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Allô Doc #26 : La chute des cheveux et les différents traitements contre ce cauchemar

Tout au long du mois de Ramadan, Yabiladi vous propose des conseils santé au quotidien. Pour cette vingt-sixième capsule de notre série «Allô Doc», nous aborderons avec docteur Abir Alafifi les causes, les traitements et la prévention de la chute des cheveux.

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Abir Alafifi est docteure spécialiste en médecine esthétique. / Ph. Mohamed El Majdouby - Yabiladi
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C’est un cauchemar qui hantent plusieurs hommes et femmes au Maroc comme ailleurs. Avec l'accélération de la chute des cheveux ou des poils, appelée aussi l’alopécie, plusieurs personnes ne savent plus à quel saint se vouer pour éviter l’aggravation de ce problème.

«Nos cheveux passent par trois étapes : anagène, catagène, télogène. La première dure de deux à cinq ans, la deuxième concerne la période durant laquelle le poil ne reçoit pas les éléments nécessaires et son développement s’arrête, pour tomber durant la phase télogène», nous déclare le docteur, spécialiste en médecine esthétique. «Ces étapes diffèrent d’une personne à l’autre, en fonction de l’ethnicité, l’âge et le sexe», ajoute-t-elle.

«Pour les personnes souffrant d’une chute de cheveux, le premier conseil que je leur donne est d’effectuer des analyses, car dans certains cas, cette chute n’est qu’un symptôme d’une autre maladie du corps, comme l’anémie, le diabète ou encore un goitre.»

Abir Alafifi

Minoxidil, traitement et greffe de cheveux

Mais le cas échéant, il peut s’agir d’une «alopécie androgénique, répandue notamment parmi les hommes, à partir de 20 voire 25 ans, causé par la testostérone qui impacte les étapes de vie de nos cheveux, qui naissent, grandissent et meurent avec un rythme assez accéléré», ajoute la praticienne.

Quant aux traitements, notre médecin cite le minoxidil. «C’est un bon remède qui donne de bons résultats, même s’il s’agit à la base d’un traitement pour la tension artérielle car il contribue à l’élargissement des vaisseaux sanguins». «Mais la personne ne doit pas en prendre son consulter son médecin, car une fois le traitement commencé, ce médicament ne doit pas être soudainement arrêté», met-elle en garde.

Abir Alafifi évoque aussi d’autres traitements, comme le PRP, la mésothérapie ou l’oxythérapie. Pour le premier, elle explique qu’il consiste en une prise de sang du patient et son traitement de façon à extraire les plaquettes qui sont injectées dans le cuir chevelu du patient», détaille-t-elle.

Si la mésothérapie consiste, selon notre médecin, «à injecter dans le cuir chevelu des principes actifs pour le développement sain du poil», la carboxythérapie, qui est «l'injection sous-cutanée de dioxyde de carbone», elle explique que cette procédure permet à la zone injectée d’attirer plus d’oxygène et de nutritifs. «Il y a aussi la greffe des cheveux, qui malheureusement n’intervient pas dans des stades avancées et il y a plusieurs méthodes», enchaîne-t-elle.

Pour les conseils, Abir Alafifi suggère de ne pas utiliser des «shampoings contenant du sulfate et de la silicone» et d’utiliser «un masque solaire spécial cheveux pour les protéger contre les rayons de soleil».

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