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Qui est d'El-Menzel ou de sa région ?
M
10 mai 2011 00:41
Je cherche d'anciens camarades menzlis dont j'ai perdu la trace depuis plus de 30 ans, tels Benzerrouz Abdelkader, Assissou Mohamed, Belghiti Abdelaziz,Meknassi, El Majli,Znifech Ahmed et tant d'autres amis d'enfance.
M
10 mai 2011 00:48
je cherche a renour des conracts avec d'anceins a
M
10 mai 2011 00:50
je cherche a renouer des contacts perdus avec d'anciens amisD'El menzel et regions
M
10 mai 2011 01:04
Y-a-t-l quelqu'un pour repondre a mes méssages
A
10 mai 2011 10:12
Un peu de patience...
Il y aura bien quelqu'un qui visitera notre forum et qui pourra vous répondre.
Recevez en attendant mon amical salut.
Patryck
M
10 mai 2011 13:57
Merci M. Froissart pour votre reponse. J'avais comme profs de Français au collège d'El Menzel M.Laveau et M. Lahlou, un jeune normalien fraichement affecté à El Menzel.Mes profs de maths étaient MM. Chetrit, un jeune sefrioui, dont l'épouse egalement prof de Francais s'appelait Alice Abitbol certainement de Sefrou.J'avais aussi comme prof de maths M. Kaddour Benaanour, un Algérien probablement de nationalité française. Mes amitiés à tous les camarades qui me reconnaîtront. Je faisais partie de l'équipe de foot et de volley ball du collège . Nous avions comme profs MM Kaabouch que Dieu ait son âme et un certain Kabil de Beni Saden. Mes salutations à tous les Yazghis et Ghazranis originaires de la région.
Baroudi Mohamed
k
10 mai 2011 18:51
BARRROUDI !!! el menzel vous attend , salam : el mejli RAHIMAH ALLAH ,les zerrouk : abd elkader ,mhamed a casa, znifech a fez ,assissou abd elkader a casa ,belghiti a casa, et vous au quartier EL MENZEHHHH a RABAT ????? , ce que je connais de la famille BAROUDI un journaliste ,qui est vous ,peut etre !!! ,SAMIR ,AZZIZ , vous avez oublié dans votre citation el BEKRI AHMED ,LAHCEN et Med DOUIEB (,KAF AZROU vous rappelle beaucoup de choses ainsi que jnane mzouri )
10 mai 2011 20:17
Bonjour Si Med, je me suis inscris spécialement pour te répondre et je le fais , crois moi, avec autant de plaisir, que ton désir nostalgique et insistant d'avoir une réponse à tes légitimes et récurrents questionnements, juste pour te dire....
Dés que tu as annoncé la tranche 62-75, cité quelques noms et au vu de ton pseudo, je t'ai parfaitement reconnu avant même que tu ne le signe et le confirme clairement dans ton dernier message.
Je ne suis pas de ta "glorieuse" promotion mais de celles qui ont talonnées la tienne, de celle de feu ton frére Aziz Allah Yrahmou. Hé oui glorieuse ! Toi et les collégiens de ta promo étiez un peu l'élite de la région (Beni yazgha, Ait Seghrouchen, Ghazrane, Beni 3lahem et Beni Sadden) au lendemain de l’indépendance. Une jeunesse vive et active, avide de connaitre, super animée et motivée pour réussir et fuir ...le trou El Menzel, ou comme aimait le qualifier Monsieur Seguin (tu l'as oublié celui là), "un coin perdu" . Une promotion qui a su dans des conditions moins avantageuses que celles des promos des dernières décades, se frayer un chemin digne et honorable dans la vie...Pourtant l'infrastructure et l'ambiance qui existaient à votre époque étaient de loin infiniment meilleure...Une piscine de rêve avec un prix d'entrée pas trop cher (30 centimes) à payer au guichet de Si Kaddour Allah Yrahmou pour se baigner sous le regard vigilant du maître nageur Mourrane, célèbre footballeur pied nu ( sans espadrilles ) de l’équipe d'El menzel. Un terrain de foot qui n'existe plus et que n'ont pas encore les jeunes yazghis en l'an 2011. Une projection cinématographique culturelle au collège suivies de discussions animées par les profs , une autre hebdomadaire, excellente de par la qualité des films projetés ( relevant du cinéma de la ville nouvelle de Sefrou) à l'ex salle de la commune , payante (50 centimes) pas du tout chère, les westerns de Garry Cooper valaient la peine, sans parler du cinéma en plein air , gratis, convivial, cinéma de publicité pour (Lesieur, Cristal, shampoing Dop... et autres produits et denrées alimentaires)...
Peu de voitures, peu de trafic routier, peu de communication avec le reste du monde sauf ce que pouvaient apporter ces enseignants étrangers ou venus des autres villes du royaume. Peu d'argent circulait , les gens étaient pauvres en général donc moins exigeants , menaient une vie simple, sobre pour ne pas dire austère, une vie sans problèmes, sans horizons aussi. Une vie paisible dans l'insouciance totale pour l'ensemble, toutes classes confondues. Le fils du riche comme celui du pauvre enfilait un pantalon rapiécé ou dans le meilleur des cas un Bleu Dollar Sahara et une sandale de plastique blanche quand c'est pas une Michelin du cordonnier du coin, tout terrain, rêche mais solide...Oui un centre enclavé certes mais où il faisait bon d'y vivre, tant les gens étaient sociables, pittoresques, originaux et avaient un bon coté humain et humoristique qui les rendaient si attachants...C'était El menzel des années 60 à pleurer vraiment, un petit paradis... la nature était vierge, luxuriante, les saisons régulières, les champs verdoyants et les jardins abondaient en fruits, libres d'entrée aussi et gratis...
Tes amis ceux que tu as cité, tout comme toi, ils ont élus domicile, là où le cours de la vie les a mené...El menzel n'est plus ce petit centre attrayant, peu peuplé (il a subit une explosion démographique et une autre (horrible) urbanistique doublé d'une forte exode rurale accentuée par l'effet de la sécheresse et le manque d'infrastructures dans les environs. El menzel, bien que retapé dans son artère principale ces deux dernières années dans le cadre de la mise à niveau que connaissent tous les villes et centres du royaume, n'est plus ce petit charmant patelin d'autrefois, propre et aéré...où les gens se connaissaient de nom et de prénom...Tu risque de te sentir comme un étranger si tu y reviens, tu te sentira comme un étranger...Tes amis ou les têtes que tu connaissais, pour ceux qui y sont restés et s'ils sont encore vivants, si tu arrive à les retrouver et à les reconnaitre, sois sûr, tu ne les reverra jamais déambuler au centre comme autrefois, au bon vieux temps...Il manque toute cette bonne ambiance ou les gens s’éclataient sainement et sincèrement dans une bonne humeur sans nom...
Pour tes amis je répondrai brièvement et un peu flou :
Zerrouk Abdelakader, il est à Casa
Assissou mohamed à Casa
Belghiti Abdelaziz je ne sais pas. la derniere fois que je l'ai vu doit remonter à plus de 35 ans
Meknassi (Ahmed?) si c'est de lui que tu parles, Allay Yrahmou, il est décédé l'année dernière suite à une maladie de foie (Hépatite C je crois)
El Majli, il est toujours à El menzel où il repose et qu'il n'a jamais quitté
Znifech, il est installé à Fes je crois
Voilà , je t’espère en bonne santé, toujours souriant...Je reviendrai Inchallah dés que tu te manifestera .




Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/11 21:54 par CHMOUNDA.
m
11 mai 2011 01:03
Bonsoir tout le monde !!

Ravi d'avoir eu connaissance avec d'autres anciens Menzlis (ou yazghis)
Merci d'avoir enrichir la discussion dans le Forum !!!

Soyez tous les bienvenues à votre forum !!!

A+
A
11 mai 2011 06:22
Quel bonheur de retrouver ici un Baroudi!
Je suis sûr que Karaba (la vraie) en sera enchantée.
Merci à Chmouda (le vrai) pour ce long et riche développement.
Patryck
M
11 mai 2011 13:55
Je vourdais poser la question à nos amis de la région d'El Menzel, plus particulièrement les hisroriens, sur l'origine des Béni Yazgha riverains du l'oued Sebou près de Kénitra. On m'a rapporté que des populations appelés Béni Yazgha vivent tout près de la Maamora près du Sebou . Y-a-il un lien de parenté entre ces deux ethnies, comment s'est déroulée cette migration en amont et en aval du Sebou. Nous savons que de grandes familles de Kenitra portent le nom de Yazghi. je ne sais pas si des études ont faites dans ce sens. Eclairez-nous sur cette question. Merci. Amités à tous les Yazghis du Gharb et du Chark . Baroudi
a
14 mai 2011 20:50
Citation
Mbarou a écrit:
Je vourdais poser la question à nos amis de la région d'El Menzel, plus particulièrement les hisroriens, sur l'origine des Béni Yazgha riverains du l'oued Sebou près de Kénitra. On m'a rapporté que des populations appelés Béni Yazgha vivent tout près de la Maamora près du Sebou . Y-a-il un lien de parenté entre ces deux ethnies, comment s'est déroulée cette migration en amont et en aval du Sebou. Nous savons que de grandes familles de Kenitra portent le nom de Yazghi. je ne sais pas si des études ont faites dans ce sens. Eclairez-nous sur cette question. Merci. Amités à tous les Yazghis du Gharb et du Chark . Baroudi
oui ce sont les mêmes origines, aujourd'hui les gens sont sédentaires, mais il faut imaginer qu'il n'y a pas si longtemps une partie importante des marocains étaient nomades.
On parle en effet d'une fraction des bani Yazgha vivant chez les Zemmours, il est possible que les gens dont tu parles soient issu de cette fraction.
15 mai 2011 01:51
Citation
aqvayli a écrit:
Citation
Mbarou a écrit:
Je vourdais poser la question à nos amis de la région d'El Menzel, plus particulièrement les hisroriens, sur l'origine des Béni Yazgha riverains du l'oued Sebou près de Kénitra. On m'a rapporté que des populations appelés Béni Yazgha vivent tout près de la Maamora près du Sebou . Y-a-il un lien de parenté entre ces deux ethnies, comment s'est déroulée cette migration en amont et en aval du Sebou. Nous savons que de grandes familles de Kenitra portent le nom de Yazghi. je ne sais pas si des études ont faites dans ce sens. Eclairez-nous sur cette question. Merci. Amités à tous les Yazghis du Gharb et du Chark . Baroudi
oui ce sont les mêmes origines, aujourd'hui les gens sont sédentaires, mais il faut imaginer qu'il n'y a pas si longtemps une partie importante des marocains étaient nomades.
On parle en effet d'une fraction des bani Yazgha vivant chez les Zemmours, il est possible que les gens dont tu parles soient issu de cette fraction.


