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A la terrasse de sa maison à Casablanca, par une après-midi d'été de l'année 1999, mon grand-père se racla la gorge. C'était sa façon bien à lui de commencer une histoire :

Cette histoire s'est passée alors que tu devais avoir une dizaine d'années. dit il à mon père. Puis il se mit à rire à s'en tenir les côtes.

Vous allez voir, elle bien marrante. Un soir L'haj Qacem, je ne crois pas que tu l'aies connu, l'haj Qacem. Mon père fit mine de réfléchir et il fit non de la tête. Mon grand père reprit :

Je disais qu'un soir l'haj Qacem nous a invité à la circoncision de son fils. Quand est arrivé l'heure du repas, nous avions tous remarqué un homme que personne ne semblait connaitre et qui mangeait de bon coeur. Il mangeait, mangeait et mangeait vraiment de bon coeur. A la fin du repas, quand on est venu débarrasser la table pour nous ramener un thé, quelqu'un d'entre nous lui a demander son prénom. Il lui a donné. C'était... attendez laissez moi réfléchir. C'était Mustapha ou Mohamed. Enfin soit, j'ai oublié.

Il s'arrêta parce qu'il se mit à rire à nouveau. J'étais assis à même une natte sur le sol, impatient d'attendre la chute de cette histoire qui s'avérait délicieuse. Quand il reprit son souffle il poursuivit

Donc il nous a donné son prénom. Puis quelqu'un d'autre a voulu savoir comment il connaissait Lhaj Qacem. Il a dit "mais je ne le connais pas. Qui est-ce? ". Quelqu'un lui a lancé choqué : "mais c'est celui qui nous a nourrit ce soir ! Tu passé la soirée ici et tu as mangé de bon coeur sans savoir chez qui tu étais ?". Et l'inconnu de répondre : "Ben personne m'en a empêché". Puis il s'est levé et on l'a plus jamais revu.

A cet instant, mon grand père explosa à nouveau de rire. Ce jour-là, mon père, ni moi, ni tous ceux qui étaient présent ce jour-là n'avait compris ce qu'il y'avait de marrant à cette anecdote.

Mais des années après, je l'ai sorti à des potes comme si elle m'était arrivé. Et j'ai explosé de rire de bon coeur aux mêmes moment que mon grand père. Parce que c'était hilarant d'observer la tête de mes potes, tous suspendus à mes lèvres, attendant impatiemment la chute....

Et vous, quelle est votre anecdote loufoque ?

J'en ai une qui me vient à l'esprit là.

C'est l'histoire d'un imam, plutôt savant, à qui on demande de venir donner cours à des chibani dans une petite assemblée d'une mosquée de quartier.

Alors l'imam a commencé son dars, et le sujet du cours était l'apostasie, en arabe, Al Riddah.... Et donc il a donné presque 2 heures de cours en arabe à une assemblée respectueuse et attentive. Que des haj et des anciens.

A la fin, l'imam fut heureux de terminer son dars, puis demanda si l'un d'entre eux avait une question à poser.

Alors un chibani lui dit : n3am, j'ai une question, au fait, qu'est ce que ça veut dire "Ar-Riddah"?


Vous comprenez alors la stupéfaction de cet imam qui s'était fatigué a donner pendant 2 heures, l'explication de Riddah en long et en large...


Alors, un autre ancien à coté se précipita a répondre à la place de l'Imam : "Mais oui, Riddah c'est voilà quand tu vomis, radd (tout en faisant le geste du vomissement).

L'imam reparti sans dire un mot.

Hahahhahahaha

Citation
Ahwal* a écrit:
J'en ai une qui me vient à l'esprit là.

C'est l'histoire d'un imam, plutôt savant, à qui on demande de venir donner cours à des chibani dans une petite assemblée d'une mosquée de quartier.

