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Qui est d'El-Menzel ou de sa région ?
t
6 avril 2011 01:33
Bonjour

......................................Petite chronique d'un visiteur accompagné ( suite)
(
(J'avais dit : une visite en bonne est dû forme !!.) .
Quelques uns parmi vous vont trouver que certains details sont de trop et inutils ; je répondrais que ces détails ont leurs importances pour d'autres , et mon objectif n'était que de partager le plaisir de cette balade avec ceux et celles qui le veulent bien .

Le moment du repas était délicieux , d'autant plus que , notre ami Mi.. racontait des blagues à se plier en deux de rire . Mais avant de reprendre notre chemin , nos amis Mi.. et Sandawi sortaient de leur poche un petit " flacon en plastique " , plein de poudre marron ( tabac ) , et ils ont alligné une bonne dose sur le dos de leur main , tout en carressant le produit , tantot d'un côte , tantot de l'autre , certainement pour faire durer le plaisir , comme le chat qui s'amuse avec la sourie avant de la manger .! . Et puis d'un coup , les narines de nos amis ont nettoyer le produit pour l'envoyer à l'étage superieur . Eh oui , je peux comprendre que certains fument une cigarette à la fin du repas , et d'autres chiquent du tabac ( Attanfi7a ) .

Nos sacs étaient plus légés , mais le sentier qui nous attendait était encore plus pierreux et tortueux , heureusement la beauté du paysage et de la végétation nous faisait oublier là ou on mettait les pieds , comme par exemple cette belle plante de l'agave qui me depassait en hauteur .

Le chemin a traversé le quartier d' Oulad Ayade , ainsi Laghziar pour aboutir enfin , sur un terrain plat . Le groupe s'est dirigé vers la route tout en bavardant , et d'un coup , Mi .. s'est adressé à moi me montrant un bouchon à la main ,détérioré par le temps et la terre , et voulait savoir si je pouvais dire de quoi il s'agissait . D'ailleurs , c'était notre " jeu " à chaque fois qu'on voyait quelque chose . Ma réponse était nette , car ce bouchon appartenait à une lampe à petrole , que la carcasse a dû trouver la paix dans un buisson , ou un ravin , après avoir cotoyé l'enfer toute sa vie . Les retrouvailles avec la bonne route , n'ont pas duré longtemps , car on voulait aller voir Zloul . Justement , le premier chemin à droite aprés le pont sur ( Boujrayne) , nous indiquait la bonne direction . Une petit pause - sur deux belles pierres rondes qui ont dû servir à un moulin à huile et qui sont oubliées par le temps - , s'imposait , mais une belle maison juste à côté a attiré mon attention . Joli potager , ainsi quelques arbres fruitiers , mais la maison est bien soignée . Mes compagnons m'ont dit qu'il s'agit de la maison des chorfas de Mghila !. Sans s'arrêter , on s'est trouvé devant une source qui s'appelle " Aïn Tafza " . Sous l'oeil vigilent d'un rossignol qui nous surveillait de loin , on a bu l'eau de Mghila !!. . Le chemin descendait , mais notre ami Sandawi voulait immortaliser cet instant avec son objectif , devant le tronc d'un très beau frêne , que celui-ci veille sur les ruines du dernier moulin à eau . La pause pour la pose était bréve , et il fallait continuer jusqu'a notre objectif . Quelques lauriers roses par-ci par- là , commençaient à nous préparer le terrain , et les galets sur la plage de la rivière avaient assuré l'accueil . Un premier contact de bienvenu ,et puis , on a choisi un endroit bien placé pour finir les restes du midi , tout en regardant le majestieux ouad Zloul , car en cette saison , il était fier de son débit et il le montre bien , comme cette bergère qui voulait rejoindre son troupeau de moutons et qui a eu du mal à le traverser . La "" table "" était mise , mais elle n'avait pas inspiré ce jeune garçon , portant une canne à pêche à la main , refusant de se joindre à nous , et préférant aller pêcher la truite ailleurs . On avait pas le temps de finir notre repas , qu'un nuage menaçant et envoyé par Bou Iblane nous avait fait comprendre qu'il ne faudrait pas trop trainer dans le quartier , mais ceci n'a pas empêché nos amis "" chiqueurs de prendre le temps et de se ravitailler pour la route . Le message était bien reçu , et très peu de temps après , on était déjà sur la route qui monte au centre de Mghila . Une route fraîchement refaite ,mais gachée par l'implantation d'un double poteau éléctrique au milieu de la route et que les responsables n'ont pas jugé nécéssaire de le deplacer sur le bord . Pire , 20 métres plus loin , un gros cable éléctrique , couché dans le fossé avec un pansement noir autour de sa structure , et le risque d'une éléctrocution , ne serait pas nul , alors que , juste à côté , un poteau libre et volontaire ne demandait qu'a être équipé .
Tout le long de cette route et jusqu'en haut de la cote , des oliviers partout . Malgré l'arrivée des jeunes repousses , ces oliviers portent encore les cicatrices des années de secheresses ,et que les propriétaires n'ont pas juger nécéssaire de couper les branches pourries . Je peux rassurer quand même notre ami Mghili que les oliviers émaciés , osseux et squelettiques , n'est qu"un mauvais souvenir et qu'ils ont retrouvé leur forme . Pourvu que ça dur , et que la secheresse ne reviendra plus .

