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Québec: le triste sort des immigrants
K
17 août 2009 18:54
Sam Hamad est détenteur d'une maîtrise en génie civil de l'Université Laval. Il est membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec et a siégé sur son conseil d'administration pendant trois mandats (1992 à 2001). Aussi, il a été, de 2000 à 2001, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Québec métropolitain.
Sam Hamad a été élu pour la première fois lors des élections de 2003. Lors de son arrivée à l'Assemblée nationale, il a été nommé ministre des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale. En 2005, suite à un remaniement ministériel, il a perdu ces portefeuilles, qui ont été confiés à Michel Després.
Réélu le 26 mars 2007, Sam Hamad a été nommé ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale trois semaines plus tard.R
éélu le 8 décembre 2008, Sam Hamad a été nommé ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Capitale-Nationale.


Citation
Coeur-de-lion a écrit:
, mais il ne faut surtout pas qu'ils se hissent aux rangs supérieur .!! ..c'est le gouvernement qu'a décidé celà....
Cœur-de-lait : Sam Hammad (né le 17 juin 1958 à Damas, en Syrie) est un exemple (vrai pas de statistique là) qui contredit le fait que les immigrants «ne se hissent pas aux rangs supérieur »

Ceci est UN exemple parmi tant d’autre, mais je reviens encore une fois sur le fait que ce n’est pas parceque Sam Hammad a réussi que tout les immigrants eux vont réussir. Comme ce n'est pas parceque quelques immigrants ont Échoué que AUCUN ne peut réussir winking smiley

Peut être même que la proportion de ceux qui réussissent est faible, sur ce point je suis sure que tu seras d’accord, donc la ou je ne suis pas d’accord c’est le fait de généraliser une mauvaise expérience et laisser croire que NOUS NE POURRONS PAS RÉUSSIR. Désolé ma réponse est « Oui nous pouvons réussir : YES WE CAN winking smiley



Citation
Aymen1978 a écrit:
Salam,
D'après le site qu'un yabi a posté, la situation dans les autres provinces anglophones n'est pas nettement meilleure pour les immigrants
Regardez les témoignages (tous en anglais) et qui montrent tous la même chose:
[www.notcanada.com]
Sur ce site oui la situation n'est pas nettement meilleure pour les immigrants
Sur d’autres c’est tout une autre histoire. Nous pourrions faire sortir des milliers de sites qui parlent bien sur le canada comme nous pourrions sortir des milliers de site qui parlent mal du Canada.

Y a pas mieux que les récits de vrais immigrants qui ont vécu au canada, chercher les , analyser leur vécu et juger par vous-même non pas par un site web qui concentre une partie de ce qu’il veut véhiculer comme idées …. À méditer winking smiley


Citation
Coeur-de-lion a écrit:
Il faudra être fait TRÈS fort pour pouvoir s'en sortir, et trouver à nouveau un chemin qui te convient.
Voilà à elle seule cette phrase répond à ton sujet.
Tu as eu une mauvaise expérience cela ne nous réjouis pas, au contraire cela s’ajoute à l’ensemble des histoires qui nous frustrent surtout quand tu sais que la personne a galéré for dans sa vie et venu ici il se confronte à un mur.
Mais encore une fois, NON ce n’est pas parceque ceci est arrivé que cela fait du CANADA un mauvais pays (ou particulièrement le Québec car je vois qu’on s’acharne dessus).
Chacun vit son expérience, elle ne représente pas forcément toutes les expériences des autres.
Il a fallu 50 ans aux Américains pour enfin comprendre qu’on peut élire un président de couleur noire, ce n’est pas en baissant les bras et quittant le pays ou « fusiller » sa population qu’Obama aurait pu réussir.
Il faut croire en soit , savoir que cela va être difficile et non pas impossible … yes we can winking smiley



Citation
Aymen1978 a écrit:
alea.91,
au sujet des equivalences de diplomes entre Maroc et France, les diplomes marocains sont en general reconnus en France (bac, master, diplome d'ingenieur). Je connais pas mal d'ingenieurs issus des ecoles marocaines qui ont commencé a bosser en France en qualité d'ingenieur sans aucune mise a niveau (chose qu'ils ne peuvent esperer faire au Canada). Pareil pour les etudiants en these qui peuvent s'inscrire juste avec un Master marocain.

C’est exact. Perosnne ne le nie.
Donc c’est bien de le savoir, alors si l’un des immigrants marocains vient ici au canada qu’il prend conscience de cette réalité, après à lui de décider : venir ici ou choisir la France.
C’est pas correct, c’est immorale, mais c’est ainsi.
J’aimerais vraiment voir les immigrants venir bousculer le gouvernement canadien pour changer les choses et le faire réveiller et faire savoir que nos diplômes valent quelque chose, au lieu de le laisser faire.
Oui nous pouvons réussir , il faut d'abord y croire mais surtout y travailler fort : yes we can winking smiley
T
18 août 2009 21:51
je n'ai plus rien à ajouter tout est dit par kabi101 : yés we can....
C
19 août 2009 15:48
@ Kabil 101.

Pour ton exemple de Sam Hamad , tu as tout dis sur lui , mais tu as retiré de ton texte ce qui est le plus important……. qu’il a obtenu tous ses diplômes au Québec……, alors qu’on discute des immigrants qui arrivent avec leurs diplômes déjà en poche…!

Sam Hamad Bachelier en génie civil à l'Université Laval (1984), il y obtient une maîtrise en génie civil (1986), avant de terminer sa maîtrise en gestion à l'Université du Québec à Trois-Rivières (1989).

Donc , il a commencé sa vie active à l’âge de 31 ans…….après l’obtention d’un BAC et de 2 maîtrises .!!

Vas dire aux futurs immigrants qu’ils doivent subvenir aux besoins de leurs enfants jusqu’à très tard le temps qu’ils finissent 2 maîtrises , un doctorat tant qu’à y être ….. juste pour être bien armer pour affronter les québécois de souche…qui n’ont pas besoin de faire autant d’effort !!

Encore heureux qu’ils l’ont pris comme ministre , quand on sait que le 1er ministre du Québec à un simple diplôme en droit…!
Je me suis demander pourquoi ce Kabil 101 met tant d’efforts et d’énergies, pourquoi il s’acharnes autant à défendre l’indéfendable ?