Bonsoir Aqvayli, bonsoir Si Mohamed Baroudi, bonsoir tout le monde. Je voudrai confirmer ce qu'a dit notre ami Aqvayli au sujet de l'existence des yazghi au pays des Zemmours . En effet il existe une centaine de foyers entre la ville de Khemisset et la commune de Houderrane (voir le fascicule national de recensement ). Je suspecte même l'existence d'une relation ethnique entre certaines branches des Zemmours et celles de la tribu de Beni Yazgha, une relation qui date de plusieurs siècles . Ce qui fait que le passage du célèbre Caid Ali Ben Yachou influent commis du Royaume du Grand Roi Alaouite Moulay Ismael, qui à élu domicil à Beni Yazgha comme lieu de retraite et une planque sûre pour sa fortune n'est pas du au fait d'un hasard...Aussi je jetterai ma petite pierre dans cette mare d'histoire tout en signalant que je ne suis ni historien ni chercheur ni spécialiste en la matière mais juste un curieux qui avance quelques hypothèses et quelques faits historiques cueillis ici et là en vue d'aider à reconstituer l'histoire morcelée et inconnue de la tribu berbère de Beni Yazgha .
15 mai 2011 15:01
Dans la mémoire Yazghi on ne peut aborder l'histoire de leur tribu sans en parler du célèbre caid Ali Ben Ichou , un caid qui a servit sous le règne du grand Roi Alaouite Moulay Ismaël en qualité d'homme d'etat et important commis du royaume. Tellement que jusqu'à nos jours, la personne de ce caid reste un sujet d'actualité passionnant, dont le récit fascine les esprits et excite l'imagination jusqu'à frôler le fantasme. Aussi de facto le passage de ce personnage fait partie d'un héritage historique verbal qui s'est transmis et se transmet encore oralement de génération en génération comme un fait ayant fortement marqué la population de cette tribu et du coup constitue à lui seul un repère historique proéminent, comme si la tribu Beni Yazgha avant lui n'a existé que le temps d'être lésée de ses terres de Fès par Moulay Driss et tomber ensuite dans les oubliettes pour plusieurs siècles. La même chose s'est produite après la fin de ce Caid, presque plus rien n'est conté ou raconté sauf les faits de Siba, razzias et escarmouches entre les tribus et les douars jusqu'à l'aube du 20eme siècle avec l'entrée des troupes françaises et la destitution du caid El Bougrini des Ouled Mkoudou de souche Yazghi et son remplacement par un autre non originaire de Beni Yazgha à savoir Aalam Laarbi de la tribu des Hyayna.

On a l'impression, du fait de la rareté des informations et de la discontinuité des événement , que l'histoire de Beni Yazgha se résume seulement à ces trois stations distancées mais mémorables et qui ont réellement constitués des tournants à répercussions négatives sur le destin des yazghis. Occupation ou spoliation de leurs terres de Fes par Moulay Driss. Présence néfaste en son sein de Ali Ben Ichou grand caid sanguinaire et influent homme d'état de Moulay Ismael et enfin administration catastrophique et ruineuse de la tribu pendant le Protectorat Français par Aalam Laarbi un caid non yazghi .

Mais le sujet qui revient toujours comme un refrain et ressurgit souvent dans les discussions reste celui du Caid Ali Ben Ichou. Un sujet dont les faits et détails narrés de mémoire, s'amenuisant de plus en plus faute de toute consignation écrite, s'érodant avec le temps et dont les détails disparaissent avec le départ des personnes âgées du début de l'autre siècle qui eux même les avaient hérités de leurs ancêtres lesquels les ont recueillis à leur époque ou entendus de la bouche de ceux qui les ont vécus ...C'est en général tout le problème de notre histoire nationale peu ou pas du tout écrite ...

