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C'est un beau roman, c'est une belle histoire
d
4 décembre 2011 00:46
Salam à toutes et à tous,

Mon histoire (d'amour) commence il y a plus de deux ans. Alors que je suis au boulot, je fais la connaissance lors d'une réunion de travail d'une personne exceptionnelle. Elle s'appelle Samia, fonctionnaire d'origine marocaine. En plus d'être belle, intelligente et d'une grande finesse, elle s'avère être une personne "dans le din" d'une grande sagesse. Moi, fonctionnaire également, d'origine comorienne (muslim comme 98% des comoriens) je tombe sous le charme de cette personne.

Après nous être rencontrés plusieurs fois lors de réunions, nous décidons de faire plus ample connaissance et d'échanger nos numéros de téléphone. D'un coup de fil tous les deux jours, nous passons à un coup de fil tous les jours (en l’occurrence tous les soirs) et nous apprenons à nous connaitre autant que possible au moyen de conversations téléphoniques.
Le feeling passe, l'entente est plus que là, et l'amour (sentiment) pointe le bout de son nez et s'installe doucement entre nous deux.
Nous décidons donc naturellement de passer à l'étape suivante et d'en faire part à nos parents respectifs.
De mon côté, c'est une réponse diplomatiquement négative, la position de mes parents sans être une opposition n'est pas pour me réjouir: ils auraient préféré que je me marrie avec une comorienne, à moi donc de me débrouiller pour aller faire ma demande (tout seul) auprès des parents de ma bien aimée.
De son côté, ce n'est guère plus joyeux, sa mère ne va pas par quatre chemins pour lui dire que je ne mettrai jamais les pieds chez elle; elle ne voulait pas me voir.

L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais nous sommes tous les deux persévérants et l'amour donnant des ailes nous essayons de convaincre (sans les brusquer ou manquer de respect à nos parents; on aura beau dire, l'amour peut être fort et solide, il ne permet pas de manquer de respect à ceux qui nous ont mis au monde, élevé etc...)

Peine perdue, notre persévérance ne paie pas, et nous récoltons l'opposition systématique de nos parents. Nous décidons donc avec une douleur énorme de faire une pause (la fameuse pause…) en nous remettant à notre ou plutôt nos « mektoubs » respectifs: c'était un beau roman, c'était une belle histoire elle avait donc duré plus d'un an, nous lui aurions volontiers donné une vie de plus ;-)

Les jours passent, la tristesse et la douleur grandissent et rongent au plus profond de l'être: comment l'Islam au quotidien peut-il être si différent du message intrinsèque de la religion qui ignore tout racisme et haine de l'autre en tant qu'il est différent?

Trois mois après le début de" la pause" alors que je me trouve dans mon bureau, je regarde par la fenêtre et vois passer une voiture noire qui me parait familière. Je ne sais pas si c'est ELLE et au risque de rompre la pause et de me tromper, je lui envoie un sms pour savoir comment elle va, ce qu'elle fait etc... Elle m'apprend que ça ne va pas, que les relations avec sa mère ne sont pas au beau fixe. Bien qu’elles se parlent tout le temps, je suis sans cesse le sujet de leur discussion.
Samia pleure, sa mère aussi et le mois de ramadan approchant s'annonce difficile.

Un soir, Samia craque, elle n'est pas aussi forte et paisible que d'habitude. Son visage illuminé par un sourire permanent avait depuis longtemps cédé sa place à une face sombre et triste. Elle pleure souvent et ce soir-là, elle laisse échapper des larmes lors du repas du soir. Une énième discussion a donc lieu entre la mère et la fille jusqu'à ce qu'intervienne le grand frère pour lequel la situation ne peut plus durer.

Il me convie chez lui pour le ftour « régler » cette histoire.

Il me convie une fois, deux fois et même trois fois, en parle à sa mère et à son père qui évoluent progressivement. De farouchement opposés, il passe à une préférence pour une personne d'origine maghrébine, jusqu'au soir où ils émettent le souhait de me rencontrer. Gros stress.......!!!! J'en ai pas dormi de la nuit: en quelques jours nous sommes passés du chaos à l'espoir naissant.

