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Un Bejaâdi à "Izraël"
j
17 janvier 2006 09:05
Amir Peretz, interview exclusive

Qu’on le veuille ou non, les problèmes du Moyen-Orient et en particulier, la question palestinienne nous concernent directement. L’impact qu’ils ont sur notre opinion publique est colossal. Le Maroc a beau se situer à l’extrême du Monde arabe, il ne peut ignorer ce qui se passe au Moyen-Orient. Dès lors, au lieu de nous contenter d’être un acteur passif, nous avons le devoir d’essayer de maîtriser notre histoire. La société israélienne est une société composite. Ce serait une erreur de la considérer comme une société monolithique; il y existe des courants importants favorables à la paix et à la cohabitation avec un Etat palestinien, et il nous appartient de contribuer à renforcer ces courants et à les encourager.

· Ce qui était possible au Maroc peut aussi l’être ici avec nos voisins palestiniens

· Les champions de l’intrigue et de la manipulation nous ont quittés et mon sentiment est que le parti plus propre sans eux

· Il faut cesser de mentir au peuple

D'une façon générale, les dirigeants arabes auraient plutôt voté pour Sharon. En public, c’est la langue de bois car il y a plus qu’une contradiction à soutenir publiquement un candidat qu’ils ont vilipendé tout au long des dernières décennies.
En privé, par contre, ils étaient prompts à louer sa capacité à mettre en pratique ses décisions, son expérience en matière de désengagement. Créditeront-ils Ehud Olmert des mêmes capacités? La question se pose non seulement au Monde arabe mais aussi à l’électorat israélien. Amir Peretz attend vraisemblablement que ce débat sur le désengagement et sur un projet politique cohérent puisse avoir lieu.
Ce leader volontaire est parfois perçu comme un homme rigide. Dans ce climat ambigu où le flou inartistique fait un pas de deux avec les rumeurs constantes de corruption et de laxisme moral, qui pourrait s’en plaindre! Sa détermination à nettoyer la maison Israël est ambitieuse, courageuse et somme toute séduisante. Le problème avec ces leaders israéliens est qu’ils ont tous du charme et de la séduction. Ils ont cette capacité de convaincre qui donne le sentiment que le dernier qui a parlé a raison. Le discours d’Amir, m’a semblé très limpide. Je n’y ai pas vu l’expression d’un gauchisme syndicaliste, mais au contraire, un projet raisonné et cohérent. Pour nous, il est plus facile de juger l’homme lorsque l’on voit son regard se plisser et un large sourire éclairer son visage au son de mots qui ont résonné dans la maison de son père. Ces mots tout simples du langage quotidien des maisons de Boujaâd.
Quelle joie l’anime lorsque je m’adresse à lui avec rudesse, sans préambule. Je le provoque gentiment: «Ce n’est pas vrai, tu ne sais pas parler l’arabe»! et je renchéris «doui, enta doui». Il est aux anges. Devant ses collaborateurs fascinés par cette joute oratoire affectueuse, il se lance dans une tirade digne de Ionesco.
L’hilarité est générale, on a bien ri, mais il faut maintenant passer aux choses sérieuses. «Salam Al Maghreb». Bon alors tout le monde a compris, le 29 mars mes chers compatriotes, vous savez pour qui vous devez voter.
Cela ne fera que 15 millions de voix pour Amir. Après tout, si les Palestiniens votent à Jérusalem, pourquoi pas nous!!! J’ai essayé de vous faire vivre avec moi l’ambiance de cette rencontre. Je peux dire qu’Amir Peretz est un homme droit, tendre et sincère. Et que la ou le meilleur gagne!

- L’Economiste: Bonjour Amir Peretz. Vous pouvez répondre en darija ?
- Amir Peretz: Vous voyez bien que c’est un plaisir pour moi de pouvoir converser avec vous dans cette langue.

- Ara hidek (donne-moi la main)
- Dreb (tope).
ndlr: Il tape dans ma main!

- Ka’t aâkel? (tu te souviens?)
- Ka naâkel koulchi (je me souviens de tout) Non, je n’ai rien oublié... Allez-y posez-moi les questions.

