AUTOROUTE TRANSMAGHRÉBINE L’Algérie légèrement en retard 05 septembre 2005 - Page : 7
La réalisation de l’autoroute devant relier l’Algérie à la Tunisie et au Maroc connaît un léger retard dans la partie algérienne
C’est ce qu’a indiqué M.Noui Hamidi, responsable de la planification au niveau de l’Agence nationale des autoroutes algériennes (ANA). «On est légèrement en retard. Environ un tiers de l’autoroute a été réalisé ou est en cours de construction. On espère venir à bout de ces chantiers à l’horizon 2009-2010», s’est confié le responsable de l’ANA à la revue Arabies. D’une longueur de 1 216 km, le projet constitue, d’après M.Mohamed Lazhar Menasria, directeur général de l’ANA, le maillon central du grand projet d’intégration maghrébine. Le projet, vieux de 40 ans, coûtera, d’après les prévisions, 6 milliards de dollars pour la partie algérienne. Ce «léger» retard est expliqué par M.Hamidi par plusieurs facteurs, notamment les fonds qui n’ont pas été faciles à trouver. Accrédité finalement par la Banque mondiale et financé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades), le colossal projet a déjà coûté 1,5 milliard de dollars. Si les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, les Emirats arabes unis, la Chine et l’Italie ont clairement manifesté leur intention de prendre part dans la réalisation des prochains tronçons, il n’en demeure pas moins qu’actuellement, ce sont les entreprises nationales algériennes, notamment Sonatro et Cosider TP, qui ont été chargées par l’infatigable ministre des Travaux publics, M.Amar Ghoul, de la réalisation des premiers travaux. D’après le ministre, «le projet renforcera le Nepad qui intègre la modernisation des infrastructures comme levier et vecteur essentiels à l’amélioration du bien-être du continent». Il faut savoir que le projet est partagé en trois tronçons : un tronçon central de 400 km, dont 150 restent à réaliser, un deuxième de Chlef aux frontières marocaines sur 400 km, et enfin de Bordj Bou-Arréridj aux frontières tunisiennes sur 400 km. Le ministre des Travaux publics avait indiqué, il y a quelque temps, que le problème de l’expropriation est totalement levé à la suite de la mise en place d’une batterie de lois et de règlements relatifs au sujet. M.Amar Ghoul a tenu à souligner, par ailleurs, que l’Etat algérien compte récupérer l’argent investi dans la réalisation de l’autoroute Est-Ouest à travers l’instauration d’un système de péage. En Tunisie, rapporte la revue Arabies, il semblerait que l’ouvrage avance à un rythme appréciable. C’est du moins ce qu’a déclaré un fonctionnaire du ministère de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire à Arabies en soulignant que la Tunisie est probablement un peu plus rapide que l’Algérie. Néanmoins, le fonctionnaire tunisien déclarera que plusieurs tronçons dans son pays pourraient être ouverts à la circulation au-delà de l’année 2010, date limite du parachèvement total de l’autoroute transmaghrébine. Il affirmera qu’aujourd’hui, il reste à mettre en oeuvre 300 km jusqu’à la frontière algérienne et 130 km en direction du Sud. Côté marocain, l’autoroute transmaghrébine, qui représente un investissement de 4,9 milliards de dirhams, est financée, rapporte toujours la revue Arabies, en grande partie par des bailleurs de fonds internationaux. L’Union européenne, d’après la même source, y participe à hauteur de 28%. Les autorités marocaines prévoient, pour leur part, la livraison de leur tronçon dès 2007. En tout état de cause, l’autoroute transmaghrébine, une fois achevée, permettra un essor économique et social à toute la région et même au niveau africain.
Un TGV ) tu parles ) avec leur petrodollars les algériens n´ ont pas trouver facilement les fonds, comment peut-on donc trouver les fonds pour des TGV )?
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