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mythology a écrit:
A part des européens de l'est, ils ne trouveront pas beaucoup de volontaires pour exécuter ce travail pénible. Chiche. Après çà nous parle d'intégration. L'intégration se fait dans les deux sens.
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mafalda a écrit:
je n'approuve pas non plus, mais que pensez fasse à des personnes qui effectuent des déplacements dans des camps d'entrainement au Pakistan ? Pourquoi faire ??
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wahed mustapha a écrit:
taravaillant moi meme a roissy, je peux temoigner que des employés d une certaine culture ou d une certaine religion se sont vu refusé le renouvellment de leur badges depuis le 11 septembre. j ai travaillé avec certains d entre eux, si ces personnes sont des pseudo terroriste ou des danger pour l aeroport, alors moi je suis le roi du japon.
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sofiane68 a écrit:
il a des problèmes avec sa femme encore et voilà ce que ce b.a.t.a.r.d de Sarko ajoute:
Bagagistes de Roissy: Sarkozy justifie le retrait des badges --par Sophie Tétrel--
[21/10/2006 16:23]
PARIS (AP) -- Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a invoqué des impératifs de sécurité samedi pour justifier la décision de retirer les badges de plusieurs dizaines de bagagistes de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle en banlieue parisienne.
«Il y a 43 personnes à qui nous avons retiré l'habilitation. Il n'y avait là aucun 'délit de sale gueule'. Il y avait des éléments précis qui nous appelaient à leur interdire l'entrée», a-t-il affirmé lors d'un débat à la Sorbonne dans le cadre de la 15e édition des débats de la Cité de la Réussite. Il n'a livré aucune précision concernant ces éléments.
«Je ne peux pas accepter que des gens qui ont une pratique radicale travaillent sur une plate-forme aéroportuaire», a poursuivi Nicolas Sarkozy, qui estime de son «devoir de veiller à ce qu'ils n'aient ni de près ni de loin de liens avec des organisations radicales».
«Peut-être qu'on s'est trompé», mais dans ce cas, «qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux», a-t-il ajouté. «Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère», a-t-il encore lancé, applaudi par une assistance de plusieurs centaines de personnes qui lui semblait largement acquise.
Quatre des bagagistes ayant perdu leur habilitation contestent la décision devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Une plainte pénale pour discrimination a été déposée au tribunal de Bobigny. Les avocats soulignent que certains des suspects travaillaient à Roissy depuis cinq ans et que, selon un communiqué diffusé samedi, «la perte de leur habilitation pour ces salariés est synonyme de la perte de leur emploi».
«Le lien entre ces personnes est que, soit ils sont arabes, soit ils pratiquent leur religion (l'islam, ndlr) de façon normale», a déclaré l'un des conseils, Eric Moutet, représentant le syndicat CFDT. Avec l'avocat de bagagistes Me Daniel Saadat, il souligne dans un communiqué commun qu»'on ne combat pas le terrorisme en faisant litière du droit des gens». «Ce radicalisme d'Etat, dans une démocratie, est la plus grande victoire des terroristes.»
Le sous-préfet chargé des aéroports de Roissy et du Bourget, Jacques Lebrot, a déclaré que des bagagistes et autres employés avaient été interdits d'entrée dans les zones de sécurité depuis février. Ces cas sont «liés au terrorisme, bien sûr», soit par appartenance à un réseau, soit par un caractère «impressionnable», a-t-il ajouté, précisant que les retraits de badges avaient été décidés sur recommandation de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), dans le cadre d'une enquête de 18 mois.
Les personnes concernées ont reçu une lettre déclarant qu'elles représentaient «un danger significatif pour la sécurité aéroportuaire» ou avaient eu un «comportement personnel menaçant la sécurité» de l'aéroport. M. Lebrot assure que les employés visés «savent» pourquoi ils ont perdu leur habilitation et qu'aucune raison religieuse n'entre en ligne de compte.
Fin 2002, un bagagiste de Roissy, Abderazak Besseghir, avait été arrêté et détenu pendant près de dix jours après la découverte d'armes et explosifs dans le coffre de sa voiture stationnée à l'aéroport. L'enquête avait abouti à la condamnation en juin 2004 de plusieurs personnes, dont les beaux-parents du jeune homme, pour avoir fabriqué l'affaire de toutes pièces. Les beaux-parents tenaient le bagagiste pour responsable de la mort de leur fille en 2002.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs affirmé samedi qu'il avait fait fermer «sept lieux de culte islamistes clandestins et illégaux» sur les aéroports de Roissy et Orly et que 18 imams «qui tenaient des propos parfaitement incompatibles avec les valeurs de la République» avaient été expulsés depuis le début de l'année du territoire français. AP