L’entraîneur de l’équipe d’Algérie de football a affirmé que le Mondial 2010 en Afrique du Sud n’est pas une priorité pour les Verts. lundi 26 mai 2008. Lorsque l’entraîneur de l’équipe d’Algérie de football annonce, à une semaine d’un match très important contre le Sénégal, que la qualification au Mondial 2010 est loin d’être un objectif, il y a quelque part impéritie. Moult interrogations traversent alors nos esprits pour permettre au cogito de déduire impuissamment : pourquoi donc notre pays s’est-il engagé pour prendre part à ces éliminatoires ? C’est fou ce qu’il y a comme déclarations apocryphes dans un chez nous où le football donne naissance à moribond, des morts-vivants qui n’ont aucun brin d’espoir à vous injecter. Les sorties médiatiques de Saâdane nous rappellent étrangement celles d’il y a quatre années du même auteur. Si notre mémoire ne nous fait pas défaut, cela s’est passé quelques jours avant la phase finale de la coupe d’Afrique des nations qu’organisait à l’époque la Tunisie, en janvier 2004. Cet entraîneur, qui était à la tête de l’équipe nationale, a déclaré que l’Algérie n’avait même pas une équipe digne de jouer en phase finale de la coupe d’Afrique et qu’il ne fallait rien en espérer, si ce n’est l’élimination au premier tour. Ces déclarations ont provoqué le courroux de Mohamed Raouraoua, alors président de la Fédération algérienne de football. La suite, tout le monde la connaît : l’Algérie se fait éliminer difficilement en quarts de finale par le Maroc après avoir battu l’Egypte dans un match mémorable. En somme, les Verts ont réalisé une excellente coupe d’Afrique, ce qui a fait dire aux têtes pensantes de cette discipline que nous venons de perdre une CAN, mais de gagner une équipe nationale. En 2004, de subterfuges en circonvolutions, le coach national voulait faire croire au peuple algérien, qui aime son pays et son football, que lui seul pouvait changer les choses. C’est en déclarant, au départ, que l’équipe d’Algérie était loin du niveau africain qu’il conçut des desseins professionnels en cas de parcours extraordinaire de ses poulains. C’est ce qui s’est passé à Sousse et Sfax. Tout le monde s’est accordé à dire que le travail de Saâdane était excellent car ce dernier a prédit que ses protégés n’allaient pas aller loin dans cette CAN 2004. Aujourd’hui, quatre années plus tard, son discours est le même : « Il faut récolter le maximum de points pour espérer au moins figurer parmi les huit meilleurs deuxièmes et passer ainsi au second tour qualificatif où la compétition deviendra encore plus serrée. Notre priorité va pour une place en phase finale de la CAN 2010. » Le hic est que ce dernier annonce plus tard que le Mondial 2010, qui aura lieu en Afrique du Sud, n’était pas un objectif primordial et qu’il faudra travailler dès maintenant pour décrocher une place au Mondial 2014. Si ce n’est pas de la folie, c’est quoi alors ?
quelle rapport entre le titre et le contenu. le titre donne l'impression que le contenu est politique puisque l'Algerie a pu convaincre les sud Africains pour defendre une cause invente' de toute piece. vous savez de quoi je parle.
plutot il fallait titre' comme " Rabah Saadane le philosophe du foot Algerien" "demagogie footbalistique de Rabah" etc....
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