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Attentas de RIYAD : made in USA
M
22 avril 2004 04:50
C'est drôle. Les américains demandent à leur ressortissants de quitter l'Arabie saoudite. Par la suite ils se chargent d'exécuter les attentas.
Ce message est claire pour les autorités saoudiennes. Ces dernières savent très bien que des mains invisibles sont toujours derrières les attentats.

Article

RIYAD (Reuters) - Un attentat à la voiture piégée a détruit un bâtiment administratif saoudien, mercredi à Riyad, faisant quatre morts et 148 blessés, ont fait savoir les autorités du royaume.


Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur diffusé à la télévision nationale, les morts sont deux agents de sécurité, un fonctionnaire et une jeune Syrienne de onze ans. Quarante-cinq des 148 blessés étaient encore hospitalisés mercredi soir, dont trois dans un état critique.


Plus tôt dans la journée, on avait fait état d'au moins dix morts, dont un officier supérieur, et de 70 blessés de sources proches des services de sécurité. L'officier avait été identifié comme le colonel Abdulrahman al Saleh.


Des témoins ont vu le corps calciné du kamikaze à l'intérieur de la voiture.


Selon le ministère de l'Intérieur, le kamikaze a tenté de lancer son véhiculé piégé à 14h00 (11h00 GMT) contre l'immeuble, situé dans le centre de la capitale, mais il l'a fait sauter à une trentaine de mètres du bâtiment lorsque des gardes ont tenté de le stopper.


Les autorités saoudiennes avaient désamorcé la semaine dernière à Riyad cinq véhicules bourrés d'explosifs, selon les milieux de la sécurité. Des islamistes présumés ont en outre tué cinq policiers saoudiens la semaine dernière.


Le royaume wahhabite, proche allié des Etats-Unis et premier exportateur mondial de pétrole, est confronté à une intensification des activités de milieux islamistes radicaux soupçonnés d'être liés au réseau Al Qaïda d'Oussama ben Laden, lui-même d'origine saoudienne.


FACADE ARRACHEE


La semaine dernière, Washington avait ordonné le départ de la plupart des diplomates américains de cet Etat du Golfe, recommandant à tous les autres ressortissants américains de quitter eux aussi le pays, évoquant une menace d'attentats pesant sur les intérêts occidentaux.


Le prince héritier Abdallah et le prince Nayef, ministre de l'Intérieur, ont rendu visite aux blessés et se sont engagés à punir les responsables de l'attentat. "Ces actes criminels, perpétrés par une faction dévoyée, seront traités avec toute la vigueur nécessaire jusqu'à ce qu'ils soient entière éradiqués", a dit le prince héritier.


Nayef a dit pour sa part: "Nous leur conseillons de se rendre, ce serait préférable pour eux."


La façade du bâtiment administratif, qui comptait six étages, a été arrachée par l'explosion, laissant apparaître piliers de béton et barres métalliques. Des vitres de boutiques ont volé en éclats dans un rayon de près de 500 mètres.


Une heure après l'attentat, des hélicoptères ont survolé les lieux. Des feux ont fait rage longtemps après la déflagration qui a creusé un grand cratère et projeté des débris dans la rue. Des secouristes passaient au crible les décombres de l'immeuble.


De sources proches de la sécurité, on a confirmé que des agents de la sécurité se trouvaient dans le bâtiment lorsqu'il a été pris pour cible, bien que le ministère de l'Intérieur ait dit qu'il n'abritait que des responsables de la circulation routière.


L'an dernier, des attentats suicide contre des résidences d'expatriés avaient fait 50 morts à Riyad, dont neuf Américains.


Le secrétaire d'Etat américain adjoint Richard Armitage, qui a eu des entretiens mercredi avec le prince Abdallah, a condamné l'attentat et réaffirmé que Washington se tenait aux côtés de Riyad dans la lutte contre le terrorisme.
 
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