Le quartier des " Haddada nous attendait avec un petit vent bien froid , mais la pluie nous a épargné pour le moment . Al Haddada est le premier des quartiers de Mghila qui attire l'attention du visiteur . De loin , on le voit sur une colline , entourée du vide de chaque côté , donnant l'impression qu'il s'agit d'un bateau reliant Sète Tanger , mais , traversant un océan de verdure . De plus près , on se trouve devant une citadelle imprenable . Un seul endroit pour avoir accés à l'interieur de la forteresse . La porte d''entrée de cette Kasba me fait penser à celle de Chella ou l' Oudaya tellement que les murs sont larges . Le visiteur peut remarquer également , que les murs exterieurs , étaient équipés de petites meurtrières , qui certainement , permettaient aux habitants de se defendre contre les agresseurs , en leur balançant des pierres , flêches , eau chaude ou huile bouillante .
Un petit chemin taillé dans la roche , nous a conduit Sandaoui , Mi.. et moi jusqu'a l'interieur de la Kasba . Une seule rue traverse la citadelle , et des maisons en pisé témoignent d'un passé compliqué . Sur les marches d'une maison abondonnée , une petite fille jouait toute seule , en étalant sur le parvis , un ensemble d'objets qui ont fait leur temps , et qui certainement lui donnent encore , l'espoir de réaliser un jour , ses rêves les plus chèrs , !. Je lui souhaite de tout mon coeur .

La visite continuait , lorsque sandawi s'est arrêté devant un local en hauteur , mais qui avait perdu depuis longtemps , ses trois marches qui pemettaient l' accés . C'était le local de l'Association des Jeunes Mghilis . Une association culturelle et qui s'interressait entre autres ; au théatre . La scène n'était pas loin , elle se passait à 10 mètres du local sur une aire de battage de maïs( Nader Dra) . Donc la représentation théâtrale se passait sur la place , en mettant une corde au milieu pour séparer la scène et les coulisses , et en mettant une couverture pour cacher l'arrière-scène , quant aux spectateurs , ils avaient des places au " balcon " , assis sur des rochers .

De cette place également , le spectateur à la chance de voir une vue panoramique sur Zloul , ainsi que sur le quartier issansa . Bientôt , il y aura un barrage sur Zloul pour des retenues d'eau , ainsi , cette rivière retrouvera sa grandeur , avec une réputation qui ira au - dela des frontières de Béni Yazgha et d'Ahermoumou . Il retrouvera son équilibre et peut-être , il sera plus gentil et moins violent avec la merveilleuse Aïn Sebou !!.

...A Suivre...




Modifié 2 fois. Dernière modification le 06/04/11 10:08 par toumi10.
m
7 avril 2011 14:57
Salut tout le monde.

Merci mon cher ami Toumi. Merci mille fois pour ta grande "petite" chronique, dans laquelle tu m'as traîné derrière toi et tes amis compagnons, depuis que vous avez pris la route de Mghila. Merci également pour les photos que tu m'as envoyées en privé, et particulièrement celle de mon oncle, qui m'a fait pousser un cri en la découvrant, ravivant en moi le désir d'aller lui rendre visite. Merci pour les petits détails que tu racontes dans ta chronique, qui me sont dédiés, tels l'eau de Ain Tafza, les semblants "jouets" de la petite fillette, rêveuse d'un autre monde, les trois marches du siège de l'Association des Jeunes Mghili, ...et le "grand amphithéâtre", dont je me permets, avec ton autorisation bien sûr, de corriger l'appellation: Il s'agit de "Nader Che99oubi" et non pas "Nader Dra". Il semble que tu as bien assimilé la nuance entre les concepts "Che99oubi" et "Dra", qui signifient la même chose, c'est-à-dire le maïs, sauf que le premier désigne spécifiquement le maïs doré (ou rouge) (Dra Lhamra), alors que le second est un terme général qui signifie tout genre de maïs.

Tu m'as surpris, mon cher ami par ta découverte de la plantation de l'herbe magique au bled, à un endroit qui se situe, selon la photo, non loin de ma propriété familiale. Je ne sais par quel phénomène une portion de la terre de Kétama est arrivée chez nous. Peut être que c'est un glissement de terrain à la suite du tremblement de terre, et du tsunami, du... Japon!!. Qui sait ?? Tout compte fait, ça ne peut être que bénéfique, dans la mesure où l'effet de ladite herbe, conjugué à la splendeur des lieux , feront du douar un paradis, comme le fut la ville d'Essaouira aux années 60 et 70. Bientôt, nous verrons des groupes de jeunes de tous les sexes (je dis bien tous les sexes) se diriger vers "Loued lakhdar" (appellation du douar, qui sera désormais la préférée de ces jeunes ) où ils occuperont toutes les maisons en ruine, notamment au quartier El Kasba, que tu as comparé dans ton écrit, à un bateau. Là, ils tangueront très bien en voguant entre les rochers de Sidi Ali Ouyahia et Menjeh d'un côté, et Bouiblane et Jbel La9ra3 de l'autre.

