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Amedy Coulibaly, le preneur d'otage abattu les mains menottés ?
w
13 janvier 2015 14:03
Citation
JeSuisPerplex a écrit:
Non mais laisse tomber what.else. En fait on est des Charlie quand on ne croient pas aveuglément les vidéos de ceux qui nous disent qu'on suit aveuglément les vidéos des médias.

Comme on dit "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt"
Eux, c'est peut être pas des Charlie, mais des Charlot ca oui...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/01/15 14:09 par what.else.
L
13 janvier 2015 14:17
Citation
zig-zag a écrit:
regardez ICI

qu on pensez vous ?

Salam,

Honnêtement menottés ou pas ce mec merite ce qu'il lui ai arrivé ! j espère que l'enfer l'attend de pied ferme !

il a humiliè toute la communauté musulmanne en disant agir en son nom !

je ne suis pas charly mais je ne suis pas non plus Amedy ou Chaouki....

je suis française de nationalité et origine marocaine et de confession musulmanne et super fière de l'être !

je reprendrai les paroles du directeur de la chaîne de Al jazeera : "attention il faut bien comprendre qu'il s'agit là d'une rencontre entre l'extrêmisme de la liberté d'expression et l''extremisme religieux"..... voilà il a tout résumé !

me concernant la liberté d'expression s'arrête là où la le respect commence et l'extremisne religieux .... Dieu s'en occupera n'ayez crainte....
13 janvier 2015 15:10
Salam

Cette histoire sens très mauvais, oui ont à l'impression qu''il a les mains attacher, ont dirais même qu'il est pousser vers la sortie. Mais comme ont ne voie pas bien, peut être même que se n'est pas coulibaly.

Ont peut être sur de rien dans cette histoire, trop de choses qui cloche.
J
13 janvier 2015 15:36
J'ajoute également qu'avec un logiciel un minimum performent je peux vous mettre les Spice Girls à la place des policiers...
S
13 janvier 2015 16:12
Je ne crie pas au complot mais ça fait beaucoup



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/01/15 16:13 par Saliya.
[color=#0033CC][center][i]Ne montre pas à Allah que tes problèmes sont grands, mais montre à tes problèmes qu'Allah est Grand[/i][/center][/color]
J
13 janvier 2015 16:31
Citation
Saliya a écrit:
Je ne crie pas au complot mais ça fait beaucoup

Justement ça fait beaucoup TROP pour que ce soit crédible. Franchement rien que l'histoire de la couleur des rétro. Qui serait assez bête pour foutre deux voitures avec des rétro de couleur différente et laisser des centaines de personnes et de médias les prendre en photo. Vous ne pensez pas qu'à un moment un des mec qui a mis au point le truc n'aurait pas dit "heu.. vous êtes sûr pour les deux voitures là ??"

Le fait qu'il n'y ait pas eu une marre de sang après que le policier se soit pris une balle dans la tête est une légende que l'on voit dans les séries.
Les médecins légistes voient si la victime était encore vivante à la quantité de sang par terre. Dès que le cœur ne bat plus le sang ne sort plus tout simplement.

S'il vous plait restez prudents et ne gobez pas tout comme ça. Toujours avoir du recule quel que soit le média, quel que soit le pays.
Plus on nous met des coïncidences grossières et plus on fonce et on y croit.

Si effectivement il y a complot, alors il vient et des USA sionistes d'un côté et des gros bras du pétrole Saoudien de l'autre, et nous on nous balance des attentats pour créer des conflits entre nous pour ne pas voir ce qui se passe à l'étranger.

A qui a profité ce crime ? A Boko Haram qui pendant que le monde avait les yeux rivé en France, a pu raser des villages et faire plus de 2000 victimes sans que personne ne s'en rende compte. Et nous pendant ce temps on a multiplié les vidéos comme celles là et on les a regardés en boucle sans chercher à les contredire, ce qu'on fait très bien quand ce sont les médias français qui les publient. Ne croyons pas aveuglément à une théorie plus qu'une autre parce qu'elle va dans le sens de notre mépris ou autre.

