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Esclaves et moralité
A
11 août 2012 13:45
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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abdel a écrit:
Donc c'est bien cela, si l'Etat islamique juge qu'il ne peut pas venir imposer sa religion, il attaque, et bien moi ceux qui ne veulent pas que je leur parle d'Islam, ben je les laisse tranquille tout simplement, je ne vais pas aller chez eux leur imposer mes croyances

Ca se passait pas comme ça, l'islam ne pouvait même pas exister dans les pays autour.
L'Islam est venu libérer tout cela...

[www.maison-islam.com]
Un article expliquant cela...

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abdel a écrit:
Imagine que l'Etat chretien vienne et disent, choississez le christianisme, sinon payer nous un impot, et si vous refusez de nous laisser propager le christianisme, on vous attaque, t'appel cela comment?

Situation imaginaire vu que le christianisme est bien implanté partout, de même que l'islam
Oh si ça c'est passé comme cela les califes ont étendus leur empire jusqu'en Espagne...

lis l'article, ta conception est celle des orientalistes non musulmans
L'expansion de l'islam ne s'est pas faite dans un objectif politique uniquement, c'était avant tout dans le but de proposer l'islam.
De nos jours, il n'y a plus besoin d'utiliser de telles méthodes vu l'expansion manifeste de l'islam
lis l'article avant de nous sortir tes évidences tirées de je ne sais où: en tant que musulman, sur un tel sujet, il faut d'abord voir ce que disent les musulmans, pas ceux qui sont malveillants envers l'islam...
Donc c'est bien ce que je disait, le cheikh trouve donc normal de répandre une idéologie par la guerre


Proposer l'islam? une religion ça se "propose" par l'épée?

Apprends l'histoire correctement, visiblement, tu n'as pas l'air d'être au courant des puissances autour des pays musulmans
Oui, la parole de Dieu ne doit pas être obstruée
Pourquoi de me parle de l'histoire? tu viens de dire toi même qu'il ne faut pas arreter la parole de Dieu, tu est donc pour répandre ton idéologie par la guerre

Non, je n'ai pas dit cela, il n'y a pas besoin de telle méthodes de nos jours
Mais est-il normal que toute religion soit sévèrement réprimée comme c'était le cas dans les empires eutour des arabes?
Tu crois que les arabo-musulmans étaient réprimés, c'etait des colonialistes, esclavagistes, ils avaient que des intér^^ets personnels a faire leur guerre coloniale, mais je ne te parle pas de l'Islam là, je te parle de fait historique
a
11 août 2012 14:31
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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abdel a écrit:
Tu vois tu parle de ce mettre dans le contexte pour les esclaves selon l'Islam, mais tu ne le fait pas pour la traité négrière, aujourd'hui on a le choix, on peut trouver des emplois, aller en interim, à la fin de l'esclavage occidental, tu voulait qu'ils aillent où, si ce n'est chez leur maître? parce que où qu'ils aille, ils seraient retournés chez un autre m"aitre" puisqu'il n'y avait que des blancs qui avaient du travail à offrir

Bah, si, je contextualise, je t'explique pourquoi la libération massive, pure et simple d'esclaves ou l'interdiction de l'esclavage ne peut marcher
L'exemple de la traite négrière est un exemple criant
Tout dépend comment cette initiative se déroule, mais en tout cas ce que dit le cheikh est loin d'être vrai

La meilleure initiative est celle proposée par l'islam, pas d'interdiction absolue
Mais un contact progressif des esclaves avec la liberté, avec leurs maîtres libres, une sorte de réapprentissage.
L'auteur de l'article avait bien raison: quel est l'intérêt d'être libre physiquement si tu ne l'es pas financièrement...donc, si les esclaves avaient compris qu'ils n'étaient toujours que des esclaves...
on se moque de qui a raison ou pas: ce que je veux montrer, c'est que l'islam n'est pas en faveur de l'esclavage, il encadre la libération et le comportement envers eux.
Frapper un esclave est interdit: si cela est fait, la libération doit être immédiate, donne-moi une région du monde où cela se passait ainsi
Nul part justement, les arano musulmans ont étés loin d'appliquer ce genre de préceptes

sinon même s'ils sont bien traités, ils restent des esclaves, des propritétés de leur maitres qui peuvent être vendus sur le marché, selon les 'ouléma

par contre oui il y à eu la déclaration des droits de l'homme qui a déclarée tous les hommes et égaux et libres

L'équivalent islamique existait dix siècles avant...
Ta religion, c'est la révolution française?
Donc selon les 'oulema, tous les homme sont libres et égaux, donc il n'y a pas d'esclaves, il est et était haram d'asservir un prisonnier de guerre?

Le contexte de guerre est différent
Tu préfères que les prisonniers soient tués?ou relachés?
Réfléchis deux secondes...une solution réaliste...
Donc il y a bien de l'esclavage autorisé dans l'islam, tu te rend compte que tu ne fait que te contredire

ba écoute de nos jour il me semble que l'on relache les prisonniers non?

L'islam fait avec la notion d'esclavage
Et en temps de guerre, il a permis lors d'une époque où l'esclavage était la norme, de faire ainsi.
De nos jours, c'est différent, l'humanité a suffisamment progressé pour que l'on ait à respecter de manière stricte le hadith où le Prophète saws dit qu'il ne faut pas asservir les gens...
a
11 août 2012 14:35
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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abdel a écrit:
Donc c'est bien cela, si l'Etat islamique juge qu'il ne peut pas venir imposer sa religion, il attaque, et bien moi ceux qui ne veulent pas que je leur parle d'Islam, ben je les laisse tranquille tout simplement, je ne vais pas aller chez eux leur imposer mes croyances

Ca se passait pas comme ça, l'islam ne pouvait même pas exister dans les pays autour.
L'Islam est venu libérer tout cela...

[www.maison-islam.com]
Un article expliquant cela...

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abdel a écrit:
Imagine que l'Etat chretien vienne et disent, choississez le christianisme, sinon payer nous un impot, et si vous refusez de nous laisser propager le christianisme, on vous attaque, t'appel cela comment?

Situation imaginaire vu que le christianisme est bien implanté partout, de même que l'islam
Oh si ça c'est passé comme cela les califes ont étendus leur empire jusqu'en Espagne...

lis l'article, ta conception est celle des orientalistes non musulmans
L'expansion de l'islam ne s'est pas faite dans un objectif politique uniquement, c'était avant tout dans le but de proposer l'islam.
De nos jours, il n'y a plus besoin d'utiliser de telles méthodes vu l'expansion manifeste de l'islam
lis l'article avant de nous sortir tes évidences tirées de je ne sais où: en tant que musulman, sur un tel sujet, il faut d'abord voir ce que disent les musulmans, pas ceux qui sont malveillants envers l'islam...
Donc c'est bien ce que je disait, le cheikh trouve donc normal de répandre une idéologie par la guerre


Proposer l'islam? une religion ça se "propose" par l'épée?

Apprends l'histoire correctement, visiblement, tu n'as pas l'air d'être au courant des puissances autour des pays musulmans
Oui, la parole de Dieu ne doit pas être obstruée
Pourquoi de me parle de l'histoire? tu viens de dire toi même qu'il ne faut pas arreter la parole de Dieu, tu est donc pour répandre ton idéologie par la guerre

Non, je n'ai pas dit cela, il n'y a pas besoin de telle méthodes de nos jours
Mais est-il normal que toute religion soit sévèrement réprimée comme c'était le cas dans les empires eutour des arabes?
Tu crois que les arabo-musulmans étaient réprimés, c'etait des colonialistes, esclavagistes, ils avaient que des intér^^ets personnels a faire leur guerre coloniale, mais je ne te parle pas de l'Islam là, je te parle de fait historique

Est-ce que tu es au courant que l'Islam a vocation universelle?Je ne sais plus par où commencer avec toi...
Donc, il est fait pour tout le monde
F
F12
24 août 2012 16:33
God's Muslim Warriors:


Sayyid Qutb



[amanpour.blogs.cnn.com]
b
5 septembre 2012 09:42
Si tu dis ca ca veut dire que ce sont des hommes qui ont écris et que tout est faux
b
5 septembre 2012 10:57
Ce n'est pas Dieu qui l'autorise, vu que cele arrangeait les hommes ils l'ont écrit pour satisfaire leur vices. Tu crois que dieu aurait un truc aussi horrible notre createur
t
5 septembre 2012 14:05
Vous demandez le beurre et l'argent du beurre...

l'islam ne pouvait roompre avec les habitudes de l'époque de manière si catégorique...

il est déjà venu alléger beaucoup de tradtions barbares de l'époque (enterrement des petites filles, polygamie pratiqué à l'extreme où les hommes pouvaient prendre une dizaine d'épouse comme bon leur semble, plus de droit pour la femme...)

mais vous en voulait toujours plus car vous raisonnez avec des mentalités du 21 eme siècle, car oui c'set sure qu'aujourdhui on percoit l'esclavage comme une abomination...mais mettez vous dans le contexte de l'époque, analyser la place des esclaves

l'islam les as considérés comme des frères à part entière du moment qu'ils avaient la foi
H
16 mars 2013 20:04
C très grave cette histoire d'esclaves (femmes notamment) en Islam. Si un non musulman me pose la question par rapport au sujet, je ne saurai pas où me foutre! Lui répondre par "il faut voir le contexte il y a 14 siècles" est d'une débilité et hypocrisie extrêmes! Dans ce cas là, on doit revoir tout l'Islam en fonction du "contexte" du 6ème siècle!
16 mars 2013 23:25
Salam ,


calme toi pourquoi panique tu ? C'est parce que tu es ignorant que tu ne saura pas quoi répondre , alors le conseil que je peux te donner ; commence par devenir sérieux et apprendre ta religion de A a Z .

Je répondrais inchallah demain si j'ai le temps.
17 mars 2013 20:39
L'esclavage en islam






QUELQUES DEFINITIONS

Esclave : c'est une personne qui n'est pas de condition libre, qui appartient à un maître exerçant sur elle un pouvoir absolu. Il est considéré comme un outil économique, qui peut donc être loué, donné, vendu ou hérité. Il n'a pas ou très peu de droits, et n'est pas habilité à protester contre les ordres de son propriétaire.

Esclavage : les principales caractéristiques de l'esclavage sont le travail ou des services par la force, ainsi que le fait que la personne physique est considérée comme la propriété d'une autre personne, son propriétaire, à la volonté duquel elle est entièrement assujettie

Traite : la traite des esclaves comprend tout acte de capture, d'acquisition ou de cession d'un individu en vue de le réduire en esclavage; tout acte de cession par vente ou échange d'un esclave acquis en vue d'être vendu ou échangé, ainsi que, en général, tout acte de commerce ou de transport d'esclaves.

(Convention relative à l'esclavage, 1926)



LES SOURCES D'ESCLAVES EN ISLAM



Sourate 51 : AD-DARIYAT (QUI ÉPARPILLENT)

56. Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent.

Sourate 31 : LUQMAN (LUQMAN)

26. A Allah appartient tout ce qui est dans les cieux et en terre. Allah est Celui qui se suffit à Lui-même, Il est Le Digne de louange !


Il ressort de ces deux versets deux constats importants :
-Tout ce qui existe appartient à Dieu
-Les humains sont les serviteurs de Dieu


En prenant en compte ces deux paramètres, un humain qui réduirait en esclavage un autre humain serait un voleur, pire encore, Dieu sera son adversaire au jour du jugement et n'acceptera pas ses prières. Cela est corroboré par ces trois hadiths qui interdisent formellement l'esclavage :




BUKHARI Volume 3, Book 34, Number 430:

Narré par Abu Huraira :
Le Prophète a dit : « Allah a dit : 'Je serais contre 3 personnes le Jour de la Résurrection' :
1-Une qui fait un pacte en Mon Nom, mais qui le trahit
2-Une qui vend une personne libre (comme esclave) et s'enrichit avec son prix
3-Et une qui emploie un manœuvre, lui fait faire tout le travail mais ne le paye pas. »

BUKHARI Volume 3, Book 36, Number 470:

Narré par Abu Huraira :
Le Prophète a dit : « Allah a dit : 'Je serais l'adversaire de 3 types de personnes le Jour de la Résurrection' :
1-Une qui fait un pacte en Mon Nom, mais qui le trahit
2-Une qui vend une personne libre (comme esclave) et s'enrichit avec son prix
3-Et une qui emploie un manœuvre, lui fait faire tout le travail mais ne le paye pas. »

ABU DAWUD Book 2, Number 593 :

Narré par Abdullah Ibn Umar :
Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Il y a trois types de personnes dont la prière ne sera pas acceptée par Allah : une personne qui va auprès de gens qui ne l'aiment pas, une personne qui vient dibaran, ce qui veut dire qu'il y vient (la prière) trop tard, et une personne qui réduit en esclavage un homme ou une femme libre. »



De tous temps, l'esclavage a existé grâce à trois sources principales :
-Les razzias
-Les marchés d'esclaves
-Les prisonniers de guerre

D'après les hadiths ci-dessus, on peut établir les règles suivantes :

Acheter des esclaves dans les marchés concernés en vue de les exploiter, revient à être complice de l'esclavage. C'est donc illégal.
Acheter des esclaves en vue de les libérer, ou bien en vue de leur offrir un emploi, est légal puisque cela ne porte pas atteinte à la dignité de la personne.
Faire une razzia pour kidnapper des gens en vue de les vendre ou de les exploiter comme esclaves est illégal.
Les prisonniers de guerre constituent la seule source que Dieu a légalisée.



LES PRISONNIERS DE GUERRE



LA REGLE


Sourate AL-ANFAL

67. Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d'avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d'ici-bas, tandis qu'Allah veut l'au-delà. Allah est Puissant et Sage.

Dieu dit qu'il est préférable que l'ennemi soit en position de faiblesse avant de prendre des prisonniers de guerre, afin que les négociations puissent aboutir à une solution humaine. Mais ce n'est en aucun cas une interdiction formelle.


LES NORMES


Sourate MUHAMMAD
4. Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.



