Le dernier rapport du département d’Etat américain sur la liberté d’expression des minorités religieuses indique qu’au Maroc, ces dernières restent confrontées à des restrictions. Celle-ci concerneraient les opinions et les croyances exprimées, mises à mal par les autorités officielles autant que par les pressions sociales.
Dans son rapport annuel sur la liberté religieuse dans le monde pour l'année 2019, le Département d'État américain a affirmé contrairement aux juifs marocains qui pratiquent librement leurs rites, les chrétiens, chiites et athées restent soumis à des restrictions imposées.
L’ouverture religieuse du Maroc a des limites. Le libre exercice du culte pour les autres confessions n’est, souvent, garanti que pour les hommes et femmes nés de parents non-musulmans. En revanche, pour les Marocains souhaitant embrasser le christianisme ou une autre religion, ils risquent l’emprisonnement : entre six mois et trois ans.