Les enjeux de ce fiasco c'est pas la religion. C'est le pétrole, l'argent et le pouvoir. Et on se sert de notre foi pour créer entre nous des conflits inutile pendant que des enjeux bien plus important se jouent. Au final on est juste des pions qui servons à faire diversion.
13 janvier 2015 17:01
Pour ceux qui semblent préférer le virtuel...
« C’est Charlie, venez vite, ils sont tous morts »
LE MONDE | 13.01.2015 à 08h54 • Mis à jour le 13.01.2015 à 16h33
Sur la table, devant elle, Sigolène Vinson avait posé sa lecture du moment : La Faute de l’abbé Mouret, d’Emile Zola, l’histoire d’un prêtre déchiré entre sa vocation religieuse et l’amour d’une femme. Ce mercredi 7 janvier, peu après 10 heures, chacun s’est embrassé en se souhaitant la bonne année. C’était jour de rentrée pour l’équipe de Charlie Hebdo, la première conférence de rédaction de 2015. C’était aussi l’anniversaire de Luz, le dessinateur. Sigolène Vinson, la préposée habituelle aux chouquettes, avait donc apporté un « gâteau marbré » de la boulangerie du coin.
La jeune femme, chroniqueuse judiciaire de l’hebdomadaire satirique, se souvient de chaque détail de cette matinée où les rires se sont tus. Elle nous reçoit dans les locaux de Libération, qui offre l’asile depuis vendredi aux rescapés de Charlie Hebdo pour réaliser le numéro d’après, qui doit sortir mercredi 14 janvier. Elle chasse d’un bref sourire les ombres qui hantent son visage. Dix de ses amis ont été assassinés sous ses yeux mercredi. Elle a été épargnée. Elle tient à témoigner, dans un flot de mots entrecoupé de silences, de sourires et de larmes, pour ressusciter ce qu’était Charlie Hebdo, la joie de vivre et les morts.
En entrant dans la rédaction, ce jour-là, son gâteau dans les bras, elle salue Angélique, la femme chargée de l’accueil, dont le bureau fait face à l’entrée. Immédiatement à gauche se trouve celui de Simon Fieschi, le webmaster, qui tourne le dos à la porte blindée. Dans la kitchenette, Tignous prépare le café. Comme souvent, des « invités » de la rédaction sont présents. Michel Renaud est venu rendre à Cabu des dessins empruntés pour un festival qu’il a fondé, le Rendez-vous du carnet de voyage. Il a apporté un cadeau emballé dans un gros paquet : un jambon.
Charb, comme toujours, griffonne
Lila, le petit cocker roux du journal, trottine de jambes en jambes. Avec une inclination particulière pour Cabu, surtout quand il y a du jambon, « parce qu’il donne toujours sa part au chien ». Sigolène Vinson parle au présent, des morts comme des vivants. Arrivé en retard, Philippe Lançon bougonne parce qu’il n’y a pas assez d’exemplaires de Charlie pour tout le monde. Un concours de blagues grivoises chasse rapidement son air chagrin : la conférence de rédaction vient de commencer.
Autour de la grande table rectangulaire sont assis, de gauche à droite à partir du seuil de la porte : Charb, Riss, Fabrice Nicolino, Bernard Maris, Philippe Lançon, Honoré, Coco, Tignous, Cabu, Elsa Cayat, Wolinski, Sigolène Vinson et Laurent Léger. L’invité, Michel Renaud, est assis sur une chaise dans un coin de la pièce. Luz et Catherine Meurisse, une autre dessinatrice sont en retard. Zineb El Rhazoui, la jeune reporter, est en vacances au Maroc, Gérard Biard, le rédacteur en chef, à Londres. Antonio Fischetti, le journaliste scientifique, assiste à l’enterrement de sa tante en province. Quant à Willem, il goûte peu les conférences de rédaction.
Charb, comme toujours, enchaîne les jeux de mots et griffonne sur les feuilles du chemin de fer. « Il dessinait tout le temps, raconte Sigolène Vinson en esquissant un sourire. Ses feuilles de chemin de fer étaient géniales. J’admirais son sens du détournement. Tous ses dessins traduisaient instantanément nos échanges autour de la table. »
« J’étais emplie d’un sentiment de bonheur »
