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histoire chronologique d'israel
S
8 octobre 2005 10:45
Salut Garfy,

tu disais dans ta réponse, entre autre :
"la nakbah n'a pas, selon mes données et historiques édités en france, causé de massacres de civils palestiniens ordonnés par un gouvernement israélien.
si cependant des individus ont commis des crimes, je n'ai pas ces données, et je l'acceperais ainsi. je n'ai pas a nier des faits.
masi le gouvernement d'isarel n'en a jamais été responsable. ou donne moi des données que je n'aurai pas."

La guerre que livre Israel aux Palestiniens, je la suis depuis les années 70. Je la connais très bien malheureusement. Je connais très bien la propagande sioniste qui vise à absoudre Israel de tous crimes.
Ben Gourion a été celui qui a orchestré l'expansion d'Israel, contrairement aux résolutions de l'ONU.
Je te conseille vivement de lire le livre d'Idith Zertal : "La nation et la mort; la shoah dans le discours et la politique d'Israel" édition La Découverte.
Tu comprendras bien comment la Shoah a été instrumentalisé par Israel.
J'ai lu les écrits d'Edgar Morin, qui ne disait pas aurement.
Vidal Naquet, Warshwski, Siboni, Amira Hass,Urvini,Primo Levy...
Toutes ces personnes apportent leur témoignage, qu'Israel a été fondé sur des massacres, des déportations.
Les témoignages récents des jeunes soldats de Tsahal, qui refusent d'aller servir dans les territoires occupés, ont dit tous la même chose : ils ont ordre de viser la tête des gamins lanceurs de pierres.
Ce n'est pas la première fois qu'un peuple qui a été martyrisé utilise les mêmes méthodes que son bourreau. Il suffit de lire l'histoire des noir-africains qui ont réussi à regagner le Libéria, la Cote d'Ivoire,..ils ont échappé à l'esclavage aux USA, ils ont été esclavagiste à leur tour et se sont enrichi en participant au commerce honteux , le commerce triangulaire.


Pour revenir au Mufti de Jérusalem, c'est un personnage qui a été sorti par la propagande sionniste, pour démontrer aux juifs récalcirants, qui ne voulaient pas immigrer en Israel. C'est une stratégie bien rodée des mouvements sionistes extrêmistes et terroristes que sont Stern, Irgoun... Ce sont eux qui ont mis des bombes pour effrayer les juifs des pays arabes, pour les mettre dans un climat d'insécurité. Il suffit de te renseigner sur le célébre attentat à Baghdad, dans les années 50, l'hôtel King David, a été pulvérisé par un groupe terroriste sionniste.
Ils ont fait la même chose en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Ils ont fait édité le protocole de Sion, pour faire peur aux juifs.
Cette tactique a été encore utilisé par Sharon, il y aun an. Le Likoud, par la voie de son gand manipulateur Cuikerman ont essayeé de faire peur aux juifs de France, parce que Sharon voulait un million de nouveaux colons. Ils visait les juifs de France. Chirac s'était même faché contre Sharon l'été 2004. C'était flagrant ! Sharon profitait du climat d'insécurité qui a été souvent l'ouevre de juifs eux même. Rappelons nous les diverses condamnations de juifs tels : le rabbin du 19ème arrondissement, le gardien d'une synagogue qui a simulé une attaque antisémite, le type qui pérsécutait Dieudonné, et qui été condamné pour faux témoignage...
Le mufti de Jérusalem, ne représente que lui même. Chez nous, les musulmans, personne ne peut parler au nom de l'islam, puisque par définition, chacun se présente seul devant son créateur, il n'y a pas d'intérmédiaires, qu'il soit imam, mufti ou ayatollah...
Le mufti dont parle les sionistes, même si certaines photos le montrent avec des nazis, qu'est ce que cela prouve ? que les arabes sont pro-nazis ?
ça n'a pas de sens.
Lorsqu'un peuple est opprimé, il cherche et cherchera toujours des alliances pour lui venir en aide.
Le projet sioniste ne date pas de 1947, autemps de Balfour, il date de l'époque du fondateur du sionisme, dans les années 20.


Il faut éviter les sites qui t'abreuve de haine et de fausses informations, comme Désinfo.com.
Je te signale que le site Amisrael.com a été interdit, pour incitation à la haine raciale.

Tu dis aussi :
"le hamas est responsable et a ordonné et éxécuté des tueries contre des civils, sciemment; ca je le condamne. je trouve ca normal de le condamner."
Le hamas est une création récente. Ce mouvement ne fait pas de terrorisme, il utilise simplement les mêmes méthodes que Tsahal, puisque selon ta logique Tshal n'est pas terroriste.
Tshal ne s'attaque pas aux civils, puisqu'il combat sur le sol Palestinein, qui est son champ de guerre. Tshal n'a pas internationalisé la lutte. Il se limite au territoires Palestiniens occupés.
Le jour où les Israeliens comprendront que les Palestiniens sont des humains, ce jour là, il n'y aura plus de guerres dans la région.

H
8 octobre 2005 16:44
MOI JE SOUTIENS LA PAIX .MAIS EN REGARDANT L INTERET DE MON PAYS C EST POUR CA QU ON A PLUS D INTERET AVEC LES ISRAELIENS.LA LIGUE CA NE PAIE PAS .SYLVAN SHALOM MARHBABIK AU MAROC.ON A BESOIN D EVOLUER PAS DE RECULER.
SAHA FTOURKOUM
MAROC 2 TUNISIE 1
m
8 octobre 2005 18:40
HAMOUDA58 a écrit:
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> MOI JE SOUTIENS LA PAIX .MAIS EN REGARDANT L
> INTERET DE MON PAYS C EST POUR CA QU ON A PLUS D
> INTERET AVEC LES ISRAELIENS.LA LIGUE CA NE PAIE
> PAS .SYLVAN SHALOM MARHBABIK AU MAROC.ON A BESOIN
> D EVOLUER PAS DE RECULER.
> SAHA FTOURKOUM
> MAROC 2 TUNISIE 1


je suis également pour la paix, mais Israel tant qu'il disposera de la suprématie militaire n'acceptera pas la paix si elle l'empute légitimement d'un tiers de son territoire.
g
8 octobre 2005 20:29
je cite "Je connais très bien la propagande sioniste qui vise à absoudre Israel de tous crimes"
je ne regarde pas les infos israéliennes, masi des informations neutres européennes.
Auncun média francais ne rapporte de massacres de palestinien.
que pense tu de la propagande palestinienne inventant des massacres de palestiniens et s'en déculpabilisait sous pretexte de résistance ?
quand je regarde dees sites palestiniens, je ne vois que des accusations de massacres. quand je regarde des infos internationales ou européennes, on montre que c'est faux. a chaque fois on démontre une réaction a des attentats commis par des groupes palestiniens qui font du terrorisme en allant assassiner des civils israéliens, et à chaque fois on voit l'armée israélienne aller éliminer ceux qui comettent ces actes barbares.
je ne vois nulle trace dans les médias pro-palestiniens d'images des massacres de civils israeliens. jamais. ce n'est présenté que comme acte de réistance, en tant que martyrs, et on y présente des parents fiers de faire tuer leur gosses.
a chaque fois que je vois ddes photos ou images de civils palestiniens en pleurs, je découvre qu'il s'agissait de riposte normale suite a un attentat de la part d'un droupement palestinien comettant des actes terroristes contre des civils. qu'on ne dis donc pas qu'il s'agit de massacre de palestiniens: les civils ne sont pas visés, mais les activistes.
et je pense que si on se veux etre un combattant , on ne se protege pas parmis la population et les mettant en grave danger.
les fabriquant de bombes et roquettes s'invitent parmis la population: pourquoi s'etonner que des civils en patissent quand on veux eliminer des assassins de civils? ces faux resistants, au lieu de choisir le dialogue, choisissent de tuer des civils. Donc aller tuer ces terroristes est un acte de justice.
ce qui est abérrant, ce sont les civils palestiniens touchés, tout à fait d'accord. mais ce ne sont psa des massacres ni du terrorisme. il s'agit de faire taire la violence en eliminant ceux qui la cause.
ce qui est désormasi le role de l'autorité palestinienne pour obliger à la paix.
l'esprit de revanche est sans doute grand chez les pro-palestiniens, mais il faut arreter tout çà. je repete que tsahal ne viendrais plus emmerder les palestiniens, si le terrorisme du hamas est stoppé. c'est ce que les dirigeantsisraeliens affirment, et on peux le croire.
le manque de confiance amene la peur, d'accord.
mais si on arrete la violence, il est certain qu'elle ne viendra pas d'israel qui en a marre d'etre attaqué. c'est mié.

"jeunes soldats de Tsahal, qui refusent d'aller servir dans les territoires occupés, ont dit tous la même chose : ils ont ordre de viser la tête des gamins lanceurs de pierres."
euh, non. j'ai lu des compte-rendus de soldats voulant désobeir.
il se trouve que ce n'est pas celà.
avant le désengagement, le refus venait de certains pacifistes qui ne voulaient psa tenir un fusil aucun soldat n'avait pour ordre de tirer sur un civils ou un enfant avec des pierres.
c'est faux. la directive des soldats était de ne pas tirer s'iol y avait le moindre risque de blesser un civil, et de ne tirer que sur ceux qui visent les soldats isareliens, ou en cas de légitime défsne.
les soldats isareliesn ont sauvés et soignées des civils palestinies blessés.
l'info que tu donne là, je peux la démonter avec des recoupements décrivant des faits, et des reportages venant de journalistes européens neutres, ayant bien vus comment tsahal évite les civils.
le hams a toujours été haineux et a toujours inventé beaucoup. quand des terroristes du hams se fesaient exploser eux meme, en accident du travail durant la manipulation de leurs explosifas avant de comettre unn attentat, le hams a accusé a chaque foisles isareliens et tsahal de crime odieux contre leur valeureux martyrs.. en fait, pour le hams, le but est avant tout d'attiser la haine, et leur spécialité est de creer des articles et reportages bidonnés deux a trois fois par semaine, afin de conserver la haine a un bon niveau. c'est celà leur propagande: sans cesse renouveler la haine, creer l'evenement publicitaire, en quelque sorte.ils editent aussi des revues et des livres remplis de désinformations. si on veux rester dans le vrai, regardez la presse neutre.


j'ignorais que les noirs revenus au libéria avaint eux meme recrées de l'eclavages. je ne connais pas ces faits. je sais que les juifs refusaient de pratiquer l'esclavage, parceque c'est contraire a la torah, et je sais que le premier chapitre du code noir édité par Colbert, instituant l'esclavage des noirs dans l'empire francais, est de dépouiller tout les juifs de france de leurs biens, propriétés, terrains, etc. le destin des juifs et des noirs a donc été paralléle dans le malheur.

