Après l'impuissance avouée "soit disons" de l'UE pour apporter directement ou indirectement de l'aide aux victimes de GAZA , la Belgique a decidé d'y aller sans les autres.
Une équipe de neuf spécialistes du dispositif gouvernemental B-Fast devait s'envoler vendredi pour l'Egypte afin de préparer une opération d'évacuation d'enfants palestiniens blessés dans les combats à Gaza, vers la Belgique d'abord et peut-être vers d'autres pays européens ensuite.
Un conseil des ministres restreint a donné vendredi matin son feu vert au lancement de cette opération, dans laquelle la Belgique est décidée à jouer un rôle de précurseur, a souligné le premier ministre Herman Van Rompuy dans un communiqué.
A l'aéroport militaire de Melsbroek, les préparatifs allaient bon train dans l'après-midi pour le départ d'un avion de transport C-130 "Hercules" de l'armée avec à son bord cette équipe de volontaires ainsi que du matériel pour renforcer l'hôpital d'El-arish, une ville égyptienne située à une soixantaine de kilomètres de la frontière sud de Gaza.
Cet hôpital de quelque 200 lits abrite plus d'une centaine d'enfants palestiniens ayant quitté Gaza. "Nous allons évaluer leur état de santé et voir s'ils sont transportables, renforcer l'hôpital en matériel et mettre sur pied une chaîne d'évacuation" vers l'Europe, a expliqué à la presse le coordinateur de l'équipe, Geert Gijs, avant son départ pour une mission de deux semaines.
"C'est une première. Les autres pays de l'Union européenne pourront s'y associer", a souligné la ministre de la Santé publique et vice-première ministre, Laurette Onkelinx. (belga)
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