Sitail s’en va-t-en guerre, mironton, mironton, mirontaine, Sitail s’en va-t-en guerre, ne sait quand elle reviendra … à la raison … hespress
Si aux échecs, on joue la symétrique, en terme de scénario, on peut tout imaginer, laisser la fiction prendre racines, dresser un chapiteau, une scène de théâtre, pour gouter le temps du rêve, le malin plaisir de la revanche. On pourrait imaginer, pour l’espace, un background non pas devant le sempiternel siège du Parlement, mais bien devant celui de la Télé ou de la Haca, devenant agora, et comme événement virtuel, une joyeuse manifestation, un sit in, avec des banderoles aux couleurs nationales, portant les inscriptions : « Sitail, Irhal, Sitail, Irhal mironton, mironton, mirontaine ... Rah télévision dial echa3b, mironton, mironton, mirontaine » Réunir tous les insatisfaits potentiels de la programmation télé, ne devrait pas être une tâche difficile, il suffit de l’écrire et de l’inscrire dans la pièce de théâtre.. Obtenir les autorisations de manifester ne pose jamais problème dans le monde de la fiction, il suffit de les accorder, pour donner du crédit au conte ou au récit… Sur l’estrade un psychodrame se déroule opposant le respect de la neutralité des médias à la partialité de la tentation politique pseudo-citoyenne d’œuvrer au service de forces obscures. Une actrice tenant le rôle double et trouble : tantôt se prétendant journaliste neutre neutralisante, tantôt animant une manifestation politique, lançant avant terme la campagne électorale et intervenant contre le personnage caricatural de chef du gouvernement, barbu. Quel respect pour ceux qui ont voté pour ce gouvernement ? Quel respect pour Sa Majesté qui a nommé ce gouvernement ? Quel respect de l’esprit de la Constitution, lorsqu’on ne cache pas des positions politiques contre le gouvernement, alors que l’on est tenu à la neutralité ? Quand la mission et la fonction entrent en conflit avec l’action tangible sur le terrain qui contredit le devoir de réserves, le sens de l'éthique ? Avoir le courage de partir, de démissionner, pour s’en prendre librement au Gouvernement, au PJD, à Tartempion de Tarascon et assumer ses actions … Enfin, dans cette pièce théâtrale, le PJD ne représente qu’une composante politique mineure, qui ne mérite pas un tel déploiement médiatique disproportionné et une telle campagne orchestrée depuis l’étranger … Est-ce bien du seul PJD, ou de Benkirane qu’il s’agit, un moindre mal, mais j’en doute …. Se posent en tous les cas les questions suivantes : Les médias risquent-ils de se retrouver à œuvrer contre les intérêts supérieurs de notre pays ? Pourquoi au lieu de débattre on manifeste, on sonne l’hallali, on ment, on ne respecte pas les limites et le cadre du dialogue citoyen sans coup bas, sans pousser à la surenchère ?… Pour qui sonne le glas ?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/06/14 01:54 par blagueur.
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