Mes amitiés à tout le monde, sans oublier nos lointains, et les proches comme Karaba (la vraie), Fendlaoui...

Bonne journée.




Modifié 2 fois. Dernière modification le 07/04/11 23:19 par mghili.
7
8 avril 2011 13:22
Salut tout le monde.
Bonjour mon cher Mghili.Heureux de te voir revenu.J'etais un peux concerné par ton absence et j'ai cru que tu vas rater l'exploration de notre Toumi et son equipe d'experts yazghis.Comme toi je me suis laissé trainé derriere ces explorateurs de differents coins de Mghila.Je suis les episodes de la "Petite chronique d'un visiteur accompagné " avec beaucoup d'interet surtout que je n'ai jamais mis les pieds dans ce beau douar du bled.

All the best to all of you.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 08/04/11 14:40 par 7ab riro.
K
10 avril 2011 10:32
Toumi et Mghili retrouvés! Du bonheur à l'état pur!
m
11 avril 2011 00:34
Salam !!!

Bienvevue à Karaba, bon retour !!!

En attendant les autres !!!
t
11 avril 2011 01:41
et le "grand amphithéâtre", dont je me permets, avec ton autorisation bien sûr, de corriger l'appellation: Il s'agit de "Nader Che99oubi" et non pas "Nader Dra". Il semble que tu as bien assimilé la nuance entre les concepts "Che99oubi" et "Dra", qui signifient la même chose, c'est-à-dire le maïs, sauf que le premier désigne spécifiquement le maïs doré (ou rouge) (Dra Lhamra), alors que le second est un terme général qui signifie tout genre de maïs.

---------------------------------------------Mghili


Bonjour

Avant d'attaquer la troixième "" Petites chronique " sur ma visite à Mghila , je tiens à rectifier deux erreurs . La première , concerne : L'air de battage : Nader ACHCHA99oubi , et non pas " Nader Draa " . Notre ami Mghili a bien expliqué la difference , et en aucun cas , j'ai pensé de debaptiser cette place , chargée d'histoire et de souvenirs pour nos amis Mghili . Je suis désolé mon cher Mghili . Tu es l'enfant du pays , alors que moi , je n'étais que le " touriste " !!.

La deuxième erreur , c'est lorsque j'ai parlé d' Al Himar en lui attribuant qu'il vendait des livres ... ! Vous avez bien compris qu'il s'agissait de Boussarghine le bouquiniste , alors q'Al himar , avait un petit étalage de : Souak , Al Ghassoul , et quelques épices . Que Dieu ait leur âme .

Autre chose : J'avais commencé ma première chronique sur Mghila , en disant que : Je regardais les passants qui étaient au souk ,- si des fois - quelqu'un portait un " Mosette " et ..... Pour comprendre ce que j'ai voulu dire ( c'est à dire ceux qui n'ont pas suivi le forum depuis le début ) , je vous recommande , - si vous le voulez bien - , d'aller sur notre site : Beniyazgha.kazeo.com , et lisez la rubrique sur : " le souk " . Vous trouverez un échange au mois de Mars 2009 , entre Mghili et moi .

Donc , en faisant allusion cette foi-ci sur la " mosette " , j'ai voulu faire un clin d'oeil à notre ami Mghili du moment que ces chroniques sur Mghila lui sont toutes dédiées , et en même temps , rendre hommage à son papa que Dieu ait son âme .


Il est fort possible que d'autres erreurs ont dû m'échapper , et si c'est le cas , veuillez m'en excuser mes chers amis Mghili .

A très bientôt , peut-être à demain !.




Modifié 2 fois. Dernière modification le 11/04/11 02:09 par toumi10.
t
12 avril 2011 01:06
Bonjour

.........................................Petite chronique d'un visiteur accompagné ( Suite .3)