Ray Charles a dit :Israël est l’une des rares causes que j’aime soutenir. Les Noirs et les Juifs sont liés par une histoire commune de persécution.




tsahal n'utilise pas les memes armes que la hamas.
il ne vise psa les civils, ne transforme pas de pauvres gosses en bombe humaines, et a pour ordre d'éviter les civils et de les aider dés que possible. ce sont meme méthodes que peu d'armées dans le mone appliquent: l'apprentissage de na pas tirer, et d'abalyser ce qui se passe afin d'éviter tout dommage a des civils. en pratique, bon ... masi ce n'est pas volontaire, ni des ordres, la mort des civils a toujours été accidentelle ou invontaire. la hamas a pour objectif de viser des civils. c'est pour moi deux facon de faire qu'on ne peux pas comparer. ce qui a fait un tord immense a la cause politique palestinienne.





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Critiquons quelques avis, nottament ceux qui mélangent antisionisme et antis-émitisme (je veux dire anti-judaisme dans mes phrases, , puisque juifs et arabes sont tous sémites)
quelques petites phrases que je cite :
Martin Luther King junior, qui se battait pour l’égalité entre blancs et noirs, a déclaré :
»L’antisionisme est une forme moderne d’antisémitisme, et le restera toujours ».
puis il a encore fait une déclaration analogue:
Martin Luther King junior) "quand les gens critiquent les sionistes, ils veulent dire les juifs. c'est de l'antisémitisme".

Qu'en pensez vous ? qu'est ce qui a pu provoqué chez marthin luther king jr cet amalgame?

Mais on peux donc refléchir a la systématisation de la stigmatisation du sionisme et d'isarel, stigmatisation et haine politique tellement répétitif qu'il se confond , par mimétisme de la haine. bien qu'antisémitisme et antisionisme soit différents, on remarque souvent que les leaders parlent ensemble, se regroupent, se rencontrent, et que les gens de la base sont trés souvent aux deux, on les retrouve dans les memes meetings.
le fait qu'on ait sifflé des noms de juifs francais durant les meetings de "france-palestine" n'est ce pas du racisme, simplement? quand dieudonné sifflait des noms de juifs, fesait il de la politique ???? je n'aurais rien dit contre des attaques politiques, seulement en argumentant mes désaccords. je pense que ces faits ne sont pas politiques. ils sont autant raciste que si on sifflait des noms de musulmans. cqfd.


tu dis que l'histoire du grand mufti aurait été sortie d'un chapeau de juif, et que ce seraient les juifs qui placeraient des bombes contre les juifs ou les américains. ma réponse est qu'il te faudrais trois grains d'élébore.
il, paraitrais aussi que c'est le hamas qui tire sur les enfants palestiniens tu savais ? aussi, il faut savoir qu'hitler était juif et qu'isarel existe grace à lui.il serait un agent du mossad, et les juifs ont crés les camps de concentration, le hamas en a les preuves.
il y a plus de vérité dans les histoires de oui-oui au pays des jouets que dans un journal proche du hamas...

un isarelien et un palestinien sont autant humain l'un que l'autre, et a mon avis la plupart des israéliens le pensent, puisque c'est enseigné dans les écoles israeliennes d'état depuis la plus petite enfance.

----------voici quatres textes qui discutent des relations et de l'amalgame entre le racistes antisémite, et les défendeurs politique de l'anti-sionisme.
voyons leurs arguments:

je préviens que ces textes n'est pas de moi, mais critiquons les afin aussi de refléchir sur leurs arguments. les lire ici est a mon avis trés utile a la compréhension politique mutuelle . par ailleurs je lis moi meme actuellement des articles pro-palestiniens.

premier texte:

L'antisionisme actuel n'est pas l'accentuation plus ou moins pernicieuse du cadre idéologique anti-Israël qui sévissait dans les années 60 et 70. Nous avons affaire à un antisionisme qualitativement nouveau, une culture de combat qui, par ses traits originaux, rejoint l'antisémitisme le plus criminogène.

L'antisionisme classique :

L'antisionisme traditionnel - classique, pourrait-on dire - puisait sa source et ses arguments dans la conception du monde propagée par les marxistes et leur système global. A ce titre, on peut parler d'un antisionisme relativisé, puisque la stigmatisation d'Israël prenait place au côté de certains 'démons' politiques : Pinochet, le Shah d'Iran, etc., mais aussi des dictatures arabes désignées comme des "régimes complices". La cible considérée comme principale était les Etats-Unis, et le combat contre le sionisme se trouvait relégué au rang de lutte secondaire. Une lutte qui n'avait pas de valeur en elle-même, mais prenait son sens en relation avec l'affrontement titanesque qui opposait, à l'échelle de la planète, "l'impérialisme", dont l'épicentre était censé se situer à Washington, et les "masses dominées". Quant à Israël, c'était un ennemi auquel on ne reconnaissait pas une négativité inhérente à sa nature propre, mais qui se voyait rejeté en raison de ses liens, de ses relations avec une malignité politique supérieure, les Etats-Unis, voire le "système capitaliste" dans son ensemble.


L'antisionisme de Durban

Durban et le climat intellectuel qui règne actuellement dans une grande partie de l'Europe ont donné naissance à un nouveau type d'antisionisme, que l'on peut qualifier d'absolu, en ce sens qu'il désigne Israël comme la cible principale, suprême, première. Israël devient un ennemi stigmatisé comme étant à la fois le degré ultime du mal et la source de celui-ci. Le combat contre Israël n'est plus pensé en lien avec une entreprise plus vaste qui l'engloberait et le relativiserait. Au contraire, Israël devient la figure du "mal par excellence", qui porte en elle tous les stigmates d'une négativité morale et politique qu'elle diffuse et propage autour d'elle, et sur laquelle, par conséquent, l'on doit concentrer les coups les plus percutants.

Le terrorisme, les dictatures, les désordres internationaux, "l'ingérence américaine" ? Autant de maux mineurs en regard du sionisme, si l'on en croit le discours actuel. Et surtout, autant de maux qui ne constituent que des réactions à l'existence même d'Israël, autant de problèmes qui trouvent leur origine dans ce mal suprême qu'est le sionisme. Israël est le problème originel, le 'soleil noir' qui obscurcit la planète, et les bienfaiteurs de l'humanité ont enfin trouvé le moyen d'éradiquer toute manifestation de malfaisance.

Des exemples ? Dans les manifestations de gauche, le slogan "Bush - Sharon, assassins !" revêt une signification assez précise. L'ennemi principal, ici, c'est Sharon : Bush est attaqué parce qu'il soutient Sharon, et non l'inverse. On demande à Bush de s'amender, de se purifier, en rompant ses liens avec un élément qui personnifie l'injustice, le crime, et à qui est refusée, de ce fait, toute possibilité de réforme ou d'amélioration. Notons déjà que les violences physiques contre les Juifs, qui ont lieu lors de tels rassemblements, ne sont pas des accidents, des 'bavures' occasionnelles : il existe un lien profond entre la culture antisioniste diffusée par les groupes organisateurs et les passages à l'acte. Des Juifs sont victimes d'agressions brutales parce qu'Israël est désigné comme une cible radicalement et absolument pervertie, dont il n'y a rien à attendre, une nation à l'intérieur de laquelle on chercherait vainement des éléments positifs.

Dans les défilés où l'on hurle "Bush - Sharon, assassins !", on agresse des Juifs, des organisations juives, des commerces juifs, jamais des Américains, des touristes texans, ni des pubs californiens. Dans les manifestations contre la visite de Poutine, on ne s'en prend pas aux restaurants russes. D'où la différence essentielle, dans l'esprit et l'univers culturel de cette gauche, entre l'antiaméricanisme et l'antisionisme, ou bien entre la lutte contre la politique de Poutine et l'offensive contre celle de Sharon. D'où, également, le lien intime qui relie l'antisionisme actuel aux offensives brutales dirigées contre l'ensemble du peuple juif.

Autre exemple : l'indifférence envers le caractère profondément tyrannique et criminel de certains régimes arabes. Des sites pro-palestiniens citent, sans commentaire ni critique, les propositions et communiqués du gouvernement syrien, comme s'ils émanaient d'un organe de droit, démocratique, transparent, contrôlé, soumis à la séparation des pouvoirs, alors que les initiatives israéliennes sont systématiquement et a priori, traitées comme entachées de duplicité, de ruse, de parjure. De même, des groupes musicaux marqués à gauche, comme "Noir Désir", se produisent en Syrie, alors qu'ils refusent l'idée même de jouer sur le sol d'Israël, qu'ils considèrent comme marqué du sceau de l'infamie.

Quelle est l'idéologie d'où procèdent ces attitudes, dont nous pourrions multiplier les exemples à l'infini ? Quelle idéologie ? sinon celle qui permet de transcender tous les clivages ordinaires, d'inverser toutes les hiérarchies admises, dictature ou démocratie, arbitraire ou Etat de droit, terrorisme ou pureté des armes...Une idéologie qui substitue le clivage Juif - non-Juif aux jugements de valeur habituels : un Etat juif, même paré des lauriers de la démocratie et respectueux du droit, sera totalement dévalorisé face aux pires dictatures elles-mêmes.

De même que pour les antisémites du XIXe et du XXe siècles - les Maurras, Drumont, Vallat -, un Juif, fût-il agrégé de lettres, fin connaisseur de Racine, ancien combattant bardé de décorations, arborant tous les signes de la sociabilité civile, ne pouvait pas être considéré comme un citoyen, ni d'ailleurs comme un homme, et se voyait assigner un statut inférieur à celui du pire criminel, déserteur, illettré, goujat, pourvu que ce dernier fût déclaré "français de souche"... De même, pour les tenants actuels de l'antisionisme, Israël n'est pas un Etat comme les autres, il est, par nature et par essence, un Etat infâme, quelle que soit, par ailleurs, la nature de son régime. Les attributs d'Israël (la démocratie, le droit, la guerre morale) sont reconnus comme des qualités, mais uniquement chez les autres, ou dans d'autres contextes, d'autres conflits. Par exemple, chacun, ou presque, approuve les mesures anti-terroristes du gouvernement espagnol au Pays Basque, ou celles des Britanniques en Irlande du Nord. Parce qu'Israël est un Etat juif, ses qualités ne valent rien, ou bien elles se corrompent au contact d'un élément qui porte en lui le mal, le diffuse, permet la transmutation de toutes les valeurs.

Ne nous y trompons pas : les acteurs ont changé, les décors aussi, mais l'intrigue et l'idéologie du nouveau spectacle restent les mêmes.


Antisémitisme ?