Alors l'imam a commencé son dars, et le sujet du cours était l'apostasie, en arabe, Al Riddah.... Et donc il a donné presque 2 heures de cours en arabe à une assemblée respectueuse et attentive. Que des haj et des anciens.

A la fin, l'imam fut heureux de terminer son dars, puis demanda si l'un d'entre eux avait une question à poser.

Alors un chibani lui dit : n3am, j'ai une question, au fait, qu'est ce que ça veut dire "Ar-Riddah"?


Vous comprenez alors la stupéfaction de cet imam qui s'était fatigué a donner pendant 2 heures, l'explication de Riddah en long et en large...


Alors, un autre ancien à coté se précipita a répondre à la place de l'Imam : "Mais oui, Riddah c'est voilà quand tu vomis, radd (tout en faisant le geste du vomissement).

L'imam reparti sans dire un mot.

Salam,

Moi j'en ai une.

Il y a quelques semaines, autour d'un verre en terrasse avec ma chère amie, j'ai appris quelque chose de nouveau.

Le syndrome de Diogene. C'est un TOC qui consiste à entasser dans sa maison ou un lieu, des choses, bric-à-brac, sans être capable de les jeter.

Elle me raconte que dans une vidéo qui explique ce phénomène, ils prennent l'exemple d'un homme lambda, marié, qui travaille mais qui a ce TOC mais d'une manière très particulière.

Tous les matins, ce monsieur prend 10 euros, va dans la supérette du coin et achète des stylos Bic et un briquet aussi je crois.

Une fois chez lui, il prend le sac où il y a ses achats, et chie dedans, jette la monnaie dans le sac et le met avec les autres, Dieu sait où.

Et Il répète cette habitude tous les jours.

Devinez chez qui sa femme travaille ?

Chez BIC

Ah toute la symbolique de son Toc....

Ça ferait kiffer plus d'un psy

Je partage mes connaissances.

You're welcome !

Celle-ci, je crois déjà vous l'avoir raconté. Toutefois, elle mérite sa place ici.

C’est en 1997 que j’ai eu mon premier ordinateur. Un pentium I, 120 Mhz, 1go de disque dur, 8 Mo de Ram et un écran cathodique de 14". Il avait coûté à mon papa 8990 francs. Il trônait fièrement dans ma chambre qui devint alors un passage obligé quand on recevait des invités.

Combien de fois avait-on frappé à ma porte et dit, avant que je n’eusse donné l’autorisation d’entrée : « Approchez, venez voir. Voilà c’est l’NOR-DI-NA-TEUR. 9000 francs. Septime, fais nous une démonstration. Comment ça comment ? Ben montre-nous comment tu fais avec tes cours. […] Regardez, c’est superbe, il écrit ses cours dans l’écran. […] Entendez l’imprimante. […] Ah mais évidemment Najat ! Khalid pourra venir imprimer ses cours par Septime. Tu es d’accord Septime ? » Bien entendu, je répondais en souriant « Oui, Mama, avec plaisir. J’ai toujours rêvé d’etre dactylographe. ».

C’est donc de cette manière que s’est écoulée les mois qui suivirent l’acquisition de mon premier ordinateur. Mais un beau jour, on frappa à ma porte pour y faire entrer le père de Mourad. Entre le père de Mourad et mon père, il y’avait toujours eu une rivalité sourde qui nous amusait beaucoup. Alors, quand mon père ouvrit la porte et que je vis apparaitre la gigantesque carrure du Doukkali, je compris instantanément que je n’avais pas le droit à l’erreur. Surtout qu’il était accompagné de Mourad, son fils qui, en me voyant, plissa les yeux comme on le ferait face à un ennemi mortel.

C’était, c’est et ca restera à vie mon meilleur ami, même si les années nous ont séparés. D’après ma mère, j’ai commencé à jouer avec lui dès l’âge de quatre ans. A 10 ans, sa famille quitta le quartier. Mais cela ne nous a pas empêché de se voir tous les jours. De toute manière, j’aurais traversé monts et marrés pour continuer à le voir. D’ailleurs, rappelez-moi un jour de vous raconter l’histoire des 10 francs, elle vaut le détour.