Dans notre mémoire, l'histoire où l'on parle pour la première fois de Beni Yazgha est liée à l'arrivée de Moulay Driss dans la région de Fes. Une histoire écrite, ( narrée dans le "Raoud El Qirtas" de Ali Ibn Abi Zaraa El Fassi, littéralement traduit sous le nom poétique "Jardin des feuillets"...) et une histoire verbale , parallèle, voire complémentaire, rapportée par les propos que recueillaient les yazghis auprès des commerçants et des personnes lettrées de Fes lors de leurs déplacements à cette cité pour affaires et divers besoins ou pour effectuer des transactions commerciales.
Ainsi on a su que nos ancêtres yazghis faisaient paître leurs troupeaux depuis les cedraies des hautes montagnes de Beni yazgha aux contreforts de Bou Iblane jusqu'à ce qu'on appelle de nos jours la plaine du Sais, là où se trouve actuellement la ville de Fes et tous ses environs . Un lieu stratégique et prospère, vital et idéal pour une population nomade qui vivait essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. D'après l'auteur de Raoud El Qirtas, il y avait dans ces lieux en plus d'une bonne terre arable, et des parcours verdoyants où paissaient les troupeaux des Beni Yazgha, une immense foret d'où jaillissaient des dizaines de sources d'une eau douce et légère . Une foret qui fournissait du bois pour tout usage domestique, toiture, menuiserie et combustible pour chauffage et cuisson. De même que le lieu se trouvait au confluent des eaux fort abondantes, celles du fleuve de Sebou où viennent se jeter de non moins importants cours d'eaux limpides dont l'Oued Fes. Une eau, coulant de plus d'une soixantaine de sources raconte l'historien Ibn Abi Zaraa..
Vu le debit important de l'Oued Sebou, le fleuve aurait même été une voie de communication navigable jusqu'au Gharb à l'embouchure qui s'ouvre sur l’océan Atlantique. ((( Ce qui peut conforter la thèse ou le questionnement de Si Med Baroudi au sujet de la probabilité d' existence d'une communauté Yazghi dans le Gharb, dont on dit que Mohamed El Yazghi de l'USFP serait originaire bien que natif de Fes. D'ailleurs Kenitra est son fief politique.)))