Est-ce qu’il vie vraiment au Québec ou plutôt sur une île déserte à lui tout seul ?
(J’en ai connu beaucoup d’immigrants ici , mais aucun n’était si enthousiaste et jovialiste que toi..!)

Est-ce qu’il a souffert le martyre dans son propre pays , et une fois rendu au Québec …trouve la liberté …enfin , il peut vivre la vie………en rose.???

Puis j’ai pensé à ce proverbe `` trouve à qui profite le crime et tu trouveras le coupable``
Et m’a fait penser à ce qui suit….

Le Québec a tout à perdre si jamais la réalité se propage sur les sites et forums qui discutent de l’immigration au Québec…… avant l’air internet , c’était facile de cacher la vérité , mais maintenant , ce n’est plus possible…..
Si jamais la réalité éclate au grand jour, le Québec aura toute la misère du monde à combler son immigration. Donc c’est son avenir qui est en jeu.

Alors on introduit des manipulateurs d’informations sur ces sites , pour diriger les discutions et l’opinions dans le sens qui nous convient, ……, un peu comme introduire des agitateurs dans une manifestation ……..l’agitateur s’excite au milieu de la foule et tous s’agitent autour de lui ……

félicitations Kabil , tu as bien réussis , puisqu’il y en a un qui s’est excité juste après ton ``yes we can`` . !

Yes we can , travailler comme des bœufs pour grossir les rangs des payeurs de taxes , qui vont être distribuer aux québécois de souche en premier.
Pour tes autres exemples, je ne pense pas que ça vaut la peine de chercher, ton exemple de Sam Hamad m’a suffit…



Ceci est ma dernière intervention à ce sujet ……..tout au début , le but de mon intervention était plutôt simple … informer les futurs immigrants de la réalité de la vie au Québec……étant vécu 22 ans ici.

Il faudra que vous vous informiez par vous-même , n’écoutez personne , ayez votre propre jugement……et surtout , pensez-y 100 fois avant de faire le pas….

Ce qui est très important à retenir , c’est qu’une fois déraciner , c’est très difficile de revenir en arrière….

Construisez plutôt votre propre pays au lieu de celui des autres … enrichissez votre propre peuple au lieu d’enrichir les peuples des autres .
Si on fait appel à vous ( par l’immigration ), c’est que vous êtes une richesse en soi .

et pour terminer , voici un copier/coller d’un article sur le sujet.. intitulé
``L'exode du Québec par les immigrants ``....

Ce n'est pas pour rien que 60% des immigrants finissent par plier bagages....et retourner chez eux.


(Je le mettrai sur un autre post , manque de place..)


Bien à vous. smiling smiley



Modifié 4 fois. Dernière modification le 19/08/09 19:36 par Coeur-de-lion.
C
19 août 2009 15:55
L'exode du Québec par les immigrants


Selon le démographe Jacques Henripin, le Québec voit partir 28 % de ses immigrants en cinq ans; en 10 ans, ce sont 40 % des immigrants qui quittent le Québec, c'est-à-dire 50 000 personnes; en 20 ans, le pourcentage grimpe à 50 % et, en 30 ans, le taux des départs devient aussi élevé que 60 %.
Donc, 40% des immigrants au Québec, toute origine confondue, quitte le Québec dans les 10 ans. Pourtant, quand nous l'avons dit sur ce site, quand je l'ai dit dans les médias et sur Internet, rappelez-vous les pluies de d'injures et de railleries de tous ceux qui se sont sentis "dénigrés". Mais quand ca vient d'universitaires québécois, ca passe. Eux ont le droit.


Or, les immigrants des pays francophones ne semblent guère manifester une propension plus élevée à s'établir au Québec, bien au contraire. Selon une étude du démographe Marc Termote de l'Institut national de la recherche scientifique, la perte moyenne parmi l'ensemble des immigrants arrivés entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. On imagine le taux des départs après 10, 15 ou 20 ans. Dans ces conditions, toute politique visant à attirer plus d'immigrants francophones ne récoltera qu'un succès limité.

Tient donc, voila la preuve que ce que j'avais avancé dans Des mouches et du vinaigre. Pourtant, je ne compte plus le nombre de personnes qui se sont indignées de cette affirmation, autant sur les blogs que sur Vigile alors que pourtant, elle tombe sous le sens et se justifie par l’étude. Il y a une mauvaise foi intellectuelle à nier un fait simplement parce qu'il déplait ou parce que le fait est rapporté par un immigrant.


De toute façon, rappelons-le, ces immigrants quittent le Québec dans une proportion élevée après seulement cinq ans. Mais de toute évidence le grand réservoir d'immigration restera l'Asie et l'Amérique latine dont les habitants continueront d'ignorer le français. Des problèmes d'adaptation culturelle et des tensions sociales accrues sont à prévoir.
Peut-être qu'il serait intéressant de savoir pourquoi tant d'immigrants quittent le Québec? Est-ce que les raisons économiques et sociales débattues sur ce site - et qui sont à l'origine de l'exode massif des Français du la Province - ne seraient-elles pas à pointer du doigt? Est-ce que ce qui dérange les Français au point de leurs faire boucler leurs valises ne dérangerait pas de la même manière les immigrants des autres communautés? Et ces raisons ne seraient-elles pas les mêmes qui motivent les Québécois à quitter eux aussi le Québec (quitterlequebec.com)?


Si un pays comme la France (pop.: 55,8 millions d'habitants) éprouve des difficultés à intégrer annuellement 45 000 à 50 000 immigrants, on peut penser que le même nombre appliqué au Québec (pop.: 6,5 millions d'habitants en 1986; 7 millions en 1991) rendrait la tâche herculéenne.
C'est bien pour cela que de nombreux immigrants préfèrent faire leurs valises tant qu'il est encore temps plutôt que de rester à attendre que les murs leurs tombent sur la tête. Sur ce site, cela fait des années que l'on critique l'immobilisme politique du Québec. Un immobilisme qui est entretenu par un nombrilisme forcené et infantile qui veut donner l'illusion aux Québécois que la Province est un modèle pour toutes les nations. Ce petit satisfécit ne corrige pas les problèmes structuraux qu'il masque. Les démographes ne sont pas des oiseaux de mauvais augure, ils sont capables de prévoir avec une rigueur mathématique enfantine ce qui arrivera.