Avant de quitter la place de : " Nader Achcha99oubi " on avait " balayé " le paysage magnifique d'un coup d'oeil , comme si on voulait arracher des images à ces reliefs , et de les emmagasiner dans nos mémoires pour toujours , de crainte de revenir un jour et de les retrouver détériorés par le temps , et bouleversés par le changement climatique . Le retour se dessinait par l'exterieur de la kasba , initié par un petit chemin sur le flanc de la colline , ou plutôt , de ce "bateau " de croisière , échoué au fin fond de l' Atlas depuis le siècle des siècles , et qui attendait l'arrivée des secours qui n'arrivaient jamais , malgé tous les SOS envoyés par l'équipage !!. Vu l'etroitesse du sentier , et le ravin en contre-bas , cela nous avait obligé de marcher en file indienne pour retourner notre point de depart . Au cours de notre chemin , notre regard s'est posé sur un majéstieux coq , d' un plumage magnifique , entouré d'un harrem composé de quarte " charmantes " poules ( des vraies !!) , comme si lui aussi connaissait la loi islamique ( Achchariâ ) , et il l'applique à la lettre ( Achrae Aetana rabaâ !!)!!. Notre présence l'agaçait un peu , et il avait relevé sa crête tout en rouspitant , et du coup , ses femelles ont pris sa defense en nous faisant comprendre de circuler , et qu'il n'y avait rien à voir !! . C'est ce que nous avions fait avec un grand sourire !. D'ailleurs , on avait croisé ce genre de spectacle plusieurs fois au cours de notre balade "" des gens heureux !!.'"" Quelques métres plus loin , c'est une " mère " poule , entourée de ses petits poussins qui sentant le danger , on eu l'instinc de courir se cacher sous les ailes de la maman protectrice , en sortant leur tête entre le plumage pour ne rien rater de la scène . La maman les avait rappelé à l'ordre , mais en même temps , elle s'est adressée à nous en position de defence , au cas où quelqu'un s'aventurait à se rapprocher d'elle , il recevrait certainnement , un coup de bec . Le message était compris , et le chemin a fini par nous ramener à notre ami Da... qui lui attendait sagement notre retour assis sur un banc taillé dans la roche , et montant la garde sur nos bagages ! . Il est fort possible que la fatigue de la journée commençait à se ressentir !!. Là où Da... était assis , - juste en face de la porte de la citadelle - d'autres bancs scultés par la nature , m'ont fait penser que certainement c'était " le " Parlement " ou plutôt , le " Sénat " , de l'Assemblée des anciens , comme je l'ai vu à SSaffah El Kalaâ d'Oulad AbdelAziz , ou , devant la mosquée de Touama . Je voyais ces anciens en train de confictionner des Zenbiles , des couffins , ou des chouari , tout en évoquant des souvenirs - de bons moments comme de mauvais - de leur jeunesse , racomptant les aventures et les quatre cents coups qu'ils ont pu commettre . L'endroit est un lieu stratégique car de là- haut , on peut surveiller tout ce qui se passe dans tous les quartiers de Mghila . Les rodeurs et les mal intentionnés , n'avaient le choix que de se tenir tranquille !!. La tour de garde veille sur toute la vallée !!.
Etant jeunes , on avait entendu plusieurs fois leurs sujets de conversation , et dommage qu'on a pas eu le reflexe de mémoriser certains passages , qui auraient pu être des excellents témoignages .

En quittant La Kasbah , notre chemin , nous a guidé vers Bouzouf , le quartier cher à notre ami Mghili . Arrivés à une placette , la maison familiale de notre ami nous faisait signe de bienvenue , à notre gauche , mais à notre droite devant une petite boutique , c'est le sourire de son oncle qui nous avait accueilli !. C'était un moment trés fort de faire sa connaissance , et le plaisir d'être à côté , a été immortalisé par l'objectif de l'appareil- photo de notre ami Sandawi . En ce moment là mon cher Mghili , tes oreilles ont dues siffler ..! mais hélas , il fallait continuer la visite en se dirigeant vers l'ancienne mosquée qui est en ruine , se trouvant au pied d'une autre " flambant neuf " , et elle doit dire à l'ancienne mosquée : Si toi tu es en ruine , et que tes pilliers portent péniblement tes arcades , c'est que tu avais le tord de ne pas avoir eu un beau minaret comme le mien , et c'est la raison pour laquelle on t'a laissé à l'abondan , et vivre dans un pieux etat . Moi , je vois du monde cinq fois par jour , on s' occupe bien de mes locaux , et je sens la chaleure humaine toute la journée !!. Mais la mosquée en ruines fières d'un passé " glorieux lui retorque : C'est vrai que je n'ai pas eu de chapeau comme le tien , mais tu devrais tirer ce chapeau plus bas , me rendrant hommage pour tous les Mghili qui avaient étudié entre mes quatre murs , et qui sont actuallement un peu partout au Maroc et à l'Etranger . C'est ici que telle ou telle personne avait appris à lire et à érire . C'est ici que certains ont appris par coeur leurs premiers verset de Coran , même si cela leur a couté cher , en ramassant des punitions corporelles , garnies avec des batons de cognacier , de grenadiers ou d'olivier sauvage !!. A l'époque , on entendait les enfants étudier de loin , , et tout ceux qui passaient devant ma porte , avaient l'impression qu'il y'avaient des ruches d'abeilles tellement qu'il y avaient de monde !!. Tout ceux qui franchissent le seuil de ma porte , peuvent entendre encore , la voix des enfants qui s'arrachaient les cheveux pour apprendre ce qui était ecrit sur la tablette ( Allouha ) et pour éviter une " correction " . Mes ruines sont là pour le témoigner , il suffit de les interroger , et tendre l'oreille pour comprendre leur langage !!.

