Le chef du gouvernement tente de corriger les erreurs de communication à la fois de son cabinet et de sa majorité au sujet du la «Mobilisation» à Al Hoceima.
Alors qu’il est salutaire que les frustrations de la jeunesse marocaine, liées à la fois aux profondes inégalités sociales et à la concentration des pouvoirs, soient canalisées politiquement, notamment dans des mouvements sociaux, nombreuses ont été les voix qui ont accusé le Hirak du Rif d’encourager la sédition et la Fitna. Le Mouvement du 20 février et ce Hirak du Rif se ressemblent par les accusions
Face au «Hirak» du Rif, les islamistes marocains ne jouent pas la même partition. Une divergence qui n’est pas sans rappeler celle face aux marches du Mouvement du 20 février en 2011.
Au lendemain de l’arrestation de Nasser Zefzafi, leader de la «Mobilisation» dans le Rif, les réactions des partis politiques, des députés et des élus fusent. Après les communiqués des sections locales à Al Hoceima et la sortie médiatique d’Ilyas El Omari, plusieurs députés ont enfin adressé des questions aux ministres de l’Intérieur, des Droits de l’homme, des Affaires