En Algérie, la situation est encore plus alarmante qu'au Maroc. Une récente enquête révèle que 66% des employées du public sont victimes de harcèlement sexuel. Détails.
Aucune statistique n’existe sur le vaginisme. Et pourtant, plusieurs femmes disent souffrir le martyre pendant l’acte sexuel. Si certaines vivent le vaginisme dit «primaire», c'est-à-dire pendant leurs premiers rapports sexuels, d’autres femmes passent soudainement d’une vie sexuelle épanouie au vaginisme «secondaire». Pourquoi ? Comment reconnaitre un vaginisme ? Et surtout, comment se soigner ?
Dès le début du Mouvement SlutWalk Morocco, qui a mué en Woman-Shoufouch, quelques hommes sont montés au créneau pour dénoncer le harcèlement contre le sexe masculin. S’il n’y a pas de phénomène à proprement parler, des cas de harcèlement sexuel contre des hommes ont été signalés au Réseau marocain pour la défense des droits des hommes.
Inspirées par ces femmes qui ont battu le pavé à Toronto en avril dernier, légèrement vêtues, pour protester contre le machisme, des jeunes marocaines organisent à leur tour une «SlutWalk» nationale, rebaptisée «woman-shoufouch». «Parce qu’on en a marre» d’être harcelées dans la rue, écrivent-elles sur le groupe facebook de l’évènement, ces femmes
« Chez nous, il n’y a jamais eu de sida, ou si peu de cas que ça ne mériterait même pas un sujet de conversation. Chez nous, et jusqu’à il y a quelques années, les accidents de la route, les incendies mortels, les inondations et les catastrophes naturelles, on ne connaissait pas, et lorsque la télé en parlait, c’était pour nous montrer des images venues d’ailleurs. Chez nous, la vache folle, le mouton psychotique, le poulpe parano, la sardine énervée et la poule enrhumée,