Ce jour-là, les « échanges » tournent autour du dernier roman de Michel Houellebecq, Soumission, auquel est consacrée la « une » du jour. Il est question de littérature, de racisme, d’Eric Zemmour, des manifestations anti-islam en Allemagne. Certains défendent Houellebecq, d’autres s’inquiètent de la « montée du fascisme » dans la société. Il y a ceux qui parlent et ceux qui observent. Sigolène Vinson, assise à droite de la porte à côté de Laurent Léger, fait partie des plus réservés.
L’économiste Bernard Maris, qui lui fait face, l’invite à s’exprimer. Elle décline l’invitation en lui souriant timidement et se lève pour chercher du café. « A ce moment, dans la kitchenette, j’étais emplie d’un sentiment de bonheur. Malgré le boucan derrière moi, les débats parfois très sportifs entre nous, je réalisais quelle chance j’avais d’appartenir à cette rédaction, de fréquenter ces gens, si drôles, si intelligents, si gentils… »
En retournant dans la salle de rédaction, elle aperçoit Philippe Lançon enfilant son manteau, son bonnet et son sac à dos. Un jeu de mots traverse la pièce. Le dernier de la journée. « Il y avait le mot “susmentionné”, ou quelque chose dans le genre, il y avait “suce” dedans. » Charb lance à Philippe : « On fait cette blague pour que tu ne nous quittes pas. »
« On a entendu “pop pop” »
A cet instant précis, Luce Lapin, la secrétaire de rédaction, s’apprête à quitter la salle pour corriger un numéro spécial sur la gestation pour autrui. Elle a déjà un pied dans son bureau, accolé à celui de Mustapha Ourrad, le correcteur d’origine kabyle qui, après des décennies de présence sur le territoire, vient d’obtenir la nationalité française. Leurs bureaux sont séparés de la salle de rédaction par une simple porte vitrée.
A cet instant précis, « on a entendu deux “pop”. Ça a fait “pop pop” ». Dans une assemblée de dessinateurs affairés à inventer des bulles, des coups de feu font forcément « pop pop ». Les deux balles ont perforé les poumons de Simon Fieschi, 31 ans, le webmaster chargé de gérer le tombereau d’insultes qui affluent à la rédaction depuis des années. Son bureau est le premier qu’on rencontre quand on pénètre dans les locaux. Il sera la première victime de l’équipée vengeresse des frères Kouachi. Grièvement blessé, il a été hospitalisé dans un état critique.
Dans la salle de rédaction, un moment de flottement. « Luce a demandé si c’était des pétards. On s’est tous demandé ce que c’était. » Elle voit Franck Brinsolaro, un des policiers chargés de la protection de Charb, se lever de son bureau, logé dans un renfoncement de la pièce. « Sa main semblait chercher quelque chose sur sa hanche, peut-être son arme. Il a dit : “Ne bougez pas de façon anarchique.” Il a semblé hésiter près de la porte. Je me suis jetée au sol. “Pop pop” dans Charlie, je comprends que ce ne sont pas des pétards. »
La jeune femme rampe sur le parquet en direction du bureau de Luce et Mustapha, à l’autre bout de la pièce. Elle entend la porte d’entrée de la salle de rédaction « sauter » et un homme crier « Allahou akbar ». Puis cette question : « Où est Charb ? ». « Pendant que je rampe au sol, j’entends des coups de feu. Je ne veux pas me retourner pour ne pas voir la mort en face. Je suis sûre que je vais mourir. Je rampe et j’ai mal au dos. Comme si on me tirait dans le dos. » Aucun tir ne l’a touchée.
Réfugiée derrière un muret
Tandis que les balles sifflent dans la pièce, elle parvient à atteindre le bureau de Mustapha et Luce, puis se cache un peu plus loin derrière le muret qui marque la séparation avec celui des maquettistes. Laurent Léger, son voisin de table, est parvenu à se glisser sous le bureau du policier. Adossée au muret, la jeune femme aperçoit Jean-Luc, le maquettiste, qui s’est lui aussi réfugié sous son bureau. Elle entend la scène qu’elle ne voit pas : « Ce n’était pas des rafales. Ils tiraient balle après balle. Lentement. Personne n’a crié. Tout le monde a dû être pris de stupeur. »