- Vous savez que c’est l’Aïd?
- Je suis heureux de pouvoir m’adresser à vous aujourd’hui en ce jour de fête et je souhaite à la nation arabe et au monde musulman mes vœux de bonheur les plus sincères.
Notre communauté musulmane en Israël est chère à mon cœur et c’est un message d’amour et de paix, aux Arabes d’Israël qui sont pour moi des citoyens à part entière et à mes amis druzes qui eux aussi célèbrent Aïd-Al-Adha. Je veux continuer à oeuvrer pour que les inégalités sociales entre les communautés dans notre pays disparaissent.
Je m’adresse à nos voisins palestiniens, aux peuples et aux dirigeants et je leur dis du fond du cœur Mabrouk Al Aïd.
A ceux qui sont à La Mecque, je leur souhaite un pèlerinage en paix.
Cette fête illustre si besoin était la proximité de nos deux religions et son message spirituel. Tu ne tueras pas au nom de Dieu. Car le sacrifice du mouton qui a été choisi à la place du fils est un message clair. Choisis la vie.
La religion peut unir et diviser aussi. Je crois que le message d’amour et de compréhension doit primer comme entre les frères d’une même famille. Il faut lutter sans relâche contre les phénomènes d’incompréhension et d’intolérance qui sont le ferment de la confrontation et de la violence. Notre message au Parti Travailliste est un message de paix qui intègre la reconnaissance et la dignité des deux peuples et l’urgence de mettre fin à la souffrance causée par la guerre.

- L’événement majeur intervenu depuis la semaine dernière est l’état de santé du Premier ministre Ariel Sharon. Quels sont vos commentaires?
- Je souhaite au Premier ministre de se rétablir. Je ne souhaite pas épiloguer sur ce sujet.

- Mais en ce qui vous concerne, où en êtes-vous?
- Aujourd’hui, nous commençons à entrer dans la phase initiale de notre projet électoral. Nous nous sommes tus par respect pour l’homme malade et je comprends la tristesse de notre peuple. En matière politique, notre axe central se définit en un concept qui supplante tous les autres car il constitue les conditions à priori du fonctionnement de nos valeurs. Il s’agit de la démocratie. Dans le cadre de la démocratie, chacun peut avoir une vision et l’exprimer à condition de respecter le principe universel, un homme, une voix. Vous me demandez où j’en suis? Nous sommes à quelques jours des élections internes de notre parti. Les 120.000 membres du Parti Travailliste vont procéder à ce que l’on nomme des primaires.
Chaque candidat va tenter de réunir sur sa personne morale et sur ses projets politiques le plus de suffrages. Pour ma part, je pense que cette démarche est très importante car elle va participer plus d’un débat d’idées que d’une compétition entre les candidats.
C’est un des principes qui nous différencient vraiment des autres partis.
Il y a au Parti Travailliste israélien un véritable changement qui met les valeurs humaines au premier plan, avant les querelles de personnes ou d’ambition. Les champions de l’intrigue et de la manipulation nous ont quittés et mon sentiment est que le parti est plus propre sans eux. Notre pays a besoin de retrouver des valeurs qui sont en phase avec ses principes fondateurs. La paix, l’équilibre et la justice sociale, le retour au débat d’idées, la morale de nos dirigeants, la sécurité de nos concitoyens sont nos objectifs.

- Mais n’avez-vous pas besoin de toute contribution en matière de leadership? Je fais allusion à Shimon Peres ou d’autres…
- Ceux qui se retrouvent dans les valeurs que je vous ai exprimées sont bienvenus pour enrichir notre campagne. Notre pays vaut mieux qu’un marchandage pathétique. Ceux qui préfèrent rejoindre Kadima ont fait le choix. Ils prennent leurs responsabilités devant le peuple et devant l’histoire. Kadima n’a pas de programme.

- Vous pensez que Kadima est un deuxième Likoud?
- Non, c’est pire. Netanyahou a le mérite de la clarté. Il rejette un Etat palestinien, il veut appliquer la politique économique qui a jeté une partie du pays dans la précarité sociale. Quant à Kadima, il ne faudra pas longtemps aux Israéliens pour réaliser qu’ils n’ont pas de programme politique. Sharon à la tête de Kadima avait un véritable don, un talent, disons même un génie qui s’apparentait à de la prestidigitation. Ce n’est pas le cas de son remplaçant par intérim Ehud Olmert. En matière sociale, il ne réglera pas les questions primordiales qui se posent à la société israélienne. Il n’a pas été nommé ministre des Finances pour réformer mais pour poursuivre la politique de Netanyahou.