La libération gratuite :


BUKHARI Volume 4, Book 52, Number 282:

Narré par Abu Mussa : le Prophète a dit : « Libérez les captifs, nourrissez celui qui a faim et visitez les malades. »

BUKHARI Volume 4, Book 53, Number 372:

Narré par Nafi : Umar bin Khatab dit : « O Apôtre d'Allah ! J'ai fait vœu d'effectuer le Itikaf pour un jour complet pendant la période préislamique. » Le Prophète lui ordonna alors de remplir son vœu. Umar acquis deux captives des prisonniers de guerre de Hunain et les laissa dans une des maisons à la Mecque. Quand l'Apôtre d'Allah libéra les captifs de Hunain sans rançon, ils sortirent marcher dans les rues. Umar dit (à son fils) : « O Abdullah ! Va voir ce qui se passe. » Abdullah répondit : « L'Apôtre d'Allah a libéré les esclaves sans rançon. » Il lui dit : « Va et libère les deux femmes esclaves. » …



MUSLIM Book 015, Number 4074:

… et le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) lui donna une esclave parmi le 1/5 (du butin de guerre prévu pour le Saint Prophète). Et quand le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) libéra les prisonniers de guerre. Umar bin Khattab entendit des voix dire : « Le Message d'Allah (paix et bénédiction sur lui) nous a libéré. » il dit : « Qu'est-ce que cela ? » Ils dirent : « Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a libéré les prisonniers de guerre (qui avaient été distribués). » Sur ce il (Umar) dit : « Abdullah, va chez l'esclave et libère-la. »


MUSLIM Book 019, Number 4361:

Il a été narré sous l'autorité d'Abu Huraira qui dit : « Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) envoya quelques cavaliers au Najd. Ils capturèrent un homme qui était de la tribu de Banu Hanifa et s'appelait Thumama bin Uthal. Il était le chef des Yamama. Les gens l'attachèrent à un des piliers de la mosquée. Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) vint le voir et dit : 'O Thumama, qu'en penses-tu ?' Il répondit : 'Muhammad, j'ai une bonne opinion de toi. Si tu me tues, tu tueras une personne qui a versé le sang. Si tu me fais une faveur, tu feras une faveur à une personne reconnaissante. Si tu veux des richesses, demande et tu auras ce que tu demanderas.' Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) le laissa (dans cet état) pendant deux jours, puis il revint et dit : 'Qu'en penses-tu, O Thumama ?' Il répondit : 'Ce que je t'ai déjà répondu. Si tu me fais une faveur, tu feras une faveur à une personne reconnaissante. Si tu me tues, tu tueras une personne qui a versé le sang. Si tu veux des richesses, demande et tu auras ce que tu demanderas.' Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) le laissa jusqu'au lendemain, puis revint et lui dit : 'Qu'en penses-tu, O Thumama ?' Il répondit : 'Ce que je t'ai déjà répondu. Si tu me fais une faveur, tu feras une faveur à une personne reconnaissante. Si tu me tues, tu tueras une personne qui a versé le sang. Si tu veux des richesses, demande et tu auras ce que tu demanderas.'
Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit : 'Libérez Thumama.' Il alla à la palmeraie devant la mosquée et prit un bain.
Ensuite il entra dans la mosquée et dit : 'Je témoigne qu'il n'y a pas de divinité à part Allah et je témoigne que Muhammad est Son serviteur et Son Messager … »



La rançon :




BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 716:

Narré par Marwan et Al-Miswar bin Makhrama : quand les délégués de la tribu de Hawazin vinrent au Prophète et lui demandèrent de leur rendre leurs propriétés et captifs. Le Prophète se leva et leur dit : « J'ai d'autres personnes impliquées avec moi dans cette affaire et la meilleure parole pour moi est la vraie, vous pouvez choisir entre les propriétés ou les prisonniers, car j'ai retardé la distribution. » Le Prophète les attendit plus de dix jours depuis son arrivée à Taif. Alors lorsqu'il leur apparut évident que le Prophète ne leur rendrait que l'un des deux, ils dirent : « Nous choisissons les prisonniers ». Le Prophète se leva et glorifia et louangea Allah comme Il le méritait et dit : « Ama baad, ces frères viennent à nous repentants, et il est logique de leur rendre les captifs. Alors, si l'un de vous veut le faire comme une faveur alors qu'il le fasse, et celui qui veut garder sa part jusqu'à ce que nous le récompensions avec le tout premier butin de guerre que Allah nous donnera, alors il peut le faire (abandonner les captifs). » Les gens dirent unanimement : « Nous le faisons de plein gré. » Le Prophète dit : « Nous ne savons pas lequel d'entre-vous est d'accord et lequel ne l'est pas, alors repartez et laissez vos chefs nous transmettre votre décision. » Alors, tous repartirent et discutèrent de l'affaire avec leurs chefs, qui revinrent et informèrent le Prophète que tous acceptaient de rendre les captifs. C'est ce qui nous est parvenu au sujet des captifs de Hawazin. Anas narra que Abbas dit au Prophète : « J'ai payé ma rançon et celle de Aqil »




MUSLIM Book 014, Number 4027:

Imran bin Hussain reporta que la tribu de Thaqif était alliée des Banu Uqail. Thaqif prit deux personnes parmi les Compagnons du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) comme prisonniers. Les Compagnons du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) prirent une personne à Banu Uqail comme prisonnier, et capturèrent al-Adbi (la chamelle du Saint Prophète). Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) vint vers lui et il était attaché avec des cordes. Il dit : « Muhammad. » Il s'approcha de lui et dit : « Qu'est-ce qu'il y a avec toi ? » Il (le prisonnier) dit : « Pourquoi m'avoir prit comme prisonnier et pourquoi avoir attrapé un pèlerin ? » Il (le Saint Prophète) dit : « Je t'ai attrapé pour les crimes de vos alliés, Banu Thaqif. » Il (le Saint Prophète) s'éloigna et il l'appela encore et dit : « Muhammad, Muhammad. » Etant donné que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) était plein de compassion et sensible, il revint vers lui et dit : « Quel es ton problème ? » Il dit : « Je suis un Muslim. » Sur ce, il (le Saint Prophète) dit : « Si tu l'avais dit quand tu étais maître de toi-même, tu aurais beaucoup gagné. » Il s'éloigna alors, et il (le prisonnier) l'appela encore : « Muhammad, Muhammad. » Il revint et dit : « Quel es ton problème ? » Il dit : « J'ai faim, nourris-moi, et j'ai soif, donne-moi à boire. » Il (le Saint Prophète) dit : « C'est pour satisfaire tes besoins. » Il fut ensuite rançonné pour les deux personnes (qui étaient prisonniers de Thaqif)




MUSLIM Book 019, Number 4345:

Il fut narré sous l'autorité de Salam (bin al-Akwa) qui dit : « Nous avons combattu contre les Fazara et Abu Bakr était notre commandant. Il avait été nommé par le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui). Quand nous n'étions qu'à une heure de distance du point d'eau de l'ennemi, il nous ordonna d'attaquer.
Nous avons fait une halte durant la dernière partie de la nuit pour nous reposer, ensuite nous avons attaqué de toutes parts et avons atteint leur point d'eau où nous avons combattu. Quelques ennemis furent tués et quelques-uns furent fait prisonniers. Je vis un groupe de personnes composé de femmes et d'enfants. J'ai eu peut qu'ils n'atteignent la montagne avant moi, alors j'ai tiré une flèche entre eux et la montagne. Quand ils virent la flèche, ils s'arrêtèrent. Alors je les ai ramené. Parmi eux était une femme des Banu Fazara. Elle portait un manteau de cuir. Avec elle, il y avait sa fille qui était la plus belle des filles d'Arabie. Je les ai ramené devant Abu Bakr qui me donna cette fille comme prix.
Nous arrivâmes à Médine, je ne l'avais pas encore dévêtu que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) me rencontra dans la rue et dit : 'Donne-moi cette fille, O Salam.' Je dit : 'Messager d'Allah, elle me fascine. Je ne l'ai pas encore dévêtu.' Quand je le rencontrai le jour suivant, le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit : 'O Salam, donne-moi cette fille, que Dieu bénisse ton père.' Je dit : 'Elle est pour toi, Messager d'Allah ! Par Allah, je ne l'ai pas encore dévêtu.' Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) la renvoya à la Mecque, et l'échangea comme rançon contre plusieurs musulmans prisonniers à la Mecque. »



MUSLIM Book 019, Number 4360:

Il a été narré sous l'autorité de Umar Ibn al-Khattab qui dit : « Le jour de la bataille de Badr, le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) jeta un coup d'œil sur les infidèles, et ils étaient 1000 tandis que ses Compagnons étaient 319 ...
Les musulmans ce jour là tuèrent 70 personnes et capturèrent 70 autres. Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit à Abu Bakr et Umar (qu'Allah soit satisfait d'eux) : 'Quelle est votre opinion à propos des captifs ?' Abu Bakr dit : 'Ils sont nos parents et amis. Je pense que tu devrais les relâcher après les avoir rançonné. Ce sera une source de force pour nous sur les infidèles. Il est fort possible que Allah les guide vers l'Islam.' Ensuite le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit : 'Quelle est ton opinion, Ibn Khattab ?' Il dit : 'Je n'ai pas la même opinion que Abu Bakr. Je pense que tu devrais nous les livrer afin que nous leur coupions la tête. Livre Aqil à Ali pour qu'il lui coupe la tête, et livre-moi untel et untel pour que je lui coupe la tête. Ils sont les chefs des incroyants et des vétérans parmi eu.' Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) approuva l'opinion de Abu Bakr et pas la mienne.
Le lendemain quand je vins voir le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui), je le trouvais assis avec Abu Bakr en train de pleurer. Je dis : 'Messager d'Allah, pourquoi toi et ton Compagnon pleurez ? Donnez-moi la raison, afin que je pleure aussi, et sinon je prétendrais pleurer par sympathie avec vous.' Le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit : 'Je pleure pour ce qui est arrivé à tes compagnons pour avoir prit la rançon (des prisonniers). On me montra la torture qui leur fut infligée. Cela était aussi proche de moi que cet arbre là.' (Il pointa du doigt l'arbre proche de lui)

Ensuite Dieu révéla les versets suivants :

« 67. Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d'avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d'ici-bas, tandis qu'Allah veut l'au-delà. Allah est Puissant et Sage. 68. N'eût été une prescription préalable d'Allah, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris. [De la rançon] 69. Mangez donc de ce qui vous est échu en butin, tant qu'il est licite et pur. Et craignez Allah, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Sourate AL-ANFAL) »


Aux deux normes précédentes, s'ajoutent l'exécution et l'asservissement :
-L'exécution étant un cas extrême, elle ne doit cibler que les criminels de guerre et seul le commandant d'armée peut en donner l'ordre.
-Quant à l'asservissement, toutes les nations l'ont pratiqué, avant et après l'Islam. Et c'est de loin la solution la plus humaine.




TRAITEMENT RÉSERVÉ AUX PRISONNIERS


Dieu invite toujours les musulmans à agir avec bonté et justice, et ne pas se laisser guider par la haine :

Sourate AL-MAIDA

8. Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Dieu et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Car Dieu est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.



La compassion



Sourate AL-ANFAL

70. ô Prophète, dis aux captifs qui sont entre vos mains : "Si Allah sait qu'il y a quelque bien dans vos cœurs, Il vous donnera mieux que ce qui vous a été pris et vous pardonnera. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
71. Et s'ils veulent te trahir..., c'est qu'ils ont déjà trahi Allah [par la mécréance]; mais Il a donné prise sur eux [le jour de Badr]. Et Allah est Omniscient et Sage.



BUKHARI Volume 5, Book 59, Number 628:

Narré par le père de Salim : le Prophète envoya Khalid bin al-Walid vers la tribu de Jadhima et Khalid les invita à l'Islam, mais ils ne pouvaient dire « Aslamna » (nous avons embrassé l'islam), mais ils commencèrent à dire « Saba'na ! Saba'na » (nous sortons d'une religion vers une autre). Khalid en tua quelques-uns et prit comme captifs certains, et nous donna à chacun un captif. Au lever du jour, Khalid ordonna que chaque homme (soldat musulman) tue son captif. J'ai dit : « Par Allah, je ne tuerais pas mon captif, et aucun de mes compagnons ne tuera son captif. »
Le Prophète apprit la nouvelle, et nous lui avons raconté toute l'histoire. Sur ce, il leva les bras et dit deux fois : « O Allah ! Je ne suis pas responsable de ce que Khalid a fait. »



La nourriture


Sourate AL-INSAN

5. Les vertueux boiront d'une coupe dont le mélange sera de camphre,
6. d'une source de laquelle boiront les serviteurs d'Allah et ils la feront jaillir en abondance. .
7. Ils accomplissent leurs voeux et ils redoutent un jour dont le mal s'étendra partout.
8. et offrent la nourriture, par amour pour Lui, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier,
9. (disant) : "C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude.
10. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique".



Le respect de la dignité



BUKHARI Volume 4, Book 52, Number 252:

Narré par Jabir bin Abdullah : le jour de la bataille de Badr, les prisonniers de guerre furent emmenés, y compris Al-Abbas qui était dévêtu. Le Prophète chercha une chemise pour lui. Il vit que la chemise de Abdullah bin Ubai lui irait, alors le Prophète le laissa la porter (Al-Abbas). Ce fut la raison pour laquelle le Prophète enleva et donna sa propre chemise à Abdullah. (Le narrateur ajouta : « Il avait fait au Prophète une faveur que le Prophète voulait récompenser. »)


L'ESCLAVE EN ISLAM



LES DROITS



La liberté à la demande



Sourate 24 : AN-NOUR

33. ... Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés...


Ce verset indique que si l'esclave demande un contrat d'émancipation, le patron n'a pas d'autre choix que de le libérer, car c'est un ordre de Dieu. Il reste juste à définir ce que l'on entend par « si vous reconnaissez du bien en eux. »


Selon le tafsir d'Ibn Kathir, reconnaître du bien dans l'esclave peut signifier avoir de l'argent pour s'émanciper, être honnête, ou encore avoir les capacités de se prendre en charge (gagner son propre argent).
Toujours selon le tafsir d'Ibn Kathir, la phrase « donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés. » signifie leur donner une part du Zakat afin de faciliter leur émancipation.