Puis tout s’est tu. « Je connaissais l’expression “un silence de mort”… », dit-elle. Le silence, et cette « odeur de poudre ». Sigolène Vinson ne voit rien. Réfugiée derrière le muret, elle entend la mort, elle la sent. Puis elle perçoit des pas qui s’approchent. Elle les mime. Des coups de feu, à nouveau. « Je comprends que c’est Mustapha. » Puis elle voit. « J’ai vu les pieds de Mustapha au sol. » Les pas se rapprochent. Un des tireurs, « habillé comme un type du GIGN », contourne lentement le muret et la met en joue. Il porte une cagoule noire.
« Je l’ai regardé. Il avait de grands yeux noirs, un regard très doux. J’ai senti un moment de trouble chez lui, comme s’il cherchait mon nom. Mon cerveau fonctionnait très bien, je pensais vite. J’ai compris qu’il n’avait pas vu Jean-Luc, sous son bureau. » L’homme qu’elle regarde dans les yeux s’appelle Saïd Kouachi. Il lui dit : « N’aie pas peur. Calme-toi. Je ne te tuerai pas. Tu es une femme. On ne tue pas les femmes. Mais réfléchis à ce que tu fais. Ce que tu fais est mal. Je t’épargne, et puisque je t’épargne, tu liras le Coran. » Elle se souvient de chaque mot.
« Jean-Luc est sous la table, il ne l’a pas vu »
Les yeux plantés dans le regard du tueur, Sigolène Vinson engage un dialogue mental avec lui. Ses pensées courent toutes seules. « Je me suis demandé pourquoi il me disait ça. Je pensais que mes chroniques judiciaires étaient jolies. Je trouvais assez cruel de sa part de me demander de ne pas avoir peur. Il venait de tuer tout le monde et me braquait avec son arme. Je l’ai trouvé injuste. Injuste de dire que ce qu’on faisait était mal, alors que le bien était de notre côté. C’est lui qui se trompait. Il n’avait pas le droit de dire ça. »
Durant cet échange silencieux, elle ne quitte pas son agresseur du regard. « Je lui fais un signe de la tête. Pour garder un lien, un contact. Peut-être qu’inconsciemment, je cherche à l’attendrir. Je ne veux pas perdre son regard car Jean-Luc est sous la table, il ne l’a pas vu, et j’ai bien compris que s’il ne tue pas les femmes, c’est qu’il tue les hommes. »
Dans la salle de rédaction, où se trouve Chérif Kouachi, le frère cadet de Saïd, une femme a été assassinée : Elsa Cayat, psychanalyste et chroniqueuse à Charlie. Saïd Kouachi se tourne vers la grande pièce et crie : « On ne tue pas les femmes. » Trois fois. « A ce moment, je ne sais pas qu’Elsa est morte, dit Sigolène Vinson. Ni que Cécile, Luce et Coco se sont réfugiées dans un autre bureau. »
« On ne tue pas les femmes ! », crie Saïd. Puis il disparaît. Sigolène Vinson perd le contact avec « ces grands yeux doux » qui sortaient de la cagoule. A un moment, elle ne sait plus trop quand, elle s’approche de la fenêtre pour sauter, avant de se rendre compte que c’est « trop haut ». « Je me suis retrouvée avec Jean-Luc, on est resté interdits. On ne savait pas s’ils étaient vraiment partis. » Des coups de feu retentissent au loin, dans la rue. « J’ai entendu Lila, les petits pas de Lila, passer à côté de Mustapha. » Elle mime les petits pas de Lila. Dans son souvenir, la mémoire de ses sens exacerbés, le chien courait de bureau en bureau pendant la tuerie.
Au fond de la pièce, une main se lève
Sigolène retourne dans la salle de rédaction. Sa « vision d’horreur ». « Je vois les corps par terre. Tout de suite, j’aperçois Philippe, le bas du visage arraché, qui me fait signe de la main. Il y a deux corps sur lui. C’était trop. » Elle s’interrompt. Puis reprend, la voix étranglée : « Il a essayé de me parler avec la joue droite arrachée… Je lui ai dit de ne pas parler. Je n’ai pas pu m’approcher de lui. Je n’ai pas pu lui tenir la main. Je n’ai pas réussi à l’aider. C’était trop. » Philippe Lançon, dont les jours ne sont pas en danger, a reçu une balle dans la joue droite.
