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amirene a écrit:
je ne crois pas qu il s'agit de prédispositions
on investit plus l'aîné et la fratrie doit suivre son rythme et ses besoins paraissent toujours plus importants
je crois avoir lu que l'aîné était souvent le plus 'intelligent' de la famille tout simplement parce que les parents le stimule plus
je pense qu'on pourrait mettre ça sur le compte des prédispositions seulement s'il y a une différence flagrante entre deux enfants (un qui lit à 3/4 ans quand l'autre peine même en fin de cp par exemple)
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Rozenn* a écrit:
C'est vrai qu'avec le premier enfant on est totalement disponible pour lui, en tout cas jusqu'à l'arrivée d'un autre enfant, et qu'on s'investit donc plus auprès de lui.
Dans le cas de mes enfants je vois quand même des différences de prédispositions, pour mon aînée elle a un goût prononcé pour l'acquisition de connaissances et les exercices intellectuels depuis petite.
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Blagueur* a écrit:
Salut,
Avec le premier, la joie et l'inexpérience sont immenses : on apprend à être père ou mère, on est obligé de s'interroger, d'innover, de sonder ce petit-être, d'étudier ses réactions, de réagir et d'interagir sur tous les niveaux : bien-être, santé, demandes, rythmes (allaitement, sommeil, interactions).
Pour ceux qui suivent, avec l'appréhension acquise, l'inquiétude constante première disparaît, nous sommes moins anxieux, plus sereins, moins attentifs car nous avons su gérer les problèmes nés de notre incompréhension et manque d'expérience. La santé ne nous inquiète plus autant : nous savons reconnaître les signes des malaises bénins.
Gérer deux enfants successifs entraîne pour le second le partage de l'attention parentale, d'autant plus que les naissances sont rapprochées, ce qui n'était pas les cas pour le premier qui la centralisait exclusivement pour lui tout seul.
Ce changement environnemental est ambivalent car le second profite de l'expérience du premier mais vit dans une configuration de partage de l'intérêt des parents.
Probablement à ce niveau l'inconscient collectif traditionnel joue au niveau du traitement en terme de droit de l’aînesse, du sexe de l'enfant, etc...
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Rozenn* a écrit:
Dommage que certains ne se saisissent pas des joies de la parentalité, et prive leur enfant de ce qu'ils auraient pu avoir à lui apporter.
"Probablement à ce niveau l'inconscient collectif traditionnel joue au niveau du traitement en terme de droit de l’aînesse, du sexe de l'enfant, etc..."
Peux-tu expliciter ce que tu veux dire par là stp ?
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Blagueur* a écrit:
Salut,
Je caricaturerais grossièrement les propos.
Dans la conception traditionnelle l’aîné, espéré mâle, sera le futur héritier, la force de travail pour les ruraux, le refuge lors de la vieillesse.
La femme est destinée au mariage, à l'enfantement, à dépendre d'un homme, à tenir un foyer, à élever la génération future, donc une logique de l'intelligence des rapports familiaux "internes".
L'inconscient collectif véhicule toujours une conception patriarcale et fonctionnelle, même en occident, l'homme "aime sa fille" "sa princesse", mais il a un autre rapport avec son fils qu'il doit préparer à la vie active avec une logique de l'intelligence des rapports sociaux extérieurs.
Pendant des siècles l'éducation a intégré la différence de sexe des enfants dans la formation des générations futures.
Les souks, les étals des supermarchés, les publicitaires, mettent en relief et exploitent ce background collectif en jouant sur la différences des intérêts et des perceptions d'une clientèle qu'ils savent masculine ou féminine.
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Rozenn* a écrit:
Je pense que je n'ai pas tout à fait la même vision.
Pour moi filles comme garçons doivent être préparer à s'assumer sur tous les plans.
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Rozenn* a écrit:
C'est vrai qu'avec le premier enfant on est totalement disponible pour lui, en tout cas jusqu'à l'arrivée d'un autre enfant, et qu'on s'investit donc plus auprès de lui.
Dans le cas de mes enfants je vois quand même des différences de prédispositions, pour mon aînée elle a un goût prononcé pour l'acquisition de connaissances et les exercices intellectuels depuis petite.
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Blagueur* a écrit:
Salut,
Non seulement j'ai le même avis, mais j'ai agis en sorte : quatre filles ingénieures, une notaire, à qui j'ai appris très jeunes à comprendre des schémas de fonctionnement, à démonter des organes de machines, à réparer toutes les installations (plomberie, électricité, voiture, peinture) qui tirent à la carabine et pratiquent des sports. Le tout en rendant grâce au Créateur s.w.t;
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amirene a écrit:
même après l'arrivée d'un autre enfant, je trouve que l'aîné est toujours privilégié
j'entends souvent autour de moi des mères qui culpabilisent de délaisser le premier, lui consacrant ainsi des temps spéciaux
on ne fait jamais ça pour le deuxième ou même celui d'après
on considère leur présence comme dérangeante pour l'ainé mais la présence de l'aîné ne dérangerait a priori pas ceux qui suivent dans l'esprit des parents (je me mets dedans) car c'est bien l'aîné qui 'perd' quelque chose avec l'arrivée des suivants, on ne se pose même pas la question ensuite
que ce soit des enfants d'âge rapprochés ou s'il y a de l'écart, le second et les suivants doivent suivre le rythme de l'aîné : on fera dormir l'enfant selon les horaires de l'école pour l'aîné ou de ses activités, on ne consacrera plus du temps au parc pour le ou les petits si l'aîné doit aller à la musique ou même si ça l'ennuie, on passera moins de temps à lire des histoires aux plus jeunes si l'aîné à des devoirs à faire, on décidera d'emmener le grand au cinéma car c'est plus intéressant pour lui et pour nous que les courts-métrages ou spectacles pour les plus jeunes, etc
quoi qu'on en dise, la place d'aîné est à mes yeux la plus avantageuse de nos jours (je ne parle pas des années 80 ou même avant où la fille aînée faisait office de deuxième mère ou boniche)
pour ta fille, c'est peut-être seulement sa personnalité
avoir le goût ne signifie pas pour moi avoir des capacités plus élevées
après, tu connais mieux que moi tes enfants mais en te lisant, je n'avais pas l'impression que c'était flagrant, sauf pour ton fils qui a des dys
puis suffit qu'elle ait le temps de se plonger dans les livres pendant que sa soeur passe son s'occuper des tâches ménagères ou des petits frères pour comprendre une différence de niveau
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