Selon le tafsir d'Ibn Abbas , la phrase « si vous reconnaissez du bien en eux. » signifie que l'esclave doit être droit et fidèle à ses promesses.
Et la phrase « donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés. » signifie que le patron est encouragé à donner 1/3 du prix du contrat d'affranchissement à son ex-esclave.


Selon le tafsir de Al-Jalalayn , la phrase « si vous reconnaissez du bien en eux. » signifie que l'esclave doit être digne de confiance et avoir la capacité de rassembler l'argent du contrat d'affranchissement.
Et la phrase « donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés. » signifie que le patron est encouragé à réduire le prix de l'émancipation de l'esclave.


Ce verset est très important, car il permet explicitement à tout esclave, peut importe l'origine ethnique, de pouvoir acheter sa liberté. Et le patron n'a aucun droit de l'en empêcher, sinon il suffit à l'esclave de porter l'affaire devant le qadi (juge) pour avoir gain de cause.


Il y a bien sûr des exceptions, par exemple un esclave dangereux (voleur, menteur, traître …) pour la communauté ne pourra pas être libéré. Cette condition permet à l'esclave d'avoir toujours à l'esprit que sa libération dépend presque entièrement de son comportement avec autrui.


Lorsqu'un esclave demande sa liberté, outre le fait que son patron doit obligatoirement le libérer s'il répond aux conditions, l'Etat doit lui donner une part des aumônes pour lui faciliter sa libération :




Sourate 2 : AL-BAQARAH

177. La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs, d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat …


Sourate 9 : AT-TAWBAH

60. Les Sadaqats ne sont destinés que pour les pauvres ... l'affranchissement des jougs ...

Sourate 90 : AL-BALAD

12. Et qui te dira ce qu'est la voie difficile ?
13. C'est délier un joug [affranchir un esclave],

BUKHARI Volume 3, Book 50, Number 895:

Narré par Ibn Umar : Umar bin Khabar eut une terre à Khaibar et alla consulter le Prophète en lui disant : « O Apôtre d'Allah, j'ai une terre à Khaibar meilleure que tout ce que j'ai jamais eu, que me suggères-tu d'en faire ? » Le Prophète lui dit : « Si tu veux, tu peux la donner en tant que don et donner ses fruits en charité. » Alors Umar la donna en charité en tant que don à la condition qu'elle ne soit ni vendue ni donnée en présent et ne soit pas héritée, mais ce qu'elle produira sera donné en charité aux pauvres, à la famille et aux amis, pour libérer les esclaves, pour la Cause d'Allah, pour les voyageurs et invités ; et qu'il n'y aurait pas de mal à ce que le gardien du don mange de ses produits en accordance à ses besoins avec de bonnes intentions, et qu'il nourrisse les autres avec sans les garder pour le futur.

MUSLIM Book 005, Number 2181:

Abu Huraira a rapporté que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Du dinar que vous dépensez dans le chemin d'Allah, ou pour libérer un esclave, ou comme aumône au nécessiteux ou pour aider votre famille, celui qui est le plus récompensé est celui que vous dépensez pour votre famille. »

L'imam Ahmed a rapporté que le Prophète, Salla Allahou Alaïhi wa Sallam, a dit: « le Moudjahed dans la voie d'Allah ou un endetté dans sa difficulté financière Celui qui aide un esclave qui cherche un contrat d'affranchissement, alors Allah le couvrira de Son Ombre le jour où il n'y aura que l'Ombre d'Allah.»


Mais l'esclave peut aussi faire appel à une tierce personne :


BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 737:

Narré part Aïsha : Buraira vint me voir et dit : « J'ai passé un contrat de libération avec mes maîtres pour 9 Uqiyas (d'or) à payer pour cette année. Donc, je viens chercher ton aide. » Aïsha dit : « Si tes maîtres acceptent, je paierais la somme immédiatement et te libérerais à condition que la Wala soit pour moi. » Buraira alla chez ses maîtres mais ils refusèrent l'offre. Elle revint et dit : « Je leur ai mentionné l'offre, mais ils refusent tant que la Wala n'est pas pour eux. » L'Apôtre d'Allah entendit cela et me questionna sur cela, je lui ai raconté. Il dit : « Achète-la et libère-la, et stipule que la Wala est pour le libérateur. »


Et dans le cas où la personne n'a pas assez d'argent pour répondre à la requête de l'esclave, elle devra lui trouver du travail :



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 704:

Narré par Abu Huraira : le Prophète a dit : « Celui qui libère sa part d'un esclave en possession partagée devrait le libérer complètement en payant le reste de son prix de son propre argent s'il en a assez, sinon le prix de l'esclave devra être estimé et l'esclave devra être aidé a travailler sans surcharge jusqu'à ce qu'il paye le reste de son prix. »


BUKHARI Volume 3, Book 44, Number 682:

Narré par Abu Huraira : le Prophète a dit : « Celui qui libère sa part d'un esclave en possession partagée, il est essentiel pour lui qu'il libère l'esclave complètement s'il a suffisamment d'argent. Sinon, il devra trouver du travail à l'esclave (pour gagner de quoi se libérer lui-même), sans le surcharger de travail. »



La liberté pour expiation


Sourate 2 : Al-BAQARAH

178. ô les croyants ! On vous a prescrit le talion au sujet des tués : homme libre pour homme libre, esclave pour esclave, femme pour femme. Mais celui à qui son frère aura pardonné en quelque façon doit faire face à une requête convenable et doit payer des dommages de bonne grâce. Ceci est un allégement de la part de votre Seigneur et une miséricorde. Donc, quiconque après cela transgresse, aura un châtiment douloureux.


Sourate 4 : AN-NISSA

92. Il n'appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n'est par erreur. Quiconque tue par erreur un croyant, qu'il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang, à moins que celle-ci n'y renonce par charité. Mais si [le tué] appartenait à un peuple ennemi à vous et qu'il soit croyant, qu'on affranchisse alors un esclave croyant. S'il appartenait à un peuple auquel vous êtes liés par un pacte, qu'on verse alors à sa famille le prix du sang et qu'on affranchisse un esclave croyant. Celui qui n'en trouve pas les moyens, qu'il jeûne deux mois d'affilée pour être pardonné par Allah. Allah est Omniscient et Sage.


Sourate 5 : AL-MAIDAH

89. Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l'intention d'exécuter. L'expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n'en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l'expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et tenez à vos serments, Ainsi Allah vous explique Ses versets, afin que vous soyez reconnaissants !


Sourate 58 : AL-MUJADALAH

3. Ceux qui comparent leurs femmes au dos de leurs mères, puis reviennent sur ce qu'ils ont dit, doivent affranchir un esclave avant d'avoir aucun contact [conjugal] avec leur femme. C'est ce dont on vous exhorte. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.


MALIK Book 18, Number 18.9.28:

Yahya me relata de Malik de Ibn Shihab de Hunayd ibn Abd ar-Rahman ibn Awf de Abu Huraira qu'un homme cassa le jeun de Ramadan, et le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) lui ordonna de faire la Kaffara en libérant un esclave, ou en jeûnant deux mois consécutifs ou en nourrissant 60 pauvres …


MUSLIM Book 015, Number 4079:

Zadhan rapporta que Ibn Umar appela son esclave et trouva les marques (de coups) sur son dos. Il lui dit : « Je t'ai fait mal. » Il dit : « Non ». Mais il (Ibn Umar) dit : « Tu es libre. » Il prit ensuite quelque chose par terre et dit : « Il n'y a pas de récompense pour moi-même équivalente au poids de ceci. » J'ai entendu le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dire : « Celui qui frappe un esclave sans qu'il ait commit une offense évidente ou bien le gifle (sans faute sérieuse), alors l'expiation sera qu'il devrait le libérer. »


MUSLIM Book 015, Number 4081:

Mu'awiya bin Suwaid rapporta : « J'ai giflé un esclave nous appartenant et je pris la fuite. Je revins juste avant midi et fit la prière derrière mon père. Il appela (l'esclave) et moi et lui dit : 'Fait lui comme il t'a fait'. Il (l'esclave) me pardonna. Il (mon père) dit : 'Nous étions de la famille de Muqarrin durant la vie du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui), et nous n'avions qu'une seule esclave et l'un de nous la gifla. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédiction sur lui) apprit la nouvelle et dit : 'Libérez-la'. Ils (les membres de la famille) dirent : 'Nous n'avons aucun autre serviteur à part elle.' Alors il dit : 'Employez-la et quand vous pourrez vous dispenser de ses services, alors libérez-la.' »


MUSLIM Book 015, Number 4084:

Swaid bin Muqarrin rapporta qu'il avait une esclave et une personne (membre de sa famille) la gifla, sur ce Suwaid lui dit : « Ne sais-tu pas qu'il est interdit de frapper le visage. » Il dit : « J'étais le 7ème parmi mes frères durant la vie du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) et nous avions un seul serviteur. L'un de nous n'énerva et le gifla. Sur ce, le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) nous ordonna de le libérer. »



MUSLIM Book 015, Number 4086:

Abu Mas'ud al-Badri rapporta : « J'étais en train de battre mon esclave avec un fouet quand j'entendis une voix derrière moi : 'écoute, Abu Mas'ud'. Mais je ne l'ai pas reconnue à cause de ma grande colère. Il (Abu Mas'ud) dit : alors qu'il s'approchait de moi, je vis que c'était le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) et il disait : 'rappelles-toi, Abu Mas'ud, rappelles-toi.' Il (Aba Maslad) dit : 'Jette le fouet de ma main'. Sur ce, il (le Saint Prophète) dit : 'Rappelles-toi Abu Mas'ud, Allah a plus de pouvoir sur toi que tu n'en as sur ton esclave.' Je dit : 'Je ne battrais plus mon esclave à l'avenir.' »


MUSLIM Book 015, Number 4088:

Abu Mas'ud al-Ansari rapporta : « Alors que je battais mon serviteur, j'entendis une voix derrière moi qui disait : 'Abu Mas'ud, rappelles-toi qu'Allah a plus de pouvoir sur toi que tu n'en as sur lui.' Je me retournais et vis que c'était le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui). Je dis : 'Messager d'Allah, je le libère pour l'amour d'Allah.' Sur ce il dit : 'Si tu ne l'avais pas fait, (les portes de) l'Enfer se seraient ouvertes pour toi, ou le feu t'aurais brûlé.' »


MUSLIM Book 015, Number 4089:

Abu Mas'ud rapporta qu'il était en train de battre son esclave et qu'il disait : « Je cherche refuge auprès d'Allah. » Mais il continuait à le battre, sur ce il dit : « je cherche refuge auprès du Messager d'Allah » et il l'épargna. Sur ce le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit : « Par Allah, Dieu a plus de pouvoir sur toi que tu n'en as sur lui (l'esclave). » Il dit alors de le libérer.
Ce hadith a été narré sous l'autorité de Shu'ba avec la même chaîne de narrateurs, mais sans la mention de ces mots : « Je cherche refuge auprès d'Allah » et « Je cherche refuge auprès du Messager d'Allah ».



La liberté pour des occasions spéciales



BUKHARI Volume 2, Book 18, Number 163:

Narré par Asma : le Prophète ordonna aux gens de libérer les esclaves durant l'éclipse solaire.



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 695:

Narré par Asma bint Abu Bakr : le Prophète nous ordonna de libérer les esclaves pendant les éclipses solaires.



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 696:

Narré par Asma bint Abu Bakr : le Prophète nous ordonna de libérer les esclaves pendant les éclipses lunaires.



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 719:

Narré par Abu Huraira : j'ai aimé les gens de la tribu de Bani Tamim depuis que j'ai entendu trois choses que l'Apôtre d'Allah a dites sur eux. Je l'ai entendu dire « Ces gens (de la tribu de Bani Tamim) feront bravement face au Dajjal. » Quand les charités de cette tribu vinrent, l'Apôtre d'Allah dit « Ces dons charitables viennent des nôtres. » Aïsha avait une esclave de cette tribu et le Prophète dit « Libère-la car elle est descendante d'Ismaël »


MUSLIM Book 031, Number 6133:

Narré par Abu Huraira : depuis que j'ai entendu trois choses du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui), mon amour pour les Banu Tamim n'est jamais au déclin : J'ai entendu le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dire qu'ils feront bravement face au Dajjal parmi ma Umma. Et le narrateur dit : quand le Zakat arriva, le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit « C'est la charité des nôtres. » Et il y avait une esclave dans la maison de Aïsha et elle était de la tribu de Banu Tamim ; sur ce le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit : « Libère-la car elle fait partie des descendants d'Ismaël. »



Besoins vitaux et respect de la dignité


MUSLIM Book 015, Number 4095:

Abu Huraira rapporta que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « C'est essentiel de nourrir l'esclave, de l'habiller convenablement et de ne pas le charger d'un travail qui est au-dessus de ses forces. »



MALIK Book 54, Number 54.10.28:

Malik me raconta de Ibn Shihab de Ibn Muhayyisa al-Ansari, un membre des Banu Haritha, qu'il demanda la permission au Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) de payer à l'avance, et il (le Prophète) lui interdit de le faire. Il continua à lui demander sa permission jusqu'à ce qu'il dise : « Nourris ceux qui conduisent les chameaux porteurs d'eau. » dans le sens de 'tes esclaves'.



MALIK Book 54, Number 54.16.40:

Malik me raconta qu'il entendit Abu Huraira dire que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « L'esclave a sa nourriture et ses vêtements de façon normale, et il est seulement obligé de faire un travail dont il est capable. »



BUKHARI Volume 1, Book 2, Number 29:

Narré par Al-Ma'rur : à Ar-Rabadha je rencontrais Abu Dhar qui portait un manteau, et son esclave aussi portait le même. Je lui demandais la raison, il me répondit : « j'ai injurié une personne en donnant sa mère avec de mauvais noms ». Le Prophète m'a dit : « O Abu Dhar ! L'as-tu injurié en donnant à sa mère des mauvais noms ? Tu as encore certaines caractéristiques du temps de l'ignorance. Vos esclaves sont vos frères et Allah les a placé sous votre commandement. Celui qui a sous son commandement un frère doit le nourrir de ce que vous mangez et l'habiller de ce que vous portez. Ne demandez pas à vos esclaves de faire des choses qui dépassent leurs capacités et si vous le faîte alors aidez-les. »



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 721:

Narré par Al-Ma'rur : à Ar-Rabadha je rencontrais Abu Dhar Al-Ghifari qui portait un manteau, et son esclave aussi portait le même. Je lui demandais la raison, il me répondit : « j'ai injurié une personne et il se plaignit au Prophète. » Le Prophète me demanda : « as-tu injurié cette personne en offensant sa mère ? » Il ajouta : « Vos esclaves sont vos frères sur lesquels Allah vous a donné autorité. Celui qui a sous son commandement un frère, il doit le nourrir de ce qu'il vous mange et l'habiller de ce qu'il porte. Vous ne devez pas les charger de ce qu'il ne peuvent supporter, et si vous le faîtes, aidez-les (dans leurs efforts).»



