Ce 8 mai, le monde célèbre les journées du souvenir et de la réconciliation en l'honneur des morts de la Seconde Guerre mondiale. L’occasion de retracer le parcours de quelque 85 000 Marocains qui s’étaient engagés dans l’armée française au cours du conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité. Histoire.
Alors qu’ils avaient été initiés au vaccin antivariolique au XIXe siècle, les Marocains l’ont rejeté, y trouvant un moyen de se révolter contre le Makhzen et les Français.
Après l'indépendance du Maroc, le royaume avait refusé d'obtenir une compensation financière d'Israël pour ses waqfs à Al Qods. Rabat avait estimé qu’accepter une telle transaction serait une reconnaissance de l’Etat hébreux, ce qui était considéré comme une ligne rouge pour tous les pays arabes.
125 Marocains ont déserté lors de la guerre d’Indochine. Pendant plusieurs années, ils restent dans le pays d’Asie devenu le Vietnam, oubliés et vivant dans des conditions précaires. Ils ne seront rapatriés qu’en janvier 1972. Récit.
Au début des années 1970, les juifs d'origine marocaine ont décidé de se révolter contre la discrimination pratiquée à leur encontre en Israël. Ils créent alors une organisation baptisée les Black Panthers, pour forcer le gouvernement à discuter de leurs revendications.