L'occupation de cette terre, fut une spoliation , c est le terme il faut l'avouer, car les yazghis et contrairement à ce que rapporte l'auteur du Raoud El Qirtas, soutiennent toujours que leurs ancêtres n'avaient jamais vendu cette terre, puisque selon ce que leur racontaient et racontent toujours les Fassis lettrés, les Yazghis étaient restés à ne plus finir, longuement en concertation à prendre une décision sur l'offre d'achat faite par Moulay Driss ce qui, au vu de leur réticence et tergiversations, l'a amené a passer outre leur avis et ordonner le démarrage des travaux de construction de la ville de Fes. Pour preuve et jusqu'à une date proche, la coutume voulait qu' au décès d'un yazghi dans la ville de Fes, la famille du défunt soit exemptée de payer les frais et droits afférents à la place de la tombe . Mieux, quand un yazghi effectuait un quelconque achat à Fes, il demandait souvent au vendeur Fassi de lui accorder un peu de temps pour se concerter (Khallini Nchouar m3a Rassi) auquel cas le Fassi lui répond : Faites faites, c'est de ton père et de ton grand père (Chouar chouar m3a rassek, Dial babak ou jeddek a khay), en allusion à la fameuse et interminable concertation au sujet de la proposition d'achat de leur terre faite par Moulay Driss et qui n'avait jamais abouti...
Certains disent que mieux que vendre, les Yazghis auraient offert cette terre à Moulay Driss, d'autres avancent que cette interminable concertation, pour ne pas dire une fin de non recevoir, était une façon gentille de repousser son offre par crainte de sa puissante armée et surtout par respect du à l'aura qui entourait sa sainte personne en qualité de descendant direct de la lignée du Prophète Sidna Mohamed.
Depuis, dans la mémoire Yazghi, on ne sait plus ce qui s'est passé ou ce qui est arrivé à la tribu des siècles durant, quand plusieurs dynasties importantes se sont succédées sur le Royaume du Maroc. Même le fait du rôle important qu'aurait joué la forteresse de Fendlawa reste méconnu chez les Yazghis, peu ignorent encore jusqu'à son appellation ( Exception faite de notre ami Fendlawi...Biensur ) . Pour ceux qui ne le connaissent pas, la forteresse Kalaat Fendlawa avait été la résidence et le chef lieu militaire fortifié d'un prince rebelle de la dynastie des Merinides (Omar ben Ottman Ben Youssef El Haskouri), dont l'aile nord-ouest de la forteresse tire encore sa dénomination (El Kalaa de Ben Youssef) et qu'a cause de ce prince qui probablement contestait ou convoitait le pouvoir du Roi Abou Yacoub Ben Youssef, une armée fut levée contre lui en l'an 687 de l'hégir équivalent à 1287 . Le prince rebelle résista pour plusieurs mois aux charges de l'armée levée à son encontre . Face à cette résistance farouche, finalement le Roi s'y rendit lui-même pour superviser les opérations militaires dans le but de déloger le dit prince. Au vu des grands moyens utilisés et de l'importance de l'armée déployée équipée entre autres de catapultes, le prince négocia une reddition honorable et l' obtint . En plus du droit de garder la vie sauve et libre ainsi que celles des membres de sa famille et de toutes les personnes qui étaient à son service, il obtint le droit d'emporter toute sa fortune et ses biens et partir en exile à la ville de son choix qui fut en définitive Tlemcen en Algerie actuelle.
C'est dire que le prince à presque négocié en position de force. Auparavant et après cette harka royale vers Beni yazgha, la forteresse et la terre de Fendlawa furent totalement dévastées et livrées aux razzias des armées levées de plusieurs tribus berbères. L'auteur du Raoud El Qirtas cite les tribus de Bani Aaskar, de Sedrata, de Bani Warathine, de Bani Sitane et même de Bani Yazgha …
La reddition de ce prince a été sûrement dramatique pour la population de la tribu des Beni yazgha et doit avoir constitué un tournant décisif dans son histoire pour ne pas dire qui a sonné le déclin de la tribu des Beni Yazgha, qui a disparu pour être remplacée dans les lieux qui ont gardés son nom par d'autres populations . Une reddition d'un prince, c'est aussi la défaite de la population qui l’hébergeait et qui l'épaulait, celà a généralement de lourdes conséquences. C'est probablement la cause qui a poussée la vraie population yazghi vaincue (dont celle de Fendlawa) a quitter définitivement sinon à fuir les lieux en rangs dispersés vers d'autres destinations en qualité de réfugiés ou d’exilés. Des lieux où on en trouve encore ici et là quelques foyers plus ou moins importants comme Zerhoun, Zemmour, Fes et autres...)
Même ce grand fait, le plus capital peut être, est peu ou pas du tout rapporté dans l'histoire orale Yazghi…Comme si la population qui s'y trouve actuellement est bizarrement non Yazghi, ce qui peut être vrai…
Rien que les dénominations des douars prouvent que les actuels yazghis sont d'origine arabe à l'exception de quelques douars qui ont gardés un nom berbere tels Taghit qui veut dire le cou , Taghrout , l'omoplate, Mghila, Qassiwa, Beni Mkoud le reste des douars ne sont que des Ouled ce ci Ouled cela, alors que chez les berbères le synonyme de Ouled c'est Ait . Les Séraghgni, les Zawoui, les Ouled Abdelaziz et autres , c'est connu sont des Chorfas donc arabes …
Ce qui conforte cette hypothèse est que socialement, les lignages des familles yazghis sont peu homogènes aussi les populations de ces douars sont moins solidaires entre elles et le restent encore. A titre d'exemple, autrefois quand les Beni Waraines, unis et solidaires attaquaient en grands groupes les douars d'El Kalaa, pendant l'époque de Siba, aucune personne des douars riverains ne venait à la rescousse, même les plus proches à l'exception des Kasbaouis que les Kalaaouis le leur rendaient bien quand ils étaient agressés à leur tour par les Ait Youssi…Mieux les Beni Waraines, en allée comme au retour, passaient insouciants à coté des Zaouis qui restaient totalement indifférents face à leur méfaits dans la tribu à laquelle ils sont censés appartenir…C'est vous dire que les populations de ces douars sont probablement d'origine arabes venues d'un peu partout pour occuper la terre d'où la population d'origine fut repoussée vers les contreforts de Bou Iblane ou carrément chassée par le fait des armes …Installés pour jouer le rôle d'une garde avancée assurant la protection du flan Sud de la ville de Fes et tenir en respect les tribus berbères au pied des hautes montagnes de Bou Iblane . Un rôle similaire à celui que jouaient les Oudayas et les Chraguas à l'Est et au Nord Est de Fes...Le sujet est flou et reste à débattre , le mieux est qu'un chercheur en matière d'histoire puisse éclairer notre lanterne. Je ne fais qu'avancer humblement des suppositions sans pour autant en faire une intime conviction et jeter une pierre dans la marre dans l'espoir de la remuer un peu plus et la tirer au clair plutôt que de la troubler.
Mais attendez la suite pour la prochaine fois, d'ici là, j'espère que quelqu'un puisse réagir et apporter du nouveau ou émettre quelques critiques à même de confirmer ou d' infirmer ce que j'ai rapporté en vue d'enrichir le débat et tenter de reconstituer un peu l'histoire d'une tribu berbère qui fut qualifiée par les historiens de grande, de riche et de puissante et qui subitement à presque été effacée de la carte ou du moins réduite seulement à une poignée de douars de trois Rbaa (Wasti, Fouqi et Tehti) nichés sur les flancs d'un long talweg à partir de Taghit jusqu'à Mternagha en passant par le centre El Menzel . Une population moins nombreuse qu'elle aurait du être, vivant sur un petit espace accidenté, réduit , démuni de grandes terres de labour et surtout surtout de grands terrains de parcours qui auraient du lui revenir comme à toujours été le cas pour toutes les autres tribus berbères partout dans le Maroc…




Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/05/11 16:35 par CHMOUNDA.
A
15 mai 2011 15:30
Passionnant!
Patryck
t
16 mai 2011 10:43
Bonjour

Ton éxposé Chmounda sur l'histoire de Beni Yzgha est très interesant , d'autant plus que , il va dans le même sens des discussions que nous avions eu au paravant ( au debut du forum ) . Les pièces du puzzle commencent à prendre forme , et personnellement , j'ai commencé à voir un peu plus clair , l'histoire de notre tribu . J'espère que les recherchent continuent , et que les reflections ne s'arrêtent pas . Merci Chmounda

La petite remarque que je pourrai faire , si tu le permettais , c'est que El Kalâa de Fadlawa , est Oulad M'hamed et non pas El Kalâa de Ben Youssef , bien que , il n'ya que la rivière qui les sépare . C'est à Oulad M'hamed également , que Beni Ichou avait une résidence .
m
16 mai 2011 14:55
Salut les amis.

Très intéressant débat. Que les gens du métier (journalistes,chercheurs, étudiants et autres) s'y mettent à leur tour pour jeter davantage de lumière sur l'histoire de notre tribu.

Merci CHMOUNDA, la rivière généreuse.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/05/11 14:56 par mghili.
16 mai 2011 16:45
Citation
toumi10 a écrit:
Bonjour

Ton éxposé Chmounda sur l'histoire de Beni Yzgha est très interesant , d'autant plus que , il va dans le même sens des discussions que nous avions eu au paravant ( au debut du forum ) . Les pièces du puzzle commencent à prendre forme , et personnellement , j'ai commencé à voir un peu plus clair , l'histoire de notre tribu . J'espère que les recherchent continuent , et que les reflections ne s'arrêtent pas . Merci Chmounda

La petite remarque que je pourrai faire , si tu le permettais , c'est que El Kalâa de Fadlawa , est Oulad M'hamed et non pas El Kalâa de Ben Youssef , bien que , il n'ya que la rivière qui les sépare . C'est à Oulad M'hamed également , que Beni Ichou avait une résidence .

Salam, Ali Ben Ichou, c'est 400 ans après qu'il est apparu dans notre région, les événements dont j'ai parlé dans le message précèdent où l'auteur de Raoud El Qirtas qualifiait cette région de Bilad Fendlawa. et où il qualifiait sa forteresse de Kalaat Fendlawa ou Kalaat Ben Youssef, se passaient en l'an 1287, alors que le passage de Ali Ben Ichou était dans les années 1690 -1700.
El Kalaa qui signifie en arabe, une position dominante, haute et fortifiée, tout comme El Kasbah c'est un terme militaire utilisé pour qualifier toute forteresse ayant ces caractéristiques stratégiques. Kalaat Fendlawa désigne effectivement un lieu stratégique dans une région appelée Bilad Fendlawa, indépendamment des appellations Douar Ouled Abdelaziz ou Ouled Mhammed totalement inconnus à cette date et pas du tout cités en tant que tels au Raoud El Qirtas, alors que Kalaat Ben Youssef est citée nommément.
A mon avis Kalaat Fendlawa, désignait tout ce lieu, haut, dominant et stratégique qu'occupe les trois Kalaa actuelles.
L'auteur de Rouad el Qirtas en parlant de Kalaa, l'a appelé tantôt de Kalaat Fendlawa en allusion à Bilad Fendlawa et tantôt Kalaat Ben Youssef en allusion au prince et chef militaire qui tenait cette forteresse à savoir Omar ben Ottman Ben Youssef El Haskour.
Il faut reconnaître que c'est une vraie forteresse, un balcon sur la région, dominant et d’où on pouvait balayer d'un seul regard l'horizon à 360 ° depuis Bab Sraghna, El kasbah, Thar Sissi, Dar Haqoun, Malo, Ouled Meriane, Kaf Azrou , Lkoudia Dl3yat, jusqu'à à Qarn Souk . Une forteresse qui plus est, se trouvait dans un lieu qui regorgeait de sources abondantes ( Ain Kbir, El Ain el Fouqia, El Ain Essaflia, Ain Dkouk et autres dont les eaux arrosaient généreusement champs et jardins des alentours Bou3raisse, Ejnanat, Laghroussat, Jnan Louta, El 3atar, Mraje3 El Oued d'El Menzel jusqu'à Mternagha en passant par Qratech.
20 mai 2011 16:11
SALAM à tout le monde. Je vous livre la suite de mon intervention sur un pan de l'histoire inconnue de notre tribu Beni Yazgha tout en insistant que je ne m'attribue nullement l'exclusivité du récit dont je recueille les faits ici et là, à travers mes lectures ( Lecture à bien distinguer de "Recherche" laquelle a une signification académique et qui est soumise à des normes bien déterminées). Tout ce que je fais, c'est narrer les faits, et les rapprocher en veillant à les adapter dans un style facile et aisé à même de le rendre apprécié dans la lecture sans se perdre trop dans les dates, les noms (des personnes ou des lieux) et de détails déroutants qui relèvent du domaine des vrais chercheurs à soutenir une thèse et mon Dieu nous avons des éminents professeurs d'Histoire Yazghi s'ils voulaient bien s'y mettre...
Je le répète encore , quand je fais des suppositions ( il faut le lire que ce n'est jamais une intime conviction ) aussi, je le signale en citant mes références pour ne pas laisser les autres suivre de fausses pistes, bien que c'est nécessaire de suivre toutes les pistes pour arriver à la vérité. L'histoire c'est un peu comme l'archéologie, c'est pièce par pièce qu'on reconstitue une ossature, il faut de la persévérance, du souffle et de la patience..
.