MUSLIM Book 015, Number 4092:

Al-Ma'rur bin Suwaid a dit : nous allions chez Abu Dhar (Ghifari) à Rabadha et il portait un manteau, et son esclave aussi portait le même. Nous lui dîmes : « Abu Dhar, si tu joignait les deux, tu aurais un vêtement complet. » Sur ce il dit : « Il y a eu une altercation entre moi et une personne parmi mes frères. Sa mère était non arabe. Je lui fis des reproches sur sa mère. Il se plaignit de moi auprès de l'Apôtre d'Allah (paix et bénédiction sur lui). Quand je rencontrais l'Apôtre d'Allah (paix et bénédiction sur lui), il me dit : « Abu Dhar, tu es quelqu'un qui a encore des vestiges des jours de l'Ignorance. » Sur ce je dit : « Messager d'Allah, celui qui injurie les autres, ils injurient en retour leur père et mère. » Il (le Saint Prophète) dit : « Abu Dhar, tu es quelqu'un qui a encore des vestiges des jours de l'Ignorance. Ils (vos serviteurs et esclaves) sont vos frères. Allah les a placé sous votre protection, alors nourrissez-les de ce que vous mangez, habillez-les de ce que vous portez, et ne les chargez pas au-delà de leurs capacités, mais si vous les chargez (avec une charge insupportable) alors aidez-les (en partageant leur surcharge). »



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 732:

Narré par Abu Huraira : le prophète a dit : « Lorsqu'un serviteur ramène votre repas et si vous ne le laissez pas s'asseoir et partager votre repas, alors vous devriez au moins lui donner une bouchée ou deux de votre repas, ou bien un repas ou deux, car il l'a préparé. »



MUSLIM Book 015, Number 4096:

Abu Huraira rapporta que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Quand un esclave vous prépare à manger et vous le sert après être resté prés (et avoir subit dureté de) la chaleur et la fumée, vous devriez le faire s'asseoir avec vous et le faire manger avec vous, et si la nourriture semble ne pas suffire, alors vous devriez lui laisser une part de la vôtre. »


MALIK Book 54, Number 54.16.41:

Malik me raconta qu'il entendit que Umar bin Al-Khattab allait aux villages chaque samedi. S'il trouvait un esclave faire quelque chose qu'il ne pouvait faire, il lui allégeait sa tâche.


BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 712:

Narré par Ibn Umar : l'Apôtre d'Allah a interdit la vente ou le don de la Wala (héritage) d'un esclave libéré.


Sourate AN-NOUR

33. Et que ceux qui n'ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu'à ce qu'Allah les enrichisse par Sa grâce. Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés. Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes. Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu'elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde.


MUSLIM Book 043, Number 7180:

Jabir rapporta que Abdullah bin Ubayy bin Salul avait l'habitude de dire à son esclave : « Va et cherche quelque chose pour nous en te prostituant. » C'est à ce sujet que Allah l'Exalté et le Glorieux, révéla ce verset : « Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes. Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu'elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde. » (Sourate AN-NOUR, verset 33)


MALIK Book 54, Number 54.16.42:

Malik me raconta de la part de son oncle paternel Abu Suhayl ibn Malik, que son père entendit Umthman ibn Affan dans une Khutba dire : « N'obligez pas la fille esclave à gagner de l'argent avant qu'elle n'en soit capable, si vous l'y obligez elle gagnera l'argent par la prostitution. N'obligez pas le garçon esclave à gagner de l'argent, s'il n'en trouve pas il volera. Soyez intègres car Allah est intègre avec vous, et vous devez bien les nourrir. »


BUKHARI Volume 3, Book 36, Number 483:

Narré par Abu Huraira : le Prophète a interdit les gains des femmes esclaves (par prostitution)
17 mars 2013 22:42
La bonté et le respect



Sourate AN-NISSA

36. Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, ... et les esclaves en votre possession, car Allah n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant



Le Compagnon Djaber a rapporté que le Messager d'Allah, Salla Allahou Alaïhi wa Sallam, a dit : « Celui qui se qualifie de trois attributs alors Allah le protégera et le fera entrer au Paradis : l'indulgence envers les faibles, la tendresse envers ses (père et mère) et la bienfaisance envers les esclaves » ( Tirmidhi).



Le Compagnon Anas a dit: « La recommandation du Messager d'Allah, Salla Allahou Alaïhi wa Sallam, quand il agonisait : la prière et les esclaves ! Jusqu'à ce que le Prophète Salla Allahou Alaïhi wa Sallam râlait avec cette phrase avec sa poitrine, alors que sa langue à peine la prononçait.» (Ahmed et Ibn Maja)



L'une des dernières recommandations que fit le Prophète Mohamed (BSSL) sur son lit de mort, avant de quitter ce monde, portait justement sur le bon traitement envers les esclaves. C'est ça la fin de la vie de Mohammed.. révolution sillencieuse même lors de l'agonie..n'est ce pas ? ..sur son lit de mort.. Les compagnons ont poursuivi ce cheminement, c'est la raison pour laquelle le 2ème Calife Omar Ibnou Al Khattab déclarait : "Au nom de quoi avez-vous asservi les gens alors qu'ils sont nés libres".



Sahih Muslim 4269

Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : J'ai servi le Prophète (sws) pendant dix ans, jamais il ne m'a dit "fi!" ni "pourquoi as-tu fait telle chose?" ni "si seulement tu as fait telle chose!".


BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 728:

Narré par Abu Huraira : le Prophète a dit : « Vous ne devez pas dire 'nourris ton seigneur (rabbaka), aide ton seigneur à faire ses ablutions, ou donne à boire à ton seigneur' mais doit dire 'mon maître (nourris ton maître au lieu de seigneur …) ou mon gardien (Mawlai)', et vous ne devez pas dire mon esclave (abdi) ou esclave fille (amati), mais plutôt mon gars ou gamin (fatai), ma jeune fille (fatati) et mon garçon (rulami) »


MUSLIM Book 027, Number 5591:

Abu Huraira rapporta que le Messager d'Allah dit : « Nul d'entre-vous ne devrait dire : mon esclave (mâle) et mon esclave (femelle), car vous êtes tous les esclaves d'Allah et toutes vos femmes sont esclaves d'Allah ; mais dîtes : mon serviteur, ma fille, mon jeune homme ou ma jeune fille. »



MUSLIM Book 027, Number 5592:

Abu Huraira rapporta que le Messager d'Allah dit : « Nul d'entre-vous ne devrait dire : mon esclave, car vous êtes tous les esclaves d'Allah ; mais dîtes : mon jeune homme, et le serviteur ne devrait pas dire : mon Seigneur mais plutôt dire : mon chef. »



MUSLIM Book 027, Number 5593:

Ce hadith a été rapporté sous l'autorité de Al-A'mash avec la même chaîne de narration, et les mots étaient qu'un serviteur ne devrait pas dire à son chef : mon Seigneur. Et Abu Mu'awiya ajouta : « Car c'est Allah, l'Exalté et le Glorieux, qui est votre Seigneur. »



MUSLIM Book 027, Number 5594:

Abu Huraira rapporta du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) beaucoup de hadiths, l'un d'eux était que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) dit : « Nul d'entre-vous ne devrait dire : donne à boire à ton seigneur, aide ton seigneur dans ses ablutions. Et nul d'entre-vous ne devrait dire : mon Seigneur, mais il devrait dire : mon chef, mon patron. Et nul d'entre-vous ne devrait dire : mon esclave, mais simplement dire : mon garçon, ma fille ou mon/ma serviteur/servante. »



MUSLIM Book 015, Number 4090:

Abu Huraira rapporta que Abul-Qassim (un des noms du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui)) a dit : « Celui qui accuse son esclave d'adultère, il sera puni le Jour de la résurrection, sauf si l'accusation était correcte. »



Le mariage


Sourate 2 : Al-BAQARAH

221. Et n'épousez pas les femmes associatrices tant qu'elles n'auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu'une associatrice, même si elle vous enchante. Et ne donnez pas d'épouses aux associateurs tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu'un associateur même s'il vous enchante. Car ceux-là [les associateurs] invitent au Feu; tandis qu'Allah invite, de part Sa Grâce, au Paradis et au pardon. Et Il expose aux gens Ses enseignements afin qu'ils se souviennent !



Sourate 4 : AN-NISSA

24. et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.
25. Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes. Allah connaît mieux votre foi, car vous êtes les uns des autres (de la même religion). Et épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres (Waliy) et donnez-leur un mahr convenable; (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent l'adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées. Ceci est autorisé à celui d'entre vous qui craint la débauche; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux.



Sourate 24 : AN-NUR

32. Mariez les célibataires d'entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes. S'ils sont besogneux, Allah les rendra riches par Sa grâce. Car (la grâce d') Allah est immense et Il est Omniscient.



MALIK Book 28, Number 28.12.29:

Yahya me relata de Malik de Yahya ibn Said que Said ibn al-Musayyab a dit : « La fille esclave n'est pas mariée quand il y a une femme libre qui est mariée jusqu'à ce que la femme libre le veuille. Si la femme libre accepte, elle aura 2/3 de la division du temps. »



Malik a dit : « Un homme libre ne doit pas se marier à une esclave quand il peut se marier avec une femme libre, et il ne devrait pas se marier à une esclave quand il ne peut avoir une femme libre à moins qu'il ne craigne la fornication. Car Allah, qu'Il soit Béni et Exalté, a dit dans Son Livre : ' 'Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes …' (Sourate AN-NISSA, verset 25). Il dit : 'c'est pour ceux qui craignent al-anat (la fornication). »



MALIK Book 28, Number 28.16.38:

Malik a dit : « Ce n'est pas légal de se marier à une esclave chrétienne ou juive, car Allah le Béni, l'Exalté a dit dans Son Livre : ' … (Vous sont permises) les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur mahr, avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d'amantes…' (Sourate AL-MAIDA, verset 5), et elles sont des femmes libres des Chrétiens et des Juifs. Allah, le Béni, l'Exalté, a dit dans son Livre : 'Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes …' (Sourate AN-NISSA, verset 25) »
Malik a dit : « Selon notre opinion, Allah a rendu légal le mariage avec des esclaves croyantes, mais pas avec des esclaves chrétiennes et juives des Gens du Livre. »
Malik a dit : « L'esclave chrétienne ou juive est légale pour son maître par le droit de possession, mais une esclave magienne n'est pas légale par le droit de possession. »



DEVOIRS ET RECOMPENSES





BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 722:

Narré par Ibn Umar : l'Apôtre d'Allah a dit : « Si un esclave est honnête et loyal à son maître et adore son Seigneur (Allah) d'une manière parfaite, il recevra une double récompense »



MUSLIM Book 015, Number 4097:

Ibn Umar rapporta que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Quand un esclave veille au bien-être de son maître et adore Allah, il aura deux récompenses. »



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 724:

Narré par Abu Huraira : l'Apôtre d'Allah a dit : « Un esclave pieux reçoit une double récompense. » Abu Hurai ajouta : « Par Celui qui détient mon âme, si ce n'était pour le Jihad, le Hadjj et mon devoir de servir ma mère, j'aurai aimé mourir esclave. »



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 726:

Narré par Abdullah : le Prophète a dit : « Si un esclave sert son sayid (maître) sincèrement et adore son Seigneur (Allah) parfaitement, il recevra une double récompense »


BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 727:

Narré par Abu Mussa : le Prophète a dit : « Le mamluk (esclave) qui adore son Seigneur (Allah) d'une manière parfaite, et est consciencieux, sincère et obéissant à son sayid (maître) recevra une double récompense »



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 693:

Narré par Abu Huraira : le Prophète a dit : « Celui qui libère un esclave musulman, Allah sauvera toutes les parties de son corps du Feu comme il a libéré toutes les parties du corps de l'esclave. » Saïd bin Marjana raconta qu'il narra ce hadith à Ali bin Al-Hussein et il libéra son esclave pour lequel Abdullah bin Ja'far avait offert 10 000 dirhams ou 1000 dinars.




BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 694:

Narré par Abu Dhar : j'ai demandé au Prophète « Quelle est la meilleure œuvre ? » Il répondit « Croire en Allah et se battre pour Sa Cause ». J'ai demandé « Quelle est la meilleure libération d'esclave ? » Il répondit « La libération du plus cher esclave et le plus aimé par son maître » …




BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 707:

Narré par Qais : quand Abu Huraira accompagné de son esclave partirent en vue d'embrasser l'Islam, ils se perdirent de vue sur le chemin. L'esclave vint alors que Abu Huraira était assis avec le prophète. Le Prophète dit : « O Abu Huraira ! Ton esclave est revenu. » Abu Huraira dit : « En effet, je voudrais que tu sois témoin que je l'ai libéré » …




BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 715:



Narré par Hisham : mon père m'a dit que Hakim bin Hizam avait libéré 100 esclaves pendant la période préislamique de l'ignorance et il avait sacrifié 100 chameaux (et les avait distribué en charité). Quand il embrassa l'Islam, il sacrifia encore 100 chameaux et libéra 100 esclaves. Hakim dit : « j'ai demandé à l'Apôtre d'Allah, O Apôtre d'Allah ! Que penses-tu de quelques œuvres que je pratiquais durant la période préislamique de l'ignorance comme étant des œuvres de justice ? ». L'Apôtre d'Allah dit : « Tu as embrassé l'Islam avec toutes les bonnes œuvres que tu as faites. »



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 720:

Narré par Abu Musa : l'Apôtre d'Allah a dit « Celui qui a une esclave, l'éduque et la traite bien ensuite la libère et se marie avec elle, aura un double récompense. »



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 723:

Narré par Abu Mussa Al-Ashari : le Prophète a dit : « Celui qui a une esclave, lui apprend les bonnes manières et améliore son éducation puis la libère et se marie avec elle, il aura une double récompense ; et n'importe quel esclave qui observe le droit d'Allah et le droit de son maître recevra une double récompense»



MALIK Book 15, Number 15.7.20:

Yahya me relata de Malik de Sumayy, le serviteur de Abu Bakr, de Abu Salih as-Samman de Abu Huraira, que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Celui qui dit 'pas d'autres divinités seulement Allah, seul, sans aucun partenaire. Le Royaume et la Louange Lui appartiennent et Il a pouvoir sur tout' (La ilah illa Allah, wahdahu, lasharika lah, lahu al Mulku wa lahu al Hamdu, wa huwa aala kull shay'in qadir) 100 fois par jour, c'est l'équivalent de la libération de 10 esclaves. 100 bonnes actions lui sont inscrites et 100 mauvaises sont supprimées, et c'est une protection contre Shaytan du matin jusqu'au soir. Personne ne fait une chose plus excellente que lui, sauf celui qui fait plus que cela.»