- Mais vous qu’est-ce que vous proposez? On ne peut pas dire que votre campagne est bien emmanchée...
- Vous pensez que les sondages qui sont effectués à ce jour vont résoudre la fracture sociale? Aujourd’hui, la couverture médiatique prend le pas sur le débat d’idées et il est compréhensible que dans la situation actuelle, les Israéliens expriment un sentiment de sympathie ou de solidarité. Je vous ai déjà indiqué que je ne veux pas entrer dans ce débat.
Mais tôt ou tard, les électeurs devront se prononcer sur un projet de société. Nous avons un peu plus de deux mois pour en débattre. En deux mois, les choses vont se clarifier. L’avenir de notre pays ne se joue pas sur un coup médiatique mais sur une réflexion en profondeur. Voilà quel est notre défi: faire passer le message au grand public. Je m’adresse à Netanyahu et à Olmert et je les invite à conjuguer nos efforts pour que le débat d’idées puisse émerger. Combien de temps peuvent-ils se cacher derrière un écran de télévision? Portons nos différences ensemble à l’appréciation réelle de l’électorat israélien.

- Vous contestez le bilan économique, mais les chiffres indiquent une augmentation du PNB?
- Allez parler de l’augmentation du PNB à ceux qui ont perdu leur emploi, leur maison et qui ne peuvent pas subvenir dans certains cas à un traitement médical. Dites à celui qui va mourir d’un cancer que les médicaments qui pourraient le guérir sont trop chers pour être remboursés. Dites-lui que le PNB a augmenté.
Oui, il faut aider les entreprises à se développer et la réussite de certains pans de notre économie est phénoménale. Je pense aux high-tech notamment. Mais ces succès ne doivent pas se faire aux dépens des plus fragiles. Nous avons largement les moyens de consolider à la fois l’épanouissement de nos entreprises et une vraie couverture sociale. Il faut établir des priorités dans le budget.
- Que comptez-vous faire?
- L’emploi et l’éducation sont nos priorités et elles se conjuguent avec un pacte de solidarité sociale. Notre système éducationnel est au bord d’une crise très grave, aussi bien en ce qui concerne les écoles que l’enseignement académique et universitaire.
Nous devons former les jeunes Israéliens pour leur assurer un métier. L’éducation doit être accessible à tous. L’université ne doit pas être réservée à une élite.
Le peuple israélien doit retrouver le chemin de la prospérité, pour ces jeunes qui devraient pouvoir avoir accès rapidement à la propriété et pour les anciens qui doivent vivre leur vieillesse dans le confort et la dignité.
Je m’adresse à la classe politique toutes tendances confondues: il faut cesser de mentir au peuple. Notre slogan est «car le moment est venu», le moment est venu de dire la vérité.
Dans ce domaine et dans d’autres, les choses doivent changer.

- Avez-vous un agenda?
- Tout à fait. Je me prononce en faveur d’une reprise immédiate des négociations. Je n’ai entendu cela de la part d’aucun des autres candidats. C’est une avancée sérieuse, mais vous comprendrez que je me méfie des effets d’annonce. On ne dialogue pas à travers la presse. Il faut retrouver une certaine crédibilité et une certaine confiance mutuelle. En ce qui concerne les élections palestiniennes, nous nous sommes prononcés de longue date en faveur du vote des Palestiniens qui habitent la partie orientale de Jérusalem. Contrairement à Olmert et à Mofaz, nous n’avons subi aucune pression américaine pour infléchir notre décision. Nous devons intervenir le moins possible. Il ne nous appartient pas de décider qui est un bon ou un mauvais candidat pour les Palestiniens. Il y a des lois dans ce pays qui interdisent l’incitation à la violence. Nous ne pouvons laisser la porte ouverte à l’arbitraire.
Je constate que les propositions d’Olmert ne sont pas claires, par exemple en ce qui concerne Jérusalem, il n’a pas été capable d’exprimer une position claire et nette.