Pour ne pas me mêler de cette discussion fort interessante entre deux " monuments " , j'ai préféré sortir , et continuer ma visite avec mes amis . En suivant les guides , on s'est trouvé entre deux Marabouts : Sidi Othman et Sidi Abdeljabbar , séparés par un un enorme et magnifique olivier sauvage . Cet olivier a été victime d'une légende , que certains chercheurs de trésors , sans scrupule , n'avaient pas hésité de l'asperger d'essence et jeter une allumette , pensant fortement qu'il en cachait un !!. Je ne sais pas si " la baraka " ou la protection des deux Marabouts autour de lui qui lui on sauvé la vie de l'enfer , ou alors , il est tellement costeau et fort , qu'il avait réussi à se defenfdre tout seul . Il faut dire , qu'il faudrait au moins , les bras de deux personnes pour pouvoir faire le pourtour du tronc !!. D'ailleurs on le voit sur les photos de Mghila que notre ami Sandawi a eu l'idée d'immortaliser . Ma curiosité m'avait poussé de suivre Sandawi qui était déjà à l'interieur de l'un des Marabouts . Je pense que ; Sidi Abdeljabbar . Son dôme est porté sur des piliers trés fatigués , les arcades fissurées , et si la charge du dôme n'ecrase pas les piliers un jour , c'est que le Marabout veille de plus près , et par le pouvoir du Divin , il a du réduire et transformer le poid du dôme , à celui d'une plume !!!. Par contre ce qui m'a choqué , se sont les detritus qui sont à l'interieur , et qui ne demandent pas de gros efforts pour rendre le lieu un peu ,plus propre !. Peut importe le degré de notre croyance , mais le minimum de respect s'impose !!.

La fatigue commançait à nous gagner tous, et une petite pause était la bienvenue . Justement , il a suffit de traverser un petit terrain de foot qui cotoie un ancien cimetière où un petit troupeau de mouton avait trouvé son bonheur , et cette " Bab Al Madcher " nous a ouvert la porte sur un petit café du coin . La porte d'entrée qui n'était pas assez large , nous a obligé à baisser la tête , tout en faisant attention à la marche !!.Mais à l'interieur , j'étais surpris par le " grand espace " par rapport à l'entrée !. Aprés un échange amicale avec le propriétaire , mes amis et moi avions choisi de se mettre sur la terrasse , aprés avoir commandé une boisson chaude , car il commençait à faire froid , et le ciel se couvrait à nouveau . Pendant que nous étions attablés , nos amis chiqueurs sortaient leur poudre magique pour régler la chaleur de leurs méninges , et savourer cet instant convivial . Mais ce qui va le rendre encore plus convivial , c'est l'arrivée des deux chasseurs de pigeons , et croyez- moi qu'ils ne revenaient pas bredouilles de leur chasse . Evidemment ils se sont joints à nous et la discussion avait repris de plus belle , ( souvenirs ,souvenirs..!) , . L'heure tourne , et nos amis n'avaient pas assez discuté entre eux , ce qui a poussé notre ami Sandawi à exprimer son souhait de revoir l'un des deux chasseurs pour un échange culturel !!!. quelques petites gouttes de pluie fine , nous conseillaient de se rapprocher à la placette des Haddada , d'où il faudrait trouver quelqu'un pour nous rapprocher de la voiture qu'on avait laissé le matin à Lahwaza , c'est à dire 2 ou 3 km plus haut . On ne pourrait pas espérer mieux , car on était tombé sur le chauffeur le plus rapide entre Mghila et El Menzel dont notre ami Zac 31 avait parlé ...il ....ya ...un .. siècle .. n'est-ce pas cher Mghili ??!.

.....................A Suivre ..........




Modifié 5 fois. Dernière modification le 12/04/11 08:44 par toumi10.
m
12 avril 2011 12:27
Bravo mon cher Toumi. Je n'ai rien à dire. ton talent descriptif des plus fins détails, et ta mémoire; capable d'enregistrer, telle une "boite noir", jusqu'aux menus brins de pensée d'une mère poule (la vraie, puisque tu y tiens, me faisant dans ton malin d'esprit, un clin d'oeil railleur), sont méritoires. Bravo encore une fois!. Bravo!!.
A
12 avril 2011 13:05
Superbes chroniques, comme d'habitude!
Patryck
t
12 avril 2011 23:17
Bonjour

Je suis ravi de constater que la balade vous ait plu mes chers (e) Karaba , 7ab riro , Patryck , Menzli , et en particulier notre cher ami Mghili . Quant à vos compliments , c'est la cerise sur le gâteau !!. Donc , je pourrai écrire la suite tranquillement !!!. Merci mes amis (e) .
m
14 avril 2011 00:21
Bravvo toumi !!
m
17 avril 2011 22:12
Salam à tout le monde !!!!
t
18 avril 2011 17:32
Bonjour

…………………Petite chronique d’un promeneur accompagné ( Suite ..4)

Le ciel menaçait, la journée arrivait à sa fin , et il nous restait que de regagner la placette "" d’ Al haddada "", dans l’espoir de trouver quelqu’un qui nous rapprocherait à notre voiture . Cette placette est d’une importance particulière dans l’animation de Mghila . Elle ne joue pas seulement le rôle d’une gare routière comme "" Bab Lam9am , ou Bab Lamrabba3 "" à Sefrou , mais c’est une placette qui porte le nom d’un métier disparu de ce douar .

