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Biocarburants: coûteux et inefficaces
a
18 juillet 2008 12:50
salam alaykoum:


Les subventions que versent les gouvernements pour soutenir la production de biocarburants sont coûteuses et inefficaces sur le plan environnemental, selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Cette analyse, qui porte sur les mesures déployées par les pays de l'OCDE pour stimuler la production et la consommation de biocarburants, relève plusieurs effets pervers de ces politiques de soutien aux carburants verts

Peu rentable sur le plan environnemental
Tout d'abord, la croissance importante de la production de carburants fabriqués à partir de végétaux, notamment de céréales, ne contribue que dans une faible mesure à la diminution des gaz à effets de serre (GES), indique le rapport.
Bien que certains biocarburants, dont celui qu'on tire de la canne à sucre, par exemple, émettent sensiblement moins de GES que les carburants fossiles, l'efficacité d'autres biocarburants est plutôt faible, estiment les auteurs du rapport.
Ils ajoutent que la réduction des émissions de GES attribuable aux biocarburants sera tout au plus de 0,8 % en 2015 si les mesures actuelles de soutien aux biocarburants demeurent en place dans les


Des subventions ruineuses

De plus, ces subventions s'avèrent fort coûteuses et peu rentables en fin de compte pour les contribuables.
Le rapport montre que la viabilité des biocarburants serait largement tributaire du financement apporté par les pouvoirs publics.
Selon le document intitulé Évaluation économique des politiques de soutien aux biocarburants, les États-Unis, le Canada et l'Union européenne donneront environ 25 milliards de dollars américains par année aux producteurs de biocarburants en 2015.
En comparaison, ces subventions étaient de 11 milliards dollars américains en 2006.
Si l'on considère les fonds publics investis, il en coûte entre 960 $US et 1700 $US aux contribuables américains, canadiens et européens pour chaque tonne de GES évitée en équivalent de CO2, estiment les auteurs du rapport.
Ces subventions, qui sont souvent aussi des politiques destinées à protéger les entreprises nationales de biocarburant de la concurrence internationale ont aussi un effet haussier notable sur le prix des biocarburants dans les pays, ajoute le rapport.


Détournement de ressources alimentaires de base


Le rapport de l'OCDE déplore également que le détournement des cultures vivrières et agroalimentaires vers la production massive de céréales et de végétaux à vocation énergétique fasse exploser le prix des denrées alimentaires de base.
La flambée du prix de ces denrées, combinée au prix élevé des carburants fossiles, provoque déjà d'importantes crises économiques et sociales dans plusieurs pays du monde.
Pour remédier à la situation, les auteurs du rapport recommandent aux gouvernements de l'OCDE de réduire la consommation d'énergie plutôt que de soutenir artificiellement la production de biocarburants.
Les experts exhortent également les gouvernements à ouvrir davantage le marché des biocarburants pour en abaisser les coûts, mais surtout de concentrer plus de ressources à la recherche sur le développement de biocarburants de deuxième génération qui n'entrent pas en concurrence avec les produits alimentaires de base.


source:
[www.radio-canada.ca]
c
18 juillet 2008 19:25
On est en train d'habilement déplacer le débat pour retarder le renouvelable et on se demande à qui ça profite.

Ce qui se passe c'est que les gros agriculteurs aux USA et au Canada profitent de la vague biocarburants pour demander des subventions supplémentaires. On focalise le problème sur les céréales puisque l'éthanol notamment est une aubaine pour les gros producteurs de maïs.
Les biocarburants ne sont pas un problème et n'interfèreront pas avec les cultures classiques si on utilisent d'autres sources d'oléagineux. Selon les régions, ça sera la jatropha, les algues ou bien d'autres encore qui sont à déterminer en fonction du biotope.
De toute façon, personne n'a soutenu que le biocarburant issu des végétaux remplacera le carburant pétrole, c'est une combinaison de l'électrique, du biodiesel, de l'hydrogène et même de l'air, puisque deux fabricants (1 coréen/ 1 français) ont déjà des petites voitures de ville, en attente d'homologation, ne dépassant pas 60 kms/h qui fonctionnent avec un moteur à air comprimé.
Cette campagne anti-biocarburants est suspecte et orchestrée probablement par ceux qui savent que l'ère de l'automobiliste vache à lait est bientôt terminée et l'industrie pétrolière qui veut tirer profit jusqu'au dernier moment de son fond de commerce.
L
18 juillet 2008 20:39
déjà globaliser entre éthanol qui est complex et peu productif par rapport aux oléagineux, c'est bizarre

mais c'est vrais que la solution bio n'est pas évidente


ce qui me sidére encore plus c'est que l'aide agro alimentaire , on peut vu que cela déstabilise les marchés des pays pauvres, mais les subventions aux biocarburants ... c'est pas bien