En somme, le Québec francophone n'est pas à l'abri des affrontements ethniques qui ont bouleversé d'autres pays. Il est à prévoir que les écoles montréalaises seront le théâtre privilégié de ces conflits entre la communauté francophone d'origine et les communautés immigrantes, sans compter des rivalités entre les minorités ethniques elles-mêmes (déjà en gestation). Puis les crises linguistiques s'accentueront au cours des décennies ultérieures.
Si on ajoute à ce contexte explosif le problème des accommodements raisonnables - qui découlent de la Charte des Droits et Libertés canadienne et de la Charte des Droits de la Personne du Québec - et les réformes scolaires successives qui ont miné l'enseignement au primaire, on peut comprendre que les parents immigrants préfèrent aller ailleurs ou choisir une autre destination pour leur progéniture.

Voici le texte au complet

[www.immigrer-contact.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/08/09 18:12 par Coeur-de-lion.
C
19 août 2009 19:33
Voici la suite de l'article ci-haut ( le lien ne fonctionne pas..!!)



L'exode du Québec par les immigrants
( suite )


Montréal est en train de vivre ce qu'on appelle le «syndrome de Détroit»: la désindustrialisation, la paupérisation, l'augmentation de la criminalité, la concentration des groupes ethniques. Les francophones vont devenir de moins en moins nombreux à intégrer de plus en plus d'immigrants qui ne connaîtront pas le français.
Notez que cela fait des années que sur ce site, on annonce la venue du phénomène, aggravé par une économie en déroute, une frilosité des investisseurs et un vieillissement de la population.


Les études menées par deux professeurs de l’Université de Sherbrooke, Pierre Martel et Hélène Cajolet-Laganière, montrent que la perception qu'ont les Québécois de leur langue révèle un bilan assez négatif:

Le dossier est noir et continue d'être noirci, de façon cyclique, par certains journalistes et par une partie de notre élite. La piètre qualité de notre langue est un «problème de société», clament ces derniers!

Il semble que le français écrit et parlé au Québec ne corresponde pas toujours à un «français de qualité». De nombreuses plaintes s'élèvent quant à la formation insuffisante des nouveaux diplômés à ce sujet. D’ailleurs, plusieurs d'entre eux éprouvent de grandes difficultés à s'exprimer de façon claire, que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Il en est ainsi pour beaucoup de personnes déjà actives sur le marché du travail
Pourtant, quand sur ce site ou moi-même critiquons le nivellement par le bas que le MEQ a imposé au primaire au travers de sa réforme de l'éducation, on se fait incendier par toute une meute de bien-pensants qui nous ressortent des statistiques datant de 20 ans qui mettent les Québécois en tête du scolaire. Peut-être, il y a 20 ans. Mais aujourd'hui, les résultats sont probants et correspondent à ce que les parents immigrants constatent dans les écoles, avec leurs enfants ou constatent chez les jeunes, dans la vie de tous les jours.
La différence est qu'ils n'ont pas le droit de le dire sans provoquer une cabale en règle.

Peut-être que toutes ces raisons combinées accréditent les départs massifs des immigrants français du Québec, même pour ceux installés depuis plusieurs années et que la Province croyait acquis.

On peut leur reprocher d'abandonner le bateau à la dérive, de laisser tomber une province en laquelle ils ont cru. On peut les traiter de lâches et de traitres parce que c’est facile de chercher des coupables.

Mais pour cela, il aurait fallu que ceux qui restent, par patriotisme et conviction, les ai acceptés pleinement, comme les leurs, car ceux-là seulement resteront.

Les autres ne se retourneront pas.
K
20 août 2009 02:16
Y a un proverbe qui dit :
Les esprits d’élite discutent des idées, – les esprits moyens discutent des événements, – les esprits médiocres discutent des personnes.Citations de Louis Farigoule, dit Jules Romains

A lalla Cœur-de-lait,

Tu as tout les droits de déposer n’importe quel article, personne ne t’interdit de la faire, mais ce n’est pas parceque nous avons des avis presque différents que tu a le droits de descendre en flamme les intervenants.
Le sujet a commencé par citer l’histoire de familles immigrantes à Montréal et qui galère pour vivre, mais ne réussisse pas.
Ensuite le sujet a été dévié pour parler non pas de Montréal ou juste du Québec mais de tout le Canada, j’ai donc juger utile de remettre le sujet dans les rails afin de ne pas tomber dans la frustration générale qu’un immigrant ressorte lorsqu’il ne réussit pas lui non plus.
Certains sont d’accord d’autres pas… y a pas de mal à ça.
Ensuite je vois que detemps à autres ou nous fait sortir un site web de ceci un autre de cela.. j’ai fais savoir que oui cela existe mais que nous pouvons dénicher pleins de sites webs avec sujets positifs comme de négatifs et que le mieux c’est de ne pas tomber dans le fanatisme et écrire à tort et à travers..
Attend je vais reprendre des fragments de ce que j’ai écris, et surtout là ou j’ai démontré que OUI vous avez raison sur certaines choses et pas sur d’autre :
Au sujet de la non-reconnaissance des diplômes des marocains au Québec voila ce que j’ai écrit :
« C’est exact. Perosnne ne le nie.
Donc c’est bien de le savoir, alors si l’un des immigrants marocains vient ici au canada qu’il prend conscience de cette réalité,
»
Ensuite j’ai parlé sincèrement sur le sort des immigrants au Québec. Voila ce que j’ai écris :
« D’autre part , non tout les immigrants n’ont pas leurs plein place et plein potentiel dans la société québécoise ... et non ils ne sont pas tous entièrement épanouies de ce qu'ils vivent ici. D’ailleurs personne ne l’a admis…. »
J’ai d’autre part spécifié :
« Y a pas mieux que les récits de vrais immigrants qui ont vécu au canada, chercher les , analyser leur vécu et juger par vous-même non pas par un site web qui concentre une partie de ce qu’il veut véhiculer comme idées …. À méditer
»
En mettant l’Accent sur le fait de juger par sois même. D’ailleurs tu viens de dire la même chose ici :
« Il faudra que vous vous informiez par vous-même , n’écoutez personne , ayez votre propre jugement……et surtout , pensez-y 100 fois avant de faire le pas »
Et ajouter :
Pour Cœur-de-Lion,
Ce que tu veux que tu saches c’est que c’est bien de venir apporter des faits et du vécu de ce qui se passe au Québec, personne ne dit le contraire


