Après le peeling, le lifting, le laser... c’est le Botox qui fait tourner la tête aux femmes. Dans les centres d’esthétique, de remise en forme, les salles de sport, les salons de coiffure huppés..., on ne parle que du Botox. Les hommes, pour leur part, n’échappent à l’emprise de ce produit, capable de leur procurer un air de jouvence en estompant les rides d’expression, installées au fil des années. Le Botox alimente même les conversations des dîners mondains.
Il faut compter entre 5000 et 6000 Dhs pour une injection, dont les effets s’estompent au bout de six mois. Or, malgré un prix, a priori élevé, les cliniques spécialisées et les cabinets de dermatologie ne désemplissent pas. Force est de constater un engouement extraordinaire pour le produit. Pour en savoir plus sur cette substance magique qui fait gommer les rides et ridules, nous avons mené une enquête auprès des «patients» et des praticiens. Alors de quoi s’agit-il au juste, qui peut recevoir cette médication et quels seraient ses éventuels effets secondaires ?
Les dermatologues et les chirurgiens plasticiens sont unanimes. Jamais un produit n’avait connu un tel succès. Communément appelé Botox, désignation commerciale de la toxine botulique, produite par la bactérie Clostridum botulinum, (qu’on retrouve dans les aliments avariés), qui est en fait un agent paralysant des muscles respiratoires à l’origine du botulisme, maladie mortelle, cette substance est en passe de devenir le produit le plus convoité, dans divers pays à travers le monde. Quel est alors le secret d’un tel engouement ? Principalement destinée à l’usage médical, la toxine botulique indiquée pour le traitement des pathologies neuromusculaires tels le torticolis spasmodique, le strabisme, les blépharospasmes (tics faciaux, pour lesquels on obtient d’excellents résultats...), connaît actuellement un regain d’intérêt impressionnant, principalement dans le secteur de l’esthétique. En effet, depuis que le Botox a fait son entrée dans ce domaine, les demandes fusent chez les dermatologues et les plasticiens chirurgiens. Le Maroc n’échappe pas à l’emprise de cette matière. Certes, l’AMM (autorisation de mise sur le marché) concerne l’usage du produit en milieu hospitalier, particulièrement pour les pathologies suscitées, mais les dermatologues et les plasticiens chirurgiens, n’hésitent pas à l’utiliser, à l’instar de leur homologues outre Atlantique, pour le traitement des rides. C’est le laboratoire Allergan, représenté par Euromédic qui détient l’AMM. Si le produit connaît un tel succès, c’est justement parce que les effets secondaires sont réversibles, car limités dans le temps. Selon M. Ghinaoui, responsable du produit chez Euromédic, le produit est en principe exclusivement livré aux cliniques esthétiques disposant d’un pharmacien responsable. Mais en réalité, pratiquement tous les dermatologues se font livrer le produit par des fournisseurs que notre enquête n’a pu identifier. Récemment, une employée dans une clinique d’esthétique et de chirurgie plastique, fraîchement recrutée, a reçu le produit, à titre personnel, qu’elle a acheté à 1900 Dhs, profitant d’une promotion opérée par le fournisseur. Elle a par la suite demandé à son médecin employeur de le lui injecter. (Comme quoi, il peut toujours y avoir des fuites, mais heureusement que le produit, qui est en fait un poison quand il est utilisé à bon escient ne cause quasiment pas de dégâts, mais encore faut-il être sûr de cela !) «On hésite beaucoup à livrer le Botox dans un cabinet sauf quand il est en contact avec une clinique», (donc couvert), dit-t-on chez Euromédic. [... ]
La nouvelle Tribune
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
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