Tous les morts ont été retrouvés face contre terre. Sigolène enjambe les corps de Cabu, d’Elsa, de Wolinski et de Franck, le policier, pour récupérer son portable dans son manteau. Elle appelle les pompiers. La conversation dure 1 min 42 s. « C’est Charlie, venez vite, ils sont tous morts. » Le pompier lui demande « combien de corps ? ». Elle s’agace, le trouve « con ». Le pompier lui demande l’adresse de Charlie Hebdo. Elle ne s’en souvient plus. Elle répète trois fois : « Ils sont tous morts ! »
Au fond de la pièce, une main se lève. « Non, moi je ne suis pas mort. » C’est Riss. Allongé sur le dos, il est touché à l’épaule. A côté de lui, Fabrice Nicolino fait signe à Sigolène Vinson de venir l’aider. Atteint aux jambes et à l’abdomen, il est assis dans une mare de sang. « C’est horrible à dire, mais comme ses blessures étaient moins apparentes que celles de Philippe, c’était plus facile pour moi de m’occuper de lui. Il m’a demandé quelque chose de frais pour son visage, je lui ai rapporté un torchon mouillé. Puis il m’a demandé de l’eau. Je ne savais pas qu’il ne fallait pas donner d’eau dans ces circonstances, je suis allée remplir une flûte à champagne en plastique dans la cuisine. Il perdait beaucoup de sang. Puis il s’est senti partir, il m’a demandé de lui parler. »
Chaque seconde est une éternité
Ses proches, informés du drame, commencent à l’appeler. « Dès que je décrochais, je hurlais, je tenais des propos incohérents. Riss m’a demandé de me calmer. Dès que je raccrochais, je me calmais, je retrouvais mes esprits. » Coco fait irruption dans la pièce. Elle se précipite sur Philippe Lançon pour lui venir en aide. « Ça m’a soulagée, dit Sigolène Vinson, moi je n’y arrivais pas. »
Chaque seconde semble une éternité. L’attente de l’arrivée des secours, qui tarde, est insupportable. « Tout à coup a surgi dans la salle une femme habillée de noir, assez jolie. J’ai appris plus tard qu’elle travaillait en face, sur le même palier. Elle avait les yeux exorbités. Elle disait : “C’est horrible, c’est horrible.” Elle avait la main sur la bouche. Elle voulait aider, mais elle ne pouvait pas. »
La silhouette de Patrick Pelloux apparaît dans l’embrasure de la porte. « Je l’ai vu se pencher sur le corps de Charb. Il lui a pris le pouls au niveau du cou. Puis il lui a caressé la tête et lui a dit : “Mon frère.” » Le récit s’interrompt. Elle reprend : « Il lui a dit “Mon frère”. » La conversation se noie à nouveau : « Mon frère… »
La jeune femme se souvient qu’on lui fait alors quitter la pièce. On l’emmène dans « l’aquarium », le grand bureau vitré où travaillent d’ordinaire Zineb, Laurent Léger et Gérard Biard. « Je vois Luz, je ne comprends pas ce qu’il fait là car il n’était pas à la conférence de rédaction. Je suis ahurie. Puis je vois Laurent Léger, je ne comprends pas non plus car lui y était. Je suis tellement contente. Des pompiers arrivent, puis Riss. Je m’aperçois qu’il y a Cécile, Coco et Luce. C’est là que je me rends compte qu’il y a des vivants. Que toutes les femmes, en dehors d’Elsa, sont vivantes. »
Arrivé en retard à la conférence de rédaction, Luz avait apporté une galette des rois. Le gâteau marbré de Sigolène Vinson, lui, a « volé en éclats ». Lila, le cocker roux, a continué de courir de table en table. La jeune femme cherche ses mots. Le sens se dérobe. « Cette rédaction, ce n’était que des rires et de la gentillesse. Une vraie douceur, une vraie tendresse. Quand j’ai vu Cabu et Wolinski, des vrais, vrais gentils, je n’ai pas compris… »
c
13 janvier 2015 19:30
c des fils de pute il l ont nické pour pas qu il parle avec lui il y avait un mec du mosad kil croyer sont pote il la menotté puis envoyé au charbon comme les frere kouachi ki pourront plus parler
13 janvier 2015 20:50
Un tocard islamiste en moins c est toujours bon pour la cause palestienne et l humanité.
J
13 janvier 2015 21:08
La fixation sur les sionistes fait peur.