- Quelle est votre position?
- Vous connaissez les options du Parti Travailliste en matière de paix. Mais nous allons dans les prochains jours et après nos élections primaires définir clairement notre position en la matière. Il n’y a pas urgence à occuper le terrain politique en faisant des propositions sujettes au bégaiement.

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Mieux placé qu’Olmert et que Netanyahu



- En matière de sécurité, quelles sont vos options?
- Cette dernière semaine, le pays a continué de fonctionner car les institutions sur lesquelles le gouvernement s’appuie sont puissantes. La sécurité des citoyens d’Israël est une priorité absolue.
Nous ne ferons aucun compromis sur ce plan. Il ne faut pas confondre une volonté de dialoguer et une forme de laxisme. A la direction de la Centrale syndicale, on apprend à négocier et l’on apprend à prendre des décisions graves. Aucun leader n’a à ce jour mon expérience sur le terrain en matière sociale et en matière de stratégie de la négociation. Je pense être le mieux placé pour faire face à une situation de crise. En tous cas, mieux placé qu’Olmert et mieux placé que Netanyahu. Nous avons dans notre équipe des hommes et des femmes qui ont en matière sécuritaire une expérience qui les qualifie au même niveau que des militaires du plus haut niveau.
Mais nous avons aussi une détermination à considérer la paix en priorité absolue.



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Ould Bejaâd



- Je voudrais que vous me parliez du Maroc.
- Lorsque je suis retourné au Maroc avec mon père nous avons été accueillis à Boujaâd, dont nous sommes originaires, avec une ferveur exceptionnelle. Bejaâd (Région de Khouribga) célébrait le retour de ses enfants. Je suis un fils du Maroc «Ould Bejaâd». Ce qui existait dans mon imaginaire s’est ajusté à la joie de retrouver nos traditions vivantes au-delà des clivages communautaires et l’émerveillement de découvrir un Maroc moderne. Je suis fier d’être Marocain et mon élection à la tête du Parti Travailliste est une victoire pour tous les Marocains, ceux qui vivent en Israël et ceux qui vivent au Maroc. J’ai quitté le Maroc à l’âge de 4 ans, mais en partant, nous avons emporté dans nos bagages la mémoire de notre culture et de nos traditions. Nous les avons chéries et préservées tout au long de notre histoire. Les valeurs qui sont liées à notre tradition, à nos fêtes, la place que nous donnons au respect de la dignité et à la famille comme pivot central de notre existence et modèle de solidarité sociale nous ont largement façonnés. Je ne le répéterais jamais assez: la coexistence des communautés juive et musulmane, est la preuve que l’islam et le judaïsme peuvent vivre ensemble en paix et en harmonie. Ce qui était possible au Maroc peut aussi l’être ici, avec nos voisins palestiniens. Mes propos ne sont pas convenus, je vous parle avec mon cœur. L’homme politique et l’être humain se confondent et c’est de tout mon cœur que je souhaite que le Roi Mohammed VI, en harmonie avec son peuple, puisse jouer ce rôle décisif que les Israéliens et les Palestiniens attendent de lui.
La paix, c’est la sécurité et la prospérité pour toute la région, la guerre, c’est la souffrance et le désespoir. Nous disons assez à la guerre et oui à une paix juste et durable qui implique une reconnaissance mutuelle.

Propos recueillis par
Claude SENOUF

Remerciements à Chantale Charbit pour son aide à la traduction

[www.leconomiste.com]
D
17 janvier 2006 15:10
Foutaise !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
Z
17 janvier 2006 15:14
Djenine a écrit:
-------------------------------------------------------
> Foutaise !


Foutaise Bis!
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
j
17 janvier 2006 15:52
..... sad smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/01/06 15:52 par jilali.
D
17 janvier 2006 15:55
jilali a écrit:
-------------------------------------------------------
> ..... sad smiley


Ne fais pas cette tête !spinning smiley sticking its tongue out

Ca passera !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
m
17 janvier 2006 16:04
et selon vous qu'elle est la solution si ceci n'est que foutaise ?
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
Z
17 janvier 2006 16:06
mar_1 a écrit:
-------------------------------------------------------
> et selon vous qu'elle est la solution si ceci
> n'est que foutaise ?


