journalistes.
J'ai mis une liste ci-avant.

Je m'était remémoré "arrêt sur image" et leurs péripéties. Je les ai retrouvé et ai trouvé qu'ils ne sont pas mal du tout.
Je pense m'abonner. (Ils sont sympas: Ils ont des offres pour tout le monde, même les fauchés.)

[www.arretsurimages.net]

Que cela suive une logique commercial nous sommes d'accord, qu'il y ait derrière un grand complot , c'est la ou pour moi le bas blesse

Citation
Unesuggestion a écrit:
Le rachat des médias obéit à une logique commerciale classique comparable à l'achat de chaînes de magasins:
Il s'agit d'avoir accès au consommateur final.
C'est le schéma classique:
production -> transport -> distribution

Dans les années 1980 - 2000, des gens ont tenté d'appliquer aux médias les méthodes si efficaces de la grande distribution.
À cause de son rôle d'intermédiaire obligé (pour de nombreuses gens), la grande distribution peut obliger les producteurs à produire de la m et aux consommateurs à manger cette m.

Tant que le consommateur n'a pas compris qu'il ne faut pas acheter systématiquement le moins cher, cette logique d'auto-emprisonnement fonctionnera.

En économisant des centimes le consommateur fait directement pression sur le producteur.

Je ne vais pas développer en ce qui concerne les produits "concrets". Je désire juste expliquer les raisons qui ont conduit à l’achat massif de médias: Des raisons qui suivent une logique de concentration industrielle.

La question est que l'outil existe.
Avec l'affichage électronique des données, des "barrières d'entrée" se sont effondrées. (et détruit l'investissement des acheteurs et détruire le pouvoir qui allait avec).
Il en est de même pour la prise d'images et du stockage des images (avant, il fallait des caméras très chères et le développement coûtait un saladier)

Maintenant, il y a donc un contact direct entre producteur de contenu et client potentiel. On se retrouve dans la même situation qu'avec le journal, avec un maillon en moins:
Le consommateur se satisfaisant de lire de la m, on est, je suis d'accord sur ce point, le journaleux peut même être un parfait ignare, avec des bidouillages minables (pour prendre un cas connu: Faire circuler une cagoulée à proximité de la police et prendre des images de l'interpellation ; Faire une connerie plus ou moins grosse et la diffuser etc).
Le sexe était (de moins en moins, car on se lasse vite des images disponibles) était un bon moyen de se passer même du minable.