Des centaines de personnes ont formé une chaine humaine devant le Parlement et le palais de justice à Rabat, samedi dernier, pour protester contre les violences faites aux femmes. Des témoignages poignants ont accentué les revendications, mais les femmes Pjdistes étaient les grandes absentes.
En 2010, une loi censée mieux prendre en considération la souffrance des femmes victimes de violences conjugales devait voir le jour mais ça n’a jamais été le cas. En attendant l’apparition d’une nouvelle loi, plus de la moitié des violences que subissent les femmes sont des violences conjugales.
Il y a quelques mois, Amina El Filali, une jeune fille âgée de 16 ans native de Larache s’était donné la mort après avoir été forcée d’épouser son violeur. Aujourd’hui, c’est Safae, tangéroise de 14 ans qui a été mariée contre son gré à son violeur par un juge. Cerise sur le gâteau : ce mariage est parfaitement légal selon l’article 475 du code
Lorsqu’un gouvernement ne compte qu’une seule femme ministre, comme c’est le cas aujourd’hui au Maroc, avec Bassima Hakkaoui, tous ses moindres faits et gestes sont scrutés à la loupe. Tous les regards se braquent sur elle pour savoir comment elle s’exprime, se comporte en public et comment elle est habillée. Yabiladi a voulu savoir si Bassima Hakkaoui représentait vraiment l’élégance à la marocaine.
Demain samedi 24 mars à partir de 18 h aura lieu, au Royal Mansour, une table ronde organisée par le quotidien Al Massae. Elle réunira la ministre de la Famille et de la Solidarité, Bassima Hakkaoui, la présidente de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), Khadija Riyadi et les membres de la famille d’Amina Filali et... le violeur. Une annonce qui n’a pas laissé indifférents les internautes.
La mort de la jeune Amina Filali, fait actuellement couler beaucoup d'encre au Maroc et à l'étranger. Comment cette jeune mineure de 16 ans, qui a été violée, a pu être contrainte d'épouser son violeur ? Un drame qui révolte les féministes du pays qui ne demandent qu'une chose : abroger l'article 475 du Code Pénal autorisant la violée à épouser son bourreau. Pour elles, cet article de loi ne fait
Légaliser partiellement l’avortement n’est pas d'actualité pour la ministre de la Femme et de la Famille Bassima Hakkaoui, mais elle propose, pour trancher cette question, d’organiser un référendum populaire. Une proposition qui provoque la colère des médecins et des féministes.
Deux mois après l’élection au gouvernement du Parti Justice et Développement, Abdelilah Benkirane lance un pavé dans la mare. Le Premier Ministre s’est dit prêt à légaliser l’avortement partiel au Maroc. Une décision qui ne fait pas l’unanimité chez certains politiciens et féministes.
Au palais royal de Rabat, le roi a reçu et nommé les ministres du gouvernement d'Abelilah Benkirane.