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On en parle peu, et pourtant c'est une réalité affligeante: près d'un enfant sur trois serait en burn out, du principalement à la pression scolaire et parentale.

[adozen.fr]

Prenez soin de vos ados, souvent ils se confient peu et on met leurs sautes d'humeur sur le dos de la crise d'adolescence, mais ça peut être bien plus profond... En fait, vu l'ampleur, je ne comprends pas qu'on en parle si peu. Perso, je ne savais même pas que ça existais.

Bref, c'était la deuxième minute de sensibilisation du jour...

Très belle journée à tous

Ca peut même commencer bien avant l adolescence ...

Si tu observes les petits enfants ils perdent leur lumière de plus en plus tôt ...
Certains parents sont a l'image du système ... De véritable Vampires Énergétiques .

Que de destins brisés , sacrifiés sur l' autel du comsumerisme

Il n'est pas seulement question de consumérisme... mais les parents voient aujourd'hui que l'avenir craint sérieusement, et ils ne savent pas comment armer leurs enfants si ce n'est avec un diplôme...

Quel sera le monde de demain? C'est flippant. Parents et enfants au bord du gouffre...

Je suis bien contente du choix que j'ai fait, prendre le temps de m'occuper des miens plutôt de rechercher le pseudo-épanouissement dont on ose encore parler, et qui soit disant passerait par le métier qu'on choisis... bonjour l'endoctrinement

Citation
Karmouss39-45 a écrit:
Ca peut même commencer bien avant l adolescence ...

Si tu observes les petits enfants ils perdent leur lumière de plus en plus tôt ...
Certains parents sont a l'image du système ... De véritable Vampires Énergétiques .

Que de destins brisés , sacrifiés sur l' autel du comsumerisme

Le consumérisme est justement la partie visible du système sous jacent qui dicte cette concurrence .

C est une grave erreur que de mettre les enfants sous pression .. très grave Meme.

Car ce sont Tous et Toutes des Génies ,

Ils s'incarnent sur Terre avec des solutions .

Simplement les pseudo adultes ne sont plus des Être Humains conscients.
Ils sont dans un état proche du sommeil tout en étant éveillé.
Ils ne font que briser ces Âmes et les détourner de leur destiné pour les mettre au service du Capital .

Travail, consomne, marié toi, reproduit toi et Meurt .
Et même dans ta tombe tu ne seras pas tranquille puisqu il faudra payer ta sépulture et au bout de 100 ans : hop fausse commune .

Citation
Petite Antigone a écrit:
Il n'est pas seulement question de consumérisme... mais les parents voient aujourd'hui que l'avenir craint sérieusement, et ils ne savent pas comment armer leurs enfants si ce n'est avec un diplôme...

Quel sera le monde de demain? C'est flippant. Parents et enfants au bord du gouffre...

Je suis bien contente du choix que j'ai fait, prendre le temps de m'occuper des miens plutôt de rechercher le pseudo-épanouissement dont on ose encore parler, et qui soit disant passerait par le métier qu'on choisis... bonjour l'endoctrinement

Je sais (

Citation
a écrit:
Le consumérisme est justement la partie visible du système sous jacent qui dicte cette concurrence .

C est une grave erreur que de mettre les enfants sous pression .. très grave Meme.

Car ce sont Tous et Toutes des Génies ,

Ils s'incarnent sur Terre avec des solutions .

Simplement les pseudo adultes ne sont plus des Être Humains conscients.
Ils sont dans un état proche du sommeil tout en étant éveillé.
Ils ne font que briser ces Âmes et les détourner de leur destiné pour les mettre au service du Capital .

Travail, consomne, marié toi, reproduit toi et Meurt .
Et même dans ta tombe tu ne seras pas tranquille puisqu il faudra payer ta sépulture et au bout de 100 ans : hop fausse commune .

C'est pour ça qu'il y en a plein qui pètent les plombs à tout juste 20 ans. La dépression et les angoisses empêchant de s'insérer comme il faut dans la société sont souvent la preuve de ce burn out.

Clairement, on demande à nos jeunes de réussir à l'école. Et par réussir, c'est être premier ou rien. Non, pas d'accord.

Il y a 2 semaines, je reçois le bulletin de notes d'un de mes enfants. Il a reçu les félicitations. un mois avant, j'avais rendez-vous à la réunion parents-professeurs, j'ai horreur de ces réunions. Surtout quand notre enfant "réussit" ... soit disant ... Mon enfant insiste toujours pour y aller, normal, il reçoit des compliments, ça le gonfle d'orgueil, je comprends, j'ai été pareil à son âge. Mais ce n'est qu'une façade.

Autrefois, j'ai eu moi aussi les félicitations. Puis un jour un proviseur est entré dans les classes et a demandé à tous les élèves qui les avaient reçu de se mettre debout. Et bravo devant toute la classe. J'ai toujours détesté ça. Arrivé à mon tour, le proviseur me demande "que voulez-vous faire dans la vie ?"

