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yahabibi13 a écrit:
Tu peux donner un exemple concret dans mes propos ou c'est seulement une impression faussée ?
En quoi je donne les directives et ma femme doit juste obéir ? J'aimerais comprendre sur quel propos tu arrives à te faire cette idée.
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Pata2 a écrit:
Tu parles de ta femme comme d une femme irresponsable, sans cervelle, qui ne sert à rien, limite une handicapée mentale… A qui tu apprends la vie et qui n écoute pas tes précieux conseils, toi qui est intelligent, et qui sait tout.
« Il est hors de question pour moi de divorcer car :
1. Elle a déjà du mal de s'occuper d'elle même alors s'occuper des enfants en plus je n'aurais pas confiance,
2. Elle ne travaille pas et j'ai un gros salaire donc je ne veut pas payer une pension pour qu'elle fasse n'importe quoi avec,
3. Je pourrais demander la garde des enfants mais je ne voudrais pas les priver de leur mère car pour moi l'équilibre d'une famille c'est un papa et une maman. »
Relis toi tu comprendras
C est honteux de parler comme ça de la mère de ses enfants … si au moins tu ne l aimes plus et ne la supportes plus, respecte au moins son honneur
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mohana a écrit:
Salam,
Je comprends les griefs que tu as contre ta femme. Clairement, les gens qui ont la motivation pour rien, qui se trainent, qui ne prennent jamais d'initiative, qui n'ont aucune ambition, je connais, flemme!
En revanche tu sembles avoir aussi un souci de gestion de la colère. Tu utilises les mots "vriller", "péter un câble" etc, j'ai un peu l'impression que tu es du genre à démarrer au quart de tour et à accorder de l'importance à tout ce qu'elle dit. Si elle dit que c'est la galère de marcher 15 minutes pour aller à la plage, ce n'est pas une raison de "vriller". Oui c'est frustrant parce que c'est toi qui organise, fais les recherches, etc et tu attends certainement de la reconnaissance, mais bon c'est une gamine qui fera toujours des remarques négatives, alors il faut juste passer outre.
Pour l'histoire du baptême, je trouve que tu es allé un peu loin aussi. Certes tu as le droit de ne pas vouloir payer un traiteur, mais de là à organiser la gestion de la cuisine, contacter sa mère etc, là tu es trop rentré dans des affaires de femmes. Il fallait être ferme sur le refus de traiteur, et dire à ta femme de trouver une solution.
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PrintempsHeureux a écrit:
Je comprends ta frustration.
A te lire, j'ai l'impression que vos problèmes résultent :
- du manque de maturité ou "d'intelligence" de ta femme : elle s'est mariée alors qu'elle n'était pas prête. Peut-être ne le sera-t-elle même jamais, peut-être qu'elle a une déficience cognitive par exemple, qui fait que pour elle, des choses qui te paraissent très basiques comme appeler trois traiteurs pour leur demander leurs tarifs, c'est au-dessus de ses possibilités intellectuelles. Il y a des personnes comme ça.
Donc ou elle est encore "enfant" à l'intérieur et ça finira par se débloquer un jour (mais peut-être pas avec toi), ou elle restera "limitée intellectuellement" toute sa vie. Dans le second cas, tu ne peux pas lui en vouloir, parce que ce n'est pas de la mauvaise volonté de sa part, c'est juste qu'elle n'en a pas la possibilité. C'est comme si tu demandais à ton enfant de 4 ans pourquoi il n'a pas pris rendez-vous chez le dentiste.
- second souci, ça sent fort l'erreur de casting. Tu sembles avoir des attentes envers ton épouse, que j'estime globalement légitimes (c'est mon opinion personnelle, tout le monde ne la partage peut-être pas), tu sembles exigeant en tout cas. Comment se fait-il que tu te sois retrouvé marié à une femme qui correspond aussi peu à ce que tu attends de ton épouse ? Est-ce un mariage arrangé par exemple, c'est une femme que tu n'avais que peu côtoyée avant le mariage ?
Vous semblez enfermés dans un schéma dans lequel tu joues le père et elle joue l'enfant. Forcément, ça ne peut pas bien se passer, parce qu'en plus vous entretenez chacun le schéma (je t'assure, toi aussi). Ce genre de schéma ne peut marcher que si les deux personnages "jouent leur rôle", et une fois qu'on est englué dedans, ça n'est pas évident d'en sortir.
En général, quand on trouve ce schéma parent-enfant dans un couple, c'est l'épouse qui a ce rôle, et l'époux qui est resté coincé dans son rôle d'enfant. Mais l'inverse existe aussi .
Maintenant, si je peux me permettre quelques conseils :
- Cesse de te sentir responsable d'elle. Par exemple, arrête de lui dire de prendre rendez-vous chez le médecin pour elle. Mais par contre, met-la en face de ses propres responsabilités (ceci, uniquement si elle est dans la situation "immature", et pas si elle est limitée intellectuellement) :
"comment ça tu as encore mal à la tête ? Que t'as donné le médecin comme médicaments ? ... Ah bon, tu n'es pas encore allée chez le médecin, mais pourquoi ça ?"
--> c'est un mode de fonctionnement à privilégier. Tu ne lui ordonnes pas, tu ne conseilles rien, tu ne la pousses pas, mais par contre tu demandes avec calme et curiosité pourquoi est-ce qu'elle a eu cette idée saugrenue de ne pas se soigner.
Pour l'histoire du baptême, moi je ne vois aucun souci à prendre un traiteur pour autant de monde. En tout cas, jamais je ne cuisine pour 10 personnes . Enfin ça m'est arrivé, mais pas systématiquement. Ca n'est pas parce que "des gens t'ont dit qu'ils ne prenaient pas de traiteur" que tu dois faire pareil, tu n'es pas obligé d'écouter les gens de ta famille, vous avez très bien le droit en tant que couple de choisir de prendre un traiteur. C'est un peu ce qui me gêne dans ton histoire, tu dis que la raison pour laquelle tu n'en veux pas, c'est que dans ta famille ils t'ont dit non . Sois un adulte toi aussi et décidez comme des adultes, pas en obéissant aux autres.
Les paroles que je t'aurais conseillé de prononcer dans ta situation :
"ah ok, tu ne veux pas cuisiner ! Pas de souci, on peut en discuter. Est-ce que tu as repéré un traiteur intéressant ? C'est quel tarif ?"
Si deux semaines plus tard, tu ne vois rien venir, tu lui demandes si le baptême de son fils l'intéresse ou pas, et si on annule tout ou pas. Bref, laisse la face aux conséquences de ses responsabilités.
Si j'avais été dans ta situation (donc un des deux qui ne veut pas qu'on paie un traiteur, et l'autre qui ne veut pas cuisiner), alors j'aurais proposé que celui qui ne veut pas de traiteur s'occupe d'organiser la cuisine (donc de trouver des gens qui viennent aider, de faire les courses, choisir le menu, ET cuisiner), et que celui qui ne veut pas cuisiner s'occupe d'autre chose (le grand ménage, ou alors la décoration par exemple, ou l'envoi des invitations). Comme ça c'est gagnant-gagnant.
Si toi ça ne te dérange pas de cuisiner, que tu préfères ça à payer un traiteur, tu gagnes parce que même si tu passes ta journée en cuisine, au moins tu n'aurais pas payé de traiteur.
Et elle qui ne voulait pas cuisiner pour autant de personnes, elle a récupéré une autre tâche, donc elle y gagne aussi.
C'est aussi comme ça que l'on construit sur le long terme un couple harmonieux : on choisit ensemble de répartir les tâches en fonction du "qui veut faire quoi".