L’affaire des saisonnières marocaines victimes présumées d’agressions sexuelles pourrait être jugée par la Cour suprême espagnole. Elle pourrait même être considérée comme une affaire de traite d’êtres humains et un crime contre l’humanité, d’après les avocats de la partie civile.
Le sujet est encore tabou et essayer d’avoir de réelles données est presque une mission impossible. Cependant, deux assistantes sociales de la Fondation Cruz Blanca à Ceuta ont livré leurs expériences sur le terrain, pour parler enfin du calvaire des femmes marocaines qui se rendent dans l'enclave espagnole pour se prostituer.