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Amour avis
5 juin 2017 03:03
Nuit éclairée, courir, rejoindre le ponton et pleurer. Douloureuse cicatrice, n’allait-elle donc jamais se refermer.
Ce fut le bonheur d’une vie, le bonheur d’un instant. J’ai cru dans ses bras être enfin heureuse, comprendre le sens du bonheur. On s’était rencontré pour la première fois le jour de mon anniversaire, mais dès le début, on a compris qu’un lien différent était déjà encré en nous. On se voyait tous les jours, on parlait tous les jours, on avait déjà pris nos habitudes, une routine entre nous. La différence était qu’on était tout deux réels, on était sincère. Ensemble, on enlevait nos masques, on se dévoilait tel qu’on était, on était nous et pas notre personnage. On n'avait pas besoin de faire exprès, même si on pouvait penser différemment, on se comprenait. Je n’ai jamais caché quoi que ce soit, ni les moments de tristesses, de déprime, de chagrin, de souffrance et de mal-être. Et on parlait beaucoup de la vie, et au final, on était pareil. On pensait tout deux la même chose, on était désillusionné sur la vie. Mais désormais, on l’était à deux. On pouvait ne rien faire, on restait là ensemble assis et cela nous suffisait, on se suffisait. Besoin de rien. Juste nous. On se complémentait. C’est ce que j’ai cru, c’est ce qu’il croyait. On avait créé tout deux un besoin, l’un de l’autre, on était dans notre bulle, dans notre univers, on restait ensemble comme si la vie nous avait destinée tout deux.
Et puis le jour de la fin arriva, le jour où on ne partageait plus la même vérité. Ce jour-là, on a compris qu’on ne pouvait que se séparer, on ne pensait plus pour deux, mais pour nous-même, pour nos intérêts, car c’était cela en réalité la vie.
C’est pourquoi je suis partie, j’ai pris quelques affaires laissant la moitié, laissant la vie, cela n’avait pas d’importance. Partie du jour au lendemain, partir, sans chercher à réparer, à comprendre, à apprendre, à s’excuser, à pardonner ou à en vouloir. Simplement se quitter le plus vite possible, avant de devenir des faux acteurs. Où peut être s’enfuir par lâcheté tout simplement. Tout deux prêt à rentrer dans notre personnage.
Je n’ai pas su comment vivre. J’avais peur de continuer. Tu n’étais pas là. Je devais recommencer une autre vie, la plaie ouverte, mourir ou vivre. Plutôt survivre. Il a été l’amour que je cherchais, l’amour dont j’avais besoin. Je l’ai aimé au point de m'oublier. Je l’ai aimé bien plus que je n’ai pu penser. Mon amour, ma chair, mon cœur, ma vie. Je l'ai chéris au point de vouloir me dédier à lui, au point de pouvoir me sacrifier.
Je t’ai aimé tant encore.
J’ai toujours su que c’était lui, pas parce qu'avec les autres ça ne marcherait pas, ça peut toujours marcher, ça marchera toujours, mais parce que les autres ce n’est pas lui. Personne ne le sera. Et parce que mon cœur à été offert à toi. Ce n’est pas aimé qui me manque, je le fais tout le temps, je t’aime toujours autant.
Je n’avais plus besoin de ses bras, mais je savais que c’était ma place à moi. Au fond, je pense que ça ne changera jamais, on était l’amour d’une vie, lui de la mienne et moi de la sienne.
Texte de roman
5 juin 2017 03:09
Ton texte ressemble a de la poésie. C'est beau. Mais un peu exagéré je trouve, sa reste mon avis je pense qu'il est préférable d'aimer une créature modérément.
Nos mères nous voient de loin, car le haram nous suit de près.
O
5 juin 2017 03:16
le nombre de fois que la vie peut te faire croire en amour "unique" après lequel tu ne pourrais rien...



...puis tu grandis, muris et rencontre les bonnes personnes, Dieu merci.




Illusionsdeshaytan
 
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