Sans parler du fait que nous sommes d’accord sur ce point que j’ai ascquisais :
« Comme tu dis si on leur ouvre juste un peu les portes ils donneront encore plus »

Et la meilleure c’est que en parlant de SAM HAMAD j’ai bien spécifié; clairement nettement et précisément qu’il a étudié à Laval (Québec) .. regarde lis bien ici :
Auteur: Kabi101 [MP]
Date: le 17 août 2009 à 18h54

Sam Hamad est détenteur d'une maîtrise en génie civil de l'Université Laval.
et tu dis que je l’ai ommis:

« mais tu as retiré de ton texte ce qui est le plus important……. qu’il a obtenu tous ses diplômes au Québec…… »

Macha Allah une extrême contradiction dans ces propos.smiling smiley

En plus j’ai bien spécifié que : »Ceci est UN exemple parmi tant d’autre, mais je reviens encore une fois sur le fait que ce n’est pas parceque Sam Hammad a réussi que tout les immigrants eux vont réussir. »
Tu vois, mes propos sont raisonables, pas de fanatisme : Oui il y a pleins de mauvaises choses mais il ne faut pas généraliser.
Je te le redis encore une fois (ayant de la compassion pour toi) :
Tu as eu une mauvaise expérience cela ne nous réjouis pas, au contraire cela s’ajoute à l’ensemble des histoires qui nous frustrent surtout quand tu sais que la personne a galéré for dans sa vie et venu ici il se confronte à un mur.

Et je répète encore et encore :
D’autre part dans nos interventions, nous ne défendons pas le Québec ni le Canada, mais nous expliquons notre propre opinion qui n’est pas sensé absolument être la même et c’est ce qui fait la beauté de ce post dans ce forum. Sinon on aura un post monotone.
Maintenant quoique je trouve tes propos réducteurs et mal intentionné je vais me permettre de te répondre :
K
20 août 2009 02:23
Maintenant quoique je trouve tes propos réducteurs et mal intentionné je vais me permettre de te répondre :

« Est-ce qu’il vie vraiment au Québec ou plutôt sur une île déserte à lui tout seul ? «

Non je vis en Ontario.thumbs down Mais j’ai vécu 2 ans et demi à Montréal Angel, dès que j’ai vu que les immigrants perdent leur temps pour se trouver une place j’ai quitté pour meilleur. C’est ce que je ne cesse de te répéter.

Oui c’est vrai que c’est difficile mais il faut saisir l’occasion et ne pas attendre 5 ans ou 10 ans ou plus avant d’ouvrir les yeux et corriger le tir.Welcome

Encore meilleur je tente y retourner au Québec , mais pas forcément à Montréal , mais bien meilleure place et cette fois-ci avec fierté winking smiley



« (J’en ai connu beaucoup d’immigrants ici, mais aucun n’était si enthousiaste et jovialiste que toi..!) »

C’est simple, tu as vécu une mauvaise expérience et tu as surement été entourée de plusieurs personnes qui broyaient du noir,thumbs down et ne voyaient que le coté négatif de l’image au lieu de voir les deux : voir le bon tout en gardant un œil sur le mauvais coté, car la vie est ainsi, personne ne te fera des cadeaux .

« Est-ce qu’il a souffert le martyre dans son propre pays , et une fois rendu au Québec …trouve la liberté …enfin , il peut vivre la vie………en rose.??? »

Ni l’un ni l’autre. Mon pays n’est pas en guère et je ne suis pas venu comme d’autre pauvres personnes) en refugié, et la liberté ne se trouve pas au Québec ma chère, elle se trouve dans le cœur de ceux qui y croient.whistling smiley

Je suis et je le répète encore et encore : ni un broyeur de noir, ni un vendeur de bonbons rose, je suis plutôt réaliste, j’ai vécu comme tout le monde la galère au Québec, on jetait mon CV à la corbeille parceque je porte un nom arabe, j’ai du refaire un peu d’étude, mais je ne crachait pas dans la soupe lorsque ça va mal, tout est dans le dosage. C’est relativiser ma chère.

Ce que tu as vécu est particulièrement frustrant ton espoir et le potentiel du début se sont estompés malgré tous tes efforts déployés mais au fil du temps tu as constaté que tu n’auras pas le même statut professionnel que dans ton pays d’origine que l’enthousiasme que tu manifestais initialement s’est transformé en un grand taux de découragement, pour aboutir à un rage aveugle…
Lalla Coeur_de_lait au lieu de cela tu aurait du allumer une bougie au lieu de maudire l’obscurité … je suis sure que tu m’a compris et allah yssamhak de me traiter de « manipulateurs d’informations » et d’ « agitateur ».Welcome

Tu dis que « Ceci est ma dernière intervention à ce sujet ……. »

Personne ne te chasses mais si tu t'en vas bonne chance dans ta vie, et comme je l’ai dit nous ne sommes pas sensé être d’accord, mais plutot débattre avec politesse, tact et délicatesse dans les règles de l’art. Angel

« tout au début , le but de mon intervention était plutôt simple : … informer les futurs immigrants de la réalité de la vie au Québec……étant vécu 22 ans ici. »

À travers cette phrase ressort ton grand problème :

1) Personne n’a le monopole de la réalité à lalla Ceour_de_lait : donc les immigrants eux-mêmes vont chercher cette vérité, peut être dans tes interventions peut etre dans le miennes peut etre dans ceux de Aela.91 ou des autres intervenants…. Il n’y a pas que toi qui dit la vérité.