MUSLIM Book 001, Number 0149:

Abu Dhar rapporta : j'ai dit : « Messager d'Allah, quelle est la meilleure œuvre ? » Il répondit : « Croire en Allah et faire le Jihad pour Sa Cause. » J'ai demandé encore : « Quel est l'esclave dont la libération est la meilleure ? » Il répondit : « Le plus précieux pour son maître et dont le prix est élevé. » …



MUSLIM Book 008, Number 3327:

Abu Mussa rapporta que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) disait à propos de quelqu'un qui libérait une esclave puis se mariait avec elle, qu'il aurait deux récompenses.



MUSLIM Book 009, Number 3602:

Abu Huraira (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporta que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Si l'un de vous libère un esclave musulman, Allah libérera de l'Enfer un organe de son corps pour chaque organe du corps de l'esclave. »



Al-Nawawi dit : Dans ce hadith il y a la preuve que l'affranchissement fait parti des meilleurs actions. Al-Nawawi, commentaire du hadith Sahih Muslim numéro 2775


Il existe aussi un autre hadith où il n'est pas dit si l'esclave est musulman ou non :




MUSLIM Book 009, Number 3603:

Abu Huraira (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporta que le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Celui qui libère un esclave, Allah libérera de l'Enfer un organe de son corps pour chaque organe du corps de l'esclave, même ses parties intimes.»


Ce hadith est également rapporté par l'imam Ahmad : 2776 & 9175 & 9195 & 9397 & 16410 & 18138 & 18797.


Ainsi, l'islam n'a pas été raciste au point de n'affranchir que des musulmans. Cela est confirmé par tous les savants de l'islam :


Al-Nawawi dit : LES SAVANTS SONT UNANIMES pour dire qu'il est permis d'affranchir des esclaves non-musulmans en ce qui ne concerne pas les kafara (expiation), ils sont unanimes sur le fait que le non-musulman ne peut pas être affranchit pour une kafara lors d'un meurtre, comme cela est dit dans le Coran (4.92). Al-Nawawi, commentaire du hadith Sahih Muslim numéro 836.


Le seul cas où l'islam ne permet pas l'affranchissement des non-musulmans, c'est lors d'une expiation pour le meurtre d'un musulman par erreur, l'esclave affranchit doit être musulman. Ainsi, l'islam a permit l'affranchissement des non-musulmans, contrairement à la Bible qui avait interdit d'affranchir un non-Juif (voir ici).



ATTRIBUTION DU POUVOIR A L'ESCLAVE




MUSLIM Book 004, Number 1355:

Narré sous l'autorité de Abu Dhar qui dit : « Mon ami (le Saint Prophète) m'ordonna d'écouter (le dirigeant) et lui obéir même s'il était un esclave avec pieds et mains coupés, et d'observer la prière en son temps … »



MUSLIM Book 004, Number 1780:

Amir bin Wathila rapporta que Nafi bin Abd al-Harith rencontra Umar à Usfan, et Umar l'employait comme collecteur à la Mecque. Il (Umar) lui dit (à Nafi) : « Qui avez-vous désigné comme collecteur auprès des gens de la vallée ? » Il dit : « Ibn Abza. » Il dit : « Qui est Ibn Abza ? » Il répondit : « Un de nos esclaves libérés. » Il (Umar) dit : « Ainsi vous avez désigné un esclave libéré auprès d'eux. » Il répondit : « Il connaît bien le Livre d'Allah, l'Exalté et le Grand, et il connaît bien les commandements et les ordres (de la Shari'a). » Umar dit : « Ainsi, le Saint Prophète (paix et bénédiction sur lui) avait dit : 'Par ce Livre, Allah exaltera certaines personnes et dégradera d'autres.' »




MUSLIM Book 007, Number 2977:

Umm al-Hussain (qu'Allah soit satisfait d'elle) rapporta : « J'ai effectué le Hadjj avec le Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) à l'occasion du Hadjj El Wadaa, et je l'ai vu jeter des pierres à Jumrat al-Aqaba et revint sur son chameau, et Bilal et Ussama étaient avec lui. L'un d'eux dirigeait le chameau pendant que l'autre couvrait la tête du Messager d'Allah (paix et bénédiction sur lui) avec un vêtement pour le protéger du soleil. » Elle rajouta : « Le Messager d'Allah dit tellement de choses et je l'ai entendu dire : 'Si un esclave avec un membre manquant et ayant la peau noire est désigné pour vous gouverner selon le Livre d'Allah l'Exalté, écoutez-le et obéissez-lui.'»



MUSLIM Book 020, Number 4525:

Narré sous l'autorité de Abu Dhar qui dit : « Mon ami (le Prophète) me conseilla d'écouter (celui qui a l'autorité) et lui obéir même s'il était un esclave mutilé et infirme. »




MUSLIM Book 020, Number 4528:

Narré sous l'autorité de Yahya bin Hussain qui apprit la tradition de sa grand-mère. Elle dit qu'elle entendit le Saint Prophète (paix et bénédiction sur lui) délivrer un sermon à l'occasion du dernier Hadjj. Il disait : « Si un esclave est désigné sur vous et qu'il vous dirige selon le Livre d'Allah, vous devriez l'écouter et lui obéir. »




BUKHARI Volume 1, Book 11, Number 661:

Narré par Ibn Umar : quand les premiers immigrants vinrent à Al-Usba, un endroit à Quba, avant l'arrivée du Prophète, Salim l'esclave de Abu Hudhaifa, qui connaissait le Coran plus que les autres avait l'habitude de les diriger pendant la prière.



BUKHARI Volume 1, Book 11, Number 662:

Narré par Anas : le Prophète dit : « Ecoutez et obéissez même si un Ethiopien qui a une tête comme un raisin devenait votre chef.»



BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 730:

Narré par Abdullah : l'Apôtre d'Allah a dit : « Chacun de vous est un gardien et est responsable de ses charges. Le dirigeant qui a autorité sur les gens est un gardien et est responsable pour eux, un homme est gardien de sa famille et est responsable pour eux, une femme est gardienne de la maison de son mari et de ses enfants et est responsable pour eux, un esclave est gardien de la propriété de son maître et en est responsable, alors tous vous êtes gardiens et responsables de vos charges. »




BUKHARI Volume 3, Book 46, Number 733:

Narré par Abdullah bin Umar : qu'il entendit l'Apôtre d'Allah dire : « Chacun de vous est un gardien et est responsable de ses charges. Le dirigeant est un gardien et est responsable de ses sujets, un homme est gardien dans sa famille et est responsable de ses charges, une femme est gardienne de la maison de son mari et est responsable de ses charges, un esclave est gardien de la propriété de son maître et est responsable de ses charges. » J'ai vraiment entendu cela du Prophète et je pense que le prophète dit aussi : « Un homme est gardien de la propriété de son père et responsable de ses charges ; alors chacun d'entre-vous est gardien et responsable de ses charges. »



Pour résumer, l'Islam :
·Considère l'esclave comme un être humain à part entière
·Considère que l'esclave est l'égal d'une personne libre
·Instaure une relation « patron – employé »
·Donne des droits à l'esclave et fixe des obligations
·Ne base pas l'esclavage sur des critères ethniques
·Interdit l'asservissement des personnes libres, excepté les prisonniers de guerre
·Interdit la traite des esclaves
·Permet aux esclaves d'être libérés à la demande, pour expiation ou pour des occasions spéciales
·Permet aux esclaves d'être libres de leurs mouvements
·Permet aux esclaves de désobéir à leur patron si cela enfreint les Lois de Dieu
·Interdit toute forme de violences verbales ou physiques contre les prisonniers de guerre et les esclaves
·Permet aux esclaves d'accéder aux plus hautes fonctions, y compris celle de Khalif.



QUELQUES ESCLAVES AFFRANCHIS


1-LES AFFRANCHIS DU PROPHETE
Zaid bin Haritha, Thauban, Ubaidullah bin Abu Rafi, Abu Rafi

2-LES AFFRANCHIS DE AISHA
Abu Yunus, Buraira

3-LES AFFRANCHIS DE UTHMAN
Humran, Tariq

4-LES AFFRANCHIS DE UMAR
Hunai

5-LES AFFRANCHIS DE ABU BAKR
Bilal bin Rabah, Amir bin Fuhaira

6-LES AFFRANCHIS DE SHADDAD
Salim, Abdullah

7-LES AFFRANCHIS DE IBN ABBAS
Kuraib, Ikrima, Umair

8-AUTRES AFFRANCHIS
Abdullah l'affranchis de Asma bint Abu Bakr , Salim l'affranchis de Mahri, Warrad l'affranchis de Mughira bin Shu'ba, Abu Murra l'affranchis de Umm Hani, Umair l'affranchis de Abi'l-Lahm, Abu Ubaid l'affranchis de Ibn Azhar, Ibn Shawwal l'affranchis de Umm Habiba



Terminons avec un extrait écrit par le Sheikh Abû Al-A`lâ Al-Mawdûdî dans son livre "Les Droits de l'Homme en Islam" :



Voici l'histoire des personnes qui dénoncent les Musulmans jour et nuit pour leurs considérations sur l'esclavage. C'est comme si un criminel pointait du doigt un homme innocent.

Avant cela, ces puissances occidentales pillèrent l'Afrique sur un très large plan, capturèrent les hommes libres, les réduisirent à la servitude et les transportèrent vers leurs nouvelles colonies. Le traitement infligé à ces malheureuses personnes a été pire que celui réservé aux animaux. Les livres écrits par les auteurs occidentaux eux-mêmes témoignent de ces faits.

Après l'occupation de l'Amérique et des Indes occidentales, et durant trois cent cinquante ans, la traite des esclaves a perduré. Les côtes africaines — où les Africains de peau noire furent capturés et apportés de l'intérieur des terres puis embarqués à bord des bateaux — étaient connues comme les Côtes des Esclaves. Pendant seulement un siècle (de 1680 à 1786), le nombre de gens libres ayant été capturés et asservis seulement pour les colonies britanniques s'élève, selon l'évaluation des auteurs britanniques, à 20 millions d'êtres humains. Sur une durée d'un an seulement (1790), il est dit que 75.000 êtres humains ont été capturés et envoyés pour des travaux forcés dans les colonies. Les bateaux utilisés pour transporter les esclaves étaient exigus et sales. Ces malheureux africains ont été jetés dans les cales des bateaux comme du bétail, empilés les uns sur les autres jusqu'au plafond, et bon nombre d'entre eux ont été enchaînés à des poutres en bois sur lesquelles ils pouvaient à peine se mouvoir tellement ils étaient à l'étroit. Ils ne recevaient pas de nourriture convenable, et s'ils tombaient malades ou étaient blessés, aucun traitement médical ne leur était prodigué. Les auteurs occidentaux eux-mêmes déclarent qu'au moins 20% du nombre total des personnes capturées pour l'esclavage et le travail forcé ont péri durant leur transport de la côte africaine vers l'Amérique. Ils ont également estimé que le nombre de personnes qui ont été capturées pour l'esclavage par les diverses nations européennes pendant l'apogée de l'institution esclavagiste atteint la centaine de millions au bas mot.

Maintenant examinons rapidement la position et la nature de l'esclavage dans l'Islam ! L'Islam essaya de résoudre le problème des esclaves qui étaient en Arabie en encourageant par différentes manières les propriétaires à libérer leurs esclaves. Les Musulmans furent avisés que pour l'expiation de certains de leurs péchés, ils devaient affranchir leurs esclaves. Libérer un esclave de son propre chef était considéré comme un acte de grand mérite, à tel point que le Prophète déclara que les membres d'un individu qui libérerait un esclave seraient protégés du Feu de l'Enfer, et ce, en contrepartie des membres de l'esclave qu'il avait libéré. Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — libéra à lui seul quelque soixante-trois esclaves. Le nombre d'esclaves libérés par Aicha était de soixante-sept, Abbas en libéra soixante-dix, Ibnou Omar en libéra mille, et Abderrahram Ibnou 'Aouf en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit. De même, d'autres compagnons du Prophète — paix et bénédiction sur lui — libérèrent un grand nombre d'esclaves. Les détails sont donnés dans les traditions et les livres d'histoire sur cette période. Ainsi, le problème des esclaves en Arabie fut résolu sur une courte période de trente ou quarante ans. Après cela, la seule forme d'esclavage qui fut conservée dans la société islamique était celle des prisonniers de guerre, capturés sur le champ de bataille. Ces prisonniers de guerre étaient maintenus par le gouvernement musulman jusqu'à ce que le gouvernement adverse acceptât de les reprendre en échange des soldats musulmans faits prisonniers, ou par le paiement d'une rançon. Si les soldats capturés n'étaient pas échangés contre les prisonniers de guerre musulmans, ou que personne ne payait leur rançon, le gouvernement musulman les distribuait aux soldats de l'armée qui les avait capturés. C'était une manière plus humaine et plus appropriée de se défaire d'eux au lieu de les détenir comme du bétail dans des camps de concentration, en les contraignant aux travaux forcés et, si leurs femmes étaient également capturées, en les poussant à la prostitution.