On peut évidemment parler d'antisémitisme, puisque Israël, en tant qu'Etat, subit des attaques comparables à celles que subissait le Juif, en tant qu'individu, en raison des méfaits de l'idéologie antisémite traditionnelle. Diabolisé à l'extrême, Israël fait figure de "Juif des nations" : seul de tous les Etats à être présenté - de manière répétitive - comme étant l'incarnation même de l'injustice, une injustice indépassable, incommensurable, en regard de laquelle tous les autres travers humains - et entre autres le terrorisme et la corruption des régimes environnants - s'évanouissent ou deviennent tolérables.

Mais on peut qualifier d'antisémite le discours actuel en se référant à un autre critère. Jean-Paul Sartre, dans Réflexions sur la question juive, range "l'indignation sélective" parmi les instruments privilégiés auxquels recourt le discours antisémite. L'indignation sélective consiste à choisir, parmi les faits et événements qui agitent le monde, ceux qui présentent les Juifs sous un jour systématiquement défavorable et négatif - opération qui ne va pas sans caricature, distorsion, ni surtout omission délibérée de faits en contradiction flagrante avec la thèse de l'accusation. Dans les années ‘30, l'extrême droite attribuait la responsabilité des scandales politico-financiers à la seule communauté juive, en n'évoquant que les quelques Juifs impliqués, et en passant sous silence les Basques, Bretons, et autres Français compromis jusqu'au cou, ainsi que les milliers de Juifs honnêtes et innocents. Sartre affirme, à juste titre, que l'intention première de telles campagnes n'était pas de combattre la corruption, ni d'assainir les moeurs parlementaires (puisque l'immense majorité des coupables non-Juifs, étaient épargnés), mais bien de monter de toutes pièces un scénario dans lequel les Juifs étaient artificiellement placés dans la position de seuls responsables des malheurs de l'humanité.

Aujourd'hui, en France, il existe dans chaque département- y compris dans certaines sous-préfectures, ou chefs-lieux de canton -, des "Comités-Palestine". Mais existe-t-il, ne serait-ce qu'un seul "Comité-Nigéria", "Comité-Sud-Soudan", "Comité-Congo", "Comité-Timor", toutes contrées qui connaissent des tragédies humaines au moins égales à celle qui déchire le Moyen-Orient ? On peut légitimement se demander, si l'on adopte le critère de Sartre, quelles sont les motivations de cette mouvance antisioniste. Prendre en compte et soulager les souffrances de l'humanité tout entière, de l'Afrique à l'Indonésie, ou bien nuire aux Juifs, les placer dans la position d'accusé unique, et, pour ce faire, découper, dans l'histoire et l'actualité, un cadre réducteur où on leur fera endosser le costume carcéral ?


Qui est responsable des agressions ?
Qui doit être tenu pour responsable des agressions antisémites qui ensanglantent chacune des diverses manifestations pro-palestiniennes, anti-guerre, anti-mondialisation ? Prenons un point de comparaison qui, espérons-le, fera jurisprudence. En mai 1995, à l'occasion d'une manifestation du Front National (FN), un jeune marocain fut assassiné par des éléments d'extrême droite qui, soulignons-le, ne faisaient pas formellement partie du parti lepéniste, et qui avaient même été dénoncés à la police par le service d'ordre de celui-ci. Or, qui les différentes organisations antiracistes ont-elles dénoncé comme étant les vrais coupables de ce crime odieux ? Les individus qui sont directement passés à l'acte, bien entendu, mais aussi et surtout ceux qui ont fourni aux bras assassins le cadre organisationnel (la manifestation en elle-même), la 'mise en condition' idéologique, la désignation obsessionnelle de certaines cibles, à savoir : les dirigeants du FN, la presse du FN, même si ceux-ci n'avaient pas de lien direct avec les meurtriers.

Pourquoi cette argumentation élémentaire ne vaudrait-elle pas pour les "chasses aux Juifs" qui jalonnent régulièrement les rassemblements antisionistes ? En l'occurrence, qui doit-on accuser ? Les quelques marginaux dont on nous répète qu'ils n'ont qu'une connaissance sommaire du judaïsme et des conflits moyen-orientaux ? Ou bien les responsables des manifestations qui fournissent aux agresseurs le cadre idéal pour l'accomplissement d'un acte de violence antisémite ?

Si l'on en croit les dirigeants de la mouvance pro-palestinienne, personne n'est vraiment responsable. Ni les auteurs directs des agressions, puisqu'on nous les présente comme de "pauvres types", "des paumés incultes et inconscients de leurs actes", "ne faisant pas la différence entre un incendie de synagogue et un vol de voiture". Ni la cohorte des journalistes et plumitifs qui s'acharnent quotidiennement à présenter Israël comme l'incarnation du mal absolu, puisqu'ils n'ont jamais, officiellement, formellement, appelé à détruire tel ou tel lieu de culte, au moment exact et précis où il a été attaqué.

Ce raisonnement spécieux, plaidoyer des leaders de la gauche antisioniste, n'est pas sans rappeler celui que ressasse l'extrême droite, depuis 1945, pour se dédouaner de ses crimes pronazis. A écouter les nostalgiques de Vichy, les troupes de la collaboration auraient été composées soit de "bras sans tête" (les Miliciens 'de base', pauvres hères embarqués malgré eux, pour des motifs très prosaïques, non politiques - comme le 'système D' ou le simple copinage -, dans une grande histoire dont ils auraient été incapables de comprendre les tenants et les aboutissants); soit de "têtes sans bras", les scribouillards pronazis, les Brasillach, les Herold-Paqui, qui auraient manié uniquement des idées et de l'encre noire sans jamais commettre de forfaits effectifs. Bref, personne n'est vraiment coupable !

Or, c'est précisément la rencontre - la conjonction, l'alliance complémentaire -des professionnels de la propagande (journalistes, dessinateurs, cinéastes), et des marginaux déclassés et frustrés, qui a toujours constitué l'essence même de la violence antisémite. Les uns créent un "climat" et désignent des "cibles"; les autres trouvent enfin l'occasion de libérer une violence latente et diffuse, en temps ordinaire, à la faveur de cette "ambiance idéologique" qui fait disparaître tabous et inhibitions. Sous l'empire tsariste, quel était l'élément déclencheur des pogroms, sinon l'action conjuguée de la populace et des services idéologiques de la police secrète - la première étant surexcitée par les mythes, calomnies et bobards inventés et propagés par la seconde ? Dans la France actuelle, qui doit être tenu pour responsable des agressions antisémites, sinon ce cocktail criminogène qui enivre la fureur de certains déclassés, alimentée par la désinformation et les obsessions haineuses que charrient nombre de médias antisionistes ?


La vieille rengaine sur les "Juifs extrémistes"...

A moins que... A moins que la responsabilité n'incombe aux "Juifs extrémistes" !

Là aussi, c'est un vieux, très vieux truc de l'argumentation antisémite. Les ennemis des Juifs ne feraient que répondre à des "provocations" : la violence première, originelle, serait à mettre au compte de certains Juifs (les "radicaux"winking smiley, les antisémites se trouvant placés en situation de légitime défense. A la suite des pogroms de 1881, le gouvernement russe chargea une commission de déterminer la cause des massacres (que ce même gouvernement avait encouragés en sous-main !) : son rapport mit en cause le (soi-disant) "fanatisme religieux" de certains Juifs, auquel la meute déchaînée n'aurait fait, plus ou moins légitimement, que réagir. Afin de justifier les atrocités perpétrées lors de la "Nuit de Cristal", en novembre 1938, les dirigeants nazis invoquèrent le geste d'un jeune Juif qui avait tiré, quelque temps auparavant, sur un diplomate du Reich en poste à Paris, "provocation" qui aurait déclenché "la colère du peuple allemand"...

Comparable aux inventeurs de la "novlangue", dans 1984, l'inquiétant chef-d'œuvre d'Orwell, la mouvance antisioniste utilise une phraséologie quelque peu ésotérique, qu'il s'agit de décrypter avec attention. Un "Juif extrémiste", dans leur univers sémantique, c'est un Juif qui ne baisse pas les yeux et qui choisit de combattre les agresseurs qui s'en prennent à lui. "Un Juif modéré" désigne un Juif qui garde un profil bas, pleurniche et implore la pitié, un Juif qui choisit de "calmer le jeu" et de "ne pas mettre de l'huile sur le feu". Le "Juif modéré" ne doit même pas employer le terme antisémitisme, car cela reviendrait à "jeter l'ostracisme sur certaines franges de la jeunesse", et contribuerait ainsi à "aggraver les tensions"; le "Juif modéré" doit se faire oublier, chuchoter, éviter les protestations identitaires (dénoncées aussitôt comme "communautaristes"...), en espérant que les agresseurs, qui sont les véritables "victimes" des "ségrégations sociales", modèrent leurs ardeurs.

"Crispation communautaire" : telle est l'insulte suprême dans la sémantique antisioniste... à traduire par : attitude de celui qui prétend répondre, en tant que Juif, aux violences dont il est la cible. Par "crispation communautaire", on entend stigmatiser celui qui, pénétrant dans sa maison souillée de "mort aux Juifs", ose parler d'antisémitisme et engager la lutte, en tant que Juif, sur la base de son identité juive et pour l'honneur de celle-ci, au lieu d'y voir une offense possible à son appartenance à l'amicale des mâcheurs de chewing-gum, ou au club des supporteurs de l'O.M.

Paradoxe qui n'étonnera que les naïfs : à la devanture des librairies, dans la France des synagogues incendiées, on trouve surtout les ouvrages de plumitifs prompts à critiquer ceux qui combattent l'antisémitisme - les Boniface, Lindenberg, Vidal, qui noircissent des pages et des pages pour dénoncer la "paranoïa" des "radicaux", leurs "outrances", leur "hystérie". Avec, comme toujours, l'argument ultime, que l'on peut appeler le "renversement de la charge" : "Peut-être qu'au départ, à l'origine, il existe une violence totalement injustifiée; mais les organisations juives, avec leurs attitudes provocatrices, leur soutien à Sharon, etc., n'ont fait qu'exacerber les tensions..." Certes, les agresseurs ne sont pas des anges, mais la responsabilité véritable se situe de l'autre côté, les Juifs (du moins certains d'entre eux) enveniment les choses...