J'ai répondu que je ne savais pas. J'avais 15 ans. Il voulait que je réponde quoi ? Ministre ? mdr ... J'ai dit que je n'en savais rien et qu'on verrait en temps et en heure. Bon sang, ce que je me suis pris ce jour-là dans la figure. Je manquais d'ambition, j'allais devenir rien si je ne me définissais pas très tôt ... et bla bla bla ... Quel gâchis Mademoiselle, avec tout ce potentiel !!

Gâchis ?

Nan, je ne dirais pas ça.

C'est vrai, je n'ai jamais eu d'ambition dans ma vie. L'école a toujours été facile. Très facile même. Je suis allée loin dans les études. Mais m'insérer dans la vie active n'a jamais été une fin en soi. Je suis devenu mère au foyer, tout ce qu'il y a de plus méprisable pour bon nombre dans cette société. Et bon sang ... je me trouve tellement plus heureuse dans ma vie que celles et ceux qui ont soit disant véritablement réussi .... Je les trouvé aigris, méchants, hypocrites, tellement à cran, stressé à outrance, s'énervant pour rien, vraiment ...

C'est ça réussir ?

Ben non. C'est pas ça réussir.

Le week-end dernier, j'accompagne mon enfant, le même qui a eu ces p... de félicitations à sa compétition de sport. 24 participants. Il est arrivé dernier. Pfff ... ça fait quelque chose de voir son enfant sortir de sa compétition en larmes, complètement dépité. Mais merde, quand je l'ai vu ainsi, j'ai crié des gradins "c'est pas grave, ça n'est que du sport" ... Il a levé son pouce en signe d'acquiescement la tête baissée et on m'a applaudi dans les gradins pour ça.

Mais c'est vrai, ce n'est qu'une compète, ce n'est pas ça qui te définit mon enfant, c'est pas grave. Le sport, ça doit être un loisir, un plaisir, un truc pour se défouler et se sentir bien. Pas des larmes et de la déception. Il est arrivé jusqu'au championnat de France et parce qu'il est arrivé dernier, c'était la fin du monde. Mais relativise mon enfant, c'est pas grave du tout. Y'a tellement pire dans la vie. Mais ça, ils n'en ont pas conscience.

Voilà pourquoi nos enfants explosent quand ils sont en âge d'entrer dans la vie active. Ils devraient être plein de volonté, de force, d'idées, d'énergie du haut de leur vingt ans et ils entrent dans la vie active en étant déjà dépités car la plupart aura connu un épisode d'échec de ce genre dans leur vie déjà. Un échec qui n'est pas grave du tout. Mais on leur met tellement la pression que ça en devient une obsession.

Moi aussi j'ai explosé à la fin de mes études. J'avais 24 ans. Je venais d'avoir ma licence, j'étais "prête" soit disant pour entrer dans la vie active.

Ben non. J'ai implosé moi aussi. Pourtant, mes parents n'arrêtaient pas de me dire "te casse pas la tête pour la vie, elle ira bien". Ben oui, mais quand toute la société te dit que tu manques de ceci, ou de cela, que tu devrais faire ceci, ou que tu n'es pas assez bon en ça ... Alors qu'en vrai, t'es quand même parvenu jusque là !!! J'avais pourtant réussi à relativiser à mes 15 ans face à ce proviseur ... 10 ans après, j'étais prête à entrer à l'asile.

On ne peut pas grand chose contre ça. J'ai deux grands enfants qui commencent timidement à s'insérer dans la vie active et ... je les vois à cran aussi, déjà à leur âge. Et j'ai beau leur dire "ne vous inquiétez pas, tout va bien". Y'a rien à faire. C'est là, comme moi à leur âge. Vont-ils réussir à passer outre, à rester fort ? Jusqu'à quand au juste ? Mon plus grand est à la limite de l'anorexie déjà. Il n'a que 19 ans ... Il oscille déjà entre des périodes de "je vais y arriver" et des périodes où "bon sang, mais qu'est-ce que je vais devenir dans tout ça ?". Et pourtant, tout lui sourit, c'est ça le pire.

Quelle pression, vraiment ! Et quoi faire contre ? Je ne sais pas. Les extraire de cette société. Oui, ça me semble la meilleure solution. Mais la société fait tout pour leur faire croire qu'ils ne peuvent pas s'en passer ... C'est là tout le souci ... Ils ont le cul entre deux chaises.

Citation
Petite Antigone a écrit:
On en parle peu, et pourtant c'est une réalité affligeante: près d'un enfant sur trois serait en burn out, du principalement à la pression scolaire et parentale.

[adozen.fr]

Prenez soin de vos ados, souvent ils se confient peu et on met leurs sautes d'humeur sur le dos de la crise d'adolescence, mais ça peut être bien plus profond... En fait, vu l'ampleur, je ne comprends pas qu'on en parle si peu. Perso, je ne savais même pas que ça existais.

