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Cafeetchocolat a écrit:
Salam les yabis
Avoir plusieurs enfants donne t’il le droit de dire aux autres que vous avez plus d’expériences avec les enfants qu’une autre personne qui n’en a qu’un?
Pour vous l’autorité commence dès la maternelle ou en école élémentaire ?
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Cafeetchocolat a écrit:
Je me disais bien!
Car on ose me dire « ça se voit que tu n’as qu’ un enfant » Tout ça parce que je suis sévère et stricte avec mon enfant ..
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Cafeetchocolat a écrit:
Salam les yabis
Avoir plusieurs enfants donne t’il le droit de dire aux autres que vous avez plus d’expériences avec les enfants qu’une autre personne qui n’en a qu’un?
Pour vous l’autorité commence dès la maternelle ou en école élémentaire ?
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Citronnus a écrit:
Salam
Chacune son expérience propre. Après oui, avoir été maman permet de comprendre certaines choses. Mais faut pas oublier que même si on a une certaine expérience, on peut ne pas vivre les choses de la même façon à l'instant T parce qu'on n'est plus dans le même délire que la personne en face de soi.
Genre t'as des ados, tu te permets de donner des conseils à une jeune maman qui vient d'avoir son bébé. Tu sais sans doute des choses, mais tu n'as plus de bébé dans ta vie depuis longtemps maintenant, tu ne verras forcément plus les choses de la même manière que cette jeune maman qui vit avec son bébé tout le temps.
Bon et puis, même si on a des enfants du même âge que l'autre femme, ils n'évoluent pas dans le même environnement. Le mari peut être radicalement différent, l'entourage aussi, peut-être que d'un côté on est toujours fourré chez les tantes, grands-mères et j'en passe et de l'autre, les enfants ne voient personne ... bref, il y a tellement de paramètres à prendre en compte qu'on peut rarement comparer et se permettre de la ramener alors qu'on ne vit pas la même situation.
Bref, les conseils, faut les écouter, et puis voir si on peut se les appliquer. Si clairement la réponse est non parce qu'on n'a pas les mêmes convictions ou que la situation est différente, ben on met le conseil à la poubelle et basta. Si la personne en face insiste, on finit par lui dire zut et de s'occuper de ses fesses et voilà.
Bon après, les personnes qui donnent des conseils alors qu'on ne leur a rien demandé, ils feraient mieux de se taire. J'ai besoin d'un conseil, je demande un conseil. J'en ai pas besoin tais toi quoi !
Mais faut aussi comprendre que si l'autre te donne des conseils, c'est peut-être parce que quelque chose le dérange dans ta manière de faire/d'être. Donc là, faut mettre les choses au point. Tu ne fais pas forcément mal les choses, tu les fais juste différemment de l'autre et ça n'est sans doute pas grave.
Par contre, l'autorité pour un enfant, c'est dès le berceau. Et surtout, à partir de 18 mois. A partir du moment où le NON apparaît dans leur bouche, et que ça pique des crises pour ceci ou cela, faut faire preuve d'autorité derrière.
Et de l'autorité bienveillante, pas s'énerver ou taper ou je ne sais quoi du genre. Savoir s'imposer dans la fermeté, tout en sachant contrôler ses nerfs.
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Citronnus a écrit:
Salam
Chacune son expérience propre. Après oui, avoir été maman permet de comprendre certaines choses. Mais faut pas oublier que même si on a une certaine expérience, on peut ne pas vivre les choses de la même façon à l'instant T parce qu'on n'est plus dans le même délire que la personne en face de soi.
Genre t'as des ados, tu te permets de donner des conseils à une jeune maman qui vient d'avoir son bébé. Tu sais sans doute des choses, mais tu n'as plus de bébé dans ta vie depuis longtemps maintenant, tu ne verras forcément plus les choses de la même manière que cette jeune maman qui vit avec son bébé tout le temps.
Bon et puis, même si on a des enfants du même âge que l'autre femme, ils n'évoluent pas dans le même environnement. Le mari peut être radicalement différent, l'entourage aussi, peut-être que d'un côté on est toujours fourré chez les tantes, grands-mères et j'en passe et de l'autre, les enfants ne voient personne ... bref, il y a tellement de paramètres à prendre en compte qu'on peut rarement comparer et se permettre de la ramener alors qu'on ne vit pas la même situation.
Bref, les conseils, faut les écouter, et puis voir si on peut se les appliquer. Si clairement la réponse est non parce qu'on n'a pas les mêmes convictions ou que la situation est différente, ben on met le conseil à la poubelle et basta. Si la personne en face insiste, on finit par lui dire zut et de s'occuper de ses fesses et voilà.