Al Haddada , veut dire : Les forgerons , d’où vient le nom du quartier , et la plus part de ses habitants , héritaient ce métier de père en fils . Les maîtres du feu et du fer étaient connus dans la région , et les gens venaient de Ighazran , Beni A3laham , Ahermoumou et de tous les douars des alentours . De loin , on entendait les coups d’un marteau qui façonnait le fer , et la résistance d’une enclume qui supportait les douleurs de l’un , et les coups de l’autres , se traduisant par des cris et des hurlements , en se déversant sur les montagnes et les collines avoisinantes . D’Al Haddada , ne reste que le nom , et les Mghili pourront raconter à leurs enfants et petits-enfants qu’il y’avaient des forgerons !. Des forgerons qui faisaient jaillir des superbes étincelles pour faire rougir le fer , en faisant clopin clopant , et leur marteau criait en frappant : Pan, Pan !!. De cette placette , on voit également , la plus part des maisons du quartier de L asnad qui sont en ruine , et cela commence à être contagieux , car j’ai remarqué que des maisons d’autres quartiers sont vides , et laissées à l’abandon . D’ailleurs durant notre promenade , on n’avait rencontré que très peu de gens et surtout très peu d’enfants !. On ne peut pas dire qu’ils étaient à l’école du moment qu’on était un jour de Dimanche . Les gens se rapprochent de plus en plus des grandes agglomérations , et nos douars éloignés , risquent de mourir à petit feu !.Dans l’état actuel des choses , il serait difficile de renouveler les futures générations , et Il est temps, de trouver des idées pour faire venir , ou faire revenir une population . Le problème est général, et même en France , certains Maires des petits villages n’hésitent pas à mettre des logements gratuits à la disposition des jeunes couples qui ont deux ou trois enfants , le but est d’éviter de fermer l’école , la boulangerie , l’épicerie , la boucherie ,la poste , et tout ce qui peu donner une âme à un village .

Revenons à nos moutons !!. On était sur la placette d’Al Haddada à attendre le chauffeur le plus rapide entre El Menzel et Mghila , selon notre ami Zak 31 . Un petit instant d’attente , et notre sauveur est arrivé . Il n’avait ni une Mercedes verte !!! , ni une voiture de gros cylindré !. Il avait tout simplement une vieille 4L . Vu que nous étions nombreux , il n’a pu prendre que Da… pour aller récupérer sa voiture , et nous pour l’attendre , on avait affranchi le seuil de l’épicerie pour se calfeutrer à l‘intérieur - car un petit vent bien froid envoyé par Bou Iblane , en passant par Zloul !!, - nous avait conseillé de se protéger et de se mettre à l'abri . A l’intérieur de l’épicerie où on avait trouvé refuge , tantôt , on discutait avec le propriétaire qui était très sympa , et tantôt , il y’avait un silence , déchiré par la toux sèche d’un client assis au fond du local . Ce local était l’ancienne forge , et ses murs et son plafond ne peuvent pas témoigner d’une activité disparue car ils ont un ""cœur "" en moellon et en béton armé , alors que les précédents étaient en pisé !.

De la porte de l’épicerie , mon regard était attiré par un petit bâtiment abandonné et usé par le temps . C’était l’ancien broyeur du grain qui se trouve lui aussi à la retraite forcée . Une petite voix venait de la placette me disait : Tu vois : J’étais le centre d’une animation formidable . Les gens venaient seuls ou en groupe pour solliciter le service des forgerons , et après leur disparition , je pensais que cela allait être compensé par l’arrivée des petites caravanes de mulets et d’ânes , portant les céréales au broyeur du grain . Ce broyeur avait un pot d’échappement bruyant , qui avertissait les habitants de sa mise en route , créant un trafic et une ambiance !. Mais voilà , maintenant c’est le calme total ,et même le broyeur a été broyé par la machine infernale du modernisme d’un côté , - car il est victime d’une nouvelle génération de broyeurs , ceux qui tamisent et qui séparent la farine du son , et les gens vont soit à El Menzel , soit à Oulad Mkoudou - ; et de l’autre côté , la clientèle est devenue rare , du moment qu’elle quitte le douar pour se rapprocher des grandes agglomérations .
L’arrivée de notre ami Da.. à fait disparaître la petite voix !!. Du coup nous sommes tous montés en voiture , pour attaquer cette montée jusqu'à Lahwaza . Cette montée dont il s sont fiers tous les Mghili , et il ya de quoi de l’ être !, . Une route faite sans "" Mohandiz "" ingénieur , et qui avait demandé beaucoup d’efforts et de sacrifice . Un ingénieur , n’aurait pas fait mieux car leur courage , leur audace , et leur ingéniosité avaient fait sillonner cette route dans une montagne . Une grande solidarité a été mise en place , et tout le monde avait participé à la corvée , hommes et femmes , avec les moyens du bord !. D’ailleurs , ce n’était pas la seule réalisation de ces courageux , car ils avaient récidivé en construisant eux même la première école du douar .Il faut reconnaître , qu’ils avaient tout fait pour préparer un meilleur avenir à leurs enfants . Ces enfants qui pour une grande majorité a bien réussi de prendre le chemin du succès , et se sont installés très loin de leur douar , et certainement , ce ne sont pas leurs enfants ou petits – enfants qui viendront renouveler les générations futures , à moins que …. !!. Hélas , c’est la vie , et nous sommes tous ou presque dans le même cas , confrontés à ce choix difficile !.