Pas besoin de complots complexes pour nous diviser. Il leur suffirait de dire aux Marocains que les algériens ont dis ça d'eux.
De dire aux algériens que les tunisiens ont brulé leur drapeau et crié "one two three viva la Tunisie !"
Et aux Tunisiens que les Marocains et Algériens regrettent leur ancien président et voilà pour le Maghreb.

On peut trouver pareil pour le Moyen Orient. Dire au Saoudien que le Qatar rit de la quantité minable de pétrole dans leur pays...

Vous voyez, pas besoin de tête pensante du Mossad pour nous diviser on le fait déjà nous même.

On dénigre les juifs et on les traites comme des moins que rien, et en parallèle, on donne à leur service secret le pouvoir de semer le chaos et le désordres chez des dizaines de millions de musulmans.

Vous savez que les groupes de formation du Yemen ne gardent pour envahir l'Afrique que les meilleurs d'entres eux ? Qu'ils envoient les ânes du groupe pour des missions suicides ? C'est si difficile à croire que le trio des lumières qui nous ont finement représenté nous roulent en fait tous dans la farine. Qu'on leur ait dit de mettre des incites, carte d'identité, de se foutre des menottes et de foncer dans le tas vous parait invraisemblable ? La vérité c'est qu'ils font partie de ces ânes qu'ils envoient MOURIR et rien d'autres pour qu'on voit en eux de martyrs et des représentant chez nous. Des morts pour l'Islam ça a toujours plus d'impacte que des coups de feu et une fuite en Syrie. Leur but était simplement de mourir et ils ont réussi à vous faire croire à un nouveau complot invraisemblable.
14 janvier 2015 00:09
Oui le sage designe la lune....


Tout est fake dans ces pseudo attaques... et ce n'est ni quoi d'autre, ni le fait d'etre perplexe qui changera cet etat de fait... desole, j'ai perdu mes accents en route. Ils sont restes dans un magasin cacher.... (c'est juste de la liberte d'expression, pour rire, puisque maintenant on a le droit de rire de tout, alors allons-y)

Le hi-tec.... 20 min de pur plaisir...

FAKE FAKE FAKE

14 janvier 2015 00:15
Et voici comment on se paie la tete des francais....


Une balle de kalach aurait explose la tete de cet homme... en mille morceaux... oui en mille morceaux


14 janvier 2015 00:19
Voila ce que la magie du hi-tec peut faire (high s'ecrivant en abrege.... oh la la j'ai encore perdu mes accents en route....


Il y a plein d'autres videos qui prouvent cette conspiration.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/01/15 00:22 par alphavirginis.
14 janvier 2015 00:20
Une balle tiree par terre, ni plus ni moins. Personne n'a ete blesse dans la video ci dessus...
w
14 janvier 2015 09:00
Citation
alphavirginis a écrit:
Et voici comment on se paie la tete des francais....


Une balle de kalach aurait explose la tete de cet homme... en mille morceaux... oui en mille morceaux

Et bien sur hier aux obsèques le cercueil était vide....
Un peu de respect à cet homme abattu lâchement par TES frères mais surtout à sa famille je trouve cela iridescent de montrer une telle vidéo !
Arrête avec tes pseudo outils "hi-tec" tout le monde peut faire dire n'importe quoi à une vidé, si pour toi Google earth c'est du "hi-tec" tu me fais pitié.

PS : pour le coup de la kalach qui explose la tête mets nous des preuves scientifiques pas un extrait des experts à Miami ....

Ridicule....
M
14 janvier 2015 10:04
Il serait temps d'arrêter de broder sur cette triste histoire.
Ca devient malsain et de toute façon les morts ont droit au respect et à reposer en paix
alors montrons-nous dignes. La polémique relance la polémique.
S
14 janvier 2015 10:15
Citation
what.else a écrit:
Et bien sur hier aux obsèques le cercueil était vide....
Un peu de respect à cet homme abattu lâchement par TES frères mais surtout à sa famille je trouve cela iridescent de montrer une telle vidéo !
Arrête avec tes pseudo outils "hi-tec" tout le monde peut faire dire n'importe quoi à une vidé, si pour toi Google earth c'est du "hi-tec" tu me fais pitié.

PS : pour le coup de la kalach qui explose la tête mets nous des preuves scientifiques pas un extrait des experts à Miami ....

Ridicule....
Salem,
je suis consterné de constater combien ici sont ceux qui de délecte de l' assassinat de ce pauvre frère innocent.Are you crazy

d'autant plus qu'ils n'y connaissent rien en armement et en balistique .
c'est affligeant .
15 janvier 2015 12:49
Salamsmiling smiley tout le monde a peu pres a remarquer que koulibaly avait les mains liees, mais avez vous remarquer que le type qui était allonger a l'ouverture du rideau de fer a disparue ?

-Charlie-Hebdo%C2%A0-Amedy-Coulibaly-le-preneur-d%E2%80%99otages-abattu-les-mains-menott%C3%A9es%C2%A0?]vidéo Coulibaly



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/01/15 13:07 par aichaaicha.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
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