Bon après, les personnes qui donnent des conseils alors qu'on ne leur a rien demandé, ils feraient mieux de se taire. J'ai besoin d'un conseil, je demande un conseil. J'en ai pas besoin tais toi quoi !
Mais faut aussi comprendre que si l'autre te donne des conseils, c'est peut-être parce que quelque chose le dérange dans ta manière de faire/d'être. Donc là, faut mettre les choses au point. Tu ne fais pas forcément mal les choses, tu les fais juste différemment de l'autre et ça n'est sans doute pas grave.
Par contre, l'autorité pour un enfant, c'est dès le berceau. Et surtout, à partir de 18 mois. A partir du moment où le NON apparaît dans leur bouche, et que ça pique des crises pour ceci ou cela, faut faire preuve d'autorité derrière.
Et de l'autorité bienveillante, pas s'énerver ou taper ou je ne sais quoi du genre. Savoir s'imposer dans la fermeté, tout en sachant contrôler ses nerfs.
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Cafeetchocolat a écrit:
Je suis d’accord avec toi citronnus mais quand la personne te parle de psychologue en te disant que tel psychologue dit que si tél enfant ne veut pas dire au revoir ben il faut le laisser tu en dis quoi? Moi je trouve qu’il faut être un peu sévère à ce niveau et pas être laxiste pour l’éducation
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Citronnus a écrit:
Tu sais, les psychologues ... ils n'ont peut-être pas d'enfants eux-mêmes ...
==> Tu sais que j'ai été nounou. Une fois je gardais un enfant qui s'amusait systématiquement à taper les parents. Mais fortement quoi.
Avec moi, aucun signe de violence. C'était même curieux.
Un soir, les parents récupèrent le petit, la maman se met à sa hauteur pour lui dire bonjour ou lui mettre son manteau, je ne sais plus, et chbam ! Le petit la tape direct au visage, une gifle incroyable. Je vois ça, je me mets à la hauteur du petit et le gronde en disant qu'on ne tape pas.
Les parents présents, le petit ne savait plus s'il fallait me suivre moi et pleurer ou continuer à rigoler en tapant maman.
Et là s'en suit une discussion avec la maman qui me sort qu'elle a déjà interrogé le pédiatre à ce sujet. Et le pédiatre lui aurait expliqué qu'à chaque fois que l'enfant la tapait, il fallait qu'elle lui réponde avec un bisou ou un câlin pour lui faire comprendre que c'était mieux la tendresse que les coups.
J'ai regardé la maman en rigolant et lui ai répondu "votre enfant ne comprend pas les choses comme votre pédiatre. Lui dans sa tête, à chaque fois qu'il vous tape, il reçoit un bisou, il continuera de vous taper pour recevoir encore plus de câlins. Il ne risque pas de s'arrêter avec cette méthode".
Quand j'ai expliqué à la maman qu'avec moi, les enfants n'avaient pas le droit de taper. Ni moi, ni les autres enfants et que je me fâchais tout rouge quand ça arrivait, que c'est ça qui permettait aux enfants de comprendre que "non, fallait pas taper", elle a compris sa bêtise.
Face à un enfant qui fait du mal, ben on lui montre qu'on n'est pas d'accord, qu'on est en colère, que ça fait mal même. Parce que y'a des enfants qui tapent les autres gamins mais ne comprennent pas que si l'autre pleure, c'est qu'il a mal. Celui qui tape trouve rigolo de taper l'autre. Quand il le tape, il pleure, c'est amusant ... jusqu'à ce qu'on le tape comme il fait et que là, il se rend compte que le coup qu'il a donné, ben ça fait mal. Et là, le tapeur ne retape plus car quand on lui dit "si tu tapes, je te tapes", il comprend, il se rappelle, et il ne recommence plus.
Donc tu vois, les pédopsy ... leurs conseils, ça va quoi. Y'a des moments faudrait arrêter d'apprendre la nature humaine dans des bouquins car c'est franchement ridicule.
On s'en fout de ce que le psy dit. Ils n'ont pas toujours raison non plus.
==> Un autre exemple. On a fait de Françoise Dolto un modèle à suivre en psychologie. Son fils, c'était Carlos, le chanteur. Plus dépressif que lui, y'avait pas. Il a fait plusieurs tentatives de suicides dans sa vie. Elle était tellement calée comme psy que son gamin avait carrément des envies de mourir dans la vie ...
Si tu estimes que ton enfant doit être poli, alors fais en sorte qu'il le soit. Et n'écoute pas ce que te disent les autres. J'ai forcé aussi mes filles à être polies. Et t'inquiète que c'est elles qui étaient appréciées des voisins ou de la famille.