je ne me fait pas d'illusions, le pétrole n'est pas encore assez cher pour inciter au changement de comportement, qu'il monte et hop les gens vont eux même metre du colza dans le réservoir grinning smiley
l
18 juillet 2008 20:43
"Les biocarburants ne sont pas un problème et n'interfèreront pas avec les cultures classiques si on utilisent d'autres sources d'oléagineux"



tu dec.onnes ou quoi chelman?
bien sur que cela interfere. deja parce que les cereales sont d'ores et deja indexés sur le prix du petrole, ensuite parce que dans nombres de pays des terres sont monopolisées par la culture destinée aux carburants soit disant verts au detriment des cultures vivrieres, on defriche meme des forets pour faire de l'huile de palmes. les bio carburants sont deja un probléme.
c
18 juillet 2008 21:11
Citation
a écrit:
l'européen
tu dec.onnes ou quoi chelman?
bien sur que cela interfere. deja parce que les cereales sont d'ores et deja indexés sur le prix du petrole, ensuite parce que dans nombres de pays des terres sont monopolisées par la culture destinée aux carburants soit disant verts au detriment des cultures vivrieres, on defriche meme des forets pour faire de l'huile de palmes. les bio carburants sont deja un probléme.

Pas tout à fait vrai l'Euro, s'ils interfèrent c'est parce que l'industrie agroalimentaire a placé ses pions et fait monter les enchères, prends l'exemple de la Roumanie avec Cargill, ils ont racheté pratiquement toute la production d'huile de tournesol des années à l'avance et c'était pas en prévision d'une folie subite des consommateurs européens d'envie d'assaisonner plus leurs salades.
Ce n'est pas l'espace qui manque sur la planète pour exploiter des oléagineux non classiques, je t'ai cité l'exemple de la jatropha mais il y en a d'autres.
Le problème fondamental, comme dans tout, c'est la gestion locale au lieu que des groupes agro s'empare du marché et implantent des solutions inadéquates pour la plupart des pays. En clair, ça sera un problème si on en fait un problème, mais les solutions alternatives sont déjà là.
Pour info :

[www.zdnet.fr]
[www.aujardin.info]
s
19 juillet 2008 04:10
UN BIOCARBURANT NON COMESTIBLE !!!
Et vous ne pourrez pas dire qu'il concurence la nouriture!!!

Lu dans courrierinternational.com

Biocarburants, les déjections ont du bon

Ils devaient se rendre à Astana, la capitale du Kazakhstan, pour voir leur fille unique qui venait d’accoucher. Hélas, il n’y avait plus une goutte d’essence dans l’unique pompe du village. De toute façon, Victor Kortchevnikov et sa femme n’avaient plus un sou pour acheter du carburant : ils avaient tout envoyé à leur fille pour payer les frais de maternité. M. Kortchevnikov, ancien ingénieur de la défense soviétique, a opté pour le système D. Il a attrapé un seau et une corde et s’est rendu au WC public antédiluvien de Malinovka. Vacillant sur la margelle de bois pourrie servant d’appui pour se soulager, il a plongé son récipient dans la couche supérieure des matières fermentées. Il a versé le contenu du seau dans sa vieille voiture soviétique, l’a dilué avec de l’alcool distillé, puis a bricolé la pompe à carburant et le carburateur. La Moskvitch a parcouru 30 kilomètres sans problème. Elle n’a déclaré forfait qu’à l’approche de la maison de la jeune maman. “C’est la couche supérieure qui sert de carburant, le reste n’est que de l’eau”, a expliqué le retraité au journal kazakh Express K. Tout produit d’origine biologique peut être une source d’énergie, précise le quotidien. Vu l’augmentation vertigineuse du prix du pétrole, les voisins de l’ancien ingénieur s’intéressent beaucoup à son innovation. L’histoire de ce voyage extraordinaire s’est propagée à des kilomètres à la ronde. Et l’on voit de plus en plus d’automobilistes flâner autour du WC public du village.

___________________________________

"C'est vrai, nous sommes dans la merde jusqu'au cou !
Mais c'est une raison de plus pour marcher la tête haute !"
(Dario Fo, Mort accidentelle d'un anarchiste)
[www.super-daddy.com] (;-))
L
19 juillet 2008 17:17
superdaddy
plus simplement et plus couramment
dans beaucoups de pays, on récupérait le méthane issus de la fermentation (souvent le fumier) pour le chauffage ou la gazinière ou production mécanique (moteur a "explosion" ou a vapeur)
c'était assez ancien

il y a dans le genre : les voitures au gazogène (bois) que l'on vois dans les films de la seconde guerre mondiale et le bus dans le film yougoslave "qui chante là-bas ?" (si mes souvenirs sont bons)*