Mais ce jour là, dans ma chambre, c’était mon ennemi. Nous jouions à deux contre deux. Qui nous allaient remporter la partie qui venait de démarrer ?

Mon père dégaina : « 9000 francs ce petit bijou ». Ouh là ! Il avait démarré sur les chapeaux de roues. Dans le script, j’étais censé commencer par « écrire sur l’écran ». Mais le père de Mourad ne se laisse pas impressionné. Pire, il arborait un sourire inquiétant. Il se tourna vers fils et demanda :
- Combien a coûté le nôtre Mourad ?
- 11 000 francs papa. Dit-il, en me quittant pas du regard.

Doux Jésus ! Nous n’avions pas prévu le coup ! Ils avaient un « NOR-DI-NA-TEUR » aussi ! Ils avaient rejoint le cercle extrêmement restreint des marocains possédant un ordinateur.

Abattu, j’ai regardé mon père qui ne se laissa pas faire.

- Ah oui c’est cher ces trucs. On n’avait pas ça nous quand on était gamins. Et encore, le nôtre j’ai pu l’avoir grâce à une promotion, il coutait à la base 12 000 francs

Ouh, c’était bien vu ! Il n’avait pas menti. Il était affiché à 11 800 francs mais comme il s’agissait de l’ordinateur d’exposition, on a eu le droit à une décote. L’effet de cette annonce assombrit le visage de son rival. Mais sa teigne de fils nota un détail. Mourad avait une vue remarquable contrairement à moi qui était myope.

Il s’approcha de l’ordinateur et lu une étiquette.

- 120 mhz ? Ah pas mal. Nous c’est 140 mhz.
L’enfoiré ! Il venait de trouver une brèche. Le regard de son père s’illumina, celui du mien se voila. Il fallait que je rende le coup. Mais je n’avais rien préparé. Alors, je me refugia dans la mauvaise foi :

- pffff ca change rien
- Si, tout !
- Mais n’importe quoi, c’est un attrape nigaud pour faire payer les gens plus cher.

Il hurla en criant de rire. Il venait de lire une autre étiquette :

- tu as que 8 mo de Ram ? Mais bordel 9000 francs pour ca ! Nous on en a 16 comme les ordinateurs des ingénieurs .

Ingénieur , le mot était lâché. C’était un mot trop stylé à l’époque. Je ne l’avais je crois jamais utilisé. Il eut un effet de choc sur nous tous. Mon père serra les lèvres et me fusilla du regard. Je l’avais déçu. Je baissa la tête. Mais ce n’était pas assez ! Le père de Mourad voulait nous achevé. Alors, il dit ceci :

« Vous savez que celui qui inventa l’ordinateur est un marocain ? De doukala ? C’est un membre de ma famille éloigné. Des espions américains étaient venus spécialement d’Amérique pour le surveiller. Des gens les croisaient en jellaba et même à la mosquée mais personne ne s’étaient douté qu’ils étaient là pour nous voler. Ah ces américains, ils n’ont pas peur d’Allah.

Un jour, alors que le marocain qu’ils surveillaient, venait de finir les plans, il sortit fumer une cigarette. Ce fut pile à cet instant, que les ennemis de Dieu, passèrent par la fenêtre pour voler les plans ! C’est nous les doukalis qui avons inventé l'ordinateur..».

Ahlala les marocains ils ont toujours tout inventé et trouvé...

Salam,

Un cousin du Maroc était venu nous rendre visite. La prière et compagnie ce n'était vraiment pas son truc. Il t'enchaînait le Icha en 1 minute chrono.

On sentait qu'il se forçait mais on appréciait l'effort. ^^
Il se trouve que quelque temps avant, j'avais un problème au pied. J'avais donc consulté mais le traitement n'avait pas fait son effet, j'y suis retourné une seconde fois en demandant un anti douleur plus fort.