Bref, c'était la deuxième minute de sensibilisation du jour...

Très belle journée à tous

SauceKetchup,

Tu as tout dis je pense...
Le problème, dans cette société, c'est qu'on apprend pas aux enfants à se construire, à être quelqu'un (plutôt que quelque chose), à trouver sa force et son énergie... tout ce qu'on leur demande c'est de réussir et surtout, de bien rentrer dans les petites cases préétablies...
On les endoctrine du matin au soir dans les écoles, on leur fait ingurgiter des tonnes de données qui ne leur serviront à peu près à rien... mais on ne leur apprend pas à vivre, on ne leur apprend pas le sens de la vie, le fond je veux dire...

Ben personnellement, j'ai eu des parents qui m'ont encouragé à me construire moi-même, et peu importe si ça n'allait pas dans le sens du vent.

D'ailleurs, j'ai toujours eu cette force en moi de dire les choses telles qu'elles me venaient et tant pis si ça dérangeait ceux en face de moi.

Pour résumer un peu ma vie, j'ai profité de ma jeunesse en ne me faisant pas des plans sur la comète qui n'étaient pas de mon âge (penser à son avenir à 15 ans, c'est un peu débile par exemple), j'ai fait des études de bio parce que c'était ma matière préférée et non pas parce que ça allait me donner tel métier. Et j'avoue, je ne me suis pas insérée dans la société parce que c'est en dernière année que j'ai compris qu'oeuvrer pour le bio, c'était pas pour oeuvrer pour la nature, la santé, le bien, mais pour enrichir les industriels et tant pis si on fabriquait du poison en retour ... Là j'ai lâché prise. J'ai fini mes études mais dans ma tête, il était hors de question que je travaille pour ça. Sans compter le côté esclavagiste en arrière plan que j'ai compris bien plus tard ...

J'aurais peut-être dû me diriger vers le "bio", mais à mon époque, ça se mettait tout juste en place, y'avait pas encore vraiment de diplôme là-dedans, enfin bon, si ça se trouve, cette filière est bien merdique aussi, mais bon ... On ne va pas juger sans savoir.

Bref, tout ça pour dire que dans la vie, je me suis toujours dirigée là où ça me faisait le plus de sens. Si ça n'en avait pas, je ne me forçais certainement pas.

Malgré tout, malgré la bonne éducation de mes parents qui me disaient de prendre une journée à la fois et de prendre la vie comme elle venait, comme je la sentais, d'aller là où ça me faisait du bien, j'ai été engluée dans ce système scolaire qui nous bassinait à rentrer impérativement dans le moule.

Quand on est gamin, on est influençable et il arrive un âge où on pense que nos parents sont tous des imbéciles et que c'est le système qui a raison ... Les ados passent tous par là. ça a été mon cas aussi et forcément, ça m'est revenu en pleine face. Je ne pouvais pas faire ce que JE voulais et faire plaisir au système, c'était incompatible. A un moment donné, je n'arrivais plus à suivre pour moi, il aurait fallu que je suive pour le système, et je n'y suis pas arrivée.

Et maintenant que j'ai la quarantaine, je sais que c'est tant mieux. Mais quand j'avais 20 ans, qu'est-ce que j'ai dégusté psychologiquement parlant ...

Je pense qu'il y a 3 catégories de jeunes adultes :
- ceux qui entrent dans le moule et qui parviennent à fermer les yeux sur la perversion des choses, les acceptent et deviennent ces pervers de la société oeuvrant pour l'argent et le pouvoir. C'est la majorité. 70% des cas je dirais.
- Ceux qui ont la chance, ou la force de caractère, de suivre papa ou maman dans la vie active. Ou l'argent déjà pour choisir leur façon de vivre. Ceux-là sont sûrs d'être bien encadrés et d'être sereins (même si je conçois bien que tous les parents ne sont pas tendres avec leurs enfants non plus et qu'on peut aussi faire des mauvais choix même avec du pognon) : 10%
- Et ceux qui sont partagés entre les conseils des parents bienveillants et la société malveillante dans laquelle ils sont déjà plus ou moins englués et qui finissent par faire un burn out d'une manière ou d'une autre, plus ou moins tardivement : 20%

Bon ... grosso modo quoi ...

Citation
Petite Antigone a écrit:
SauceKetchup,

Tu as tout dis je pense...
Le problème, dans cette société, c'est qu'on apprend pas aux enfants à se construire, à être quelqu'un (plutôt que quelque chose), à trouver sa force et son énergie... tout ce qu'on leur demande c'est de réussir et surtout, de bien rentrer dans les petites cases préétablies...
On les endoctrine du matin au soir dans les écoles, on leur fait ingurgiter des tonnes de données qui ne leur serviront à peu près à rien... mais on ne leur apprend pas à vivre, on ne leur apprend pas le sens de la vie, le fond je veux dire...