Des synagogues brûlent dans la France du début du XXIe siècle : voilà un fait incontestable - et d'ailleurs incontesté. Or, que découvre-t-on en feuilletant les "rapports" du MRAP, et les ouvrages de Vidal, Boniface et Cie ? Il n'y a pas de véritable haine antisémite qui serait propagée par l'islamisme, ou par certaines franges antisionistes (seules quelques lignes évoquent le sujet). En revanche, il y a des attitudes hautement problématiques de la part d'institutions ou de personnalités juives (des chapitres entiers sont consacrés à disséquer et accuser les écrits, faits et gestes du CRIF, du Betar, de Finkielkraut, etc.). "Il n'y a pas de problème antisémite, il y a seulement un problème juif" (la phrase est de Goebbels) - un peuple qui attirerait et susciterait, par sa nature et ses actes, la haine des autres : leitmotiv de la propagande antisémite, de Saint Paul jusqu'aux nazis. Idéologie qui vise également, comme parachèvement de la violence, à inoculer aux Juifs la "culture de la culpabilité", à persuader l'agressé qu'il porte en lui-même un destin de victime, qu'il est le seul responsable de son propre malheur, que le bourreau est dans son bon droit, que le Juif doit s'adapter au bloc adverse et rendre des comptes, afin d'espérer une amélioration de son sort, au lieu d'adopter une culture de fierté et de combat.

On en revient toujours là : soit la culture de la honte, du complexe, de la soumission idéologique aux arguments de l'ennemi, de la mauvaise conscience et de la "justification permanente"; soit la culture de l'indépendance, de la légitimité et de la fierté.

Pour conclure. Quand on lit la prose antisioniste actuelle, on ne peut que faire sienne la réflexion désabusée de l'auteur de l'Ecclésiaste : «Rien de [vraiment] nouveau sous le soleil !»...

fin du premier texte.

''Je suis choqué par la liste Euro-Palestine. Le vote pour cette liste exprime un repli communautaire et une crispation obsessionnelle sur un conflit [porteuse] de ferments dangereux en matière d'antisémitisme'', a déclaré Jean-Marie Le Guen, député socialiste de Paris.
Il a poursuivi sur une radio juive de la capitale :"Je comprends que des immigrés d'origine arabe portent une affection qui les porte à être solidaires. Mais ils devraient s'adresser aux dirigeants arabes et ce sont les questions sociales qui les touchent aussi. On ne peut résumer toute la politique à ce conflit. Cette liste doit être combattue politiquement".

fin du second texte.

Dans une interview accordée au Figaro, le 5/06/04, le Chancelier Schroeder a précisé les positions de l'Allemagne (et de l'Europe) concernant le terrorisme international et les soubresauts qui agitent actuellement le monde islamique. Pour le Chancelier socialiste d'Allemagne, la cause profonde des troubles actuels est, sans conteste, la persistance du conflit israélo-arabe qui empoisonne la région depuis un demi-siècle. .
Les commentaires à ces propos étaient anti-israéliens dans la presse.
Ainsi, devons nous bien comprendre que :

Les troubles internes survenus en Algérie depuis 15 ans - et qui s'étendent aujourd'hui au Maroc - sont la faute d'Israël .
Si des usagers du métro sont morts sous les bombes à Paris, en 1995, c'est la faute d'Israël.
Si, détourné, un avion Alger-Paris a menacé de s'écraser sur la tour Eiffel, c'est la faute d'Israël.
Si les musulmans d'Europe sont allés se battre en Bosnie, c'est la faute d'Israël (et pas du tout de l'Allemagne nouvelle qui a dynamité la Fédération Yougoslave en armant la Croatie).
Si des égyptiens étudiant la chimie en Allemagne se sont écrasés, avec leurs avions, sur les tours du World Trade Center, c'est la faute d'Israël.
Si des terroristes basés en Allemagne ont menacé de faire exploser la cathédrale de Strasbourg, vous avez bien compris, c'est la faute d'Israël.
Si des touristes allemands sont morts à Djerba, c'est la faute d'Israël.
Si un pétrolier français a été éperonné dans le golfe arabo-persique, c'est la faute d'Israël.
Si un bus transportant des ingénieurs français a explosé au Pakistan, c'est la faute d'Israël.
Si l'avion Paris-Miami a failli exploser en vol, c'est la faute d'Israël.
S'il y a eu les attentats de Bali et d'Atocha, c'est encore la faute d'Israël.
Si le drame d'Oradour-sur-Glane a eu lieu, c'était la faute d'Israël... et de la confrérie des commerçants juifs de Munich, comme l'a déclaré Goebbels à Nuremberg.

Fin du troisiéme texte.

voici ce qu'écrivait, en avril 2004, un scientifique israélien de renom, sur le même thème. Menahem Macina.

« …malgré ce que vous pouvez lire ou entendre dans les médias mondiaux, Israël et tous les problèmes qu'on lui impute ne sont pas la question centrale, et n'ont jamais été la question centrale dans le bouleversement qui affecte la région. Certes, il y a un conflit israélo-arabe depuis un [demi-] siècle, mais il ne se situe pas sur le principal théâtre des événements.
Les millions de victimes de la guerre entre l'Iran et l'Iraq n'avaient rien à voir avec Israël.
Le meurtre de masse qui a lieu en ce moment au Soudan, où le régime arabo-musulman massacre ses citoyens chrétiens noirs, n'a rien à voir avec Israël.
Les fréquentes dépêches en provenance d'Algérie faisant état de meurtres de centaines de civils, perpétrés, dans tel ou tel village, par d'autres Algériens, n'ont rien à voir avec Israël.
Saddam Hussein n'a pas envahi le Koweit, ni mis en danger l'Arabie Saoudite ni envoyé à la boucherie son propre peuple, à cause d'Israël.
L'Egypte n'a pas fait usage de gaz toxique contre le Yémen, dans les années 60, à cause d'Israël.
Assad-père n'a pas tué des dizaines de milliers de ses concitoyens en une semaine, à El Hamma, en Syrie, à cause d'Israël.
La prise de contrôle de l'Afghanistan par les Taliban et la guerre civile qui s'est ensuivie n'ont rien à voir avec Israël.
L'attentat libyen, qui a causé l'explosion du vol de la Pan-Am, n'a rien à voir avec Israël.
Et je pourrais continuer indéfiniment sur ce thème. »

Fin du quatriéme texte.
-----------------------------------------

Mon avis: on ne peux evacuer d'un geste de la main ces textes qui présentent des opinions alimentées par des faits. les analyses ne sont pas fausses.

on se rend compte qu'aucune idéologie, aucun combat n'a totalement raison ni totalement tord. je pense que ces textes sont représentatifs, et sont valables, et vous qu'en pensez vous? est-ce exagération, mensonges, ou est ceque celà vous ouvre certaines refléxions qui feraient avancer les débats ? critiquez les.






Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/10/05 23:12 par garfy.
m
8 octobre 2005 20:44
Garfy, quand cesseras tu de faire des copier/coller au lieu de répondre calmement aux questions que l'on te poses?
Tu parles de la télévision palestinienne, mais moi j'aimerais parler des médias israeliens qui sont a la botte de l'armée et qui ne parlent pas des asssassinats de civils palestiniens.
Dans ton post tu fais un décomptes macabres des victimes israeliennes, mais je te rappelle que les victimes palestiniennes sont quatre fois plus importantes, alors cesse d'inverser les roles.
Les Palestiniens sont victimes de l'occupation militaire israelienne, et c'est leur droit (et meme leur devoir) de répondre par les armes a cette occupation.
Je me félicite que le hezbollah (dont je ne partage pas l'idéologie islamiste) ait réussi a vous bouter hors du Liban (sauf les fermes de Chebaa et la lutte continue !) avec des moyens dérisoires.
Je pense qu'Israel ne veut pas la paix, Israel veut toute la Palestine sans les Palestiniens.
Il n'y aura pas de paix sans justice et chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus de la chute de l'apartheid israelien.
S
8 octobre 2005 20:44
J'ai lu attentivement ce que tu as pu reproduire comme textes, issus pour la plupart de desinfo.com, puisque je les connaissais déjà.
C'est exactement ce que le Crif enseigne aux juifs de France. Un ensemble de phrases toutes faites et des arguments fallacieux qui ne reposent que sur de la propagande sioniste.
C'est du lavage de cerveau comme disait si bien Michèle Manceaux dans son livre : "Histoire d'un adjectif".

Il serait donc difficile, très difficile d'avancer à quelque chose de positif avec toi, dans ces cas.
cette discussion je l'ai déjà eu avec plusieurs juifs sur divers forums, et c'est toujours la même rengaine.

Conclusion : c'est perdre son temps de discuter avec toi.
J'en suis désolé.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/10/05 20:45 par Salaheddine.
m
8 octobre 2005 20:47
Salaheddine a écrit:
-------------------------------------------------------
> J'ai lu attentivement ce que tu as pu reproduire
> comme textes, issus pour la plupart de
> desinfo.com, puisque je les connaissais déjà.
> C'est exactement ce que le Crif enseigne aux juifs
> de France. Un ensemble de phrases toutes faites et
> des arguments fallacieux qui ne reposent que sur
> de la propagande sioniste.
> C'est du lavage de cerveau comme disait si bien
> Michèle Manceaux dans son livre : "Histoire d'un
> adjectif".
>
> Il serait donc difficile, très difficile d'avancer
> à quelque chose de positif avec toi, dans ces
> cas.
> cette discussion je l'ai déjà eu avec plusieurs
> juifs sur divers forums, et c'est toujours la même
> rengaine.
>
> Conclusion : c'est perdre son temps de discuter
> avec toi.
> J'en suis désolé.
>
>
>
>
> Edité 1 fois. Dernière modification le
> 04-10-05 15h45.

je suis 100% d'accord avec toi. Tant que les juifs n'admettront pas qu'une victime palestinienne équivaut a une victime israelienne, que le sang palestinien est aussi important que le sang israelien, il sera vain de discuter avec eux.
g
8 octobre 2005 21:46
si, pour moi une victime palestinienne équivaut a une victime israelienne, et le sang palestinien est aussi important que le sang israelien.

je parle du terrorisme dasn mes textes,, pas des victimes.
je fasi la différenciation entre un massacre, c'est à dire tuerie de civils de facon vonotaire, et une attaque meurtriére contre les auteurs de massacre, qui n'est pas une recherche de mort de civils. c'est moralemnt différents, puisque ca n'attaque psa des civils.

tu parles de victimes et de mort, masi pour moi tout les morts et toutes les victimes civiles sont identiques.

que je vois un enfant palestinien touché par une balle perdue durant une attaque ou un enfant isarelien tués des blessures d'une bombe, c'est pour moi deux victimes bien sur.

maintenant, si on ne parle pas de civils, si on prend le chef d'une organisation qui décide délibérément de tuer des civils en tant que but politique, eliminer un tel chef n'est pas un crime,masi une necessité pour sauver des vies, celà est reconnu dans le monde entier.(sinon on ne mettrais jamais d'assassins dans les prisons du monde entier !!) ce n'est pas un civil ni un résistant, c'est comme vouloir eliminer le chef d'alqaida, c'est kif kif que je sache.
si tu vois ben laden, tu fait quoi? moi je l'arrete et fait juger, et si je ne peux pas je l'abbat comme toute personne normale le ferais en occident, du moins je pense. comme si je voyais devant moi ,hilter, mussolini ou staline;


mes textes qui ne sont pas de moi, ne parlent pas de celà! et bien votre critique est bonne, tu as le droit car c'est le but de ma discussion masi argumentez en quoi ces textes sont faux.
mes propositions de texte sont a dissocier de mes veiux de raprochements, et je les met pourque vous compreniez bien l'opposition, ne pas refléchir aux points de vue de ces textes, c'est ne pas vouloir reflechir au fait que personne n'a raison ni tord complétement, et que dans toute position on peux trouver une parcelle de vérité.
ainsi, qulles parties des 4 textes trouverait tu a contrecarrer, et argumente ta position. il faut argumenter. facile de dire ben c'est faux et voilà. oui il est important de discuter de ce que d'autres n'osent pas discuter. il faut prendre les probléms a bras le corps. il faut défoncer les portes ouvertes.