Le repas se passe bien, ses parents semblent rassurés (il faut les comprendre, ils ne me connaissaient pas et je n'étais pas d'origine maghrébine etc...) Il restait toutefois à ce stade un énorme problème.... mes parents....et leur position.
Et bien croyez-le ou pas, ils ont eux aussi revu leur position quand ils ont su que j'avais été "accepté"

Ils acceptent donc finalement d'aller rencontrer la famille de ma chère et tendre, tout le monde s'entend à merveille malgré les différences de cultures. Le mariage est fixé deux mois plus tard. Deux ans et un mois après nous être rencontrés, nous réécrivons à l'encre indélébile (incha allah) ce beau roman, cette belle histoire.

Le but de ce récit n'est pas de polémiquer sur telle ou telle nationalité (nationalisme ?) même si il existe malheureusement un certain racisme dans notre communauté.
Mon but n'est pas non plus d'encenser le métissage aveuglement. On peut être heureux en couple mixte (ou pas).

Les enseignements que je tire de mon histoire c'est qu'Allah peut tout (faire) et changer radicalement une opinion, un sentiment qui se trouve ancré au plus profond d'un être, d'une âme... sans même que cette même âme ne s'en rende vraiment compte.

Un autre enseignement que j'en tire, c'est que la patience est une vertu qu'il faut tenter de cultiver au maximum. Il a fallu attendre deux ans pour attendre d'être unis religieusement, deux ans où malgré des moments de découragement, les dou'a, les salat surérogatoires nous ont "accompagné" et nous ont donné la force d'aller de l'avant.

Deux ans jalonnés de signes (la voiture qui passe devant ma fenêtre, les parents qui changent d'avis) et d'intermédiaires (le grand frère notamment) qui nous ont montré qu’ 'après la difficulté est venue la facilité" alhamdulilahsmiling smiley
s
4 décembre 2011 01:03
c'est uneeeeee roooooomaaaaaaaaaaaaance d'aujourdhuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Clap
r
4 décembre 2011 01:34
HAAAAAA COMME JE SUIS CONTENTE POUR VOUS In love

LA PATIENCE Y'A RIEN DE MIEUX

QUAND ON TROUVE SA MOITIÉ IL NE FAUT PAS LA LACHER
m
4 décembre 2011 10:30
qu'Allah vous comble de bonheur chaque jour, pour le restant de votre vie.
ça se voit que vous êtes fous amoureux l'un de l'autre, vous avez réussi à patienter et à ne pas perdre espoir.
Appréciez cette joie, qui vous est offerte car Allah sub7ano n'oublie personne, et quand Il ferme une porte, Il en ouvre toujours une autre.
Vraiment tous mes voeux de bonheur winking smiley


raaa c'est beau l'amour lol
m
4 décembre 2011 10:30
ah oui, et tenez petite dédicasse lol

[www.youtube.com]
s
4 décembre 2011 11:40
j'en avais presque les larmes aux yeux tellemtn on sent une sincérité et un réel amour pour ta femme!! Votre histoire est belle, elle a du etre etre difficile à vivre et pourtant aujourd'hui tu sembles etre le plus heureux des hommes!Mashallah.
Merci pour ce beau roman et cette belle histoire lol. Elle pourra surment redonner le sourire et de l'espoir à plrs prs vivant des situations sentimentales difficiles comme on en voit bcp dans ce forum...
Merci!
Vivement les bébés maintenant....winking smiley Insha'Allah!
d
4 décembre 2011 23:22
Merci à toutes pour vos messages de sympathie qui me vont droit au cœur.smiling smiley

J'avoue vivre dans le bonheur total après des épreuves assez difficiles.

Je voulais partager ma joie d'être parvenu à mon but: me marier avec la personne la plus extraordinaire qu'il m'est arrivé de rencontrer.
 
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