Fin septembre, la juge fédérale, Danièle Tremblay-Lamer avait aboli les dernières conditions empêchant la remise en liberté, du Montréalais d'origine marocaine, Adil Charkaoui. Ce dernier avait alors coupé son « bracelet de la honte » le 24 septembre mais il lui restait la révocation du certificat de sécurité. Depuis mercredi après-midi, la juge a rendu sa décision et Adil a complètement recouvré sa liberté.
Le Montréalais d'origine marocaine, Adil Charkaoui, s’apprête à vivre une nouvelle étape dans sa vie, tourmentée depuis 6 ans par une bataille judiciaire qui l’oppose au gouvernement fédéral canadien. Il devrait être fixé sur son sort ce mercredi, a-t-on appris de plusieurs médias canadiens. Mais d’ores et déjà, il souhaite des excuses officielles et songe à se faire dédommager pour préjudice subi.
Les avocats d'Adil Charkaoui, un marocain en résidence permanente au Canada, accusé de liens douteux avec le groupe terroriste « Al Qaïda », se sont présentés Mercredi dernier devant la cour fédéral canadienne, afin de déposer une demande au tribunal. Selon Radio Canada, les avocats du ressortissant marocain demandent à avoir accès aux preuves qui selon les services canadiens, impliqueraient Charkaoui dans cette affaire.