Le médecin me prescrit alors du tramadol ou un truc du genre. Il m'avertit des dangers de la dépendance et tout le tralala. Le soir avant de dormir, je verse les trois gouttes ( je suis déjà mort de rire ), et 20 minutes après je me tiens contre le mur pour regagner ma chambre.

Les jours passent et le nombre de gouttes augmentent au fur et à mesure sinon la douleur m'empêchait de dormir. Lorsque le cousin était arrivé, j'en étais déjà à une quinzaine tous les soirs. Il me voit verser Religieusement mon poison et me demande ce que c'est.

Je lui explique, et sans réfléchir il prend un verre vide et me demande de lui en verser car il avait lui-aussi mal je ne sais plus où. Je lui dis que c'est hors de question, que les gouttes sont fortes, les allergies... en bon Marocain qu'il est, il me rit au nez et me dit qu'il a un grand passé avec les substances hallucinogènes.

Je lui verse donc 3 gouttes et pas une de plus. Il boit le verre et on est allé se poser sur le canapé.

Une vingtaine de minutes plus tard, il se rappelle qu'il avait oublié de prier le Ichaa. Pendant que je regardais la télé et que lui priait. J'entends un boooommmm venant de sa direction, je le regarde, il se levait de la prosternation en se tenant le front avec sa main. Il venait de se bombarder le front contre le carrelage, mais il a gardé son sérieux et a finit sa prière.

Moi, ne pouvant pas retenir mes larmes à force de boulonner mon rire, j'explose encore plus lorsqu'il fait son salam, se tient la tête et dit Aïïee ma tête.

Je lui demande ce qui lui arrive, il regarde le sol en m'expliquant qu'il croyait qu'il était encore loin.

Je ne crois pas que j'ai ri autant dans ma vie que cette nuit-là.

Salam.

Ton histoire m'en rappelle une autre.

C'était dans un village et l'imam de service n'était pas dispo pour la Khotba du vendredi.

Les villageois ont donc été obligés de prendre un imam à la carte.

Consciencieux tout de même, bien que conscient de la lourdeur de la tâche qui l'attend, il cherche désespérément un sujet mais ne trouve pas. Tout d'un coup en lisant un Verset, il trouve ce qui lui avait semblé être l'idée du siècle.

Le jour venu, il se pomponne, et monte sur le Minbar, il commence son speeh avec l'habituel : Inna Lhamda Lillah, nahmadoho... Et lorsqu'il arrive au : Amma Ba3d, il dit à tout le monde, vous savez quoi, j'ai trouvé quelque chose dans le Coran que personne avant moi n'avait réussi à trouver. Les villageois le regarde l'air de dire quoi, qu'as-tu trouvé ?

Il leur dit : Et bien figurez-vous, que le pèlerinage est réservé seulement aux hommes. Les femmes n'ont pas le droit d'y aller, et sort le Verset :

S22 V27 : وَأَذِّن فِى ٱلنَّاسِ بِٱلْحَجِّ يَأْتُوكَ رِجَالًۭا وَعَلَىٰ كُلِّ ضَامِرٍۢ يَأْتِينَ مِن كُلِّ فَجٍّ عَمِيقٍۢ

Et fais aux gens une annonce pour le Hajj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné,

Wa 'Adhin Fī An-Nāsi Bil-Ĥajji Ya'tūka Rijālāan Wa `Alá Kulli Đāmirin Ya'tīna Min Kulli Fajjin `Amīqin

Évidemment, la période d'essai a été rompu d'un commun accord. ^^

Citation
Ahwal* a écrit:
J'en ai une qui me vient à l'esprit là.

C'est l'histoire d'un imam, plutôt savant, à qui on demande de venir donner cours à des chibani dans une petite assemblée d'une mosquée de quartier.