-------------------------------------------------------

Ah ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on peut se moquer de la politique, alors que dans l'ensemble, c'est surtout la politique qui se moque de nous.(Coluche)


Entre ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous voulez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous voulez comprendre
Et ce que vous comprenez
Il ya au moins 9 possibilités de ne pas s'entendre
(Bernard Werber)









Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/10/05 21:52 par garfy.
I
8 octobre 2005 23:01
garfy a écrit:
-------------------------------------------------------
>> que je vois un enfant palestinien touché par une
> balle perdue durant une attaque ou un enfant
> isarelien tués des blessures d'une bombe, c'est
> pour moi deux victimes bien sur.





A part que l enfant palestinien a surement perdu ou vu estropié des membres de

sa famille,a surement du pleurer plus que de raison,doit surement étre fouillé

à X barrages de tsahal pour aller à l école.Il a surement une superbe enfance

de réve comparé à l israelien,ah!les territoires palestiniens encadrés par

tsahal!Quel réve!
m
8 octobre 2005 23:26
garfy a écrit:
-------------------------------------------------------
> si, pour moi une victime palestinienne équivaut a
> une victime israelienne, et le sang palestinien
> est aussi important que le sang israelien.
>
> je parle du terrorisme dasn mes textes,, pas des
> victimes.
> je fasi la différenciation entre un massacre,
> c'est à dire tuerie de civils de facon vonotaire,
> et une attaque meurtriére contre les auteurs de
> massacre, qui n'est pas une recherche de mort de
> civils. c'est moralemnt différents, puisque ca
> n'attaque psa des civils.
>
> tu parles de victimes et de mort, masi pour moi
> tout les morts et toutes les victimes civiles sont
> identiques.
>
> que je vois un enfant palestinien touché par une
> balle perdue durant une attaque ou un enfant
> isarelien tués des blessures d'une bombe, c'est
> pour moi deux victimes bien sur.
>
> maintenant, si on ne parle pas de civils, si on
> prend le chef d'une organisation qui décide
> délibérément de tuer des civils en tant que but
> politique, eliminer un tel chef n'est pas un
> crime,masi une necessité pour sauver des vies,
> celà est reconnu dans le monde entier.(sinon on ne
> mettrais jamais d'assassins dans les prisons du
> monde entier !!) ce n'est pas un civil ni un
> résistant, c'est comme vouloir eliminer le chef
> d'alqaida, c'est kif kif que je sache.
> si tu vois ben laden, tu fait quoi? moi je
> l'arrete et fait juger, et si je ne peux pas je
> l'abbat comme toute personne normale le ferais en
> occident, du moins je pense. comme si je voyais
> devant moi ,hilter, mussolini ou staline;
>
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> mes textes qui ne sont pas de moi, ne parlent pas
> de celà! et bien votre critique est bonne, tu as
> le droit car c'est le but de ma discussion masi
> argumentez en quoi ces textes sont faux.
> mes propositions de texte sont a dissocier de mes
> veiux de raprochements, et je les met pourque vous
> compreniez bien l'opposition, ne pas refléchir aux
> points de vue de ces textes, c'est ne pas vouloir
> reflechir au fait que personne n'a raison ni tord
> complétement, et que dans toute position on peux
> trouver une parcelle de vérité.
> ainsi, qulles parties des 4 textes trouverait tu a
> contrecarrer, et argumente ta position. il faut
> argumenter. facile de dire ben c'est faux et
> voilà. oui il est important de discuter de ce que
> d'autres n'osent pas discuter. il faut prendre les
> probléms a bras le corps. il faut défoncer les
> portes ouvertes.
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> Ah ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on
> peut se moquer de la politique, alors que dans
> l'ensemble, c'est surtout la politique qui se
> moque de nous.(Coluche)
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> Entre ce que je pense
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> Ce que je crois dire
> Ce que je dis
> Ce que vous voulez entendre
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> Ce que vous voulez comprendre
> Et ce que vous comprenez
> Il ya au moins 9 possibilités de ne pas
> s'entendre
> (Bernard Werber)
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> Edité 1 fois. Dernière modification le
> 04-10-05 16h52.


Tu connais l'expression "terrorisme d'état" ? C'est exactement ce qu'applique Israel, car son objectif n'est pas de liquider le "terrorisme" car sinon l'armée israelienne serait obligé d'occuper tous les pays suivants:
-Liban, jordanie, syrie, iraq, etc... car dans chacun de ces pays il y a des gens qui sont pret a se faire exploser pour la cause palestinienne.
Israel sait pertinemment que s'il se retire des territoires palestiniens, il annihile de fait la résistance palestienne (ce que tu assimiles a du terrorisme). Donc israel prétend résoudre le problème en le continuant délibérement.
Qui veut noyer son chien l'accuse d'avoir la rage, Israel pour garder les territoires palestiniens et virer le plus possible de palestiniens alimente un climat de terreur.
Depuis qu'Israel a quitté le sud du liban, les attaques du Hezbollah ont pratiquement disparu, le jour ou ils quitteront les fermes de chebaa, il n'y aura plus de raison de combattre pour le Hezbollah, il s'agit de la meme chose pour le Hamas.
t
9 octobre 2005 00:02
salam

Apparament Garfy refuse d'utiliser le mot massacre. bien, une simple recherche sur google: "le monde (pour faire neutre)+massacre+palestinien" nous amène a ce titre du monde diplomatique:

Sabra et Chatila, retour sur un massacre


Dans les territoires de Cisjordanie et de Gaza, l’armée israélienne poursuit sa politique d’occupation, de blocus des villes, de destruction des institutions civiles, de chasse aux militants, d’assassinats ciblés. Pour la première fois, elle a reconnu qu’elle utilisait des « boucliers humains » dans ses opérations, un crime de guerre selon les conventions internationales. C’est un long calvaire qui se poursuit ainsi. Le massacre de Sabra et Chatila perpétré il y a vingt ans, en septembre 1982, qui vit l’assassinat de centaines de civils dans les camps du Liban par les milices libanaises de droite, sous l’oeil complice des soldats israéliens, est vécu par les Palestiniens comme une étape supplémentaire dans une histoire ponctuée de massacres et d’exactions, de Deir Yassine à l’opération « Rempart », en passant par Qibya. Pour eux, le passé, c’est encore le présent.

un extrait:
Vingt ans après, les mots des livres réouverts (1), comme les paroles recueillies auprès des survivants dans ce qui reste des camps de Sabra et Chatila dégoulinent de sang. Le temps n’a rien lavé. Tout au long de mon enquête, j’ai été tétanisé par ces récits qui charrient, enchevêtrés, enfants égorgés ou empalés, ventres de femmes ouverts avec leurs foetus, têtes et membres coupés à la hache, monceaux de cadavres... Jusqu’à la nausée.


C'était et ca continue a être un massacre... ouvre les yeux et soit sincère avec toi même... ceux que tu défends sont des bouchers sans scrupules et qui agissent en toute impunite.


notes: oui le Liban était complice mais focalisons nous sur Israel et ne nous détournons pas du sujet...

[www.monde-diplomatique.fr]

salam
t
9 octobre 2005 00:10
salam

quelques chiffres:

wikipedia.org

Deux documents émanants de la Croix-Rouge recueillis (pièces 151 et 153) par la commision indépendante créée par le gouvernement israélien pour enquêter sur le massacre indiquent un premier décompte partiel de 328 victimes et un nombre total de 460 corps retrouvés entre le 18/09/1982 et le 30/09/1982 par la Croix-Rouge internationale, la Croix-Rouge libanaise, la Sécurité civile libanaise et le Service médical de l'Armée libanaise. Le chiffre de 700 à 800 victimes avancé par les Forces armées israéliennes est considéré comme le plus plausible par cette commission (voir le Rapport officiel). L'historienne Bayan Nuwayhid al-Hout qui a consacré un livre au massacre liste 906 victimes et 484 disparus (Bayan Nuwayhid al-Hout, Sabra And Shatila - September 1982, Pluto Press, 2004). Des chiffres beaucoup plus élevés de 3000 à 5000 victimes circulent sur des sites web d'organisation pro-palestiennes. Le journaliste Pierre Péan reprend également ce chiffre de 5000 victimes comme marge supérieure


soit lambda le nombre de victime:
460 <= lambda <= 5000

quoiqu'il en soit on ne peut pas croire que ces victimes soient toutes des "pseudo-terroristes".

salam
s
9 octobre 2005 00:26
Des troupes israéliennes disent qu’elles ont reçu des ordres de tirer pour tuer
dimanche 25 septembre 2005


Des soldats israéliens parlent de tueries sans discrimination et d’une culture d’impunité (Guardian)
de Conal Urquhart à Tel Aviv

Des procureurs militaires israéliens ont ouvert une enquête criminelle suite aux allégations de soldats qu’ils avaient exécuté des ordres illégaux de tirer pour tuer, contre des Palestiniens non armés.

Les 17 enquêtes séparées ont été provoquées par le témoignages de dizaines de soldats collectés par " Rompre le silence ", un groupe de pression d’anciens soldats israéliens engagés dans la dénonciation des violation de droits humains par l’armée pour réprimer l’intifada palestinienne. Les enquêtes couvrent une série d’allégations comprenant l’usage abusif d’armes et d’autres abus de pouvoir.

Certains des soldats qui ont aussi parlé avec le Guardian qu’ils avaient agi dans certaines parties des territoires palestiniens sur des ordres permanents d’ouvrir le feu sur des gens qu’ils soient armés ou non ou qu’ils constituent une menace physique ou non.

Les soldats ont dit que dans certaines situations ils ont reçu l’ordre de tirer sur toute personne apparaissant sur un toit ou un balcon, ou toute personne s’agenouillant sur le sol ou toute personne apparaissant en rue à une certaine heure. Parmi ceux qui furent tués par les soldats agissant sur ordre il y avait de jeunes enfants.

