Un juge de Laâyoune risque l’expulsion du corps de la magistrature s’il s’avère qu’il a effectivement rompu l’acte d’allégeance qui le lie au roi Mohammed VI. Ce magistrat est déjà sanctionné de trois mois de suspension.
L’an dernier la cérémonie d’allégeance a été perturbée par une manifestation, à Rabat, d’un groupe d’opposants à ce rituel. Une première. Cette année, en l’absence de sit-in de ce genre, c’est le refus d’un député istiqlalien d’assister à cet acte qui a ravi la vedette. Son parti, par la voie de la jeunesse de la Balance, vient de prendre ses distances
La régence est une institution assez marginale dans l’histoire de la monarchie marocaine. Dans les monarchies occidentales où elle a souvent eu cours, elle sert à suppléer, dans un système héréditaire par voie de primogéniture (autrefois mâle), à l’incapacité du titulaire du trône à exercer ses fonctions – généralement en raison de son trop jeune âge,
On ne cessera jamais de le répéter assez, notre pays est une exception. Nous savons nous détacher du lot quand il s’agit du ridicule et de paradoxes flagrants. Notre quotidien est constamment ponctué par des faits plus surprenants les uns que les autres, où chacun de nous peine à trouver de la cohérence et de la logique pour en expliquer les péripéties.