La voiture avalait lentement les kilomètres de la montée , ce qui me permettait de jeter des coups d’œil sur le paysage , et de profiter jusqu’au dernier moment . Arrivée à ce grand virage , tournant à gauche , j’ai remarqué à ma droite qu’un petit sentier pour piétons et mulets traversait la colline . Mes amis m’expliquaient c’est un raccourci pour aller à Ahermoumou . Quelques mètres plus loin , on avait une vue panoramique sur Mghila , digne d’une carte postale , et si j’étais un artiste peintre , j’aurais demandé au chauffeur de se garer sur le bas-côté de la chaussée , j’aurais sorti mon chevalet , mes pinceaux , mes tubes de couleurs et j’aurais dessiné deux tableaux , un pour moi , que je garderai comme souvenir de cette belle journée , et le deuxième je l’offrirais à l ‘enfant du pays qui se trouve à la porte du désert , mais comme je ne le suis pas , je n’avais rien dit au chauffeur jusqu'à ce qu’il s’est arrêté tout seul au même endroit que ce matin , à croire que c’est un poste de douane , c'est-à-dire à Lahwaza pour que notre ami Mi…récupère une commission de la maison familiale . Profitant de cet arrêt , Da…est allé enlever une pierre du milieu de la route , sinon , le carter de son moteur aurait ramassé une cabosse , tandis que Sandawi et moi parlions de ces quatre sources se trouvant juste en contre bas . Il s’agit de Aïn Assoltane ; Aïn Kbir ; Aïn Al 7akka ; et Aïn Attolba et ce sont elles qui donnent naissance à Oued Lakhdar "" Boujrayne !! "" . Le fameux oued qui alimente la cascade . Dommage qu’on a pas eu assez de temps pour aller boire l’eau de ces quatre sources !.

L’arrêt était bref du moment qu’on avait rien à déclarer à la douane , et "" heureusement "" que Mghili n’était pas avec nous car on aurait pu avoir des soucis à cause de sa plante magique !!!. le redémarrage était rapide, et la voiture a retrouvé son souffle en haut de la côte devant une entreprise qui s’occupe de cette route , pour qui ne manque qu’un tablier noir de goudron .


...............A Suivre..............



Modifié 7 fois. Dernière modification le 18/04/11 22:55 par toumi10.
m
19 avril 2011 21:07
Salut tout le monde.

Cher ami Toumi,

Le tableau du "Bateau émoustillé " qu'est la Kasbah de Mghila, que tu as peint, à partir de "Hajrat Ben Yamine", au pied du rocher de "Menjeh", avec tes mots, me parvient tel que tu l'as dans ta pensée. Il est magnifiquement arrangé; représentant au premier plan, le vallon de "Larjoul" avec au centre, l'école du douar, et sur les flancs, les quartiers de "Lasnad" à droite, et "Ouled Bouali" et "Ouled Arbia" à gauche. Au milieu, j'aperçois au niveau de la ligne de flottaison du bateau, un semblant d'écume, d'où émerge une sorte de mat blanc-vert pâle qui ne peut être que le minaret de la mosquée de Bouzouf. En arrière-plan, je vois la ligne ondulée de crêtes de collines boisées de thuya et de chêne vert, rasées par endroits, du fait de l'action dévastatrice de rongeurs bipèdes.

Ton tableau, mon cher ami, a réveillé en moi de beaux souvenirs d'enfance. Les collines en question, appelées au douar : "LGHABA" (forêt), dont je me rappelle encore les noms de certains endroits comme "TISSA", "LHAJRA D'RSSASS", "KHANDAQ LBAQRA", "LAKSIR D'EL HALLOUF"...etc..., étaient pour moi, petit, le théâtre de scènes fantasmagoriques que décrivaient les contes de ma grand-mère, feue Yemma LALLA MERYEM (Allah Yarhamha): Je vois encore quelque part dans mon Univers intérieur, entre autres scènes, ""un homme du douar, qui ayant plongé dans un profond sommeil, alors qu'il assurait la garde nocturne de son verger, a été engourdi par une hyène qui le transportait, sur son dos, vers "LGHABA" (ladite forêt, dans mon imagination) pour le dévorer avec ses petits. Heureusement, pour notre personnage, raconte en substance l'histoire, au moment où la hyène traversait L'Oued Zloul, ses pieds ont touché l'eau, ce qui l'a réveillé. Il a alors retiré un couteau de sa poche et en a planté la lame entre les épaules de l'animal qui le lâcha avant de prendre la fuite"".