Lors de la grande expédition punitive de Moulay Ismael au Fazaz de 1688 contre les tribus rebelles des Ait Idrassen, les Zemmours, moins impliqués que ces derniers, furent parmi les tribus qui vinrent apporter leur soumission au Roi Moulay Ismael, une soumission conduite sous les auspices du sage caid BA ICHOU EL QEBLI. Sachant se résigner à l'inévitable, il proposa ainsi plus que la soumission. Ba Ichou selon El Istiqsa fit même preuve d un grand zèle d'assujettissement , puisque non seulement il livra les armes et les chevaux de ses guerriers , mais il poussa jusqu'à ramasser leur argent et le remettre au Roi qui s'étonna de cet excès de sujétion, auquel étonnement il répondit avec sagesse et beaucoup d'éloquence:" O maître dit il à Moulay Ismael, si vous voulez gardez leurs intérêts et les vôtres et si vous leur voulez du bien je n'ai pas fait autre chose pour vous et pour eux, mais si vous vous conduisez autrement à leur égard, ils vous lasseront et se lasserons eux même. Pour moi je me suis borné à les purifier des biens illicites afin qu'ils s'occupent dorénavant de posséder des biens licites qui enrichissent et qui améliorent". Cette attitude valu à BA ICHOU d'être confirmé dans ses fonctions de caïd des Zemmours.
BA ICHOU originaire de la tribu des Ait Ichou (dénommée aussi Ait Ichi) des Qabliyine de Zemmour, maintint jusqu'à son décès les tribus de Zemmours sous l'obéissance indéfectible de Moulay Ismael. Ainsi après sa mort, le commandement de toutes les tribus Zemmours échoit à son fils Abou El Hassan Ali Ben Ichou qu'il reçut de Moulay Ismael.
Avec lui, dit le Cheikh Abou El Aabas Ahmed Ben Khaled Annaciri de l'Istiqsa, commenca l'extraordinaire envol de cette famille des Ait Ichou, qui connu un destin fabuleux et des périodes extrêmement brillantes.
Ali Ben Ichou blasé par la confiance réitéré par le Roi en sa famille, s'attela à être digne de cette confiance et à mériter ce titre de caid des Zemmours et d'autres tribus.
En 1693, lors de l'expédition de Moulay Ismael contre les tribus insoumises vivant dans la siba, des Ait Yafelmane, Ait Oumalou et Ait Isri, le Roi confia le rôle important du commandement des armées levées auprès d'autres tribus (en plus de celles des Zemmours) au Caid Ali Ben Ichou en qualité d'homme issu d'une famille de confiance. Prises entre son armée et celle de l'artillerie impériale de l'armée du Roi, les troupes rebelles furent vite défaites et entièrement écrasées . Les hommes furent tués, dit Annaciri, les femmes et les enfants faits prisonniers, les effets pillés, les animaux enlevés, les chevaux et les armes pris comme butin. Les combats et le pillage durèrent trois jours pendant lesquels les soldats allèrent rechercher les rebelles ici et là dans les ravins et les vallées et les faire sortir des grottes et des cavernes. Le chroniqueur Annaciri raconte que le caid Ali Ben Ichou et les autres caïds sous ses ordres, rassemblèrent plus de 30 000 fusils, 10 000 chevaux et 12 000 betes…
Une fois la rébellion de la haute montagne matée et réduite, Moulay Ismael décida d'en faire autant à une autre tribu insoumise, celle des Guerouane qui brigandaient sur la route de Fes -Sijilmassa entre le Moyen Atlas, la Moulouya et le Ziz.
Il donna à Ali Ben Ichou 10 000 cavaliers et lui dit "Je ne veux plus te revoir tant que tu ne seras pas tombé sur les Guerouane et que tu ne m'auras pas apporté autant de têtes que le nombre de tes cavaliers" Entendez 10 000 têtes de personnes.
Le chroniquer raconte que Ali Ben Ichou exécuta parfaitement les ordres…Pour ce faire, il usa de bravoure et de ruse. Les Gérouani vaincus se dispersèrent dans la montagne,et se cachèrent par petits groupes chez les gens d'autres tribus. Ali Ben Ichou fait annoncer que quiconque donnerait asile à un Guerouani serait mis à mort et que celui qui apporterait une tête de Guerouani recevrait 10 Metqals…Tous les Guerouanis eurent la tête coupée par ceux chez qui ils s'étaient réfugiés mais ils ne reçurent qu'un Metqal par tête coupée au lieu de 10 comme promis. Ainsi…12 000 têtes salées et bien conservées furent rapportées au Roi. Calculez la différence de Metqals de prix de chaque tête coupé qu'avait gardé Ali Ben Ichou pour lui et mis dans ses caisses …
Après ce coup qui consacra Ali Ben Ichou en qualité de grand caid qui exécute les ordres avec célérité et abnégation, il reçut la récompense en conséquence de ses hauts faits d'armes.Toutes les tribus nouvellement soumises, furent placées sous son autorité, c'est-à-dire tout le Moyen Atlas et la Moulouya et de Meknes jusqu'à Tlemcen. Une région riche de par ses terres arables et ses immenses parcours où paissait le plus important cheptel du Maroc.
Puissant et fortuné, jouissant de l'entière confiance du Roi, Ali Ben Ichou possédait une résidence dans le quartier de Medinet Er Ryad à Meknés où tous les grands de l'Empire faisaient édifier leurs demeures. Elle contenait d'après Annaciri 24 enceintes commandées par une seule porte…
Ali Ben Ichou n'était pas seulement un simple gouverneur des affaires des tribus mises sous son commandement, mais était aussi un grand commis de l'état auquel le Roi confiait des missions importantes à l’extérieur du territoire qu'il commandait.Exemple de la mission de reprendre une position militaire qu'auraient occupés les Espagnoles. Il s'agissait d'une place d'armes face à Ceuta qu'un autre caïd ( Ali Ben Abdellah ) n'a pas su défendre. Une fois reprise et le siège de Ceuta rétablit, Ali Ben Ichou ramena avec lui à Meknes le caïd défaillant qui aurait reçu un sévère châtiment comme c'était toujours le cas en de tels manquements au devoir.

