Basée sur deux approches, l’étude diagnostique sur le mariage des mineurs au Maroc, dévoilée lundi par le ministère public, s’intéresse notamment aux facteurs socio-économiques et culturels, révélant qu’un pourcentage important de ces filles mineures, soumises à des violences, finissent par divorcer ou être expulsées du domicile conjugal.
Dans un arrêt inédit qui fait jurisprudence, la Cour de cassation a innocenté une mineure poursuivie par le ministère public pour «infidélité conjugale». La décision constitue une première, donnant la primauté aux dispositions internationales en termes de protection de l’enfance.
L’UNICEF a publié un nouveau rapport alertant sur la situation des enfants marocains non accompagnés, qui sont entrés à Ceuta en mai dernier. L’instance onusienne a insisté auprès de l’Espagne pour l’adoption de mécanismes de prise en charge dont le référenciel doit être celui des droits universels et des dispositions nationales en matière de protection de l’enfance.