2) Une autre personne te lisant ainsi aurait pu faire comme toi et à la place d’insinuer des choses qui ne sont pas vraies, Elle aurait pu faire comme toi et choisir cette dernière phrase et te dire :

« alors comme ça pendant 22 ans tu as subit le martyre au Québec et tu viens dire aux autres que c’est pas bons de vivre ici,.. mais mon Dieu qu’attendais tu pendant touuuuuuuuuuuuuuut de temps là…. 1 an je comprendrais, 2 ans je comprendrais, 5 ans je pourrais comprendre aussi mais tu as laissé passer 22 ans avant de te réveiller …. Alors là , tu dois revoir certaines choses en toi ma chère…"

Tu vois les principes saint surlesquelles notre éducation a été basé ne nous permettent pas de te dire ce genre de cohonneries.


mainetnant si tu veux des sites webs sur la vie au canada, voici une tonne de site web, aussi bien avec des sujets positifs que négatifs (tu vois je mets les deux pas comme toi tu regardent juste le coté noir de la médaille) . BONNE lecture et bonne chance dans ta vie:
K
20 août 2009 02:25
Les sujets NÉGATIFS :

1- La réussite des immigrants liée au pays d’origine?
[www.canoe.com]

2- [Difficile reconnaissance des acquis pour les immigrants qualifiés] L'ultime frontière par Martine Roux : Le Québec fait des pieds et des mains pour attirer les immigrants qualifiés. Mais une fois ici, plusieurs se retrouvent coincés dans un dédale bureaucratique où les différents intervenants se renvoient la balle. Histoires de destins mis entre parenthèses.
[www.jobboom.com]

3- Des infirmières dénoncent l'examen de l'Ordre
Excédées de voir partir des candidats prometteurs en pleine pénurie de personnel, une trentaine d'infirmières de l'hôpital Jean-Talon dénoncent la difficulté de l'examen de l'Ordre des infirmières du Québec, mal adapté à la réalité, selon elles.

[marocains-au-canada.blogspot.com]






Les sujets POSITIFS :
l’histoire de Martha et son mari (colombien) : Se bâtir une nouvelle vie, une tasse à la fois
[www.cic.gc.ca]
L’histoire du Docteure Lalita de l’Inde :L’Ange du Nord
[www.cic.gc.ca]
l’histoire de Willian du Soudan (une personne de couleur noire winking smiley ) :
Un ancien garçon perdu aide les autres à trouver leur voie
[www.cic.gc.ca]

Pour un grand nombre d'immigrants, la clé de la réussite sur le marché du travail dépend de la formation reçue au Canada et de l'apprentissage de l'une ou des deux langues officielles
[www.statcan.gc.ca]

Et pour ne pas dire que nous prenons des exemples du gouvernement du canada voici une autre histoire d’un autre site web et qui parle de marocain winking smiley
Mohamed El Khayat est ainsi souvent cité pour son parcours exceptionnel. Ce natif de Tétouan est arrivé à la ville Québec en 1987, muni d’un diplôme en informatique obtenu à Grenade en Espagne et cinq cents dollars en poche. Le jeune El Khayat a ramé pour trouver un emploi de vendeur de produits Apple à Micro-Contact. Aujourd’hui, il est actionnaire à 50% et vice-président directeur général de cette société informatique. Mohamed El Khayat a reçu le titre de “Grand bâtisseur” en 2000, remis par le Bloc Québécois et le prix Immigrant du monde 2001, décerné par la Chambre de commerce et d’industrie du Québec métropolitain.
[www.rifonline.net]
[www.hespress.com]
K
20 août 2009 02:26
Immigré modèle

Au Québec, l’immigration maghrébine n’est pas la même qu’en France. Mais comme Zidane, comme Debbouze, comme Dia, ou comme Diam’s, le Québec a aussi ses stars de l’intégration. Mohamed El Khayat, chef d’entreprise à Québec, en est une. Il assume pleinement ce rôle. De tout son parcours transpire la certitude que la réussite implique la juste mesure, le calcul bien pesé de l’avantage qu’il y a à s’appeler Mohamed pour faire des affaires.

Les yeux baissés, livre de Tahar Ben Jelloun, écrivain marocain, illustre bien selon Mohamed El Khayat, le paradoxe de l’émigré. « Garder les yeux baissés, chez nous, c’est un signe de respect », explique-t-il. « Ici, si quelqu’un va passer un entretien d’embauche en gardant les yeux baissés, c’est comme s’il se tirait une balle dans le pied ». Mohammed El Khayat se sent proche de son compatriote parce qu’il lui donne des images pour se raconter lui-même. « Quand il a reçu le Goncourt (en 1986 pour La nuit sacrée, ndrl), il a essayé d’expliquer à sa mère, illettrée, ce qu’une telle récompense signifiait. J’ai passé un concours mondial auquel n’était admise qu’une seule personne… et c’était moi, lui a-t-il raconté ».

Mohamed est né dans une famille pauvre, il y a 46 ans, à Tétouan, une petite ville, ancienne colonie espagnole, au bord du détroit de Gibraltar. Comme Tahar Ben Jelloun, il s’est déraciné et la sève qui le nourrit a changé de saveur. Aîné de dix enfants. Ill a traversé le détroit pour étudier l’informatique. Avant de traverser l’Atlantique. « Je ne voulais pas spécialement faire ma vie hors du Maroc, raconte-t-il, mais en Espagne, j’ai rencontré ma future femme, une Québécoise. » Ça n’est pas l’ambition qui l’a bouté hors de sa terre natale, mais une histoire d’amour. Avec une femme, pas un pays. « Le Québec, pour moi, c’était un peu comme la Sibérie, un espace grand et froid, dans lequel je ne me voyais pas vivre ».

Néanmoins, en 1987, il décide de tenter le pari et ne revient plus. Aujourd’hui, il est à la tête d’EBR, une entreprise de micro-informatique parmi les plus florissantes de la région. E, comme El Khayat, les autres initiales sont celles de ses associés. Il l’a fondée lui-même, en 1991 et en est le directeur. Son ancien directeur est passé sous ses ordres. Revanche d’un basané, pourrait-on dire. Mais Mohamed El Khayat ne se rengorge pas. Il analyse. « Lorsqu’on arrive en terre étrangère, on repart à zéro, on fait un bilan de soi, avec ses forces et ses faiblesses », explique-t-il.

Il a décidé que la différence était une force. « Il faut savoir l’utiliser. Dans des relations commerciales, une fois brisée la glace, la différence culturelle est un atout. Lorsque je vais faire des conférences dans les cégeps [lycées, ndrl], j’explique que faire des affaires c’est éminemment culturel. Et qu’un immigré peut avoir l’avantage. Quand j’entends des Québécois m’expliquer qu’ils veulent vendre du jambon en Arabie Saoudite, ça me fait rigoler ». Il a appris à connaître la mentalité québécoise, à apprivoiser les gens, à les séduire. « Mohamed fait peur, inquiète, intrigue », explique-t-il. C’est un triangle magique dont il faut faire miroiter le bon angle, pour faire changer la perception. Lorsqu’on intrigue, on arrive à plaire.