Mieux les historiens parlent de Ali Ben Ichou en qualité de Super-intendant des bâtiments, il est décrit comme quelqu'un qui assurait le suivit et l'inspection de tout ce que faisait construire le Roi à Meknès et bien lui en prenait d'être de plus en plus riche en veillant à toutes les dépenses sans bornes …
Dans son apogée, Ali Ben Ichou commandait tout le Moyen Atlas jusqu'aux confins du Sud et l'immense territoire depuis Meknès jusqu'à Tlemcen, ce qui est une grande étendue et qui était aussi d'un grand rapport et d'apports, d'où était peut être l'origine de sa fabuleuse fortune.

Pour cerner un peu sa personnalité, un historien français, Pidou de Sainte Olon, ex ambassadeur du Grand Roi Français LOUIS XIV, le décrivait à son époque comme "une grande personne de belle taille, mulâtre (métis issu d'une mère noire et d'un père blanc ou juste de couleur brune), l'œil vif, l'esprit aisé et les manières assez douces, les esclaves qui le voient tous les jours disent qu'il est bon homme et s'en louent fort qui s'adonne entièrement à son emploi".

Mais...malgré toute cette puissance et cette fortune et malgré la place prépondérante qu'il occupa sous le règne du Roi Moulay Ismael en qualité de grand Caïd, gouverneur et chef de plusieurs tribus entre autres celle des Zemmours dont il était le chef incontesté, il n'a pourtant pas laissé de souvenirs tangibles chez les Zemmours qui ignorent totalement le nom du puissant personnage qu'il fut…
Loin des territoires Zemmours, c'est à Beni Yazgha où son souvenir est encore vif et reste toujours d'actualité, la preuve, ici présent, on en parle encore…
C'est à Beni Yazgha où il avait élu domicile dans sa résidence préférée, dans ce qui fut appelé autrefois le Riyad entre El Menzel et El Kalaa que Ali Ben Ichou est devenu une personne légendaire….

Attendez la suite pour connaitre la fin et la décadence de ce grand Caid, dont le passage dans notre région à marqué notre histoire locale et est resté dans les souvenirs et la mémoire de la population Yazghi du lieu où il avait élu son domicile, loin de la ville impériale de Meknés et des intrigues de la cour impériale et des personnes influentes qui gravitaient autour de son Roi…Des intrigues qui malgré qu'il s'est éloigné ont fini par le rattraper et l'attirer dans les filets du piège que ses ennemis, jaloux et envieux lui ont tendu et où il l'ont fait tomber…

Faites bonne lecture avec les amitiés de CHMOUNDA



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/05/11 23:25 par CHMOUNDA.
A
20 mai 2011 16:29
Merci pour cet exposé détaillé.
Patryck
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