Depuis plusieurs mois, c’est Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, qui semble avoir pris le gouvernail de l’institution consultative. L’homme multiplie les déclarations à la presse, communique au nom du Conseil alors que le dahir de 21 décembre 2007 portant création du CCME a clairement limité ses prérogatives au niveau de la gestion administrative. Décryptage.
Le CCME n’a plus la cote auprès d’une grande partie de la communauté marocaine installée à l’étranger. Les agissements de son secrétaire général à l’occasion de la journée nationale des MRE ne vont sans doute pas redorer le blason d’une institution dont la popularité est en chute libre.
Rien ne va plus au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et Abdou Menebhi, un des membres nommés par le roi, ne veut plus cautionner la dérive de cette institution. Dans un souci de précision suite à notre article évoquant une interview avec Radio Netherlands, il nous a adressé les clarifications dans un courriel que nous publions dans son intégralité. Ce qu’il faut retenir c’est la
Le pouvoir de Driss El Yazami à la tête du CCME chancèle. Le président fait face à une fronde menée par ses anciens hommes de confiance. Le travail a déjà commencé. Parviendront-ils à l’éjecter du fauteuil de la présidence de ce conseil des MRE ?
La transparence n’est pas le point fort d’une institution publique comme le CCME. Nous avions déjà essuyé des insultes lors de la préparation d’un article au sujet d’un email qui aurait été envoyé par Driss Ajbali, prétendu directeur du CCME, et qui faisait mention d’une caisse noire. Bien qu’une enquête ait été diligentée, rien n’a filtré sur les résultats
Du jamais vu dans le microcosme des institutions publiques en charge de la communauté marocaine à l’étranger. Driss Ajbali qui se présente comme étant le Directeur du Conseil de la communauté des Marocains à l’étranger (CCME), tire sur ceux-là même qu’il est censé servir, usant d’un langage ordurier. Associations, journalistes, médias, députée, c’est une grande partie