Dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus, les impacts de la crise sanitaire pourraient mettre en péril la stabilité de pays émergents. Une récente analyse place l’Afrique et l’Amérique latine en tête des régions concernées. Moins impacté, le Maroc s’attend toutefois à une brutale récession.
Il ne se passe pas un jour au Maroc sans qu’ait lieu quelque part une petite manifestation. Au printemps, le sociologue Abderrahmane Rachik publiait une étude révélant l’explosion du nombre de manifestations au Maroc depuis 2005. Aujourd’hui Frédéric Vairel, chercheur au Centre Jacques Berque à Rabat, revient sur le sujet avec son ouvrage «Politique et mouvements sociaux au Maroc», publié en novembre. Il explique
A des centaines de kilomètres de Rabat, la tension à Zaio ne faiblit pas. L’arrestation, le 2 mars, de sept jeunes originaires de la petite ville a mis le feu à la poudrière. La marche du dimanche en est bien la preuve. Un mouvement social qui s’inscrit dans la même ligne que celle des événements de Béni Bouayache, le 8 mars 2012.