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Grand Angle

La direction du PJD demande à ses membres d'éviter de polémiquer sur la mort de Abdellah Baha

Sur les réseaux sociaux, une polémique sur les circonstances du décès d’Abdellah Baha enfle y compris au sein du PJD. La direction de la Lampe tente de la circonscrire en ordonnant à ses membres d’observer le silence et d'attendre la fin de l’enquête.

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Le secrétariat du PJD demande à ses membres de respecter le deuil et attendre les résultats de l'enquête / DR
Temps de lecture: 2'

Après quelques jours de deuil, le secrétariat général du PJD a repris ses activités. Bien entendu, le décès d’Abdellah Baha était au cœur de sa dernière réunion. La direction de la Lampe a adressé ses remerciements au roi Mohammed VI qui a envoyé trois messages de condoléances (à Abdelilah Benkirane, au parti et à la famille du défunt), aux acteurs politiques et de la société civile, toutes tendances confondues, et au peuple marocain qui ont exprimé leurs afflictions suite à la disparition tragique du défunt

Les islamistes du gouvernement ont abordé, ensuite, un sujet très sensible se rapportant aux nombreuses supputations diffusées sur les réseaux sociaux et même publiées dans certains médias, sur les circonstances de la mort du ministre d’Etat. Cette fièvre autour des circonstances du décès de Abdellah Baha a même touché une députée du PJD, la sahraouie Khadija Abladhi. Sur son compte Facebook, la PJDiste a raconté avoir rêvé, avant la levée du jour, que Baha lui aurait confié que sa mort ne résulterait pas d’un accident de train à Bouznika. Une théorie immédiatement réfutée par un autre député, Mohamed Yatime, un compagnon de route de Abdelilah Benkirane.

La direction rappelle à l’ordre les PJDistes

A ces «tirs amis», s’ajoute la publication par le journal Attajdid (porte-parole du MUR), dans son édition du mercredi 10 décembre, d’un entretien d’Abdellah Baha accordé en 2006 à la revue Al Forkane, un autre bras médiatique du PJD. Comme une sorte de prémonition, le défunt précisait que les partisans de la prévarication recourront à tous les moyens, y compris le meurtre, pour barrer la route aux réformateurs. L'exhumation de cette interview a suscité des interrogations sur le timing et la finalité.

La polémique qui enfle au sein même du PJD tombe au mauvais moment pour le parti. Au lendemain du décès, des ministres islamistes et un des fils du défunt avaient invité la presse à respecter le deuil de la famille en évitant de publier des conclusions hâtives et dénuées de tout fondement sur la mort de Abdellah Baha. Pour calmer les esprits, il a fallu une intervention ferme du secrétariat général du PJD. Une sorte de rappel à l’ordre adressée cette fois essentiellement aux «frères» et aux «sœurs» afin d’observer le silence et attendre les résultats de l’enquête.  

énigme!!!!!
Auteur : hassan0123
Date : le 13 décembre 2014 à 20h26
pour ceux qui avancent la thèse du crime ( je ne sais pas par qui!) pourquoi alors ils ne l'ont pas laissé dans sa voiture et la mettre sur les rails. Cette thèse d'attentat ne tient pas debout! il était seul!!!!
c'est soit un accident et là aussi c'est difficile à croire car on ne marche sur des rails si on est en possession de tout ses esprits!
Il reste le suicide qu'avancent certains, mais alors pourquoi l'aurait il fait? c'était un homme pieux, à moins qu'il ne laissait rien apparaitre dans son mal être!
Allah irahmou
La loi de l omertà ?
Auteur : Benichou idir
Date : le 13 décembre 2014 à 19h43
La guerre fait rage entre ceux qui risquent de faire l allusion aux reformes ,et ceux qui veulent éterniser le statu quo !
d autres victimes sont à craindre !!!
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