Plutôt que se débarrasser des prisonniers de guerre d'une manière si cruelle et indigne, l'Islam préféra les répartir dans la population, les mettant ainsi en contact avec d'autres êtres humains. D'autre part, leurs gardiens étaient enjoints de bien les traiter. Le résultat de cette politique éminemment humaine était que la plupart des hommes qui furent capturés sur les champs de bataille adverses puis amenés en territoire islamique comme esclaves enbrassèrent l'Islam, et leurs descendants furent de grands disciples, Imams, juristes, exégètes, hommes d'état et généraux de l'armée musulmane, à tel point que plus tard ils devinrent même des gouverneurs du monde musulman.

Dans les guerres modernes nous constatons également que si un gouvernement est complètement mis en déroute, sans possibilité de négociation pour les prisonniers de guerre, et que l'ennemi vainqueur obtient facilement des prisonniers, l'expérience a prouvé que les prisonniers de guerre de l'armée vaincue étaient maintenus dans des conditions beaucoup plus mauvaises que celles des esclaves. Quelqu'un peut-il nous renseigner sur le sort des milliers de prisonniers de guerre des armées défaites de l'Allemagne et du Japon capturés par la Russie durant la Seconde Guerre mondiale ? Personne n'a pu les comptabiliser jusqu'à présent. Personne ne sait combien de milliers d'entre eux sont encore vivants et combien de milliers ont péri en raison des conditions de vie inhumaines des camps de travail et de concentration russes. Le travail forcé auquel ils furent contraints était pire que le service exigé d'un esclave. Peut-être même qu'au temps des antiques Pharaons d'Egypte, le travail exigé des esclaves pour construire les pyramides d'Egypte n'était pas comparable à celui exigé des prisonniers de guerre en Russie pour développer la Sibérie et d'autres régions reculées de la Russie, ou pour travailler dans les mines et le charbon, et ce, par des températures glaciales, mal vêtus, mal nourris et traités brutalement par leurs surveillants."




Gustave Le Bon a dit : L'esclavage chez les mahométans est fort différent de ce qu'il était chez les chrétiens. La situation des esclaves en Orient est bien préférable en effet à celle des domestiques en Europe. Ils font partie de la famille, et peuvent parfois s'élever aux plus hauts emplois. Aucune idée humiliante ne s'attache en Orient à l'esclavage, et on a dit avec raison que l'esclave y est plus près de son maître qu'un domestique chez nous.

(Gustave Le bon, La Civilisation des Arabes (1884), éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre quatrième, chapitre deuxième, Moeurs et coutumes, p. 284)


Comme vous pouvez le constater, l'esclavage tel que définit par l'Islam ne correspond nullement à la définition traditionnelle de l'esclavage. Il est donc logique de dire que l'Islam a abolit l'esclavage classique, en passant d'une relation « maître absolu – propriété » à une relation « patron – employé ».
17 mars 2013 23:26
Conclusion






Comment l'islam a libéré les esclaves



Première étape de la libération : la libération Morale :


L’islam : l’esclave n’est plus une chose mais un frère et une sœur :

L’islam : l’esclave n’est plus une source d’argent mais une source de devoir

L’islam : ne l’appelez pas mon esclave mais mon fils et ma fille :

L’islam :ne jamais maltraiter un esclave , ni le frapper :




Deuxième étape : la libération réelle :



L’abolition des sources de l’esclavage :

Pousser à libérer les esclaves à chaque incident :

L’appel à libérer gratuitement les esclaves pour plaire à Dieu :

Résultat de ces mesures : toute les anciens esclaves d’Arabie furent affranchis.




3) Pour en finir : un esclave qui veut sa liberté n’a qu’à demander :


4) Au de la de la libération : l’intégration :



Que fit l’occident après la libération des esclaves

Que fit l’islam des esclaves libérés :

Les esclaves affranchis pouvaient commander les armées et gouverner les musulmans :




Question importante : Si l’islam a fait tout cela pour permettre la libération des esclaves pourquoi l’islam n’a-t-il pas interdit complètement et d’un seul coup tout l’esclavage :


Question important : pourquoi l’islam après avoir aboli toutes les sources d’esclavage en a gardé une qui est celle des prisonniers de guerre !



L’esclavage en islam :


Sans tarder sur de longues introductions, voici les mesures prises par l’islam pour abolir l’esclavage :


Première étape de la libération : la libération Morale :



L’histoire — que nul n’a pu renier, pas même les plus fanatiques auteurs européens — témoigne que le traitement des esclaves aux premiers temps de l’Islam a atteint un niveau d’humanité tel qu’il n’a jamais été atteint par ailleurs, au point que les esclaves affranchis refusaient de quitter leurs anciens maîtres — alors qu’ils en étaient parfaitement capables après s’être libérés financièrement et avoir pris l’habitude de se prendre en charge eux-mêmes — parce qu’ils les considéraient comme leur famille, auxquels ils étaient liés par des liens non moins forts que les liens du sang


L’islam : l’esclave n’est plus une chose mais un frère et une sœur :


Dans les civilisations avant l’islam notamment Pour les Romains, les esclaves étaient des objets, non des humains, des objets qui n’avaient strictement aucun droit, mais qui croulaient sous le poids de leurs corvées.

Puis l’islam est venu ,il est venu établir que la relation entre les maîtres et les esclaves n’était pas une relation d’arrogance et d’asservissement, ni une relation d’exploitation et d’humiliation, mais une relation familiale et fraternelle :

« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée

L’islam est venu établir qu’un maître n’a aucun mérite sur son esclave, parce que l’un est maître et l’autre esclave. Le seul critère de mérite est désormais la piété : « Un Arabe n’a strictement aucun mérite sur un non-Arabe, pas plus qu’un non-Arabe n’en a sur un Arabe, ni un Noir sur un Blanc, ni un Blanc sur un Noir, si ce n’est par la piété » le Musnad de l’Imâm Ahmad



L’islam : l’esclave n’est plus une source d’argent mais une source de devoir


Avant l’islam les esclaves travaillaient dans les champs, enchaînés de telle sorte qu’ils ne puissent s’échapper. Ils étaient nourris, non pas parce que — comme les animaux et les végétaux — ils avaient le droit de satisfaire leur besoin de nourriture, mais parce qu’ils devaient rester en vie pour continuer à travailler.

Les esclaves étaient une source de richesse , et Afin que le maître puisse mener une vie de luxe et de faste, profitant de thermes frais ou chauds, les esclaves devaient travailler jour et nuit .


Puis l’islam est venu disant :


« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée



L’islam : ne l’appelez pas mon esclave mais mon fils et ma fille :



Dans un souci supplémentaire de ménager les sentiments des esclaves, le noble Messager — paix et bénédictions sur lui — ajoute : « Que nul d’entre vous ne dise : Voici mon serviteur ou voici ma servante ! Mais qu’il dise : Mon garçon et ma fille ! » Fort de cette sentence, Abû Hurayrah interpela un homme qui était sur une monture tandis que son serviteur courait à pied derrière lui : « Fais-le monter derrière toi, car il est ton frère et son âme est comme la tienne ! »


le Prophète leur dit : « Dieu les a mis en votre possession. Et s’Il le voulait, c’est vous qu’il aurait mis en leur possession ». Ainsi, ce ne sont que des vicissitudes contingentes qui ont fait de ces êtres des esclaves. Il était donc parfaitement possible qu’ils soient eux-mêmes maîtres de ceux qui le sont aujourd’hui ! Par cette sentence, le Prophète réduit à néant l’arrogance des maîtres et les renvoie à la fibre humaine qui les relie tous et à l’amour qui doit gouverner leurs relations les uns les autres.



L’islam :ne jamais maltraiter un esclave , ni le frapper :


Avant l’islam , les esclaves étaient frappés tués , torturés , sans que cela gene la communauté , quand l’islam est venu , Il est venu déclarer : « Quiconque tuera son esclave, nous le tuerons. Quiconque rasera son esclave, nous le raserons. Quiconque émasculera son esclave, nous l’émasculerons » Rapporté le Musnad de l’Imâm Ahmad, dans les Sunan des Imâms Abû Dâwûd, An-Nasâ’î, At-Tirmidhî, Ibn Mâjah et Ad-Dârimî.


Le prophète paix sur lui s'était une fois mis extrêmement en colère lorsqu'il vit un de ses Compagnons (radhia allâhou anhou) frapper son esclave. Le Compagnon (radhia allâhou anhou) , comprenant son erreur, le libéra immédiatement. Sur quoi le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui annonça que s'il n'avait pas affranchit cet esclave, il aurait été durement châtié par Allah pour son geste.



le seul fait de gifler un esclave alors que rien ne justifie sa correction — sachant que la correction ne doit pas enfreindre la limite de ce que le maître se permet d’administrer à ses propres enfants — constitue un motif légal pour son affranchissement.




L'une des dernières recommandations que fit le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) sur son lit de mort, avant de quitter ce monde, portait justement sur le bon traitement envers les esclaves.

Toutes Ces garanties sont complètes et atteignent un niveau auquel n’a su prétendre aucune législation sur l’esclavage, tout au long de l’histoire, aussi bien avant qu’après l’avènement de l’Islam.





Deuxieme étape : la libération réelle :


L’étape précédente constituait en réalité une libération morale des esclaves, Mais l’Islam ne s’arrêta pas là, car sa base fondamentale et suprême est l’égalité complète entre les hommes, ce qui signifie la libération complète de tous les hommes. Par conséquent, il œuvra de manière effective à la libération des esclaves, Parmi les moyens utilisés: le `itq, Le `itq désigne l’affranchissement volontaire et gratuit, de la part des maîtres, des esclaves qu’ils possèdent.


L’abolition des sources de l’esclavage :


"L’Islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage ou pour le vendre en tant qu’esclave. Sur ce point, des propos clairs et péremptoires du Prophète — paix et bénédiction sur lui — disent : "Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent." (rapporté par Al-Bukhârî et Ibn Mâjah). Les termes de cette tradition prophétique sont généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une ethnie, à un pays en particulier ou aux adeptes d’une religion précise.

Avant l'islam les sources de l'esclavages étaient multiples :

avant l'islam on pouvait prendre un homme libre et l'asservir sans raison .

Avant l'islam celui qui ne pouvait payer une dette se devait devenir esclave de celui qui lui doit sa dette .


Pousser à libérer les esclaves à chaque incident :

L’Islam essaya de résoudre le problème des esclaves qui étaient en Arabie en encourageant par différentes manières les propriétaires à libérer leurs esclaves. Les Musulmans furent avisés que pour l’expiation de certains de leurs péchés, ils devaient affranchir leurs esclaves.



Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — incitait à affranchir des esclaves pour expier n’importe quelle faute qu’un homme pouvait commettre, et ce, dans l’optique de libérer le plus grand nombre possible, sachant que les péchés ne cessent jamais, et que l’être humain est par nature pécheur, comme le rappelle le Messager. Il convient ici de porter une attention toute particulière à l’une de ces expiations, en raison de sa signification dans le regard que porte l’Islam sur l’esclavage. L’Islam décrète que l’expiation de l’homicide involontaire requiert le paiement d’un prix du sang à la famille de la victime et la libération d’un esclave : « Quiconque tue par erreur un croyant, qu’il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang » Sourate 4, verset 92. La victime tuée par erreur est une âme humaine que sa famille et que la société dans son ensemble ont injustement perdue. Pour cette raison, l’Islam établit deux types de dédommagements : le dédommagement de la famille avec le prix du sang qui doit leur être payé, et le dédommagement de la société avec la libération d’un esclave croyant. La libération d’un esclave reviendrait en quelque sorte à donner la vie à une âme humaine, qui vient remplacer celle qui a été involontairement tuée. En poussant la comparaison, on est amené à la conclusion qu’au regard de l’Islam, l’esclavage est, d’une certaine façon, une mort. Ainsi, malgré toutes les garanties dont l’Islam entoure le statut des esclaves, il profite de la moindre occasion pour redonner vie à ces esclaves en les libérant de leur servitude.



L’appel à libérer gratuitement les esclaves pour plaire à Dieu :


Libérer un esclave de son propre chef était considéré comme un acte de grand mérite, à tel point que le Prophète déclara que les membres d’un individu qui libérerait un esclave seraient protégés du Feu de l’Enfer, et ce, en contrepartie des membres de l’esclave qu’il avait libéré.



Résultat de ces mesures : toute les anciens esclaves d’Arabie furent affranchis.


L’histoire relate qu’un nombre incommensurable d’esclaves ont été libérés à travers cet affranchissement gratuit, et que ce nombre incommensurable ne trouve pas son pareil dans l’histoire des autres nations, ni avant l’Islam, ni plusieurs siècles après, jusqu’au début de l’ère moderne. Par ailleurs, les mobiles de leur affranchissement étaient purement humains, et découlaient des consciences individuelles qui désiraient gagner l’Agrément de Dieu, rien d’autre que l’Agrément de Dieu.


Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — libéra à lui seul quelque soixante-trois esclaves.

Le nombre d’esclaves libérés par `Â’ishah était de soixante-sept,

`Abbâs en libéra soixante-dix,

`Abd Allâh Ibn `Umar en libéra mille

`Abd Ar-Rahmân en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit.


De même, d’autres compagnons du Prophète — paix et bénédiction sur lui — libérèrent un grand nombre d’esclaves. Les détails sont donnés dans les traditions et les livres d’histoire sur cette période.


Le résultat de cette politique fut tel que lors du temps des 4 califes (une trentaine d’années) tous les anciens esclaves de l’Arabie furent libérés.



Pour en finir : un esclave qui veut sa liberté n’a qu’à demander :


C’est ce qu’on appele mukâtabah, elle consiste à accorder à l’esclave sa liberté lorsqu’il la demande de son propre chef, moyennant une somme d’argent convenue entre le maître et l’esclave. L’affranchissement est dans ce cas obligatoire : le maître ne peut ni le refuser ni le reporter, dès lors que la somme d’argent convenue lui a été versée. En cas de problème, l’État (représenté par le juge ou par le dirigeant) intervient pour exécuter de force le contrat d’affranchissement et donner la liberté à son demandeur.

