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Grand Angle

Maroc : Benkirane tente de minimiser le fiasco de l’organisation du Mondial des clubs

Le chef du gouvernement a une position bien particulière sur ce qui s’est passé le samedi 13 décembre au complexe sportif Moulay Abdellah de Rabat. Il a estimé que les flaques d'eaux qui ont submergée la pelouse, «grâce à Dieu, n’est pas une catastrophe naturelle».

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Mohamed Ouzzine et Abdelilah Benkirane / Ph. MAP
Temps de lecture: 2'

Le scandale de l’organisation du mondial des clubs s’est invité au conseil du gouvernement du jeudi 18 décembre. Abdelilah Benkirane, dans une allocution très bien préparée, a commencé par inviter ses ministres à toujours remercier Dieu même en temps de crise et de drame. Puis, après avoir annoncé l’imminence de la signature d’un important investissement japonais au Maroc, le PJDiste a souligné que l’avenir ne pourrait qu’être radieux et prometteur, pour ensuite s’arrêter sur l’affaire des 220 millions de dh dépensés dans la rénovation du terrain qui a pris l'eau

«Il ne s’agit pas d’une catastrophe nationale»

S’inscrivant en faux contre les avis des formations de l’opposition, d’une partie de la société civile et de la colère de millions de Marocains exprimée sur les réseaux sociaux, le chef de l’exécutif a estimé que la pelouse submergée par les eaux «grâce à Dieu, n’est pas une catastrophe nationale». Et de minimiser sa portée, la qualifiant juste d’ «une affaire embarrassante», rien de plus. Une position qui n’est pas sans rappeler la main tendue aux prévaricateurs, prétextant vouloir oublier le passé et commencer une nouvelle page.

Benkirane a même surenchéri que «le parcours de tout gouvernement ne peut être exempt de ce genre de problème». Le PJDiste estime qu’il ne faut pas accorder plus d’importance à ces problèmes qu’ils ne méritent. «Les réalisations du gouvernement sont là et il n’y a pas de parfait processus», a-t-il assuré.

Un message subtil adressé à la presse marocaine pour tourner la page du fiasco de l’organisation du mondial des clubs. Abdelilah Benkirane a néanmoins rappelé qu’il y a une «enquête» en vue de réparer les erreurs. Mais sans pour autant évoquer les sanctions pour sanctionner les responsables. Il a en revanche, invité tous ses ministres à continuer à travailler avec abnégation en vue de corriger les irrégularités.

En réalité, la position de Benkirane ne constitue guère une surprise. Depuis sa nomination pour former un cabinet, l’homme a appris à composer avec les dérapages de ses ministres afin de sauver sa fragile majorité de l'éclatement. D’autant que sur cette affaire, des informations font état de menaces de retrait du gouvernement, proférées par le secrétaire général du Mouvement populaire, Mohand Laenser, au cas où son protégé, Mohamed Ouzzine, serait démis de ses fonctions.

L’article 47 de la constitution donne le droit au chef du gouvernement de démettre, après consultation du roi, un ou plusieurs ministres. Mais les contingences politiques conduisent à penser que Benkirane évitera soigneusement d'user de cette prérogative jusqu'au terme de son mandat.

Fiasco ????
Auteur : Slimanof
Date : le 19 décembre 2014 à 11h32
Il ne faut pas exagérer aussi en parlant de fiasco.
Aucun match n'a été reporté !
Il y a eu certes le couac du stade de Rabat où tout le monde est responsable à commencer par la FIFA qui a précipité les choses au lieu de se replier tôt sur les stades d'Agadir où celui de Tanger.

La pelouse exigeant plus de temps pour tenir.

La fête aurait été meilleure si le MAT était allé assez loin mais le Réal était là pour la rendre assez belle et la finale promet d’être grandiose..

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