« Ici, la terre m’appartient »

Le Québec n’est pas la France. « Si j’étais un immigré en France, je ne pourrais jamais me sentir français, j’aurais juste un passeport. Ici, la terre m’appartient parce que c’est une terre d’immigrés. Jacques Cartier était de la première génération, moi je suis de la dernière». Pour cela, il juge difficile de comparer l’immigration française et québécoise, ouvrière et massive pour l’une, étudiante pour l’autre. Pour lui, la France n’a pas su accueillir la population maghrébine. Aujourd’hui elle est toujours en échec parce que « la base est pourrie ». Et il ajoute : « Lorsqu’on n’ intègre pas la mère, on n’intègre pas les enfants. Pourtant, nous faisons partie de leur histoire. Ça devrait être plus facile». Si le Canada digère ses immigrants sans hoquet, la région de Québec est un peu à part. Alors qu’à Montréal, la cosmopolite, reçoit 38000 immigrants par année, la ville de Québec en compte 1400. Pourtant, elle en a besoin, vu la mollesse de sa courbe démographique. « Le gouvernement du Québec m’utilise beaucoup pour cela. Je suis « Mohamed qui a réussi ». Tant mieux, c’est donnant-donnant», estime-t-il. Y a-t-il si peu de succès stories d’immigré maghrébin qu’on doive en faire à chaque fois une belle histoire, un parcours exemplaire et rassurant, avec toute la structure narrative d’un conte de fée?
K
20 août 2009 02:26
D’autres exemples comme Khalil El Koundy, administrateur de systèmes unix à l’agence spatiale canadienne.

Le sentiment de frustration ressenti par nombre de nos ressortissants ne signifie pas pour autant que l’échec est généralisé. Globalement, les plus chanceux sont ceux qui ont décidé de s’établir au Québec depuis plus d’une vingtaine d’années, époque de souplesse administrative et d’intégration facile. C’est ce qui explique l’ascension fulgurante de certains comme Fatima Houda Pépin, originaire de Meknès, première vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec et décorée de la Légion d’Honneur ; de Saïd Chergui, ancien président de la Fédération des Marocains du Canada, fondateur de Zinda Foods, à Candiac dans la banlieue montréalaise, premier distributeur de couscous et produits dérivés au Canada et l’un des premiers en Amérique du Nord. D’ailleurs, Tria est sa dénomination marocain.
On peut également citer Andaloussi Jawad, ancien champion d’Afrique 1976 de football avec la fameuse sélection des Faras, Acila, Hazzaz et les autres. Arrivé muni d’un simple visa touristique, il est aujourd’hui un entraîneur et un formateur connu partout au Canada alors qu’il n’a jamais songé à s’établir pour de bon dans ce pays. Bien d’autres cas dans cette catégorie méritent d’être mentionnés, mais, arrivés plus récemment comme Abderrahim Khouibaba, fondateur de Maghreb-Observateur, Abdelghani Dadès, ancien rédacteur en chef de La Vie Economique, aujourd’hui éditeur du groupe Atlas-Média
B
21 août 2009 14:48
Citation
Kabi101 a écrit:
D’autres exemples comme Khalil El Koundy, administrateur de systèmes unix à l’agence spatiale canadienne.

Le sentiment de frustration ressenti par nombre de nos ressortissants ne signifie pas pour autant que l’échec est généralisé. Globalement, les plus chanceux sont ceux qui ont décidé de s’établir au Québec depuis plus d’une vingtaine d’années, époque de souplesse administrative et d’intégration facile. C’est ce qui explique l’ascension fulgurante de certains comme Fatima Houda Pépin, originaire de Meknès, première vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec et décorée de la Légion d’Honneur ; de Saïd Chergui, ancien président de la Fédération des Marocains du Canada, fondateur de Zinda Foods, à Candiac dans la banlieue montréalaise, premier distributeur de couscous et produits dérivés au Canada et l’un des premiers en Amérique du Nord. D’ailleurs, Tria est sa dénomination marocain.
On peut également citer Andaloussi Jawad, ancien champion d’Afrique 1976 de football avec la fameuse sélection des Faras, Acila, Hazzaz et les autres. Arrivé muni d’un simple visa touristique, il est aujourd’hui un entraîneur et un formateur connu partout au Canada alors qu’il n’a jamais songé à s’établir pour de bon dans ce pays. Bien d’autres cas dans cette catégorie méritent d’être mentionnés, mais, arrivés plus récemment comme Abderrahim Khouibaba, fondateur de Maghreb-Observateur, Abdelghani Dadès, ancien rédacteur en chef de La Vie Economique, aujourd’hui éditeur du groupe Atlas-Média

Si tu vis à Montréal va faire un tour chez "Zitouna" ou au "Tassili" les boucheries du marché Jean Talon, discute avec leurs propriétaires et tu connaitras l'ampleur de l'echec chez les immigrants maghrébins .
K
21 août 2009 18:04
Bonjour Bechari,

J'ai déjà dit que je ne vis pas Monttréal. Essaie de relire mes interventions tu verras que j'ai spécifié que je ne vis aps à Montréal.

Je connais "ZITOUNA", mais pas "Tassili" , je connais aussi la boucherie "El kEhir" toujours à jean-Talon..... ces boucheries ne représente pas l'image de toutes la communauté maghrébine pour les prendre comme référence.

D'autre part ce n'est pas chez ces endroits que les lecteurs sauront l'ampleur de l'echec chez les immigrants maghrébins . Il suffit tout simplement de lire les journaux et surtout demander à ceux qui y vivent.... encore mieux demander à ceux qui ne sont pas pleins de rages aveugles ni bien sure ceux qui vivent sur un nuage iréèl loin de la réalité.

(exemple: Le scandale du chômage des Maghrébins du Québec:

Le taux de chômage des Maghrébins est de 27%. Ce chiffre grimpe même à 30% chez ceux arrivés depuis 2001. Il est quatre fois plus élevé que celui des Québécois de souche. « C’est alarmant car le nombre de Maghrébins auQuébec augmente rapidement », écrit le journal qui estime à 435000 le nombre d’immigrés en âge de travailler soit 13% de la population active.