Casiir President de la Palestine (Historique) smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/01/06 16:06 par Zackmtl.
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
D
17 janvier 2006 18:51
Salam,


Quoi le futur oppresseur des palestiniens vient de ma region d'origine?
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
b
18 janvier 2006 06:11
Nous sommes plus palestiniens que les palestiniens eux même !<Br>
Nous sommes plus islamistes que Ben Laden !<Br>
Nous nous précipitons pour parler le dialecte des orientaux !<Br>
et qu'est ce que ça nous rapporte ? rien, walou, nada !<Br>
ça, c'est de la foutaise.<Br>
Mais, si Amir accède au pouvoir et désire faire quelque chose pour le Maroc, comme encourager les investissements qui rapporteraient travail et dignité aux marocains, je serais le premier à l'applaudir.<Br>



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/01/06 06:13 par bolzo.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-   Un grand peuple sans âme est une vaste foule-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
z
18 janvier 2006 11:31
Donatello, tu as ecrit quelque chose d'iromique mais que ke te trouve neanmoins tres interesante. C'est une phrase qui donne a mediter smiling smiley

"Quoi le futur oppresseur des palestiniens vient de ma region d'origine?"

Pour rejoindre Bolzo, j'ai une petite question plus generale. a tout interesse : au dela du conflit, pensez-vous que sur un plan humain et culturel, tu as plus d'affinites avec quelqu'un de ta region d'origine ou avec un palestinien que tu n'as jamais rencontre?
A
18 janvier 2006 16:31
moi je pense que cet homme a dépassé la divison juifs/arabe/musulmans, lui c'est pauvres riches et il a raison car c'est un syndicaliste et a mon avis il sait tres bien ce qu'il fait et il est sincère c'est un homme de paix et ceux qui disent foutaises sont aussi obtus et radicaux que les israeliens qui traitent abbas de vendus au saoudien et a Ben laden...
il faut bien accepter les juifs un jours ou l'autre car il faut comprendre qu'ils ne s'en irons plus jamais et que le ba ils sont dorénavent chez eux.
APPRENONS A NOUS AIMER.
D
18 janvier 2006 16:40
Abdel31000 a écrit:
-------------------------------------------------------
>
>ils sont dorénavent
> chez eux.
> APPRENONS A NOUS AIMER.

Salam,


Ca reste a verifier, en tout il faudra le dire aux millions de palestinien refugiés dans les pays alentours dans des camps et qui attendent de retourner chez eux, là ou leur grand parents ou parents ont été delogé par la force. Israel ne negociera jamais, car elle est puissante dans la region et tant qu'elle se sent superieurs aux arabes, rien ne l'arreteras dans ses crimes. Et si Peretz voulait changer les choses, d'autres responsable l'elimineront tout simplement, tout comme ils ont fait avec Isaac Rabbin.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
j
21 janvier 2006 22:20
c'est intriguant ce que tu dis Donatello : Se cache-il en chacun de nous un "oppresseur latent" qui se manifeste à chaque fois que le pouvoir est dans nos mains ?????




Citation
Donatello a écrit:
Salam,


Quoi le futur oppresseur des palestiniens vient de ma region d'origine?
D
21 janvier 2006 22:44
Citation
jilali a écrit:
c'est intriguant ce que tu dis Donatello : Se cache-il en chacun de nous un "oppresseur latent" qui se manifeste à chaque fois que le pouvoir est dans nos mains ?????


Salam,

c'est une question de philo. Bref je pense que la violence fait partie de la nature des Hommes. Mais dans ce cas precis, et surtout au P-O, le premier ministre sera forcement obligé de prendre des decisions engageant la force contre les populations palestiniennes, il n'y a pas de raison a ce qu'il ne prepetu pas la tradition.


Mais dans un sens plus general, oui le pouvoir lorsqu'il est excessivement detenu ou lorsque celui qui le detient n'est pas competent, pousse à etre violent plus que d'etre sage.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/01/06 22:46 par Donatello.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
 
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