Merci, cher ami, et à bientôt.
A
20 avril 2011 07:42
C'est le printemps pour notre forum. Tous les talents refleurissent...
Patryck
t
21 avril 2011 00:33


Et Quel talent d'un artiste paysagiste , malgré toute la distance qui les sépare !!. , Je veux dire , entre le maître et le " modèle " ! . Mais un artiste ; à t-il vraiment besoin d'un modèle ??.!.




Modifié 2 fois. Dernière modification le 21/04/11 01:01 par toumi10.
m
21 avril 2011 01:03
Merci chers amis, pour vos grandes chroniques !!!
t
21 avril 2011 09:02
Citation
froissart a écrit:
C'est le printemps pour notre forum. Tous les talents refleurissent...


Et en particulier le grand talent de notre ami Patryck Froissart , dont nous sommes tous fiers , qui vient de publier son dernier livre " La Mise à nu " de 576 pages . Je rappelle à tous nos amis ,- membres et lecteurs de ce forum - , que Patryck Froissart (Ecrivain et poète ) , à déjà écrit d'autres livres dont " La Rose et le lys " de 1150 pages . Et voici queques critiques littéraires sur son dernier livre , et que vous pouvez commander à : Amazon.fr.

Bravo mon cher Patryck .


La Mise à nu - Patryck Froissart - 2011
Le commentaire d'Alexandra

par Alexandra
article déposé le 03/04/2011
lu 160 fois







A propos du style et de l'écriture:
Il m'a fallu une bonne cinquantaine de pages pour arriver à entrer dans l'histoire, ayant été gênée par des descriptions un peu lourdes trop pleines de synonymes (p.12:la charogne, p.21:Melanie Brepoel, p.27:l'allaitement).
Ce fut toutefois un plaisir de retrouver en chemin certains mots oubliés depuis mon fâcheux abandon de la littérature classique française (cette lecture m'en a redonné le goût, il faut que je m'y remette).
Le style m'a rappelé celui de l'auteur anglais :W. Somerset Maugham dans "The moon and Sixpence", un classique assez difficile...
Les références historiques m’ont amusée et certainement apportent du poids à la crédibilité de l’histoire (j’ai ainsi pu apprendre le mariage de Rita Hayworth et de l’Aga Khan dont je croise très souvent les hôpitaux sur mon chemin...).
Le ton est cynique et critique à souhait ce qui fit mon bonheur...

A propos de l’histoire dont je n’ai pu m’empêcher de me questionner sur la proportion des éléments autobiographiques, la période est une de mes favorites de l’histoire de France, ceci étant principalement dû aux multiples récits des 400 coups que Feu mon père (né dans les années 30) et ses amis ne manquaient pas de me narrer pour me consoler des punitions que mes bien plus sages bêtises provoquaient.
Toutefois, les trop nombreux personnages féminins m’ont fait parfois perdre le fil de l’histoire (Jocelyne par exemple), et il m'a fallu revenir en arrière et chercher les circonstances dans lesquelles J. avait connu telle ou telle jeune fille.

Pour résumer, ce n’est pas un livre que je pourrais conseiller à n’importe quel quidam (ce qui, connaissant l'auteur, semble être de toute façon une de ses intentions) mais qui devrait définitivement plaire à tous les amoureux de la langue française, aux Français nés dans les années 40 et aux ch’tis de ma connaissance capable d’autocritique.

Alexandra Rutishauser

vos réactions...



par Patryck Froissart
déposée le 04/04/2011
Voilà un commentaire bien intéressant, qui ne manquera pas d'avoir quelque incidence sur l'écriture (en cours) du deuxième tome de la vie de J.
S'interroger sur la part d'autobiographie est devenu courant chez les lecteurtrices modernes. Ne nous creusons toutefois pas trop la tête: un roman est, par définition, une oeuvre de fiction, même si l'auteur puise son inspiration dans des événements ayant quelque réalité.
Merci pour cette critique.




par Micheline Robette
déposée le 18/04/2011
Ce livre est la chronique de la vie de J. de sa naissance à mai 68.
Il nous conte les petits drames et les grands bonheurs de la vie de tous les jours, ses amours, ses rêves dans un monde en pleine transformation, tout cela entrecoupé de faits historiques parallèles. C'est écrit dans un style qui mêle la pureté de la langue française et le parler regional wallon et picard. On a l'impression que l'auteur tricote avec les mots, les faits et l'Histoire. C'est un livre passionnant ou l'on zigzague entre détails personnels, événements régionaux et grands faits mondiaux... "



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Modifié 4 fois. Dernière modification le 21/04/11 10:20 par toumi10.
A
21 avril 2011 13:06
Merci, mon frère Toumi.
J'espère pouvoir bientôt lire ta propre réaction à la lecture de ce roman, puisque tu as largement montré que, toi aussi, tu possèdes une plume d'écrivain et de poète...
Patryck
a
21 avril 2011 16:59
On parle des bani Yazgha dans ce document.
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