L’affaire des deux jeunes espagnols tués dimanche 27 octobre par la marine marocaine n’est pas sur le point de connaître sa fin. Une enquête a été diligentée pour déterminer les circonstances de leur mort et les parents des victimes ont visiblement du mal à croire à une manœuvre de la marine royale qui aurait mal tourné. Selon eux, leurs enfants ont été abattus à «bout
L’actualité maroco-algérienne est bouillonnante. Hier au consulat algérien de Casablanca, un individu a arraché le drapeau algérien de son mât. Un geste aux lourdes conséquences : Alger convoque, immédiatement, le chargé d’affaire à l’ambassade du royaume. Quelques heures plus tard est annoncé le retour, peut-être demain dimanche, de l’ambassadeur à son poste. Mauvais
John Kerry effectuera une visite au Maroc au cours de laquelle il présidera avec Salaheddine Mezouar une session du Dialogue stratégique entre les deux pays. Pour le moment, aucune réunion avec le roi Mohammed VI n’a été annoncée. La diplomatie marocaine est appelée à profiter de ce déplacement pour améliorer ses relations avec le département d’Etat américain.
Le gouvernement Benkirane II qui devrait être annoncé dans quelques heures sonnera le retour du RNI au devant de la scène après presque deux ans passés au purgatoire de l’opposition. Un passage, plutôt réussi pour une formation habituée à siéger au gouvernement mais surtout pour son président, Salaheddine Mezouar, qui a amplement réussi son pari. Il a contraint son ennemi, d'hier, le secrétaire
Sauf coup de théâtre, Saâdeddine El Othmani est appelé à quitter le gouvernement. C’est Salaheddine Mezouar qui devrait le remplacer à la tête des Affaires étrangères. Les islamistes perdraient le ministère de l'Economie et des Finances qui reviendrait à une surprise du RNI.
Deux mois de négociations et toujours pas le moindre signe de la formation d’un nouveau gouvernement au Maroc. Et pourtant, l'échéance de la présentation du projet de loi de finance 2014 s’approche. Le n°3 du PJD situe le blocage au niveau du ministère des Finances alors que Nabil Benabdellah, le secrétaire général du PPS, accuse des «parties occultes» d’en être les responsables.
A moins d’un revirement de dernière minute, Benkirane II a de fortes chances de voir le jour ce mardi, notamment après que le chef du gouvernement, ait rencontré, hier, le roi Mohammed VI.