Alors que l’origine de l’expérience des soldats en conflit armé s’est poursuivie en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis octobre 2000, beaucoup de tirs ont eu lieu pendant des périodes de calme, quand il n’y avait pas de risque immédiat pour les soldats impliqués.

Yehuda Shaul, le cofondateur de " Rompre le silence " a dit que l’intention était de montrer qu’il ne fallait pas blâmer des soldats individuels pour avoir tué des Palestiniens innocents. " C’est une situation blâmable et qui est créé par des leaders militaires et politiques, pas par les soldats sur le terrain, " a-t-il dit.


--------------------------------------------------------------------------------

Les témoignages ont éclairé la manière dont 1.700 civils palestiniens ont été tués pendant la seconde intifada (Guardian)

Des soldats israéliens parlent des tueries sans discrimination par l’armée et d’une culture d’impunité

Le témoignage de ceux qui sonnent la sonnette d’alarme montre le désir existant de se venger des Palestiniens.

de Conal Urquhart à Tel Aviv

A une distance de 70m et par le viseur de sa mitraillette, Assaf pouvait dire que le Palestinien était âgé entre 20 et 30 ans, qu’il n’était pas armé et qu’il essayait d’échapper à un tank israélien.

Mais les détails n’avaient pas beaucoup d’importance parce que les ordres d’Assaf étaient de " tirer sur tout ce qui bouge ". Assaf, un soldat dans l’armée israélienne poussa sur la gâchette, tirant un grand nombre de balles tandis que le corps s’écroulait sur le sol. " Il s’est mis à courir et moi je me suis mis à tirer pendant quelques secondes. Il est tombé. Moi j’étais une machine. Je tire. Je quitte et voilà. Nous n’en parlions jamais dans la suite. "

C’était l’été 2002, et Assaf et son unité blindée avait reçu l’ordre d’entrer dans la ville de Gaza, Dir al Balah, suite aux tirs de mortiers près des colonies juives proches. Il a raconté au Guardian que ses ordres étaient, " Chaque personne que vous voyez dans la rue, vous la tuez. Et c’est exactement ce que nous avons fait. "Ce n’était pas la première fois qu’Assaf avait tué un innocent à Gaza en suivant des ordres, mais après sa libération, il s’était mis à penser aux choses qu’il avait faites.

" La raison pour laquelle je vous raconte cela, c’est parce que je veux que l’armée réfléchisse à ce qu’elle nous demande de faire, tuer des gens sans armes. Je ne pense pas que ce soit légal. " Assaf n’est pas le seul. Dans les derniers mois, des dizaines de soldats, y compris le fils d’un général israélien, tous libérés récemment, ont franchi le pas pour partager leurs récits et expliquer comment dans leurs briefings on leur ordonnait de tirer pour tuer des gens sans arme sans devoir craindre de réprimande.

Les soldats ont pris contact avec le Guardian avec l’aide de " Rompre le silence ", un groupe de pression constitué d’anciens soldats qui veulent que les Israéliens soient confrontés avec la réalité des activités de l’armée. Le groupe insiste sur l’anonymat de ses témoins pour protéger les soldats contre des persécutions et des poursuites. Bien que ceux qui parlent constituent une infime minorité, leurs témoignages révèlent une culture d’impunité largement répandue, d’après Sarit Michaeli du groupe israélien des droits humains B’Tselem.

" Pendant la première intifada, il y avait des règles écrites d’engagement. Dans la seconde, il n’y en a pas et les règles qui existent sont gardées secrètes. Cela permet aux officiers et aux soldats un large spectre d’interprétations, " dit-elle. D’après B’Tselem, 3269 Palestiniens ont été rués par les forces de sécurité israéliennes en près de cinq ans. On estime que 1.700 étaient des civils dont 654 mineurs.

D’après l’armée, dans la même période, on a enquêté sur 131 cas de soldats ayant utilisé des armes à mauvais escient aboutissant à 18 mises en examen et sept condamnations. Suite aux témoignages recueillis par le Guardian et " Rompre le silence " des procureurs de l’armée examinent 17 autres cas présumés d’activité criminelle. Le bilan des victimes, le témoignage des soldats et le petit nombre de condamnations semblent contredire le but affiché par l’armée. " Les soldats n’utiliseront pas leurs armes et leur force pour nuire à des êtres humains qui ne sont pas des combattants ou à des prisonniers de guerre, et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter de nuire à leur vie, leur corps, leur dignité et leur propriété, " prétend le site des Forces armées israéliennes.

La doctrine des FDI place clairement l’autorité de la loi au-dessus de l’opportunisme militaire. " Les soldats des FDI auront à cour de donner uniquement des ordres légaux et s’abstiendront d’obéir à des ordres manifestement illégaux. " Malgré ses scrupules de légalité, Assaf dit qu’il exécuterait les mêmes ordres s’il était rappelé pour son devoir de réserviste.

Un autre soldat, Moshe, a raconté au Guardian qu’il avait été mis sous pression avec un collègue pour obéir à des ordres de tirer pour tuer. Comme partie de son cours d’entraînement comme sergent, on leur ordonna de tendre des embuscades à Jenin en mai 2003. Et, ajouta-t-il " il y a eu des pressions pour qu’il y ait des tués ". Avant l’opération, on informait les soldats qu’ils étaient à la recherche d’hommes armés. Mais leurs cibles comprenaient aussi des enfants et des adolescents qui grimpaient habituellement sur les véhicules blindés personnels pendant qu’ils circulaient dans les ruelles étroites. A quelques occasions, des mitrailleuses avaient été volées dans ces véhicules.

" On nous a dit explicitement que nous devions nous contenter d’attendre que quelqu’un grimpe sur le véhicule blindé et on nous a ordonné de tirer pour tuer " dit Moshe. Après un jour ou deux, un enfant de 12 ans a grimpé sur un des véhicules blindés. On s’interrogeait tous sur son âge. D’abord, on a dit qu’il avait 8 ans, ensuite qu’il en avait 12. Et tous cas il a grimpé sur un véhicule blindé et un des tireurs d’élite l’a abattu. La compagnie voisine a aussi eu un incident avec un gosse ou un adolescent qui a été tué ".

Les statistiques recueillies par le groupe de surveillance palestinien des droits humains montrent que le 14 mai, Diya Gawadreh, 13 ans a été tué par une balle. Un soldat israélien a tiré sur Kamal Amjad Nawahda, 13 ans 22 mai. Il est mort le 27 mai.

Quand Moshe est retourné à son unité de paras, il raconta qu’il y avait eu plusieurs incidents avec des enfants et des adolescents qui avaient été tués après que des balles destinées aux jambes avaient atteint leur poitrine. L’attitude était, dit-il, " et voilà, des gosses ont été tués. Cela ne signifie rien pour un soldat. Un officier peut recevoir une amende de 100 ou 200 shekels (25 à 50 euros) pour ce genre de chose. "

Un thème qui revenait dans tous les témoignages des soldats était le désir de venger les pertes israéliennes et infliger un châtiment collectif à des palestiniens. Le mois de mai 2004 avait été un mauvais mois pour l’armée israélienne à Gaza. Quatre soldats explosèrent en morceaux quand leur véhicule blindé rempli d’explosifs toucha une bombe sur le bord de la route dans Gaza City. Quand l’armée a pris la relève, sept autres soldats ont été tués dans un accident semblable à Rafah, à l’autre extrémité de Gaza. En réponse, l’armée a lancé une opération " pour sécuriser le voisinage le long de la route Philadelphi (la frontière entre Gaza et l’Egypte) et s’assurer qu’elle est libre de terroristes, " a dit le major-général Dan Harel, le commandant local. Des milliers de Palestiniens furent expulsés de leur maison, près de 50 moururent, dont un quart à une moitié étaient des civils. D’après Rafi, un officier du Shaldag, une unité d’élite connectée à la force aérienne, toute la mission était une question de revanche. " Le commandant a dit de tuer le plus de monde possible, " a-t-il dit.

On lui avait ordonné ainsi qu’à ses hommes de tirer sur quiconque semblaient toucher le sol, comme s’ils pouvaient placer une bombe sur le bord de la route, ou quiconque sur un toit ou un balcon, parce qu’ils pouvaient observer les forces israéliennes pour des raisons militaires, qu’ils soient armés ou non. Asma Moghayyer, 16 ans , et son frère Ahmed, 13 ans ont été tué alors qu’ils allaient retirer le linge sur une corde à linge sur un toit. L’armée israélienne a prétendu que les enfants avaient sauté sur une bombe de bord de route. Pourtant, des journalistes qui ont visité la morgue n’ont vu que des blessures par balle à la tête.

La vérité, a dit Rafi, est qu’elles ont été tirées par un soldat israélien qui a suivi les ordres de tirer sur quiconque était sur un toit, indépendamment de son rôle dans le conflit ; Rafi dit que son impression prédominante était que l’opération était " un chaos " et " un usage de la force sans discrimination. " " Gaza était considéré comme un terrain de jeu pour tireurs d’élite. "

Eli, un sergent-chef chez les paras, avait été envoyé pour une mission d’arrestation au camp de réfugiés d’Askar, à Naplouse le 27 novembre 2002, pendant le Ramadan. Il a vu un autre escadron de soldats remarquer un homme dans la rue, tôt le matin. " Ils ont crié Wakef " (stop en arabe). L’homme se mit à courir, ils se sont mis à tirer en lui donnant la chasse.

Ils ont vu aussi l’objet qu’il portait et ont craint que ce ne soit une bombe. Ils ont tiré sur lui et ont vérifié s’il était bien mort - ils lui ont jeté une grenade et lui ont encore tiré dans la tête, " a-t-il raconté.

L’homme, âgé de 24 ans, Jihad Mohammed al-Natour, transportait en réalité un tambour pour éveiller le camp avant l’aube pour qu’ils puissent manger avant le début du jeûne. C’est son rôle traditionnel. On dénomme le batteur de tambour le musaharati. " Personne ne s’était soucié de nous le dire et c’est pour cela que le gars est mort, " a dit Eli à " Rompre le silence ".

La vague d’attentats-suicide qui avait commencé en 2001 a fait que beaucoup que les soldats ressentaient que leur famille et leur pays subissaient une attaque sérieuse et a contribué à créer une culture où les crimes de l’armée n’étaient pas contestés. Dans son témoignage au groupe, Avi a raconté comment on a permis à un soldat de son unité de n’être pas poursuivi pour le meurtre d’un Palestinien innocent. Sergent-chef chez les paras, Avi a servi à Hébron le 13 octobre 2000 quand il a entendu un de ses hommes tirer de son poste d’observation au-dessus de lui. " Nous savions que l’homme était fou...hors de lui, " a-t-il dit.