Encore une fois pour résumer :

Le sujet porte que sur le QUÉBEC. J'ai répondu à plusieurs reprise que oui il y a quelque chose qui cloche...que c'est frustrant que nous avons vécu (oui oui je l'ai vécu aussi), ... qu'il faut bien se préparer et avoir certains réalité en tête... oui , oui et oui...

Et encore j'ai ajouté que il ne faut pas tomber dans cette noirceur du coeur et cracher sur tout ce qui bouge à cause de ce qui se passe au Québec... et dire que il y a AUCUNE personne qui y réussi... que seuls les Québécois sont dans la classe supérieure .. que le Canada est un pays pourri et que.... et que... et que....

Ahh au fait savez vous que l'un des deux porte-parole du parti politique de gauche Québec Solidaire, formé en 2006. et qui a été élu député de la circonscription de Mercier lors de l'élection générale québécoise de 2008 est un IMMIGRANT ????

son nom est Amir Khadir :

Amir Khadir est un physicien, un médecin spécialisé en microbiologie-infectiologie et un politicien québécois. Khadir était auparavant l'un des candidats vedettes de l'Union des Forces Progressistes (UFP).


Donc dire que AUCUN absolument aucun immigrant ne réussi au Québec .. hummmmm !!!!! je vous laisse y méditer.


Pour la dernière fois, C'est difficile mais ce n'est pas impossible.
B
22 août 2009 01:10
Voici un autre article intéressant paru dans le site internet afrik..com et qui est consacré à la situation des immigrants maghrébins et noirs au Québec:

Des difficultés d’intégration des Noirs et des Maghrébins au Québec

Les limites de la politique d’intégration des personnes immigrantes dans la province canadienne
Source:
afrik..com

Le Québec, qui a inauguré le 19 mars une semaine de lutte contre le racisme, peine à intégrer ses immigrants noirs et maghrébins. En cause, la xénophobie et le racisme à l’embauche. Partant du cas de Nacer, Québécois d’origine marocaine, Alykhanhthi Lynhiavu, anthropologue, membre du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), à Montréal, analyse le phénomène.

En raison des besoins de main d’œuvre et des nombreux départs à la retraite, le gouvernement du Québec a prévu 700 000 emplois à pourvoir en 2011. Lancé dans cette perspective, le « Pacte pour l’emploi » est destiné à inciter les chômeurs et les prestataires de l’aide sociale à acquérir une nouvelle formation et à retourner sur le marché du travail. Sa visée est aussi de « lever les obstacles à l’embauche des nouveaux arrivants », le Québec comptant augmenter le seuil d’immigration de 45 000 à 55 000 en 2010. L’enjeu est de taille. L’annonce pourrait réjouir plus d’un candidat à l’immigration. Mais d’ores et déjà on peut relever un obstacle majeur : les dimensions de la xénophobie et du racisme dans l’emploi.

Le calvaire de Nacer

Le cas récent de Nacer X., un Québécois d’origine marocaine qui réside à Montréal depuis 20 ans, est emblématique. Il montre les incohérences d’un système qui n’arrive pas à intégrer ses immigrants. Car les chiffres sont éloquents : au sein de la population québécoise, la proportion du chômage chez les Maghrébins d’origine et les Noirs est de 29 %, comparativement à un taux général de 7 %.

Père de famille, Nacer X. a 50 ans. Prestataire de l’aide sociale, il s’est inscrit en septembre 2008 dans un programme de formation de deux mois d’agent de sécurité privée subventionné par Emploi-Québec, l’agence gouvernementale qui offre des services en insertion professionnelle. Il se retrouve à la fin de son programme de formation sans stage, le stage non rémunéré de deux semaines faisant partie de la formation. Dans les faits, les 6 étudiants noirs et les 3 étudiants arabes qui constituaient plus de la moitié de la promotion, n’ont trouvé ni stage ni emploi, contrairement aux 8 étudiants québécois blancs. Le centre de formation se vantant « d’une relation privilégiée avec les agences de sécurité » et d’un taux de placement de 100 %, le groupe d’étudiants noirs et arabes s’est senti en droit de s’interroger sur cette situation.


Le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Sociale (MESS) questionne-t-il l’école et ses pratiques quand certains étudiants subventionnés ne trouvent pas d’emploi ou de stage et qu’ils sont tous Noirs ou Arabes ? Est-il normal que des subventions continuent à être versées à ces centres de formation dont seuls les Québécois de souche bénéficient en définitive ? Le racisme dans l’emploi se perpétue, avec l’investissement financier du gouvernement.

Il y a de très nombreux immigrants dans la situation de Nacer X. Celui-ci, appuyé par le CRARR, un organisme de lutte contre le racisme, n’a pas trouvé d’autres moyens de faire valoir ses droits qu’en déposant une plainte auprès de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

A l’évidence, Nacer X. et sa famille suivent un parcours de pauvreté. Cependant, les programmes de lutte contre le chômage et la pauvreté ne sont pas adaptés à la réalité des populations immigrantes, qui recoupent en grande partie les groupes victimes du racisme.

La lutte contre le racisme conjointe à la lutte contre la pauvreté

Une étude, présentée en 2008 à l’ACFAS par les sociologues Rachad Antonius et Jean-Claude Icart, souligne l’existence de profils de pauvreté très nettement différenciés, selon qu’on soit immigrant ou non. La pauvreté dans la population d’origine immigrée est corrélée à des ménages biparentaux ou à des personnes au capital culturel élevé, mais le gouvernement élabore ses programmes de lutte contre la pauvreté et le chômage d’après un « profil type », relatif à la majorité québécoise, selon lequel la pauvreté est associée à des familles monoparentales et à des personnes peu scolarisées. Les programmes de redistribution établis sur ce diagnostic contribuent donc à l’exclusion systémique d’une partie des personnes résidant au Québec.