______________


dans les bio carburants étant donné les surface disponible il n'est pas évident de couvrir seulement les besoins pour les transports, meme en utilisant les jachéres ....

il y a dons un probléme de terre cultivable disponible
et donc en tout il ne faut pas chercher une solution mais dessolutions
et surtout une reduction de la consommation par des changement de comportement

une voiture de 1 tonne 500 kg pour transporter une personne allant travailler a plus de 30 km de chez lui est une abération


et les changement comportementaux vont aussi par une incitation par le biais du prix du marché


le probléme c'est que les vrais problémes fondamentaux ne sont pas directement mis en évidence
_ comportement
_on se soucis du prix mais pas des ressource qui resteront plus rares et plus difficiles a exploiter par les génération future
_on ne se soucis pas des resource qui actuellement sont disponible et qui vont se raréfier comme le cuivre par exemple
_ on ne se soucie pas du fait que les terres arables diminuent et seront de toute maniére insuffisantes si l'explosion démographique continue




le plus grave c'est sur les cours mondiaux d'oléagineux on risque de monopoloser les surface agricoles a des fin énergétique et créer des disproportion sur les fourniture alimentaire

voir les articles qui dénoncent cela sur le marché de l'huile de palme, coprah ....
F
19 juillet 2008 20:03
F
19 juillet 2008 20:05
Et surtout lien que j'avais paumé

[www.dailymotion.com]
L
20 juillet 2008 16:42
sur les méthodes culturales, il m'est arrivé une expérience involontaire et assez instructive

j'avais un massif de rosier, dont je me plaignait sur les besoins en fongicides pour lutter contre les maladie les attaquant. Normal aussi, en néophyte que j'étais dans le domaine, j'avais mis dans le massif en question, une espèce de rosier trés sensible a l'oidium(maladie du blanc) que d'ailleurs les vignerons se servent pour détecter cette maladie (vous avez certainement vu des rosiers en tête de rang de vigne : et bien c'est pas seulement pour faire joli grinning smiley )
excédé de devoir les traiter les aroser, les bêcher , les tailler ... j'arrache ces rosiers maladifs, chétifs et pas particulièrement décoratifs
j'avais jeté un pied prés d'une mare

il a repris racine et actuellement .. il est merveilleux, de toute beauté, alors qu'il est quasiment étouffé par les autre plante de bord de marre, je ne lui porte aucuns soins (sauf que je le charcute de loin pour couper les bouquet de fleurs fanées) c'est le plus belle attrait de la mare selon mes amis

comme quoi cultiver n'importe quoi n'importe comment, ce n'est pas une panacée grinning smiley chaque plante a ses besoins et ses particularismes faute de quoi c'est une plaie de les maintenir en vie

flood tes liens ont l'air intéressant sur ce sujet particulier, mais ca rame en ce moment sur le site, je regarderais plus tard



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/07/08 16:49 par La Boetie.
l
20 juillet 2008 17:51
t'as essayé les pulverisations avec du lait dilué?
L
20 juillet 2008 18:29
mort de rire
Tu me fais penser que j'avais essayé le purin d'ortie contre les pucerons

fichtre l'infection, c'est pas possible de puer a ce point, le lisier de cochon, c'est presque du parfum a coté grinning smiley
j'ai laissé tomber avant même d'essayer de pulvériser, cela aurait pu etre une cause de séparation avec ma copine grinning smiley
l
20 juillet 2008 19:47
ben moi, j'en fais deux cent litres tout les printemps dans un recuperateur d'eau de pluie. et comme engrais, dilué dans l'eau d'arrosage, c'est excellent. cette année, je n'ai rien traité. méme pas de la bouillie borelaise. rien à signaler. pour les pucerons, j'utilise la rotenone mais un paquet de tabac gris macéré dans un arrosoir fait aussi l'affaire. sinon, serieusement, le lait contre l'odium, ça fonctionne.
L
20 juillet 2008 20:17
l'européen

j'essayerai a l'occasion mais de ma maniére habituelle, je test sur certaine branches que je marque d'un rin de laine et observe les différences

jusque là dans certaine technique bio, j'ai eu souvent du mal a parrécier les différences, sauf rotenone, souffre, mancozébe, bouillie bordelaise ...ou là la différence est bien visible selon les plantes et maladies

le mieux c'est la sélection " pas naturelle" grinning smiley je vire les plantes qui mettent de la mauvaise volonté grinning smiley
l
20 juillet 2008 20:50
soit dit en passant (jarrete le chat aprés), la rotenone a perdu son agrément car elle serait impliquée dans le devellopement de maladie comme la madie de parkingson.
est ce un coup de l'industrie chimique? j'en sais rien.
 
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