Le soldat nia avoir tiré mais ce fut démentit par un film pris par l’unité de renseignements. " Vous voyez un enregistrement vidéo de quelqu’un qui tire vers la place - vers quelqu’un qui était juste en train de décharger son véhicule. Un homme dans la vingtaine...L’homme est atteint dans le dos. On nous a dit le lendemain qu’il était mort. "

L’homme était Mansur Taha Ahmed, 21 ans, un marchant de café qui a laissé une femme et trois enfants. Avi dit : " Nous lavons notre linge sale en famille, et ainsi le commandant de la compagnie a décidé de taire l’événement. Il a fait disparaître la cassette (vidéo) et le soldat a dû faire les corvées pendant 35 jours...après quoi, il est revenu dans la compagnie. "

Tous les soldats, à l’exception d’Assaf, ont été secoué par leur expérience mais ils ne savaient pas comment réagir. " La croyance dans une éthique de l’armée israélienne est si fondamentale dans la société israélienne, " dit Rafi, " Les gens ne veulent pas entendre la réalité. "

Le colonel Liron Libman, le procureur militaire en chef, a dit que les témoignages révélés par " Rompre le silence " a résulté en 17 enquêtes, dont certaines sont encore en cours. L’enquête sur les témoignages, a-t-il dit, a montré que certains étaient exagérés et que d’autres reposaient sur des on-dits. Cependant les incidents décrits au Guardian et à " Rompre le silence " révélés par les soldats se recoupent avec les morts enregistrés par des groupes de droits humains et dans les médias.

Le Col. Libman a dit que son département était indépendant de l’armée et qu’une enquête criminelle pouvait être déclenchée par des informations dans les médias, par des organisations non-gouvernementales, par des sources palestiniennes et par des plaintes à l’intérieur de l’armée. " Cependant, à cause de la nature de la situation, que nous décrivons comme un conflit armée à basse intensité, il n’est pas possible de mener une enquête pour la mort de chaque civil palestinien. "

ASSAWRA, liste de diffusion dédiée à l’Intifada ...
siryne
s
9 octobre 2005 00:29
Quand on est monstrueux de tirer sur une ecoliere 20 balles , on est pire qu'un monstre , pire qu'une crapule , c'est qu'ils font les sionistes ,

Honte à eux .
siryne
e
9 octobre 2005 00:34
SALAM,

BON ECOUTE MOI GARFY, LA JE SUIS ENCORE SOUS LE CHOC DE L'INCROYABLE DEFAITE DU MAROC, DES QUE J'AURAIS CUVE MA DECEPTION, JE REVIENDRAIS TE FAIRE PART DE MON POINT DE VUE, JE REVIENDRAIS TE METTRE LES POINTS SUR LES "I"!!!!

TU ME DIRAS, T'ETANT DEJA ASSEZ RIDICULISE TOUT SEUL, PAR TON EXCEPTIONNEL SENS DE L'AUTO-DERISION, JE N'AURAIS PAS BESOIN D'ETRE TROP INSPIRE!!

MDRRR!

HEY GARFY LA MALICE, JE COMPTE SUR TOI POUR M'ATTENDRE, J'AI QUELQUES INFORMATIONS DE MON CRU A TE SOUMETTRE!!!

CE SERA CAUSTIQUE, CE SERA EDIFIANT!

JE SERAIS TON HOMME!

MON GARFY D'AMOUR!

"MOUAH!" MON SIONISTE A MOI!

JE T'AIME!

MDRRR!

BIEN SYMPATHIQUEMENT.

AZIZ.

PS: HEY GARFY DES FOUGERES, MON SUCRE DU GOLAN, MON CANARD DU SINAÏ, MA FRAISE DE JUDEE, TU ES MA RAISON DE VIVRE, MA JOIE!!

AAAHHH!!

MDRRR!
g
9 octobre 2005 01:46
le monde diplomatique n'est pas neutre, c'est aussi le journal francais le plus violemment anti-israélien, avec des rédacteurs écrivant des libres douteux comme le livre niant le 11 septembre et accusant israel de l'avoir provoqué, ce genre de faux journalistes écrivent dans le monde-diplomatique en se prétendant spécialiste. et qui sont pour moi des spécialistes en ufologie.
donc je me méfie de ce journal, qui raconte pas mal de bobards toujours orientés dans la meme direction. leurs articles ne sont pas pour moi des preuves.

oui je comprend ce que tu dis par terrorisme d'état. on peux comparer a la main mise de l'état francais sur les infos, l'armée, les lois capitalistes, etc..
je dirais que c'est le lot de tout les peuples de subir leurs dirigeants et la limite des libertés.
Je rétorque que la grande cour de justice d'isreal défend aussi les droits des israéliens arabes et palestiniens, elle a du souvent agir pour les aider, en allant a l'encontre du gouvernement, parceque c'est le role de la constitution israelienne. je parlerais donc plus de pouvoir abusif d'un gouvernement, que de terrorisme d'état.

certains rédacteurs du monde diplomatique , qui est pour moi un torchon fachiste, écrivent donc des livres allant a l'encontre de la paix des peuples, hatisant la haine , comme "l'effroyable imposture" accusant les juifs d'avoir provoqué le 11 septembre, par exemple (voir ma réponse sur ce sujet, dans un autre post, en réponse a une telle accusation mensongére). les auteurs des articles de ce mauvais journal sont pour moi des extrémistes faschisants.

"son objectif n'est pas de liquider le "terrorisme"" mais si, c'est l'objectif numéro un du gouvernement sharon. croire qu'il veux mettre de l'huile sur le feu est faux, sharon combattant sa droite qui elle voudrait surement le faire, il a du s'allier avec la gauche israéliénne plus pacifiste.

"sous l’oeil complice des soldats ".
j'ai lu des rapports des soldats, et il s'avére que ceux là ne savaient pas du tout ce qui se passait. le responsable israelien sur place a exigé aux milices chrétiennes libanaises de partir immédiatement. il n'a prévenu ses supérieurs que'aprés les faits.
de plus, aprés avoir chassé les chrétiens du camp, les israéliens ont immédiatement été au secours des palestiniens. en les aidant et en leur donnant a boire, les soldats israéliens ne savaient pas encore ce qui s'était passé; c'est en pénétrant dans les habitations qu'ils ont découvert des morts.
aprés celà, le gouvernement israelien a été prévenu.
aucun membre du gouverbement israelien ne savait ce qui s'était passé.
il n'y avait donc pas d"oeil complice".
donc sur ces faits horribles,il est certain qu'isarel n'est pas en cause.
mais mettre en cause israel va dans le sens de ceux qui écrivent ce genre d'articles non neutres, et dans le sens politique du journal extrémiste non neutre lui aussi, le monde diplomatique. méfiez vous de ce journal.

c'était un massacre, tu n'as pas besoin de me le dire, c'en était un , et on a longuement parlé de ce massacre dans la presse israélienne, en attaquant les phalanges chrétiennes mises en cause.
il est honteux qu'on ait pas attaqué en justice ceux qui ont organisés ce massacre, le chef des services secrets libanais, qui devint ministre au Liban, et qui a demandé aux phalanges chrétiennes de faire ces exactions et assassinats. ils n'ont jamais niés les faits, et il est vraiment bizarre qu'aucune organisation palestinienen n'ait manifesté contre les services libanais qui en sont seuls coupables, avec les phalanges.
les fausses accusations contre isaerl ont étés faites aprs ce massacre, et il a fallu attendre trois semaines en europe pour que tout les journaux écrivent qu'israel n'était pas en cause. la désinformation et la propagande avaint réussis un beau coup médiatique, un de plus.

comme il est facile d'encore dire que les coupables sont encore (devinez qui), toujours les memes coupables, de la peste et du choléra.
le monde diplodocus, pardon, diplomatique devrais etre attaqué pour diffamation et mensonges, par les survivants du massacres, jamais dédommagés par le Liban.
Je demande réparations des palestiniens qui doivent attaquer juridiquement le Liban responsable de ces faits.


"mais focalisons nous sur Israel et ne nous détournons pas du sujet...

"oui sur le sujet, masi le liban n'était pas complice, le liban était le seul responable, les isareliens sont hors de cause, malgré ce qu'on dit. des enquetes indépendantes comme militaires ont éts faites, et montrent que les israeliens ne se doutaient pas qu'il y ait eu des crimes. je trouve donc l'accusation contre isarel injuste et infondée.

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si on prouve bien qu'il ya eu des ordres illégaux aux soldats isareliens, de tuer des gens non armés ,tout à fait d'accord pour faire condamnés ceux qui ont faits ces ordres.
c'est HONTEUX. il faut arreter ceux qui onst ordonnés ca. OUI.
il faut faire justice , mme si des vipére sont dans notre ventre, tu as bien raison . il serasi abjects de ne dire que du mal et accuser toujours le hamas, si des supérieurs israeliens ont fait de telles choses. oui a l'autocritique.
maintenant je ne sais pas a quel niveau de responsabilité de tels ordres ont étés donnés.


elfle le maroc a perdu quoi ? au foot? gros bisou d'amour. j'accepte tes infos.

l'ecoliére oui c'est monstrueux.
une chose cependant:
des enfants ont précédemment fait acte de terrorisme en faisant exploser leur cartable. on suppose que ces enfants obeissaient sans vraiment savoir ce qui allait se passer. mais certains garconnets, a peine plus agés , étaient conditionner pour se faire exploser là ou il y avait le plus de civils possible. d'aprsé l'enquete, le soldat qui a tiré a eu trés peur en voyant une jeune fille se precipiter sur eux. il a cru que c'était encore un acte terroriste, et a tiré.
le hamas entraine de jeunes enfants a se battre et a tirer, et certains enfants ont rejoint les camps d'entrainement d'alqaida. ils se battent comme des hommes et sont autant dangereux, à 12 ou 13 ans ils savent tuer.
et ce n'est pas "les sionistes " mais un soldat qui a eu peur et a mal réagis en tirant sans réfléchir.
dir que c'est"les sionistes" c'est aussi bete que de dire "les palestiniens " quand c'est un membre du hamas qui tue un civil.



je n'excuse pas la mort de la fillette, bien sur.


quleques arguments contre l'utilisation des enfants par le hamas:

L'arrestation le 11 janvier, 2003 de deux enfants palestiniens âgés de 8 et 14 ans dans l'enceinte du Ishouv Netsarim, armés de couteaux et tentant de porter atteinte à des passants, a de nouveau porté à l'ordre du jour et ce de façon trés nette le phénomène de l'utilisation d'adolescents par les organismes terroristes dans l'objectif de perpétrer des d'attentats. Ces attentats ont entraîné la mort de citoyens israéliens alors que de nombreux autres y ont été gravement blessés. Ci après un résumé des grandes lignes d'une enquête initiée par les services de sécurité sur le sujet:
Il faut noter qu'une grande partie des adolescents et enfants ayant été arrêtés par les forces de sécurité l'ont été avant même d'avoir accompli l'acte terroriste projeté. Les organisations terroristes tirent avantage de l'image candide d'enfants et d'adolescents n'évoquant aucun sentiment de crainte et pouvant accéder avec une plus grande aisance aux endroits fortement peuplés. Par ailleurs, les adolescents et enfants qui n'ont pas encore atteint l'âge de la maturité sont considérés comme étant plus facilement influençables et ainsi représentent une réserve idéale pour les organisations terroristes quant au recrutement de terroristes suicidaires potentiels.
Les organisations terroristes qui ont en charge le recrutement de ces même enfants et adolescents en leur promettant qu'à leur mort ils recevront la clé du paradis, les arrachent à leurs maison et familles et sous couvert d'une légitimité religieuse ou nationale les incitent à la réalisation d attentats.
Salah Shehadeh, chef du Hamas dans la bande de Gaza qui a été tué dernièrement, s'est exprimé dans un entretien diffusé sur le site internet "Islam on line" le 26 mai 2002, concernant l'usage des enfants dans les agissements terroristes. Il y explique de quelle façon les enfants sont formés à l'accomplissement d' attentats, comment ils sont recrutés dans les sections spéciales de la branche armée de l'organisation en question, comment leur est enseigné la culture du Jihad et de quelle manière ils apprennent à distinguer le bien du mal. En outre, ce genre de discours constitue une source d'influence fondamentale pour les parents prêts à envoyer leurs enfants réaliser des attentats.
Le 27 juin 2002, la télévision palestinienne a diffusé un film, titré: "Les enfants amoureux de la Nation et la mort des Saints", au cours duquel a été interviewé le Dr. Fadjil Abu Hin, professeur en psychologie, s' exprimant sur le phénomène grandissant de la contribution d'enfants à des évènements violents. Abu Hin insiste sur le fait que le mot "shahada" est porteur de nombreuses significations, pour l'enfant palestinien en particulier et pour la société islamique en général, plus encore s'il est question de la vie d'un homme et de sa mort. L'enfant palestinien comprend que par le biais de la "shahada" (martyrisation) il peut atteindre un certain honneur, une admiration incontestable et cela l'incite encore davantage à jouer un rôle actif dans ces évènements. Abu Hin présente une enquête effectuée à l'université islamique de Gaza en avril 2001 sur 1000 adolescents habitants de la bande de Gaza, ayant entre 9 et 16 ans et selon laquelle 45% des interrogés déclarent avoir activement participé à des évènements violents, tandis que 73% d'entre eux ont affirmé qu'ils auraient aimé être des martyrs. Ces données montrent de façon très claire qu'il existe une radicalisation chez les enfants et adolescents des territoires qui sont facilement recrutés par les organisations terroristes pour l'accomplissement d'attentats. Durant la diffusion du film, la narratrice affirme que " les cours des enfants palestiniens ne sont pas uniquement remplis de craintes et de peurs mais aussi de la volonté d'atteindre la "shahada" et que la "shahada" est devenue un but suprême, glorifié par la nouvelle génération et est devenue l'objectif principal de nombreux enfants persuadés que c'est le moyen de parvenir à un statut social notable et de faire perpétuer son souvenir au sein du peuple.
Les médias palestiniens ne sont pas seuls à constituer une source d'exhortation a la haine pour les enfants et adolescents, cette influence est aussi véhiculée dans le cadre des établissements éducatifs et des camps d'été ou les jeunes subissent un véritable "lavage de cerveau". Dans ces encadrements sont diffusés aux enfants les messages islamiques appelants à l'incitation à la haine et au soutien au Jihad à l'encontre d'Israël. Au début du mois de juillet l'association islamique à gaza a commencé à mettre en uvre ses centres de vacances, sous la dénomination " Centres de vacances des shaidims de l'Intifada d'Al Aqsa". Le 2 juillet, le journal Al Quds rapporte les propos du Sheikh dr. Ahmed Bakhar, directeur de l'association islamique, expliquant que la direction de l'association a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que ces centres soient maintenus malgré la poursuite du conflit et cela en conservant la foi dans les valeurs professées par ces centres aux enfants palestiniens.
De la même façon il est précisé qu'il existe un intérêt grandissant des enfants demandant à participer aux camps du Hamas durant lesquels ils reçoivent des vêtements, des chaussures, des cahiers et une approche chaleureuse de la part des organisateurs.
Selon lui, de nombreux enfants, même laïques, participent à ces camps, en raison du grand nombre d'activités qui leur sont proposées par l'organisation. En plus de cela, ils proposent aux enfants l'apprentissage de l'histoire de l'islam, enseignement agrémenté par les photos des shaidims présentes en tous endroits comme d'autant plus d'arguments pour implanter dans ces petits cerveaux les graines de la haine anti-israélienne.
La direction politique, en coopération avec le ministère de la jeunesse de l'Autorité Palestinienne organise elle aussi des camps d'été dont le but est l'incitation des enfants à la haine, leur mobilisation contre Israël et leur formation à l'utilisation des armes, toujours dans l'objectif de la réalisation future d'actions terroristes contre Israël.
Des activistes notables d'organisations terroristes ont indiqués, au cours de leur interrogatoire par les Services Généraux de Sécurité Israéliens, qu'ils ont pour habitude d'établir leurs laboratoires près des écoles et jardins d'enfants afin de déguiser leurs activités.Dans l'un de ces laboratoires a été retrouvé un cartable d'écolier à l'intérieur duquel des charges explosives prêtent à être déclenchées.. La position du laboratoire près de l'école a exposé les élèves à de nombreux dangers d'explosion des charges qui y étaient contenues et aux risques qu'auraient pu causés de possibles accidents survenus au cours des expérimentations.
Tous les actes dont il est ici rendu compte sont absolument contraires a toutes les normes internationales, mettent en dangers les enfants palestiniens et, de même qu'ils sont passibles d'une dénonciation claire et forte, il serait juste et nécessaire de faire pression sur les palestiniens pour qu'ils cessent ces activités sans délai.

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pour mon ami elflfla. oh mon amour.
un petit poéme musical pour toi.

Couscous, couscous
Saupiquet, Saupiquet
À la viande, aux légumes ou au poulet
Saupiquet, Saupiquet
le couscous, y'a rien à faire, c'est déjà prêt
Saupiquet, Saupiquet
Oh oui c'est Saupiquet qui nous fait le couscous, le bon couscous qui nous plaît
Saupiquet, c'est comme une fête qui s'mange entre amis.


Tout est relatif. Donc si tout est relatif, la relativité elle-même est relative. Alors ont peut dire sans se tromper que certaine choses sont relatives et d'autre non.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/10/05 01:55 par garfy.
a
9 octobre 2005 01:52
sincerement cher garfy tu patauges ds la bouse, laisses ton chauvinisme de coté et avec un peu de lucidité tu verras que t'es entrain de justifier l'injustifiable
tes arguments sont nuls franchement



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/10/05 01:52 par rifton75.
g
9 octobre 2005 01:59
mais je suis nul mais c'est pas grave

il ne faut justifier aucun massacre, dans les deux sens. alors pourquoi justifier le hamas et vouloir encore attaquer israel , aux yeux de certains?

la politique avance, mais certains médias se raccochent a des idées déja dépassées.
faire la paix, c'est arreter les attaques.
Le but du hamas n'est pas de s'arreter, meme si israel rend tout jusqu'au frontiére de 1947 ou n'importe quelles frontiéres! le hamas veux creer un empire à la jules césar en impliquant tout les pasy arabes. c'est vraiment un danger pour vous, meme pour le maroc: parceque le hamas vous dictera a tous sa loi.
ils disent qu'ils veulent simplement prendre tout isarel et ne 'arreteront pas avant. on leur donnerait la lune que ca ne serais pas assez, ils n'en auront jamais assez et ils veulent le pouvoir, par la force s'il le faut..
le hamas a foutu en l'ait l'economie libanaise et toutes les régions ou ils s'entrainent et sont acceptés. Le Hamas améne la drogue , la corruption et la mafia.
ils veulent donc la guerre jusqu'au bout, c'est pourquoi l'autorité palestinienne doit empecher un tel mouvement d'exister ou de posseder des armes ou un pouvoir quelconque. le hamas est un danger pour tous.

quand israel s'est formé, l'armée isarelienne a arreté les terroristes juifs de l'irgoun, qui avaient terrorisés les anglais, et confisqués leurs armes, car l'irgoun avait refusé. israel leur a pris leurs armes de maniére violente.
l'autorité palestinienne doit faire de meme avec leur terroristes. regardez comment sharon a expulsé ceux de gaza, par la peau du %%%. on sait comment s'y prendre avec nos forcenés, et on attend la meme chose de l'autre coté.





Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/10/05 23:21 par garfy.
r
9 octobre 2005 02:00
Garfy tu défends l'indéfendable et tu te fais l'avocat du diable.
A toi l'epris de justice et de droit je te fournirai un exemple tres simple.
Israel doit appliquer deux résolutions du Conseil de sécurité vieilles comme le monde et qui la somment de libérer les territoires occupées.
Jusqu'à présent elle ne les a pas appliqué et ce en toute impunité; elle se permet meme de commettre des massacres pour mieux narguer tout ce beau monde.
Alors que d'autres ont deja gouté à la puissance de feu américaine résolution ou pas résolution.

BONJOUR LA JUSTICE INTERNATIONALE
g
9 octobre 2005 02:17
il ya un probléme avec l'onu, c'est que ceux qui y votent sont composés en majorité de dictatures;*l'ONU n'est pas le bon dieu.
il ya aune majorité anti-israelienne à l'ONU.
ils ont par exemple votés que le sionisme était une forme d'apartheid, alors que c'set faux.
les ,lois sont identiques pour tous, a des obligations militaires prés.
ce genre de vorte contre isaerl n'est possible que grace a une majorité de pays anti-israeliens.
donc israel conteste ces votes.

l'ONU n'est pas non plus neutre dans de nombreus=x conflits.
il ya par exemple une injustice de l'ONU par rapport aux africains de cote d'ivoire, et ce n'est pas le seul exemple d'injustice de la part de l'ONU.

il ya beaucoup de corruption a l'ONU, et des problémes d'abus sexuels dans les missions de l'ONU, notamment celle de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo.

l'ONu, champion de la discussion, masi pour agir sur le terrain, il peux ya avoir un million de mort avant que l'ONU bouge le petit doigt., et encore, juste pour compter les morts. leurs soldats n'ont pas le droit de tirer défendre ceux qui sont massacrés en afrique, ils ne peuvent agir qu'en légitime défense.

meme le dalai lama se méfie de l'armeé francaise, il disais bien que la france ne défend que ses interets et rien d'autre, le reste c'est du pipeau et du grand guignol diplomatique.











Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/10/05 02:44 par garfy.