On voit ici que la situation vécue de discrimination et de racisme est aggravée par les préjugés existant à l’égard des personnes sans emploi, comme si elles voulaient s’installer dans la pauvreté.
.
B
22 août 2009 02:55
Citation
Coeur-de-lion a écrit:
`le quebec n.est pas different des autres. la question a se poser: est ce qu'on t'empeche de vivre comme tu l'entends au quebec? est qu'on refuse les immigrants? ``

En effet il est bien different ce Québec! ce n'est que récemment que certains organismes québecois comme cette société de transport de Montréal, ont commencé à recruter des immigrants surtout ceux issus de la "minorité visible" comme ils se plaisent à appeler les immigrants de couleur jaune, basanée ou noire. Des statistiques avaient révélé, il y a quelques temps, qu'il n y avait que 2 % d'immigrants dans la fonction publique au Québec. Pour faire bonne impression ils ont bourré de haitiens et de maghrébins les postes des organismes comme ceux d'emploi Québec de la sécurité du revenu dans les quartiers peuplés à majorité d'immigrants comme Côte des neiges, Montréal nord et Ville Saint Laurent.
B
23 août 2009 15:04
Citation
Coeur-de-lion a écrit:
Yes we can , travailler comme des bœufs pour grossir les rangs des payeurs de taxes , qui vont être distribuer aux québécois de souche en premier.
Pour tes autres exemples, je ne pense pas que ça vaut la peine de chercher, ton exemple de Sam Hamad m’a suffit…

Yes we can pour grossir les rangs des assistés sociaux ou travailler au salaire minimum dans les manufactures de la rue Chabanel et de ville Saint Laurent.
K
23 août 2009 20:41
No comment !whistling smiley
b
28 août 2009 18:02
Bonjour les biladiens.Je prevois un voyage au canada et au quebec en particulier.
Arrivée Montreal ,apres je compte sur vous
B
31 août 2009 16:03
Citation
Kabi101 a écrit:
No comment !whistling smiley

En voila encore:

Montréal - Maghrebtown

La superbe illusion québécoise fait que la réalité est bien moins rose que les attentes :

" Certains quittent même Montréal pour retourner au pays. Appel des racines, bien sûr. Mais aussi difficulté à trouver du travail et à s'intégrer dans la société québécoise. Sans oublier les contrecoups du 11 septembre, qui n'aident en rien.

D'après Noureddine Korso, rencontré au Fennec, plus de 70 % de l'immigration algérienne serait constituée d'universitaires et de gens diplômés. Leurs compétences, malheureusement, ne sont pas toujours reconnues dans la Belle Province.

«Ils devraient pourtant savoir qu'on a hérité d'un système scolaire qui est 100% français», lance M. Korso.

«Je connais un chirurgien-dentiste qui est arrivé en 1993. Depuis qu'il est à Montréal, il conduit un taxi, résume M. Hales. Il faut que le gouvernement mette ses culottes pour faciliter l'intégration. Quelqu'un qui arrive avec un diplôme d'ingénieur, tu ne le mets pas dans un taxi!»

Même son de cloche chez Ahmid, aujourd'hui chômeur. «Pour le boulot, il faut être patient. On sent une sorte de protectionnisme. Mais si le Québec s'ouvre, il va en bénéficier. Les Maghrébins sont des gens reconnaissants. On pourrait être un moteur pour le Canada. Il faut profiter de notre savoir-faire...»" extrait du Journal LA PRESSE du 27 octobre 2006.
Depuis lors les racistes s'organisent sur Internet:
Vous pourrez aler déguster leurs propos subtils dans un article intitulé :

Bienvenue à «Maghrebtown», anciennement Montréal

Vraiment je ne suis pas surprise car les Québécois ne sont plus les mêmes depuis l'attentet du 11 septembre 2001 et je ne crois pas que Montréal soit le paradis des communautés depuis lors...

Ne vous laissez pas abuser par les images de liberté marketées par les institutions qui recherchent des immigrants pour repeupler le Québec stérile.

Toute cette polémique repose sur les 1100 Algériens arrivés en 2006 sur 20 519 immigrants, entre janvier et juillet. Ce chiffre propulsé dans le médias fait resurgir les démons xénophobes enfouis dans les coeurs de certains québécois. Dommage !

"En 2007, le Québec compte accueillir 48 000 immigrants, surtout des jeunes qualifiés qui parlent français. Justement des caractéristiques de la population algérienne. «En Algérie, les jeunes sont très nombreux et c’est difficile pour eux de se faire une place», explique Mustapha Chelfi, rédacteur en chef d’Alfa, journal destiné à la communauté maghrébine.

Comme bien des Algériens, le journaliste a quitté son pays de naissance à cause du climat politique. Dans les années 90, les terroristes islamistes chassaient les intellectuels comme lui. Quatre collègues de l’hebdomadaire où il travaillait ont été assassinés. Chelfi et sa femme ont fui au Canada.

Doctorant en géographie, Salah Ferhi a également quitté l’Algérie pour des questions de sécurité. Il est d’abord allé en France, puis il est venu au Canada. Comme pour beaucoup d’Algériens, une grande déception a suivi son arrivée: il était incapable de trouver un travail conforme à ses compétences.

Bien des diplômés algériens repartent à zéro. Un ingénieur ouvre une boucherie. Une gynécologue obstétricienne entame des études en sciences infirmières. Un informaticien devient chauffeur de taxi…

Et il y a le racisme et la discrimination. «Surtout depuis le 11 septembre», signale M. Ferhi.

«La déception des Maghrébins leur fait croire que ce n’est pas eux qu’on veut, mais leurs enfants, dit le géographe de 44 ans. Ils se replient donc sur eux-mêmes. Ils mettent en exergue leurs croyances pour montrer qu’ils ont une culture et qu’ils ne viennent pas de nulle part. Je connais des gens qui ne priaient pas en Algérie mais qui fréquentent la mosquée depuis qu’ils sont ici. C’est un refuge où ils trouvent d’autres personnes comme eux.»"
b
1 septembre 2009 12:18
pas de conseillés?je viens comme touriste ,le travail j'en ai chez moi.
T
1 septembre 2009 23:06
le Congrés Maghébin du Quebec a organisé le dimanche dernier une rencontre Lftar où plusieures personalités politiques au niveau fédérale et provinciales dont le ministre fédéral de l'immigration ,ainsi que les diplomates marocains,tunisiens et algériens ont été présentes ,plusieurs questions lui ont été posées dont justement le probléme d'intégration au travail et des visas ............
vous pouvez consulter le site du CMQ pour plus de précisions.
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