La légalisation de la mukâtabah a réellement ouvert les portes de la libération des esclaves en Islam, puisqu’elle permet à l’esclave qui veut recouvrer sa liberté de s’affranchir, sans attendre que son maître le libère gratuitement à une occasion qui pourrait survenir, ou qui pourrait ne jamais survenir au fil des jours et des années.

Dès le premier instant où l’esclave demande ce contrat d’affranchissement — que le maître ne peut refuser du moment que sa libération ne présente pas de danger pour la sécurité intérieure de l’État islamique —, tout le travail qu’il effectuera désormais pour son maître sera rémunéré. Où alors, il aura la possibilité, s’il le souhaite, de travailler à l’extérieur pour réunir la somme convenue pour le rachat de sa liberté.

Cette voie fut celle empruntée par l’Europe au XIVe siècle, soit sept siècles après que l’Islam l’eut initié. Néanmoins, une différence majeure distingue l’Islam : la prise en charge par l’État des esclaves demandant une procédure d’affranchissement, et ce, en sus des efforts gigantesques consentis par l’Islam pour affranchir les esclaves gratuitement, sur la base d’un volontariat individuel visant à se rapprocher de Dieu et à Le servir avec loyauté.

Le verset qui désigne les ayant droits de l’aumône légale (zakâh) dit la chose suivante : « Les aumônes ne sont destinées que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, [...] pour l’affranchissement des esclaves » Sourate 9, verset 60.Ainsi, il est clairement établi que le Trésor Public doit employer l’aumône légale, entre autres à aider les esclaves désireux de s’affranchir de racheter leur liberté, si eux-mêmes sont incapables de le faire avec leurs propres économies.





Au de la de la libération : l’intégration :



Que fit l’occident après la libération des esclaves :


L’histoire est connue , une fois que les esclaves furent libérés en Amérique et en Europe ils furent considérés comme de la poubelle de la société ils furent marginalisés , ils étaient pauvres , et ne pouvaient guère accéder aux rangs des autres concitoyens et cela a duré plusieurs siècles .


Que fit l’islam des esclaves libérés :


Le Messager — paix et bénédictions sur lui — scellait des liens fraternels entre certains esclaves et certains notables arabes. Il conclut ainsi des liens fraternels entre Bilâl Ibn Rabâh et Khâlid Ibn Ruwayh Al-Khath`amî, entre son esclave affranchi Zayd et son oncle Hamzah, ou encore entre Khârijah Ibn Zayd et Abû Bakr. Cette fraternisation constituait un véritable lien, non moins puissant que les liens du sang, et donnait des droits en matière d’héritage.


Ce n’était pas tout...


Le Prophète maria également sa cousine Zaynab Bint Jahsh à son esclave Zayd. Le mariage est en réalité une question délicate, notamment pour la femme. Une femme acceptera d’épouser un homme d’un plus haut niveau social, mais elle refusera que son mari soit issu d’une catégorie sociale inférieure. Elle ressentirait cela comme une atteinte à sa dignité et à son orgueil. Mais le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — voulait établir une signification bien plus profonde : il voulait extirper les esclaves des tréfonds vers lesquels ils ont été précipités par une humanité injuste et les élever au rang des plus illustres notables arabes qurayshites.


Les esclaves affranchis pouvaient commander les armées et gouverner les musulmans :


Le Messager envoya Zayd à la tête d’une armée dont les soldats n’étaient autres que des notables arabes parmi les Muhâjirûn et les Ansâr. Lorsqu’il fut tué, il désigna son fils, Usâmah Ibn Zayd, à la tête de l’armée, une armée qui comptait dans ses rangs Abû Bakr et `Umar, les deux ministres et successeurs du Prophète, futurs Califes de la Communauté musulmane. Ainsi, le Prophète n’octroyait pas seulement aux esclaves un statut d’égalité humaine ; il leur donnait également le droit de diriger et de gouverner des hommes libres.


Il en vint ainsi à déclarer : « Obéissez aux ordres même si vous êtes gouvernés par un esclave noir abyssin, dont la tête ressemble à un raisin sec, du moment qu’il vous dirige selon le Livre de Dieu — Exalté soit-Il — » [Rapporté par Al-Bukhârî, Ahmad et Ibn Mâjah.]. Il accorda ainsi aux esclaves et aux affranchis le droit d’accéder à la plus haute fonctions de l’État, celle du dirigeant de la Communauté musulmane. `Umar dit au moment où il devait préparer sa succession : « Si Sâlim, l’affranchi de Abû Hudhayfah, était encore parmi nous, je l’aurais nommé à ma succession ». Le Calife réaffirma ainsi les principes énoncés par le Messager — paix et bénédictions sur lui —.


À une autre occasion, `Umar montra l’exemple de la plus belle des manières, en ce qui concerne le respect des esclaves et des affranchis. Bilâl Ibn Rabâh s’opposa à lui avec virulence sur la question de la répartition du butin. `Umar ne trouva rien d’autre à dire que d’implorer : « Seigneur, préserve-moi de Bilâl et de ses partisans ! » Lui, le Calife qui pouvait, s’il le voulait, ordonner et être obéi.



Question importante : Si l’islam a fait tout cela pour permettre la libération des esclaves pourquoi l’islam n’a-t-il pas interdit complètement et d’un seul coup tout l’esclavage :




Supposons que Mohamed (saw), inspiré par Dieu, eût dit :"A partir de ce jour, plus d'esclaves". Qu'en aurait-il résulté en supposant que les barbares de son temps eûssent écouté bien docilement son interdiction ?

Des milliers de gens, amenés bien loin de leur pays d'origine, se seraient trouvés dans la rue et des entreprises agricoles ou artisanales auraient périclité faute de main d'oeuvre. D'ailleurs, étant donné que les Musulmans étaient alors perdus dans la masse des infidèles, ces esclaves libérés, auraient été immédiatement revendus aux infidèles par les marchands d'esclaves qui auraient sauté sur ce "troupeau" sans maître et sans patrie. Il suffit de se référer à l'exemple de l'Amérique qui du jour au lendemain décréta l'abolition de l'esclavage, jetant à la rue des centaines de milliers d'ouvriers qui n'avaient ni gîte et ni couvert, et qui retournaient à leur anciens maîtres en les suppliant de les reprendre.



Au lieu de crever l'abcès dans l'organe et remplacer un mal douloureux par un mal mortel, il est de meilleure médecine de le réduire petit à petit, de le circonscrire et, par un traitement de fond et de modification du terrain, de le laisser disparaître de lui-même sans provoquer ni infection grave, ni migration du mal vers des organes vitaux plus sensibles encore.



Question important : pourquoi l’islam après avoir aboli toutes les sources d’esclavage en a gardé une qui est celle des prisonniers de guerre :




la seule forme d’esclavage qui fut conservée dans la société islamique était celle des prisonniers de guerre, capturés sur le champ de bataille. Ces prisonniers de guerre étaient maintenus par le gouvernement musulman jusqu’à ce que le gouvernement adverse acceptât de les reprendre en échange des soldats musulmans faits prisonniers, ou par le paiement d’une rançon. Si les soldats capturés n’étaient pas échangés contre les prisonniers de guerre musulmans, ou que personne ne payait leur rançon, le gouvernement musulman les distribuait aux soldats de l’armée qui les avait capturés. C’était une manière plus humaine et plus appropriée de se défaire d’eux au lieu de les détenir comme du bétail dans des camps de concentration, en les contraignant aux travaux forcés et, si leurs femmes étaient également capturées, en les poussant à la prostitution.

Plutôt que se débarrasser des prisonniers de guerre d’une manière si cruelle et indigne, l’Islam préféra les répartir dans la population, les mettant ainsi en contact avec d’autres êtres humains. D’autre part, leurs gardiens étaient enjoints de bien les traiter. Le résultat de cette politique éminemment humaine était que la plupart des hommes qui furent capturés sur les champs de bataille adverses puis amenés en territoire islamique comme esclaves enbrassèrent l’Islam, et leurs descendants furent de grands disciples, Imams, juristes, exégètes, hommes d’état et généraux de l’armée musulmane, à tel point que plus tard ils devinrent même des gouverneurs du monde musulman.

Dans les guerres modernes nous constatons également que si un gouvernement est complètement mis en déroute, sans possibilité de négociation pour les prisonniers de guerre, et que l’ennemi vainqueur obtient facilement des prisonniers, l’expérience a prouvé que les prisonniers de guerre de l’armée vaincue étaient maintenus dans des conditions beaucoup plus mauvaises que celles des esclaves. Quelqu’un peut-il nous renseigner sur le sort des milliers de prisonniers de guerre des armées défaites de l’Allemagne et du Japon capturés par la Russie durant la Seconde Guerre mondiale ? Personne n’a pu les comptabiliser jusqu’à présent. Personne ne sait combien de milliers d’entre eux sont encore vivants et combien de milliers ont péri en raison des conditions de vie inhumaines des camps de travail et de concentration russes. Le travail forcé auquel ils furent contraints était pire que le service exigé d’un esclave. Peut-être même qu’au temps des antiques Pharaons d’Egypte, le travail exigé des esclaves pour construire les pyramides d’Egypte n’était pas comparable à celui exigé des prisonniers de guerre en Russie pour développer la Sibérie et d’autres régions reculées de la Russie, ou pour travailler dans les mines et le charbon, et ce, par des températures glaciales, mal vêtus, mal nourris et traités brutalement par leurs surveillants."


Quant à l’asservissement, il était pratiqué dans le passé par toutes les nations de la Terre, sans exception. Les Musulmans ne pouvaient donc abandonner unilatéralement cette pratique. Aujourd’hui, il existe des accords internationaux qui interdisent toute forme d’asservissement humain. Cette initiative est, sans nul doute, soutenue par l’Islam. Par conséquent, aujourd’hui, il devient hors de propos de recourir à l’asservissement.
19 mars 2013 13:42
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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Abdel354 a écrit:
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as300 a écrit:
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abdel a écrit:
Donc c'est bien cela, si l'Etat islamique juge qu'il ne peut pas venir imposer sa religion, il attaque, et bien moi ceux qui ne veulent pas que je leur parle d'Islam, ben je les laisse tranquille tout simplement, je ne vais pas aller chez eux leur imposer mes croyances

Ca se passait pas comme ça, l'islam ne pouvait même pas exister dans les pays autour.
L'Islam est venu libérer tout cela...

[www.maison-islam.com]
Un article expliquant cela...

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abdel a écrit:
Imagine que l'Etat chretien vienne et disent, choississez le christianisme, sinon payer nous un impot, et si vous refusez de nous laisser propager le christianisme, on vous attaque, t'appel cela comment?

Situation imaginaire vu que le christianisme est bien implanté partout, de même que l'islam
Oh si ça c'est passé comme cela les califes ont étendus leur empire jusqu'en Espagne...

lis l'article, ta conception est celle des orientalistes non musulmans
L'expansion de l'islam ne s'est pas faite dans un objectif politique uniquement, c'était avant tout dans le but de proposer l'islam.
De nos jours, il n'y a plus besoin d'utiliser de telles méthodes vu l'expansion manifeste de l'islam
lis l'article avant de nous sortir tes évidences tirées de je ne sais où: en tant que musulman, sur un tel sujet, il faut d'abord voir ce que disent les musulmans, pas ceux qui sont malveillants envers l'islam...
Donc c'est bien ce que je disait, le cheikh trouve donc normal de répandre une idéologie par la guerre


Proposer l'islam? une religion ça se "propose" par l'épée?

Apprends l'histoire correctement, visiblement, tu n'as pas l'air d'être au courant des puissances autour des pays musulmans
Oui, la parole de Dieu ne doit pas être obstruée
Pourquoi de me parle de l'histoire? tu viens de dire toi même qu'il ne faut pas arreter la parole de Dieu, tu est donc pour répandre ton idéologie par la guerre

Non, je n'ai pas dit cela, il n'y a pas besoin de telle méthodes de nos jours
Mais est-il normal que toute religion soit sévèrement réprimée comme c'était le cas dans les empires eutour des arabes?
Tu crois que les arabo-musulmans étaient réprimés, c'etait des colonialistes, esclavagistes, ils avaient que des intér^^ets personnels a faire leur guerre coloniale, mais je ne te parle pas de l'Islam là, je te parle de fait historique




La culture c'est ce qu'il reste lorsqu'on a tout oublié."
Mais pas lorsqu'on a trop oublié!

En résumé, en cette période du 150 ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage, on nous dit que le débat sur l'esclavage n'a plus lieu d'être, car ce fut un phénomène universel aussi vieux que la société humaine elle-même (il suffit de se rappeler les différentes civilisations qui la pratiquaient), que quelque part nous avons tous eu un ancêtre esclave ou maître, qu'il est donc ridicule que l'Occident demande pardon aux dizaines de millions d'êtres humains concernés, surtout que le même Occident a été à l'avant-garde de l'abolition de l'esclavage.
On conclue qu'il faudrait ranger au rang des fantasmes "la dette esclavagiste" et sa compensation, d'autant plus que maîtres et esclaves se sont mélangés, depuis.
Bien. Il est à noter aussi que, selon eux, les derniers à pratiquer l'esclavage furent l'Arabie et la Mauritanie.

Le problème c'est que cette logique est émaillée de contrevérités historiques, il est diffamatoire à l'endroit de l'Islam et du Coran, il est moqueur envers les souffrances qu'ont dû endurer des hommes et des femmes d'Afrique tout autant que les effets mutilants de l'esclavage et son corollaire raciste, sur les générations postérieures.
Au niveau de l'Histoire, rien n'est plus faux que d'affirmer que le type d'esclavage pratiqué en Occident (Etats-Unis et Europe) fut pratiqué de tout temps et par toutes civilisations. En effet l'esclavage existe depuis la nuit des temps. Ce fut une époque où c'était même une mesure "humanitaire"!
Je m'explique. Auparavant après les guerres, il fut d'usage de tuer tous les survivants ennemis.
Puis on prit conscience que l'on pouvait bénéficier, là, de "main d'oeuvre" gratuite, alors on institua l'esclavage, épargnant, par la même, la vie des prisonniers de guerre, blancs, noirs ou jaunes. Les esclaves provenaient donc de prisonniers de guerre. Ces personnes pouvaient d'ailleurs souvent être libérées, se racheter, voire se marier avec leur maître, donc s'émanciper.
Donc, "tant qu'il y avait de la vie, il y avait de l'espoir..."