Alors l'imam a commencé son dars, et le sujet du cours était l'apostasie, en arabe, Al Riddah.... Et donc il a donné presque 2 heures de cours en arabe à une assemblée respectueuse et attentive. Que des haj et des anciens.

A la fin, l'imam fut heureux de terminer son dars, puis demanda si l'un d'entre eux avait une question à poser.

Alors un chibani lui dit : n3am, j'ai une question, au fait, qu'est ce que ça veut dire "Ar-Riddah"?


Vous comprenez alors la stupéfaction de cet imam qui s'était fatigué a donner pendant 2 heures, l'explication de Riddah en long et en large...


Alors, un autre ancien à coté se précipita a répondre à la place de l'Imam : "Mais oui, Riddah c'est voilà quand tu vomis, radd (tout en faisant le geste du vomissement).

L'imam reparti sans dire un mot.

Un soir d'été poser avec les mecs du quartier on discute calmement puis d'un seul coup deux sociaux font péter un pétard une daronne rebeu ouvre sa fenêtre nous regarde et pensant c'était nous nous cri "pfouuu Allah yattik le sida " puis rentre.

C'était le jour de l'Aïd al Adha, le mouton, qui venait juste d'être égorgé, était très agité. Ma cousine disait qu'il était en train de courir dans les plaines du paradis.

D'un coup, le mouton, que personne ne tenait, se redresse et tape le plus beau sprint de sa vie. Bien évidemment tout le monde se lance à la poursuite du mouton dont la carotide giclait de plus belle.

Une centaine de mètres plus loin, le mouton s'arrête soudainement, comme pour saluer la foule, vacille puis s'effondre alors que personne n'avait réussi à le rattraper.

Depuis ce jour, il y a toujours quelqu'un qui maintient le mouton au sol, jusqu'à ce que celui-ci ne bouge plus.

Sabah El mahabba!

Il est 7h35 et vous m'avez fait rire déjà 3 fois avec vos histoires.

Aux égorgeurs de moutons : cheeeeh !

Mr. Soso, welcome back and good bye.

Have a great day guys???

Aujourd'hui il pleut.... Woooooooohoooooouuuuuuuuuuu??????

Citation
Khoroto vert a écrit:
C'était le jour de l'Aïd al Adha, le mouton, qui venait juste d'être égorgé, était très agité. Ma cousine disait qu'il était en train de courir dans les plaines du paradis.

D'un coup, le mouton, que personne ne tenait, se redresse et tape le plus beau sprint de sa vie. Bien évidemment tout le monde se lance à la poursuite du mouton dont la carotide giclait de plus belle.

Une centaine de mètres plus loin, le mouton s'arrête soudainement, comme pour saluer la foule, vacille puis s'effondre alors que personne n'avait réussi à le rattraper.

Depuis ce jour, il y a toujours quelqu'un qui maintient le mouton au sol, jusqu'à ce que celui-ci ne bouge plus.

Toutes vos anecdotes sont agréables à lire. Vraiment merci beaucoup à tous. Et merci également d'avoir mis un effort sur la narration, ça rend vos anecdotes encore plus délicieuses.

Salam,

J'avoue, que, sur ce post, t'as eu la crème de la crème.

You're welcome

Citation
Septime a écrit:
Toutes vos anecdotes sont agréables à lire. Vraiment merci beaucoup à tous. Et merci également d'avoir mis un effort sur la narration, ça rend vos anecdotes encore plus délicieuses.

On peut raconter les hachma qu'on s'est tapé aussi ? J'en ai un paquet

salam aleykum
mdrrrrrr j'imagine la scène et vous en train de vous regarder dépités

Citation
MrSoso a écrit:
Un soir d'été poser avec les mecs du quartier on discute calmement puis d'un seul coup deux sociaux font péter un pétard une daronne rebeu ouvre sa fenêtre nous regarde et pensant c'était nous nous cri "pfouuu Allah yattik le sida " puis rentre.