12 organisations de l’opposition en Mauritanie demandent aux autorités marocaines de procéder à la «vérification minutieuse» des accusations portées contre Mohamed Ould Bouamatou.
Si le roi Mohammed VI ne s’est pas rendu à Abuja (Nigeria) pour assister au sommet de la CEDEAO, les présidents mauritanien et tunisien s’y trouvent déjà. Mohamed Ould Abdelaziz veut récupérer le siège que son pays avait délaissé en 2000. Béji Caïd Essebsi, lui, entend glaner dans le capitale le titre de membre observateur de l’organisation ouest-africaine.
Le Polisario craint que le réchauffement des relations entre le Maroc et la Mauritanie ne lui soit préjudiciable. L’absence des représentants du Front lors de l’investiture de Ould Abdelaziz participe largement à cette appréhension.
Les rangs des opposants mauritaniens vivant au Maroc, pourraient être renforcés par l’arrivée d’une nouvelle recrue de marque. L’ancien président, Maaouiya Ould Taya qui, après des années d’exil dans les monarchies du Golfe, ambitionne de jouer un rôle dans la politique intérieure de son pays.
Les fronts de tensions entre le Maroc et la Mauritanie se multiplient. Après l’annulation, fin juillet, de deux vols de la RAM devant relier Nouakchott à Casablanca, voilà que surgit l’augmentation de 3% des taxes sur les produits en provenance du royaume. Une mesure qui a fait flamber les prix des légumes et fruits à Nouadhibou.
Nouvel épisode de tension dans les relations maroco-mauritaniennes. Cette fois le différend ne concerne pas la question du Sahara occidental ou un nouveau refus du président Ould Abdelaziz de recevoir un responsable marocain, comme c’était le cas avec Abdellah Baha, mais le secteur des transports, notamment les airs.