La chambre criminelle de Rabat vient de rendre son verdict. Elle a décidé de garder Taoufik Ibrahimi derrière les barreaux durant les cinq prochaines années. L’ex-PDG de la Comanav n’a pas réussi à prouver son innocence. Ses complices ont, eux aussi, été condamnés, bien qu’à des peines moins lourdes.
Du nouveau dans l’affaire Comanav/Comarit. Après analyse des enregistrements téléphoniques, le ministère public via la personne du procureur du roi, a tenu Taoufik Ibrahimi pour principal «instigateur» et veut sa condamnation. Mais la défense dénonce une mauvaise interprétation de ces enregistrements.
Demain vendredi, cela fera une semaine que Taoufik Ibrahimi, le précédent PDG de la Comanav, est derrière les barreaux. Avec lui, deux de ses anciens collaborateurs et des syndicalistes UMT, sont toujours arrêtés. Ils sont sous le coup de plusieurs chefs d'inculpations graves dont «atteinte à la sûreté de l'Etat».