On est dans une époque où le mot d'ordre est de "laisser faire l'enfant tout ce qu'il veut. Faut surtout pas le contrarier". ça en fait des enfants tyrans tout ça. Du vrai laxisme. Et on obtient des enfants qui franchement font peur derrière.
Après personnellement, face à mes filles qui ne voulaient pas dire au revoir ou merci ou bonjour, face aux gens je n'insistais pas. Mais dès qu'on se retrouvait entre nous, alors là, elles finissaient par comprendre que je ne lâcherais rien.
J'étais du genre à faire la tronche, à ne plus adresser la parole à mes enfants. Et dès que l'une d'elles me demandaient un truc, je commençais "tu me rappelles ce qu'on dit quand on s'en va d'une maison ?" "ou quand on te donne quelque chose ?" "ou quand on arrive quelque part ?"
"On dit Au revoir" "merci" "bonjour"
"As-tu dit au revoir à la dame ?"
"Alors je ne te parle plus. Je ne parle pas aux enfants impolis. Quand tu auras dit au revoir/merci/bonjour, je te reparlerai".
Et je tenais bon. Et ça pouvait durer des jours jusqu'à ce qu'on recroise quelqu'un et que j'attende que mes gamines répondent ce qu'il faut.
Je suis une tenace pour ça. Ne pas s'énerver, ni taper, ni forcer. Mais attendre et attendre et attendre jusqu'à ce que mes enfants en aient tellement marre de cette ambiance de merde à la maison qu'elles finissaient par devenir polies pour récupérer une maman agréable.
Mes filles me disent aujourd'hui que j'étais une terreur et qu'elles avaient peur de moi étant gamines. Mais elles se tiennent convenablement et sont reconnaissantes. Je déconne avec elle, on se parle comme si on était copines. Je peux maintenant car l'éducation a suivi. Elles ne me manqueront pas de respect. On se dit même "merde" en pleine figure sans souci. Mais on se comporte convenablement. Et avec les autres et avec moi. Si on essaye de me casser les pieds, t'inquiète qu'elles céderont avant moi.
J'ai une espèce de rancune en moi, je ne lâche jamais l'affaire. J'ai toujours gain de cause.
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Cafeetchocolat a écrit:
Tu as raison, mais quand tu vois certaines femmes rester sur leur positions parce qu’elles ont plus d’enfants que toi donc en gros tout ce qu’elles te disent c’est légitime car toi tu es « inexpérimentée » ça me fais doucement rire..
En tout cas pour le psy, on va me dire que c’est des spécialistes et donc qu’ils ont raison ....
J’ai laissé dire car si je rétorque on va me dire que je suis susceptible donc...
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Citronnus a écrit:
Ouais, dans ces cas là faut laisser dire.
Tu verras plus tard qui aura eu raison.
Mes filles ont 20 ans, et je sais que mes méthodes étaient de bonnes méthodes. J'ai le recul pour te le dire.
Cette mode actuelle qui consiste à ne surtout pas contrarier les gamins, c'est vraiment pas une bonne chose.
Je ne dis pas, y'a des parents qui y vont à coups de baffes ou de ceintures, faut pas déconner non plus. Sombrer dans la violence pour se faire entendre, c'est inacceptable.
Mais quand tu écoutes les services sociaux ou les psys, il faut entrer dans un mouvement de non-violence absolue, voire de laisser tout faire. C'est vraiment une mauvaise chose.
Surtout que le monde tourne à l'émeute. Partout des gangs se créent, des meurtres ont lieu. On voit la violence s'exprimer partout. Et c'est des jeunes qui sont impliqués généralement dans ces mouvements de violence.
Les enfants, si tu ne les éduques pas avec fermeté, on en arrive à ça.
Un enfant, on ne lui donne pas la parole ou le choix, sauf si le comportement suit. Mais si le comportement est déviant, faut de suite faire preuve de grande fermeté et d'autorité. Si tu laisses le choix à certains enfants, mais ils te bouffent tout crus quoi mdr.
faut un juste milieu. Ni de trop, ni pas assez. Parfois faut endosser le rôle de la "méchante maman qui fait peur, qui impose les choses, qui ne lâche rien" et c'est pas grave. Je le vois avec mes filles, elles ont été élevées avec fermeté, mais il y a une bonne complicité entre elles et moi, tout va bien à la maison en vrai. Et le bon comportement est là.
Laisse dire les autres. Et compte les points quand leurs enfants et les tiens seront adultes. Peut-être qu'avec tes méthodes, tes enfants auront plus de points au compteur ... Sans doute même.
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