Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa patronne, ce jardinier marocain avait été gracié par Jacques Chirac en 1996 à la demande d'Hassan II. Un geste non sans concession. Rappel historique.
Les gendarmes de la section de recherches de Marseille se sont notamment aperçus que le meurtre de Ghislaine Marchal «ne cadrait pas vraiment» avec la vie menée par le suspect en 1991.
Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal, riche veuve, est retrouvée sauvagement abattue dans la cave de sa villa de Mougins, dans les Alpes-Maritimes. Un coupable ne tarde pas à être désigné : Omar Raddad, un jardinier marocain qui travaille pour la sexagénaire. Un feuilleton judiciaire démarre avec de nombreux rebondissements.
Infatiguable défenseur de l'innoncence de Omar Raddad, l'académicien Jean-Marie Rouart s'est fendu d'une lettre ouverte à François Hollande. Au lendemain d'un nouveau rebondissement, il en appelle le président français à rétablir la réputation de la France comme terre de justice.
Condamné à 18 ans de réclusion criminelle en 1994, puis libéré en 1998, Omar Raddad, est toujours décidé à prouver son innocence. Désigné comme le principal auteur de l’assassinat de Ghislaine Marchal, grâce à la fameuse inscription, retrouvée à proximité du corps de la victime « Omar m’a tuer», il a de fortes chances aujourd’hui d’obtenir une
20 ans après le meurtre de Ghislaine Marchal, la célèbre affaire criminelle, dont Omar Raddad reste encore le principal accusé, revient sur la scène médiatique. A travers son film intitulé «Omar m’a tuer», Roshdy Zem tente de retracer les circonstances de l’un des procès les plus énigmatiques de l’histoire.