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Après Kadhafi, Paris invite Bachar al-Assad !
s
13 juin 2008 23:53
NOUVELOBS.COM | 13.06.2008 |


"Mais je pense que si on fait l'Union de la Méditerranée et si les Israéliens parlent avec les Syriens en ce moment, ne faisons pas trop les malins", a toutefois expliqué le ministre des Affaires étrangères pour justifier la décision française d'inviter le président syrien le 14 juillet prochain à Paris.


Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a reconnu, vendredi 13 juin sur Europe 1, qu'il était loin de se réjouir de la présence du président syrien Bachar al-Assad, invité par la France, aux cérémonies de la fête nationale du 14 juillet à Paris. Il a cependant justifié la décision française.
"Moi, ça ne m'amuse pas spécialement", a-t-il déclaré. "Mais je pense que si on fait l'Union de la Méditerranée et si les Israéliens parlent avec les Syriens en ce moment, ne faisons pas trop les malins".
Selon une source proche de l'Elysée, la cinquantaine de dirigeants étrangers invités au sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) à Paris le 13 juillet, dont Bachar al-Assad, l'ont aussi été aux cérémonies de la fête nationale le lendemain.

"Cela ne me remplit pas d'aise"

'"Il était important de parler avec des gens qui s'opposent". "Cela ne me remplit pas d'aise", a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères. "Mais c'est comme ça qu'il faut faire. Ou alors, on va maintenir un état de tension et des difficultés et probablement des affrontements".
"J'ai dit que si l'élection du président (libanais Michel Sleimane) pouvait se faire, après des mois de vide, la France rétablirait des relations normales avec la Syrie", a-t-il rappelé, ajoutant : "Nous sommes en train de le faire".
Interrogé pour savoir s'il était "interdit de Damas" dans l'éventualité d'une visite officielle française en Syrie, Bernard Kouchner a répondu : "Je ne crois pas être très souhaité".

"Une main tendue", selon Rama Yade

La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade a pour sa part déclaré jeudi 12 juin que l'invitation adressée au président syrien Bachar al-Assad est "une main tendue" et "une chance pour la paix" mais "pas un quitus". Le président syrien est invité en France pour les cérémonies de la fête nationale du 14 juillet. La visite est controversée, notamment par la gauche.
"C'est une chance qui est laissée à la paix, ce n'est pas un quitus", a déclaré Rama Yade à la radio RTL. Elle a ajouté : "Ce qui est important, c'est qu'on puisse aussi dire les choses".

"Laisser une chance à la paix"

"C'est une main tendue parce qu'on voudrait qu'un espoir de paix et de pacification des relations avec les voisins de la Syrie se produise", a-t-elle souligné. Elle a fait valoir que les contacts avaient été rompus en décembre "lorsque c'était nécessaire". "Aujourd'hui, il y a des facteurs nouveaux, donc on laisse une chance à la paix", a-t-elle affirmé.

"Situation paroxysmique avec Kadhafi"

La secrétaire d'Etat a ensuite été interrogée sur sa réaction en décembre à la visite du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Cette visite qui coïncidait avec la journée internationale des droits de l'Homme. Rama Yade a répondu : "Kadhafi, c'était une situation paroxysmique, tout de même".
Dans une interview, Rama Yade s'était déclarée "dérangée" par la visite de Mouammar Kadhafi. "Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits", avait-elle affirmé.
En référence à la visite du président syrien, elle a argué que "là, nous avons un contexte un peu particulier, avec la pacification de la situation au Liban".

"Contexte nouveau"

"Un président, Michel Sleimane, Libanais, a pu être élu. La Syrie ne s'est pas opposée à cela. Beyrouth a été libérée aussi d'un blocus", a-t-elle relevé.
En outre, "Israël lui-même a repris des contacts, même indirects, avec la Syrie, grâce à la médiation de la Turquie", a rappelé la secrétaire d'Etat. Pour elle, "c'est dans ce contexte nouveau qu'il faut inscrire la présence de Bachar al-Assad à cette cérémonie".
La Syrie est accusée d'avoir commandité l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, dans un attentat en 2005. Le Premier ministre s'opposait en effet à l'hégémonie syrienne. Le pays est également soupçonné d'être impliquée dans une série d'assassinats de personnalités au Liban depuis 2004.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/06/08 23:58 par salmones.
14 juin 2008 02:51
Bon ce que ne fait pas Bush le fait Sarko.
S
14 juin 2008 09:09
La France reçoit bien des criminels contre l'humanité, tels Sharon , Barak, Bush actuellement..Pourquoi pas Bachar Assad ?
s
15 juin 2008 13:44
Citation
Salaheddine a écrit:
Pourquoi pas Bachar Assad ?

Il est inscrit sur la liste américaine comme faisant partie de l'axe du mal, je crois grinning smiley
j
15 juin 2008 16:01
Citation
salmones a écrit:
Citation
Salaheddine a écrit:
Pourquoi pas Bachar Assad ?

Il est inscrit sur la liste américaine comme faisant partie de l'axe du mal, je crois grinning smiley

C'est pas notre axe Salomon. Notre axe du mal a nous c'est : Bush, Sarkozy, Berlusconi si tu vois ce que je veux dire.....

Quel argument debile.....
s
15 juin 2008 18:36
Citation
jbeltarek a écrit:
Quel argument debile.....

C'était pas un argument mais une boutade !
La France considère Kadhafi et Bachar al-Assad comme des dictateurs (terroristes) mais ça n'empêche pas Sarkozy de les inviter !
 
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