Voilà, résumé , l'esclavage pratiqué par les civilisations anciennes, et ceci est confirmé par d'illustres historiens. L'esclavage y fut donc un fait relevant de l'ordre économique, résultant du travail. Cela est bien clair, et, historique.

Mais AUCUNE de ces civilisations n'avaient établi l'esclavage sur des critères RACIAUX, comme ce fut le cas en Occident!
Cela, aussi, est historique.
Aucune ne leur avait donné ce caractère exécrable d'une SERVITUDE PERPéTUELLE: en Occident l'esclave appartenait à son maître, toute sa vie, lui, ses enfants et toute sa descendance, POUR TOUJOURS!!
Cela fut "sanctifié" par Le fameux Code Noir le 17 mars 1685, qui fut tout, sauf l'expression d'une aspiration abolitionniste.



Aucune de ces anciennes civilisations sus-nommées, n'a évoqué une exégèse tendancieuse des Ecritures pour se donner bonne conscience: telle que celle qui dit que la race noire fut maudite par Dieu à travers le mythe biblique de Canaan à Cham (Génèse 5/32, 6/10, 7/13,9/18-25, 10/5, etc).

Aucune de ces civilisations n'ont eu leur "père Bartolomé de Las Casas" pour rappeler qu'il fallait DES NOIRS d'AFRIQUE comme esclaves pour aider les pauvres colons américains, car il lui semblait odieux d'exploiter ainsi...les Indiens...Mais les noirs, descendants de Cham, sont eux prédestinés, selon les Ecritures, à la servitude. Las Casas (entre autres), donna ainsi une justification à l'abominable exportation vers toutes les colonies occidentales. Il y eut aussi des bulles papales.

Voilà, très succinctement, les différences. L'esclavage pratiqué alors par l'Occident procédait d'une idéologie de la supériorité raciale.
Et nous sommes là, très, très loin des pratiques antiques. L'esclavage fut en Occident pratiqué selon un critère ethnique: une faveur réservé aux noirs!

Rien n'est plus faux que d'affirmer que l'Occident ait été à l'avant-garde de l'abolition de l'esclavage tout comme affirmer que "l'abolition" réclamée par l'assemblée française en 1794 fut déterminante et "révolutionnaire". Il convient d'établir une distinction entre la Traite et l'esclavage.

1) la dite assemblée avait aboli l'esclavage mais pas la traite (le commerce d'esclave). Cela n'eut donc aucun effet sur le sort des malheureux extirpés d'Afrique pour améliorer le confort et l'économie des colons. La traite continua donc de plus belle. La première loi française à son encontre est datée d'avril 1818.

2) outre des raids esclavagistes au coeur de l'Afrique, l'Europe provoquaient les guerres tribales en Afrique en excitant et armant les indigènes. Sachant que ces "guerres" leur ramènera leur lot de prisonniers pour remplir leurs navires négriers qui attendaient en rade.
Toutes leurs expéditions étaient accompagnées, depuis l'Europe, de trafiquants d'esclaves. Pourquoi? Pour prôner l'abolition???



3) La traite négrière ne prit fin que par un processus graduel procédant lui-même d'un faisceau d'éléments, moraux, économiques, stratégiques etc, qu'il est impossible d'exposer dans ces quelques lignes.

Non, ni en 1794, ni le 1er janvier 1849, les colons ne se sont pas mis à embrasser leurs "frères esclaves". Et tous savent pourquoi.

Si les personnes d'origine africaines ne sont pas en droit, selon certains, de demander et obtenir réparation des séquelles, des abus, des viols de leur corps comme de leur conscience, alors, pour le moins l'Occident DOIT se repentir d'avoir menti sur Dieu, et demander pardon.

Sinon, soit l'enseignement du Christ fut vain, soit bien des églises doivent être fermées, car Jésus (Paix sur lui) dit clairement en Matthieu 5:23 et Marc 11:25 : "si tu as offensé ton frère, tu dois t'excuser d'abord, avant de venir à l'autel (église)".

Et j'ajoute que cela relève d'une certaine logique: on ne peut pas aller vers Dieu et aimer Dieu que l'on a jamais vu, ET, abuser de son prochain que l'on voit chaque jour !

Car, sans chercher la controverse, des questions se posent tout de même à l'Occident:
Quand vont-ils se repentir d'avoir menti sur Dieu?
Car Dieu n'a maudit personne dans les extraits de la Génèse cités, c'est Noé qui l'a fait, et selon la Bible, il était ivre...
Quand vont-ils se repentir d'avoir forcé des esclaves à se prostituer, à changer de religion?
Quand vont-ils rendre aux africains et aux indiens d'Amérique au moins la moitié de leur terre volée, ainsi que l'or et les diamants extraits, vu que la Bible dit "tu ne voleras point" ?

Le pardon ne s'exige, ni ne s'impose, il se mérite. Et comme je l'ai dit, le moindre des mérites c'est de demander le pardon, collectivement. D'autres peuples ont eu droit à des excuses officielles de l'Etat récemment, pourquoi pas tous les français (au moins) qui ont une origine africaine, qu'ils soient ce jour, noirs, blancs, ou jaunes?
Ainsi, bien des questions restent en suspens.



Par ailleurs, il est parfaitement faux d'affirmer qu'après 1848, la traite continua par l'intermédiaire d'autres noirs mercantilistes, c'est ignorer la cause première (la demande), mais je risque d'être trop long.

Il est faux de dire que l'Arabie fut la dernière destination de la traite négrière: c'est voir l'Histoire avec un microscope. L'infâme négoce continua jusqu'en 1873, à destination de Cuba (colonie espagnole), et au moins jusqu'en 1888 à destination du Brésil (colonie...portugaise). Lire utilement "La traite des esclaves dans les Caraïbes et en Amérique latine" de José Luciano Franco, in Hist. Gén.,Unesco, p.105 à 107.
Sans mettre en doute l'intégrité intellectuelle de quiconque, il convient néanmoins, de se souvenir que ce que nous savons de la partie africaine des trafiquants, nous est bien souvent rapporté par des européens qui furent rarement sans préjugés: c'est pour cela que beaucoup d'études sur le sujet sont illustrées de marchands noirs ou arabes, que la religion de tout ce qui n'était pas chrétien, était forcément décrite comme païenne ou animiste, etc. Des documents récemment retrouvés permettent de rectifier bien des déformations (voir, entre autres, l'étonnant livre du Dr Edward W. Blyden, prêtre et missionnaire noir et témoin occulaire, "Christiannity, Islam, and the African race", U.S. , Edingburg Princeton University Press).
Certains "spécialistes" veulent faire avaler aux lecteurs que si le terme "cafre" tire son origine du mot arabe "Kafir" (incroyant), cela prouverait bien le rôle marchand actif des arabes dans l'établissement de l'esclavage, traduire: c'est pas nous, c'est eux . Il faut bien se donner bonne conscience comme on peut.



Voyons ce terme "cafre" à la lumière de l'Histoire. Avant de pointer l'index vers les arabes, il faut s'assurer de la justesse et de l'impartialité de ses propos. Précautions élémentaires qui ont échappé à chers "spécialistes". L'Histoire contredit cette version réductrice des faits.
Selon les navigateurs portugais qui ont du combattre les arabes et les musulmans africains de la côte Est de l'Afrique, les arabes furent en Afrique depuis l'an 700 . L'influence islamique est là depuis l'an 700. Bien des cartes anciennes de l'Afrique tirent leurs origines des géographes arabes. Et sur ces cartes, francisées, de vastes régions d'Afrique sont appelées "Pays des Cafres" (traduire: pays des incroyants). Il s'agissait donc tout simplement d'une appellation géographique BIEN ANTÉRIEURE à l'esclavage "moderne" (raciste) de l'Europe. Ces derniers ont tout simplement repris une appellation arabe certes, mais PRÉ-existante, pour dénommer ces peuples d'Afrique. Les arabes, eux-mêmes ont une origine africaine! Ceci explique aussi pourquoi l'Islam fut et est toujours solidement implanté en Afrique, pourquoi 80% des esclaves importés au Brésil étaient musulmans, 50% pour les USA; pourquoi la colonie portugaise alors du Mozambique porte le nom latinisé de son ex-chef musulman africain Moussa Bin Beik. C'est ce que me révèle l'HISTOIRE. Et j'y peux rien.
Tout comme l'Histoire me dit que des "cafres" (noirs africains) ont été en Amérique des centaines d'années avant que Christophe Colomb soit né!
Mais de cela, nos livres d'histoire n'en disent pas un mot! Des "cafres" (noirs africains) ont effectivement commercé avec les amérindiens des centaines d'année avant le génois C. Colomb. Il y a des ouvrages, des documents télévisés, et des monuments visibles ce jour au Mexique.
Ouvrages: "They came before Colombus" de Ivan Van Sertima, le journal de bord de Colomb "The Journal"; ou celui de Cortès, qui déclare que Vespucci Ameriqo, son second, atteste avoir vu des africains au loin dans l'Atlantique, retournant en Afrique; "l'Amérique pré-colombienne" de F. Anton Ed. Rencontres Lausanne, etc.


Il s'agit des tribus Mandingues (musulmans) d'Afrique de l'Ouest (voir "Seven African Arabian Wonders of the World" de Dr K.A. Mansour Ed. FAAP (Californie). Mais je ne peux citer ici toutes les sources.
Preuves visibles au Mexique: Musée régional, Vera Cruz: monument négroïde datant des Olmèques; Place du Marché de Tuxtla Santiago, Vera Cruz: Statue basaltique de type négroïde; gravures, motifs, etc, identiques à ceux des Mandingues africains.
J'espère que ces quelques éléments suffisent aux lecteurs, aussi extraordinaire que soit l'information.
Mais retenez de même que les vikings aussi avaient, eux aussi, devancé Colomb sur les territoires de l'Amérique septentrionale, en suivant, au Nord, le 60ème parallèle.
Je terminerai par la plus grosse calomnie, sur le Coran, et donc les principes islamiques. Cela sera TRÈS simple. Il y a 1400 ans que le Coran ne cesse de prôner la libération des esclaves comme un acte de grande piété. Tous les prétextes et le moindre abus des maîtres servaient à l'affranchissement des esclaves. Les esclaves devaient être traités comme un membre de la famille. La sagesse inhérente était une émancipation progressive qui préservât l'ordre et la réadaptation économique conséquente.
La liste des versets concernés seraient trop longue, aussi je n'en mentionne que quelques uns, libre à quiconque de vérifier: Chap. 45:vers.5, chap.2:177, 24:33, 40:13, 4:94, 5:91, 4:29, 24:32.
Le meilleur des croyants est le plus pieux, clame le Coran.
Point de distinction de race ou de rang en Islam.

L'histoire du fameux appel à la prière, l'Azaan, geste que répète, aujourd'hui, les musulmans sur les 5 continents, est éloquent: il fut ordonné par le prophète à un noir abyssinien, Bilhal, l'honneur de le faire pour la première fois dans l'Islam naissant.
Le fils adoptif du prophète Mohammad (Paix sur lui) fut un esclave noir affranchi: Zaïd.
L'épopée de l'Islam est jalonnée de faits de ce genre, et sont bien connus et reconnus. Aussi je n'insisterai pas plus sur cette fraternité prônée par l'Islam.


Mais ce n'est pas chercher des boucs émissaires que d'évoquer l'Histoire.
Je n'ai pas écrit l'Histoire, mais je la livre telle quelle, sans ses fards habituels, pour que tous, moi y compris, nous puissions y tirer une leçon.
Pour ne pas être taxé d'anti-occidental, je donnerai mon point de vue personnel sur la question. Sans vouloir se circonscrire au passé, il convient d'y puiser des enseignements pour éviter, pour le bien-être moral et physique de tous, que les erreurs du passé ne se répètent jamais plus. Et comment résoudre l'équation sans passer par une information impartiale sur les faits?
L'esclavage physique est fini, la liberté de marcher et bouger, sans ressentir la sinistre friction et bruit d'ancestrales chaînes, est une réalité bien actuelle. Oublions le passé. Prenons maintenant garde à l'esclavage mental, véritable caméléon.

Mohammad Amine ALIBHAYE
A
20 avril 2013 19:29
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/04/13 19:39 par Abdel354.
M
26 juillet 2015 18:24
Salam à tous! J'aime bien ce sujet car il me tient à coeur et on 'est pas obligé d'être d'accord, mais logiquement:
Mil al yameen n'est pas esclave car une esclave n'a pas de libre arbitre car elle dépend de son maitre, or milk al yameen c'est toute femme consentante sans contrainte ni contre partie qui accèpte de s'adonner à un homme, la différence est que elle ne peut pas hériter de l'homme et que l'homme n'est pas dans l'obligation de subvenir à ses besoins comme aux épouses, mais si milk al yameen a un enfant, l'enfant a les mêmes droits que les enfants des épouses, l'homme donne à milk a yameen ce qu'il veut selon ses moyens alors qu'aux épouses l'homme a l'obligation de subvenir aux besoins de logement, nourriture et habits...Et je rajoute que le Prophète a interdit de les appeler esclaves, ce ne sont pas du tout des esclaves, d'ailleurs dans une société moderne d'aujourd'hui avec tant de femmes célibataires, de veuves et de divorcées, et où on a pas le droit de marier plus d'une femme il serait tant de pratiquer cette sunna qui a disparu pour donner aux femmes qui ont besoin d'avoir de rapports intimes comme tout le monde d'en avoir les moyens et la possibilité de le faire, tout ça bien sur par contrat écrit pour pas qu'il y ait des abus.et Milk al yameen a le droit de dire oui ou non si elle est d'accord ou pas, et peut aussi arrêter de l'être quand elle le souhaite ce que les épouses ne peuvent pas faire car il faut une raison valable pour divorcer selon la sunna, elle n'est pas contraint à le faire, donc c'est pas une esclave.
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